"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici never trust a man who can dance + annadore 2979874845 never trust a man who can dance + annadore 1973890357
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() message posté Dim 1 Fév 2015 - 21:02 par Invité


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La jolie brune ouvrit les yeux. Un jour de plus. Voilà ce qu'elle pensa immédiatement après. C'était un jour de plus qu'elle devrait voir défiler devant elle à une allure plus lente que jamais. Cela faisait maintenant exactement trente-et-un jours qu'elle déprimait suite aux événements du nouvel an. Trente-et-un jours qu'elle n'était qu'une misérable loque, à ramasser à la petite cuillère le soir venu. Matteo ne savait plus comment s'occuper d'elle. Comment lui remonter le moral. Comment lui faire oublier qu'elle avait perdu l'amour de l'homme de sa vie par sa faute. Il ne savait pas non plus comment lui faire oublier qu'il était en colère contre elle car elle était enceinte mais qu'elle était incapable de dire si le bébé était de lui, ou de son nouveau petit-ami -ou plutôt nouvel ex petit-ami- Robin. Il ne savait pas non plus comment trouver la force pour lui tenir les cheveux le matin quand elle vomissait ses tripes à en pleurer. Annabelle était au plus bas, et elle ne trouvait aucun moyen de remonter la pente. Seul son travail parvenait à la faire sortir de cette morbidité. Après tout, faire la gueule lors d'un accouchement n'était pas la meilleure des attitudes à adopter, surtout pour la sage-femme qui s'en occupait. Alors elle se forçait à sourire, à parler à la dame avec une voix douce et rassurante. Puis elle parlait au bébé comme elle le faisait chaque fois, tentant de lui communiquer tout l'amour qu'il méritait dès sa naissance.

Mais le matin était le plus compliqué, et ce jour-là, comme tous les autres, la jeune femme n'avait strictement aucune envie de se lever. Elle se retourna alors, la tête du côté du lit où Matteo dormait habituellement: personne. Il était retourné dans sa chambre depuis qu'il savait pour la grossesse, et Annabelle ne s'été jamais sentie aussi seule que ces nuits-là. Elle soupira alors, rabattant la couverture sur le côté. L'air frais qui contrastait avec la chaleur que lui procurait son lit là réveilla un peu. Elle ne tarda pas à se lever, avant qu'une chair de poule ne la recouvre de la tête aux pieds. Elle prit un café, des pancakes avec du beurre et du bacon, puis elle partit se préparer. Rien d'exceptionnel. La jeune femme ne faisait plus vraiment attention à son apparence. Elle se contentait d'appliquer une légère couche de BB Cream histoire de ne pas avoir l'air d'un zombie, un peu de mascara et c'était parti. Pour les fringues, de toute façon elle enfilait la blouse dès qu'elle arrivait à l'hôpital, elle ne se cassait donc pas la tête.

Une fois arrivée là-bas, elle retrouvait ses copines. C'était un moment de détente qu'elle aimait partager avec elle dans la salle de repos des sages-femmes. Des blagues débiles fusaient, elles se racontaient leurs week-end, et c'était toujours quand elles commençaient à parler de leurs petits-amis respectifs qu'Anna s'en allait, prétextant avoir du travail à faire. Mais il y avait une personne qu’elle n’avait pas revue depuis un moment : Maya. Il s’agissait d’une infirmière avec qui elle avait un bon feeling. Une jeune femme avec qui elle aimait discuter de temps en temps. Elle savait très bien qu’avec la jeune femme, elle pouvait passer un moment de détente.
Anna passa une journée de travail assez calme avec trois ou quatre rendez-vous de futures mamans et seulement deux accouchements. Elle prit donc le temps, pendant ses pauses, d’aller voir les collègues de Maya, leur demandant s’ils l’avaient aperçue dans la journée ou s’ils savaient si elle travaillait. Personne ne put lui répondre. Elle décida donc de passer chez son amie en rentrant du boulot. C’était quand même bizarre.

Après une longue journée de travail qui n’était pourtant pas si chargée, Anna se rendit donc chez Maya où elle sonna à la porte plusieurs fois sans réponses. C’est à ce moment-là qu’elle commença à s’inquiéter. Elle attrapa alors son téléphone, parcourant ses contacts jusqu’à la lettre « M ». Elle appela sur le téléphone de Maya et tomba sur la messagerie les trois fois où elle tenta. Elle se souvint alors de l’ami de Maya qu’elle avait croisé deux ou trois fois. Elle ne connaissait que son prénom, mais elle savait où il vivait car Anna était passé chercher la jeune femme là-bas une fois. Elle remonta alors dans sa voiture, direction Chinatown.
Elle ne tarda pas à frapper à la porte d’un jeune homme qu’elle ne connaissait même pas, simplement pour s’assurer que son amie allait bien. Elle se sentait débile tout d’un coup. Après tout, peut-être que Maya était partie en vacances pour quelques semaines. Après tout, elle n’avait aucune obligation de prévenir Annabelle de son départ. Mais la jeune femme s’été monté toute une histoire dans sa tête. C’était certainement un moyen d’oublier ses problèmes en pensant pouvoir aider quelqu’un d’autre. Mais avant même qu’elle ait temps de se rendre compte de sa conneries et qu’elle ne tourne les talons, la porte s’ouvrit sur Theodore.

Annabelle resta plantée là, face à lui, le nez congelé. Elle avait été surprise car il l’avait tirée de ses pensées, mais également car elle se rendait compte aujourd’hui à quel point le jeune homme était beau, et intimidant. Ressaisi-toi Anna, t’as l’air d’une potiche ! Annabelle secoua la tête, replaçant ses idées avant d’afficher un sourire gêné. « Euh, pardon de te déranger, je suis une amie de Maya, je me demandais si elle n’était pas chez toi, elle ne répond pas à mes appels et elle n’est pas chez elle. » Et je m’inquiète pour elle alors que je n’ai pas vraiment besoin de la voir dans un but précis..
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Jeu 5 Fév 2015 - 15:39 par Theodore A. Rottenford
“I was always attracted not by some quantifiable, external beauty, but by something deep down, something absolute. Just as some people have a secret love for rainstorms, earthquakes, or blackouts, I liked that certain undefinable something directed my way by members of the opposite sex. For want of a better word, call it magnetism. Like it or not, it’s a kind of power that snares people and reels them in.”  Je me tenais droit devant l’énorme miroir de la salle de bain ; mon reflet fade presque flegmatique contrastait avec mon apparence habituelle. Je plissai les yeux en me penchant vers le lavabo d’un geste las. Plus je détaillais les courbures de mon visage, et plus je réalisais toute l’ignominie de ma personne. J’étais un homme de Dieu, perdu parmi les vices de l’humanité. La miséricorde ne me guidait nulle part. J’étais un tueur parmi les miens, et un père devant ma fille. Un soupira m’échappa tandis que je glissais mes poings tremblants sous l’eau tiède du robinet. La lumière divine brillait indéfiniment dans le ciel obscur, mais ce n’était qu’un fragment qui s’élevait vers les voussures de l’oubli.  Je ne savais pas m’envelopper de sa compassion. Je ne savais pas aimer sans faiblir. Je pris la mousse à raser afin de l’appliquer sur ma barbe bourrue. Les fragrances rafraîchissantes du savon exaltaient mes sens ; et je me noyais dans une forme particulière de léthargie. Je ne voyais pas mon obsession pour la propreté comme une maladie. C’était une qualité de vie supérieure à celle des autres. Je fis glisser le rasoir sur mes mâchoires crispées avant de me rincer à plusieurs reprises, irritant ma peau à quelques endroits – mais je suppose que c’était le prix à payer pour assouvir mes pulsions monomaniaques. Je cheminais le long du couloir d’un pas lent. Mes yeux ombrageux, presque noirs, se posèrent sur les murs livides, et la chambre vide de Jasmine. Elle n’était pas là. Olivia avait tenu à la garder pour que je puisse récupérer de mes blessures, mais son absence me pesait bien que la douleur. La balle n’avait fait qu’effleurer mon abdomen, mais Jazz avait complètement transpercé mon cœur. Elle me manquait terriblement. C’était une sensation horrible, et paralysante. Je ne m’étais jamais senti aussi triste dans ma solitude. La froideur du parquet s’immisçait en moi comme un rappel à l’ordre. Je crispai les orteils d’un air grave. Mes pensées s’entremêlaient dans ma tête – et pour la première fois de ma vie, j’étais incapable de raisonner avec impartialité. Mon travail au sein de la police criminelle de Londres requérait une certaine adresse intellectuelle. J’étais un génie dans mon domaine, je connaissais toutes les démarches à suivre parce que j’étais à la fois le justicier et le criminel. Ma famille était directement affiliée à la mafia Irlandaise. J’avais grandi dans l’honneur, et la loyauté. Le sang qui coulait dans mes veines – dans les veines de Jasmine – ne m’appartenait pas. Il était impossible d’échapper au clan. Ce n’était qu’un bébé et pourtant elle était amenée à connaitre le risque et les versants dangereux de l’existence à cause de moi.

Je dévalai les escaliers en fermant ma prise sur mon flanc endolori.  Je  m’arrêtai devant la porte pendant quelques instants – afin de m’accorder une pause, avant de me diriger vers la cuisine. Je glissai difficilement vers ma réserve d’alcool pour me servir un verre de whisky sec. Ce n’était pas très conseillé de mélanger médicaments et boissons alcoolisée, mais j’étais irlandais – je me plaisais à croire que mon corps tout entier était fait d’ivresse et malt fermenté.  On frappa tout à coup à la porte, et malgré mon air grave, et mon esprit évasif, je me redressais presque par instinct, espérant que ce soit Jazz qui revenait. Ma bouche se crispa tout à coup lorsque je découvris le visage inconnu d’une petite brunette.  «  Euh, pardon de te déranger, je suis une amie de Maya, je me demandais si elle n’était pas chez toi, elle ne répond pas à mes appels et elle n’est pas chez elle. » S’enquit-elle avec lenteur. Je pris une profonde inspiration avant de lui adresser un signe de la tête. Je n’étais pas très bavard, mais chacun de mes gestes était empreint d’une grande courtoisie.

«   Ce n’est pas très poli de converser au pas de la porte. » Articulai-je en l’invitant à rentrer. «   Theodore Rottenford, et vous êtes ? Une amie de Maya. C’est bien cela ? » M’enquis-je en la fixant d’un air imperturbable. J’esquissai un faible rictus. Elle m’avait tout de suite parlé de manière familière mais je ne pouvais pas me résigner à la tutoyer. Mon éducation était peut-être trop stricte, ou j’avais tout simplement envie de me donner des airs aristocrates pompeux. «   Je buvais un verre. Vous me rejoindrais peut-être. » Soufflai-je en lui indiquant la bouteille. «   Maya n’est pas là. Je suis seul comme vous pouvez le constater - » Je crispai ma prise sur mon verre, en me redressant avec nonchalance.  Son regard chocolat était captivant. Ce n’était pas sa silhouette, parfaitement exquise, qui m’intriguait, mais le reflet brisé de son âme dans ses iris. J’émis un soupir en sentant la tension monter en moi. Elle était si belle, cette inconnue.
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() message posté Dim 22 Fév 2015 - 21:46 par Invité


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Annabelle avait besoin de s'occuper l'esprit. De combler chaque trou qu'avait percé sa séparation d'avec Robin dans la courge qui lui servait de cerveau. Elle avait besoin de s'impliquer dans quelque chose. Que ce soit du sport, de la couture, du dessin, un karaoke, la traque d'une amie à qui elle ne parlait presque jamais. Elle voulait se sentir utile. Ou du moins se sentir occupée. Elle voulait avoir quelque chose à penser autre que le désastre qu'était devenue sa vie amoureuse en l'espace d'une soirée. Elle ne voulait plus penser non plus à l'être qui grandissait en elle et dont elle ne connaissait pas exactement les origines génétiques. Elle ne voulait pas penser à lui, elle ne voulait pas l'aimer. Elle ne voulait pas croire que sa bêtise avait été matérialisée par quelque chose de si important, si fragile qu'un être humain. Elle ne voulait pas le croire, et elle ne le croyait pas. Elle en venait même à penser qu'elle souhaitait que son fœtus ait un problème, qu'il meurt, qu'il disparaisse de ses entrailles. Elle avait l'estomac noué à longueur de journée, et se dégouttait elle-même de ces pensées. Alors elle se forçait à penser à autre chose. A faire autre chose de ses journées, comme traquer Maya jusqu'à chez un gars qu'elle ne connaissait que de nom et de vue.

Avant qu'elle n'ai eu le temps de prendre ses jambes à son cou et de fuir la situation comme un lapin face à un coyotte, la porte s'ouvrait sur le jeune homme. Il avait un air neutre sur le visage, qu'Annabelle qualifia de blasée. Cela n'enlevait rien au charme qui émanait de lui. Il avait vraiment quelque chose de naturel qui illuminait. Annabelle était comme sous le charme. Même son minuscule petit signe de la tête avait de la prestance. Sa voix, calme et posée transperça Annabelle tandis qu'il l'invitait à entrer. La jeune femme ne s'été pas vraiment attendu à cela, et elle marmonna une phrase incompréhensible, entrant avec une démarche très peu assurée. Il faisait bien plus chaud à l'intérieur et la jeune femme se détendis un instant, ses épaules se décrispant, laissant son cou apprécier la chaleur naturelle de la pièce. Il se présenta, la vouvoyant dans une formule très polie. Annabelle se mit à rougir immédiatement. Elle l'avait vulgairement tutoyé alors qu'elle ne l'avait jamais vraiment rencontré. Elle se sentie légèrement cruche. « Annabelle Cheshire. Oui c'est ça, je suis une amie de Maya. » Comme tu viens de le dire deux minutes plus tôt Anna, il n'est pas idiot..

Elle ne savait pas très bien pourquoi il l'avait faite rentrer, mais elle était quasiment certaine qu'elle allait ressortir dans quelques minutes. Elle s'apprêtait même à repartir quand il lui proposa de prendre un verre avec elle. Un peu surprise, elle ne répondit pas tout de suite. Elle essayait désespéramment de ne pas rougir quand ses yeux gris se posaient sur elle. Cela lui laissa le temps de lui expliquer que Maya n'était pas là avec lui. Anna se souvint alors pourquoi elle était arrivée là au début. Elle cherchait son amie. Mais sachant maintenant qu'elle n'était pas là, elle devait s'en allait. Elle n'en avait tout simplement pas envie.
Elle redressa son regard vers lui, rougissant à nouveau. « Eh bien, je ne veux pas te... enfin, vous déranger... » Et puis Maya n'est pas là donc je ferait mieux de partir la chercher ailleurs. « Mais allons-y pour un verre ! » Et puis au final tu t'en fiches pas mal que Maya ne t'ai pas répondu !

Elle s'avança, attendant toujours un signe de la part de Théodore, lui indiquant où elle pouvait aller. Elle s'été montré assez familière dès le début, elle ne voulait pas trop paraître cruche face à un homme qui avait l'air si droit et plein de bonnes manières. Ils finirent dans le salon du jeune homme où Annabelle pu poser ses fesses sur le canapé. « Je ne sais pas ce qu'il se passe avec Maya, mais je suis sûre que je me fait du mauvais sang pour rien. » Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien en avoir à faire ? Il n'avait pas eu l'air de s'inquiéter pour la jeune infirmière, pourquoi continuait-elle à parler de cela. Certainement car elle ne savait pas quoi dire d'autre. Elle avait été invitée à prendre un verre chez un homme qu'elle ne connaissait que par les dires d'une de ses amies.. « Vous faites quoi dans la vie Théodore ? » Son ton était presque trop poli pour paraître vrai.. Elle rougi à nouveau.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Lun 9 Mar 2015 - 22:30 par Theodore A. Rottenford
“I was always attracted not by some quantifiable, external beauty, but by something deep down, something absolute. Just as some people have a secret love for rainstorms, earthquakes, or blackouts, I liked that certain undefinable something directed my way by members of the opposite sex. For want of a better word, call it magnetism. Like it or not, it’s a kind of power that snares people and reels them in.” Je regardais le visage impassible d’Annabelle avec insistance. Je ne comprenais pas réellement les motifs de sa visite fortuite, mais les règles de bienséances m’obligeaient à l’accueillir avec les honneurs. Je l’invitai à me suivre à l’intérieur du hall. Ses gestes lents et harmonieux rythmaient mes pensées malsaines. Je pouvais sentir son parfum naturel se verser dans la pièce et titiller mes instincts bestiaux. J’étais un mauvais joueur lorsqu’il s’agissait de séduction. Je sentis ma langue claquer contre mon palais, aspergeant ma bouche de venin et de frénésie. La chasse était ouverte ! J’étais hypnotisé par les chants mélodieux de sa voix. Je n’avais d’yeux que pour elle. Son visage tantôt angélique, tantôt tourmenté avait le don de me couper le souffle. Je ne savais pas exactement à quoi m’attendre de sa part. Elle était venu frapper à ma porte comme par enchantement afin d’assouvir mes plus mauvaises pulsions. « Annabelle Cheshire. Oui c'est ça, je suis une amie de Maya.» Elle tombait dans la répétition de manière flagrante. J’acquiesçai d’un signe de la tête avant de lui adresser un rictus. Annabelle Cheshire, amie de Maya, que viens-tu faire dans l’antre du démon ? Tu ne peux pas me narguer et t’en sortir aussi facilement. Je plissai les yeux avant de me pencher lentement vers elle. « Maya n’est pas là. Il n’y a que moi. » Articulai-je lentement à son oreille, comme pour lui signifier que la raison de sa présence ici venait de changer. Je me redressai avec nonchalance afin de garder une certaine distance de courtoisie entre nous. « Eh bien, je ne veux pas te... enfin, vous déranger... Mais allons-y pour un verre ! » Je fis la moue en suivant les fluctuations de sa bouche sensuelle. Elle s’avança jusqu’au salon avec lenteur. Je me dirigeai vers le bar sans lui adresser un regard. « Je ne sais pas ce qu'il se passe avec Maya, mais je suis sûre que je me fait du mauvais sang pour rien. Vous faites quoi dans la vie Théodore ? » Je me raidis sur place avant de me tourner vers elle. Mon regard perçant s’attarda sur la naissance de son cou et les marques de ses bretelles sur ses épaules. Je pouvais apprécier sa nudité incomplète sans la dévêtir. Un sourire narquois se traça sur mon visage. « Vous devriez venir choisir une boisson à votre goût - » Je marquai une longue pause en inclinant la tête vers mon oreille sourde. « Et peut-être qu’à cet instant je vous expliquerez en long et en large en quoi consiste ma vocation. » Mon timbre mielleux se versa dans la pièce comme pour marquer le temps. Je sentais la tension monter en moi comme un feu embrasant. Je fis un pas à reculent en lui tendant le bras.
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() message posté Ven 24 Avr 2015 - 17:01 par Invité


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La situation était vraiment étrange. Annabelle n'avait pas l'habitude de réaliser ce genre d'avancées envers des personnes qu'elle ne connaissait que de nom. Elle était même du genre à chercher à éviter le contact physique à tout prix, préférant reléguer ses questions à d'autres personnes. C'est pas une fille très courageuse Annabelle, elle en est parfaitement consciente, et elle aimerait changer, mais ça n'est pas forcément chose facile. Alors, ce retrouver face à un si bel homme, qu'elle est venu voir pour une raison qui s'avère être relativement bidon, ça demande le peu de courage qu'il lui reste.
La jeune femme tente de respirer le plus profondément possible, inspirant l'oxygène et expirant le dioxygène avec rythme et force. Évitons l'hyperventilation.

Elle suivait Theodore dans sa maison avec souplesse et discrétion, tentant de paraître la plus à l'aise possible. Ce qui n'était bien évidemment pas du tout le cas. « Maya n’est pas là. Il n’y a que moi. » Un sourire s'afficha sur le visage de la jeune femme. Elle ne savait pas trop pourquoi, ni comment, mais elle était contente de cette nouvelle. une sensation étrange commençait à prendre le pouvoir sur elle, se propageant dans son corps depuis son ventre. Elle n'était pas très à l'aise, mais elle se sentait pourtant si bien. La voix du jeune homme résonnait comme une mélodie dans sa tête, la berçant doucement. Malgré le fait qu'il ignora sa question avec adresse, elle le suivit volontiers jusqu'au bar. Cet appartement avec une classe particulière, Annabelle en était presque jalouse. La cohabitation avec Matteo n'avait jamais été très simple vis-à-vis notamment de la décoration et du rangement.

S'approchant du jeune homme, elle baissa la tête quelques secondes. De quoi ai-je envie ?
Annabelle n'étant pas une grosse consommatrice d'alcool, elle ne connaissait que les cocktails de base, ceux qu'on prends en premier dans les bars pour commencer la soirée tranquillement.   C'est alors qu'elle se souvint du fait qu'elle était enceinte. C'était un paramètre qui avait quitté son esprit, mais qu'elle ne pouvait malheureusement pas négliger. Elle n'était pas enchantée à l'idée de mettre au monde un enfant, elle n'en avait strictement aucune envie, surtout vu les circonstances, mais elle ne pouvait en aucuns cas se permettre de faire du mal à cet être vivant qui grandissait en elle. C'était une question d'éthique, de logique, et d'humanité. Elle secoua la tête discrètement, tentant de reprendre un peu de contenance. « Un diabolo fraise bien frais, ça serait parfait. » Les pensées parasites quittaient son esprit aussi vite qu'elles étaient venues tandis qu'elle affichait un sourire amicale.

« Alors, monsieur Rottenford, me ferez-vous le plaisir de m'en dire plus sur vos activités professionnelles maintenant ? » Alors que le vouvoiement ne l'avait pas du tout mise à l'aise au départ, elle y trouvait finalement un amusement certain. Elle trouvait que cela rendait l'athmosphère électrique. Une sensation plutôt agréable !
Spoiler:
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() message posté Dim 17 Mai 2015 - 20:03 par Theodore A. Rottenford
“I was always attracted not by some quantifiable, external beauty, but by something deep down, something absolute.” Mon cœur tambourinait au creux de ma poitrine, excédé par les divagations de mon esprit sournois. J’étais comme une bête sauvage, toujours affamé de chair fraîche et de contact physique. Je rodais autour de la silhouette élancée d’Annabelle, le regard profond et la bouche courbée. Je détaillais à peine les traits de son visage pâle ; seule son apparence de vénale captivait mon attention. Ses longs cheveux bruns voilaient ses yeux chocolat, tandis que je m’attardais sur le dessin de sa bouche pourpre et humide. Elle frémissait involontairement dès que mon souffle brûlant s’en approchait, et je me délectais de ce pouvoir illusion que je pouvais exercer sur elle. Le jeune femme semblait gênée par la proximité que je lui imposais et pourtant, à aucun moment, pas une seule fois, elle n’avait songé à rebrousser chemin. Elle prenait le risque de côtoyer le diable pour une raison qui me dépassait encore. Etait-elle à la recherche de frénésie en une si belle journée d’automne ? Où s’était-elle tout simplement trompé de porte ? Je pouvais constater l’isolement grandissant à l’intérieur de mon bassin. Je souffrais profondément d’un désir infondé pour mon invité. Mon esprit se consumait dans ma poitrine, tourmenté par les pulsions effrénées de mon sang bouillonnant. En réalité, je me languissais déjà du contact de sa peau translucide. Je l’imaginais vibrer sous mes caresses de plus en plus entreprenantes. Le son de sa voix mélodieuse me percuta de plein fouet ; animant les brasiers jamais éteints de ma passion malsaine pour la gente féminine. Ma mâchoire claquait alors que je me penchais vers elle. Je fis la moue en baissant la tête avec recueillement. « Un diabolo fraise bien frais, ça serait parfait. » Ses paroles raisonnaient dans l’immensité de la pièce avant de m’envahir comme une vague d’euphorie. Je risquais de lui sauter dessus dans les secondes à venir tellement, elle était magnifique. Mon sourire carnassier se traça sur mon visage afin de trahir la profondeur de mon engouement. Elle ne pouvait pas se tromper. Elle devait comprendre que je désirais me délecter des plaisirs de sa chair. Je n’avais aucune bonne intention à son égard. Mes muscles se tendirent légèrement. Annabelle demeurait à mes côtés, en face du bar, tandis que je préparais lentement sa boisson. J’aurais préféré qu’elle se se noie dans les saveurs aigres de l’alcool en ma compagnie, mais je respectais ses préférences ‘‘ ennuyeuses’’. Elle devait être ce genre de personne ordonné, sérieux et propre sur lui qui refusait de se laisser aller aux plaisirs éphémères du whisky. « Alors, monsieur Rottenford, me ferez-vous le plaisir de m'en dire plus sur vos activités professionnelles maintenant ? » Je ris à ses propos, légèrement amusé par sa question avant de glisser le verre de diabolo vers sa poitrine. Ses mains froides rejoignirent les miennes, mais je refusais de lâcher prise. J’étais un génie de la douleur, mais je savais aussi manier les jouissances charnelles. Je soupirai en l’attirant vers moi d’un geste agile. Je gardais mon poing fermé sur ses doigts avant d’emprisonner son poignet. « Je suis un très – très – mauvais policier. » Murmurai-je sensuellement à son oreille avant de faire un pas vers elle. « Je suis très passionné par les jolies choses de la vie. Et il se trouve que vous êtes très jolie ; Mlle Annabelle Cheshire. » Je restais silencieux, enivré par les effluves sucrés de son parfum léger. Mes yeux ténébreux dépérissaient, troublés par mon béguin destructeur pour cette inconnue. Je laissai échapper un gémissement avant de glisser vers ses lèvres frémissantes. Je l’embrassai avec désespoir avant de la retourner vers la table. « Vous devriez poser ce verre et je vous expliquerais plus en détails. » Susurrai-je en bisoutant sa nuque. Je me calais contre ses fesses avec véhémence avant de glisser les doigts le long de son échine. Les pressions de mon bassin contre sa silhouette se faisaient de plus en plus fébriles. J’étais un homme du contrôle, mais en cet instant, la folie régissait ma conduite. Mes doigts glissèrent sous les pans de sa robe alors que je la prenais à nouveau, la plaquant sauvagement contre la porte coulissante, menant vers le couloir.
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() message posté Mer 27 Mai 2015 - 21:12 par Invité


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Alors qu'Annabelle sentait Theodore se rapprocher petit à petit d'elle, son esprit se mit à vagabonder. Si elle était enceinte, c'est qu'elle avait eu un petit ami. Et pas des moindre. Robin avait été un réel coup de foudre pour la jeune femme. Un sentiment qu'elle n'avait encore jaais ressenti jusque là, mais qui lui avait énormément plus sur le moment. Elle avait senti, dès le début, qu'entre Robin et elle, quelque chose pouvait se passer. Alors elle avait plongé la tête la première dans une relation qui s'avérait être parfaite dès le début et certainement encore pour un moment. Malheureusement, les choses ne se passèrent pas exactement de la façon dont elle l'avait imaginé. Tout avait dérapé d'un seul coup, glissant sur une flaque d'eau, projettant Annabelle, et Robin dans les profondeurs de la déception et de la tristesse. Elle était amoureuse de lui. Elle était encore amoureuse de lui. Mais voilà qu'elle était entrée dans la maison de ce jeune homme si séduisant. Et cette sensation qu'elle ressentait. Ce courant électrique qui animait son corps. Cette envie animale de lui sauter dessus. Elle pensait à Robin et elle se disait qu'il lui manquait. Elle n'avait pas envie de se séparer de lui. Malheureusement, il ne souhaitait pas lui adresser un mot. Une forme de colère commença alors à animer la jeune femme. Elle se senti tout de suite différente. C'était une pensée qu'elle n'avait encore jamais vu. Elle n'était pas la même.

Tandis que le désir grandissait brûlait en elle, la jeune femme observait le grand brun. Il avait ce sourire en coin. Un sourire qu'elle pensait séducteur. Il avait l'air d'avoir envie de quelque chose. D'elle ? Elle l'espérait au fond d'elle-même. Car elle aussi rêvait de choses peu catholiques, de plus en plus.
Il lui servit son verre de diabolo, lui tendant lentement. Annabelle déposa ses mains sur le verre glacé, ses doigts en contact avec ceux de Theodore. Un frisson parcourut son corps. Alors il avait déjà cet effet sur elle ? La jeune femme sourit, alors qu'il ne lâchait pas son emprise sur le verre. Elle senti alors ses longs doigts se resserrer autour de son fin poignet. « Je suis un très – très – mauvais policier. » Annabelle frissonna un peu plus en écoutant ses murmures, dans le coin de son oreille. C'était définitif maintenant, il attendait vraiment quelque chose de bien précis. Elle serait sa proie pour la soirée, et elle en était plutôt ravie à vrai dire. Et il continuait à lui susurrer des paroles qui finirait par la faire complètement défaillir à la longue. Elle tentait de se contenir, gardant la tête haute, un sourire illuminant toujours son visage.

Il la fit pivoter verre la table, se collant à elle, et lui proposant de poser son verre pour aller dans le vif du sujet. Elle sentait la pression que son bassin exerçait sur ses fesses et elle avait du mal à se contenir. « euh, ça tombe bien, je n'ai plus...; soif. » Elle déposa alors le faire là où elle l'avait attrapé la première fois, se laissant carresser. Il était particulièrement entreprenant, et Annabelle compris vite qu'il savait ce qu'il voulait, et surtout qu'il savait l'obtenir sans problèmes. Elle sentait ses mains, au contact de la peau de ses cuisses. Ses paupières se fermèrent alors, puis elle se retrouva plaquée contre une porte.
Une sensation étrange envahi alors son bas-ventre. Une sensation qu'elle identifia comme de la douleur. Ou une espèce de malaise. Mais au lieu de s'inquiéter, de penser qu'il s'agissait peut-être d'un réel problème, cela l'excitait encore un peu plus. Un gémissement lui échappa alors, tandis qu'elle passer à son tour ses mains sous la chemise du jeune homme, venant d'abord caresser les muscle de son dos, finissant par les griffer doucement. Elle emprisonna finalement ses lèvres dans un baiser langoureux. Elle avait cependant l'impression que c'était lui qui prenait les devant, qui "dirigeait les opérations". Et ça lui plaisait plutôt pas mal. Elle avait toujours cette sensation bizarre dans le ventre, mais elle l'oublia bien assez vite.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mar 2 Juin 2015 - 15:36 par Theodore A. Rottenford
“I was always attracted not by some quantifiable, external beauty, but by something deep down, something absolute.” Je voulais toucher son corps de manière vicieuse et inappropriée. Chaque courbe de son visage stimulait les caresses de ma main experte. Je ressentais la frénésie de la chasse emplir ma bouche alors que je l’embrassai voracement sur le cou. Peu importait mes efforts, je ne pouvais plus contrôler les spasmes de douleur qui traversaient mon esprit. J’étais comme une bête sauvage, captive et prisonnière de son propre désir. Mes pulsions étaient fortes et déchainées. Je n’étais plus maitre de moi-même. Je pris une grande inspiration en la retenant contre mon torse brûlant. Annabelle suivait mes mouvements sans omettre la moindre résistance. Elle avait envie de moi, je le sentais dans son regard. Un sourire malsain se traça sur mon visage lorsque je la plaquai de nouveau contre le mur. Mes lèvres frémissantes frôlaient sa peau sans la toucher – Pas encore. Il fallait cultiver le plaisir. Ses yeux chocolat brillaient sous l’éclat lumineux de la pièce alors que je me pressais contre son corps avec assurance. Je ressentais pour elle un engouement violent. Ma respiration saccadée troublait le cours de mes pensées. Je sombrais presque délibérément dans la folie afin de gouter aux délices charnels d’une rencontre fortuite avec une inconnue. Certes, c’était une amie de Maya – mais pour moi, il s’agissait d’un ange perdu qui avait frappé à ma porte par inadvertance. Elle avait besoin de moi pour rejoindre les arcs du ciel, tout comme j’avais besoin d’elle pour tomber dans le vice. « Euh, ça tombe bien, je n'ai plus...; soif. » Je ne l’entendais qu’à moitié. Les cris déchirants de mon âme recouvraient tous les sons qui flottaient aux alentours. La situation exigeait de moi un certain égoïsme sentimental – et la réalité, c’est que je me foutais de ses envies, de ses préférences et de sa soif. Elle détenait le secret du bonheur fugace et je désirais l’atteindre coute que coute. Elle fit glisser ses doigts sous ma chemise afin de marquer son passage sur mon dos. Je me redressai avant de fendre sur sa bouche. Mon visage était paralysé par mon affection grandissante pour la jeune brune. Elle me donnait l’impression d’être retenue dans ses gestes, comme si elle hésitait à m’appartenir intégralement. « Laisse-toi aller. » Murmurai-je avant de me tortiller au contact de son bassin. Je la saisi par la mâchoire avant de sourire d’un air carnassier. Ses halètements mélodieux apparaissaient et disparaissaient mais mon cœur était paralysé par le froid. Je fis craquer les boutons de ma chemise afin de dévoiler mon torse menu et mes abdominaux saillants. Ma langue se faufilait entre les commissures de sa bouche avec une pure sensualité. Je la pris à bout de bras avant de la soulever. Ses muscles se tendirent avant de s’abandonner sous ma prise acérée. Je continuais à lécher les contours de sa mâchoire en m’avançant vers le salon. Je la jetai sur le canapé d’un geste agile avant de me placer au-dessus de sa silhouette biaisée par les frissons. Mon regard ombrageux détaillait sa posture avec application. Sa bouche m’appelait. Sa poitrine tremblait. Son ventre se contractait, et … Il y avait du sang noir sur ses cuisses. J’arquai un sourcil en m’éloignant. « Tu as tes règles ? » M’enquis-je tout à coup. Une boucle de cheveu tombait sur mon front lisse et calme. Je tendis ma main vers mon visage avant de me relever. Elle saignait sur mon canapé, et ma réelle frustration concernait les tâches qui allaient rester sur mes coussins. Je me raclai la gorge pris de panique, avant de soupirer. Je pris une grande inspiration en cherchant des chiffons dans un tiroir. Je revins vers elle, après quelques instants. « Je suis désolé, je dois nettoyer. »
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