"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I owe you one... ♐ Shalian 2979874845 I owe you one... ♐ Shalian 1973890357
-37%
Le deal à ne pas rater :
Promo : radiateur électrique d’appoint 1200W à 76€ sur Amazon
76.99 € 121.34 €
Voir le deal


I owe you one... ♐ Shalian

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Sharona K. García-Brown
Sharona K. García-Brown
I walk this empty street on the boulevard of broken dreams.
I owe you one... ♐ Shalian Tumblr_m56e4jfG8D1rxcvqpo1_500
» Date d'inscription : 07/10/2014
» Messages : 858
» Avatar : Nickayla Rivera
» Âge : 23 ans
» Schizophrénie : Mini-Nate && Kate && Edwin
» Absence : Jusqu'au 09.05 - Présence réduite jusqu'au 26.05
() message posté Jeu 29 Jan 2015 - 11:38 par Sharona K. García-Brown
I owe you one...

ft. Julian P. Fitzgerald && Sharona K. Garcia-Brown
Jeudi 22.01.2015 • The street where the Times UK's headquarters lie
Je suis pas prête d'oublier cet hiver et quoi qu'il arrive, clairement, je crois que venir ici, ça a été la meilleure chose que j'ai jamais décidé de faire. Alors certes, j'ai pas une carrière de rêve, je vis en coloc' dans un petit appart sympa mais qui n'a sans doute rien d'exceptionnel pour plein de gens, j'ai plus de famille et j'ai pas douze millions d'amis mais... ça me suffit. J'ai Tyler et Ivy et Kaspar (même si bon, faut dire ce qui est, je préfère pas trop penser au mec de ma coloc', c'est trop gênant), et y a le pote de Ty aussi, Rika, ou Raf, ou je sais pas trop comment je dois l'appeler, qu'est plutôt cool. Y a Eli à qui je donne des cours d'espagnol et qui a réussi à me faire croire que je pouvais être une princesse moi aussi, et Nik qui passe de temps en temps au diner (même si je sais pas trop quoi penser de lui non plus, galère...), et puis Marlon et Betty... Finalement, c'est bien plus que ce que j'avais à Houston, et bien plus sincère, aussi.

J'ai pris mes marques, un peu, maintenant qu'on est bien installées avec Ivy, mais j'ai pas vraiment arrêté de prendre les bus rouges même pour aller bosser - avant de finir à pieds - parce que je kiffe juste trop ces trucs. C'est un peu con, mais je m'en fous, ça me plaît. J'ai repris le sport, enfin, et ça me manquait trop. Faut que je fasse gaffe quand même, et j'en ai parlé à la coach du Fitness First, où je me suis inscrite, et je fais aussi souvent mon jogging dans Shoreditch, quitte à me perdre un peu, ce qui me dérange pas outre mesure, ça me fait juste courir un peu plus et j'aime ça. Ce matin, je suis pas partie courir tôt et j'ai pas trop réfléchi vers où je me dirigeais. J'ai commencé à courir, toourné à droite, puis à gauche, un peu au hasard des rues, et c'est quand j'ai vu l'enseigne, là-bas, que je me suis arrêtée, et que j'ai commencé à faire des étirements sur un banc plus loin. Le Times UK. C'est là qu'il travaille, ce type du Fantôme de l'Opéra. Je suis tombée sur un journal abandonné, une fois, je l'ai feuilleté et j'ai vu son nom. Je me suis demandée si ça pouvait être lui ou si c'était un homonyme, alors google a été mon ami. 'Tain la vache, le mec il est journaliste, manifestement pas mal calé dans la finance, j'ai rien compris à ce qu'il racontait dans son papier... Je voudrais bien le remercier pour cette soirée mais je vois pas trop bien comment faire, parce que je me vois pas débarquer dans les locaux comme une fleur et demander à le voir, et je vois pas trop ce que je pourrais faire pour ça non plus parce qu'il doit clairement avoir tout ce qu'il veut... Et puis si ça se trouve, il se souvient même plus de la gamine du théâtre.

N'empêche que c'est pas la première fois depuis le mois de novembre où je me retrouve pas loin à me demander ce que je pourrais faire. Et je suis restée comme une andouille scotchée quand j'ai vu cet autre type sortir une fois. Le mec sur lequel louchait Tyler à Thanksgiving. Je savais pas trop si je pouvais aller lui causer, alors je l'ai pas fait, mais aujourd'hui... Il est en train de fumer une cigarette et j'hésite un peu, mais... zut, faut que je sache, alors je m'approche. Il a pas l'air bien méchant en plus, alors bon... J'ai refermé ma veste de jogging histoire de pas prendre trop froid direct, et je suis venu près de lui.

« Bonjour. »

Il a tourné la tête, l'air un peu surpris un instant, et m'a souri.

« Bonjour Mademoiselle. On ne se connaît pas, je crois... ?
- Non mais... je crois que vous connaissez un de mes amis. Enfin non, je suis sûre. »


Il a arqué un sourcil, visiblement intrigué, et expiré la fumée sur le côté - sympa de pas me la mettre dans la tronche, j'aime pas ça.

« Dites, je sais que ça me regarde pas, mais... Y a quoi entre Tyler et vous ?
- Ah ? T'es une amie de Ty'... Il accepte une fille dans son entourage depuis quand ?... »


C'est quoi ce sourire de crétin, hein ? Et c'te blague à la con devrait vraiment pas me faire rire, mais il dit ça sur un ton tellement... je sais même pas comment le décrire, que ça me fait sourire quand même. Bon, ok, je comprends que Tyler craque, regardez sa trogne là... Bref. On a vite abandonné le vouvoiement, et discuté cinq minutes.

« Je vais bouder, il aurait pu me dire qu'il te voyait maintenant...
- C'est pas vraiment le gars le plus prolixe quant à sa vie privée... »


Oui non, ça d'accord, mais quand même. J'ai quand même compris qu'il en pinçait pour le type face à moi avant lui-même, hein. Enfin bref.

« Je suis contente, vraiment... Mais t'as intérêt à pas lui faire de mal, sinon je te casse la tête. »

Il a éclaté de rire - je sais pas s'il me prend au sérieux ou pas, mais je le suis pourtant - et il m'a confirmé qu'il avait pas vraiment l'intention de le blesser, bien au contraire. Moui ça va, me fais pas de dessin, j'ai compris, mais je veux vraiment pas de détail. J'ai souri en retour, un peu rassurée pour mon pote, j'avoue. Je suis pas censée savoir, donc je dirais rien, mais ça n'empêche que je suis ravie. Je sais pas si lui, il lui dira qu'il m'a croisée, mais ça n'a pas trop d'importance. Ca me fait plaisir de savoir que Ty' a pu le revoir, je les imagine tous les deux, et ça me fait juste l'effet d'un trop beau couple alors ouais, je suis heureuse. Je m'imaginais évidemment pas que mes derniers propos légèrement... pugnaces, allaient être surpris par mon bienfaiteur du Fantôme...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 27 Mar 2015 - 12:24 par Invité
“Life is really simple, but we insist on making it complicated. ” Je poussai un long soupir d’exaspération avant de me redresser dans mon bureau. Je fis quelques pas dans le couloir avant de rejoindre la salle de conférence en silence. C’était ici, entre ces murs polis que j’avais scellé mon destin. En sautant sur Jake Winthrow, je ne faisais pas que répondre à une pulsion obsessionnelle malsaine, je répondais aussi aux cris de ma raison. J’avais toujours nourri en moi le besoin de protéger Eugenia. Après une année sans nouvelles et la découverte de son handicap, ce sentiment d’injustice n’avait fait que devenir plus oppressant dans ma poitrine. Mon incapacité à être présent dans sa vie me coutait énormément. Je culpabilisais de mener une existence si simple tandis qu’elle bataillait tous les jours pour garder la tête haute. Ma gorge se serra douloureusement. Je passai lentement mes doigts sur les contours réguliers de la table avant de me donner une certaine contenance, mais j’avais beau faire les cents pas je restais inconsolable dans ma peine. Les souvenirs cheminaient autour de ma tête et je pouvais apercevoir la déception briller au fond de son regard olive. Je me mordis la lèvre inférieure avant de rejoindre la sortie principale. Nate avait disparu depuis quelques minutes déjà et je pouvais facilement deviner qu’il était entrain de fumer quelque part devant le hall – Pourtant j’avais partagé avec lui mon secret ; l’alarme incendie de mon bureau était désactivée.

J’aperçu sa silhouette bouger à l’extérieur. Un sourire narquois se dessina sur mon visage tandis que je le rejoignais. A quelques pas, j’aperçu une jeune femme avec lui. Je fronçai les sourcils sans les interrompre. Les fumées grises de sa cigarette entouraient sa bouche gémissante avant de s’engouffrer dans mes cheveux, portés par le vent. Il rit avant de reculer. « Je suis contente, vraiment... Mais t'as intérêt à pas lui faire de mal, sinon je te casse la tête. » La jeune brune voulait lui casser la tête, voilà donc un point en commun. Je levai le menton en plissant le front lorsqu’elle se tourna vers moi. Je reconnu ses traits immédiatement, c’était la fanatique d’opéra. Je lui fis un signe de tête afin de la saluer avant de sortir mon paquet. « Nate tu as du feu ? » Demandai-je au jeune homme sans lui adresser un regard, j’étais intrigué par la présence de cette inconnue devant les locaux du Times. « Vous ne pouvez pas menacer mon équipe comme ça, Mlle. » Déclarai-je avec politesse avant de sucer mon filtre avec avidité. Je fumais avec passion pour créer un faux semblant de liberté. La nicotine enveloppait mes poumons de chaleur et de réconfort. « J’ai déjà posé mon dévolu sur celui-là. Si Nate doit mourir un jour c’est à moi qu’il le vaudra. » J’haussai les épaules d’un air innocent avant de courber la bouche. Je ne savais pas si j'avais le droit de lui sourire, après tout nous n'avions eu qu'un bref échange tout les deux. Que faisait-elle ici ? Connaissait-elle Nate ? Ce mec était ami tout la ville ? Je me concentrai sur ma clope pour éviter de me lancer dans un monologue interne.

Revenir en haut Aller en bas
Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
I owe you one... ♐ Shalian Giphy
» Date d'inscription : 05/07/2014
» Messages : 3131
» Avatar : Grant Gustin
» Âge : 27 ans
» Schizophrénie : Edwin && Sha(ton) && Kate
» Absence : Jusqu'au 09.05 - Présence réduite jusqu'au 26.05
() message posté Dim 29 Mar 2015 - 21:10 par Nathanael E. Keynes
I owe you one...

ft. Julian P. Fitzgerald (guest : Nathanael E. Keynes) && Sharona K. Garcia-Brown
Jeudi 22.01.2015 • The street where the Times UK's headquarters lie
Ca fait quinze jours qu'en plus des articles et du bar, je bosse sur un projet bien moins officiel, bien que je fasse tout autant ma fouine, que je joue tout autant de mes charmes. Et ça commence à porter ses fruits. J'ai pas encore eu accès à tout ce qui devrait me permettre de faire pencher la balance en sa faveur, mais je commence à avoir une partie des éléments qui permettront d'appuyer mon discours, d'étayer mon argumentation pour sa défense. Ils peuvent pas le faire partir, c'est juste impensable. Pourtant, pour les autres, c'est une aubaine, ou un soulagement selon les gens. Est-ce qu'ils se rendent seulement compte de la perte qu'ils vont subir ? Je crois que non et ça me rend fou. Ils ne voient que le répit que l'absence de son caractère tyrannique leur offrira, ils ne se rendent pas compte de ce que le journal perdra de compétence professionnelle, de plume acérée, de précision en matière de finances. Tout ça leur est donc égal ?

Je ne baisse pas les bras, pourtant. Je refuse de le faire, d'abandonner tant qu'il y a encore un espoir. J'ai même déjà demandé un rendez-vous avec la direction, mais ils ne sont que très peu disponibles. Bien sûr, bien sûr... Je ne suis qu'un petit scribouillard à peine engagé, après tout. Ca ne m'empêche pas de revenir à la charge, tous les deux ou trois jours.

« Vous allez les agacer, Mr Keynes, ça ne jouera pas en votre faveur, vous savez... »

Mrs Jones est toujours aussi sérieuse. Et si beaucoup la qualifient de gardienne de prison, elle se déride parfois avec moi, ce qui ne l'empêche pas d'être tout à fait capable de me remettre à ma place quand je vais trop loin. Je crois qu'elle a bien compris, aussi, que ce rendez-vous, ce n'était pas tout à fait pour moi, même si ni elle ni moi n'avons explicité ce en quoi constitue ma requête auprès des hautes instances. Et je crois qu'elle est un peu soulagée que quelqu'un soutienne Julian, même si ça ne servira au final peut-être à rien.

J'en suis même à faire des recherches sur Jake Winthrow, et de ce que j'entends à son sujet, ça m'a l'air d'être une belle râclure. Le genre de journaliste qui fait du mal à notre réputation et que même moi, pourtant non violent de nature, foncièrement pacifiste, j'aurais facilement envie de frapper. Ce type a l'air de se délecter d'avoir ruiné la carrière de Julian au Times en prime, et ça me dégoûte profondément. Alors oui, quand je pose le regard sur mon Boss et que tout ça trotte dans ma tête, je suis pas serein, et ça doit finir par se voir. Alors je préfère souvent sortir fumer une clope plutôt que de laisser voir ça. Pourtant je pourrais rester dans son bureau pour fumer, je le sais bien. Mais c'est ma seule excuse pour aller prendre l'air.

Ce qui me fait faire une drôle de rencontre, aujourd'hui, donc, parce que cette brunette, j'aurais sans doute pas croisé sa route de sitôt, sinon. Une pote de Tyler, donc... qui ne mâche pas ses mots. Et dont je n'avais absolument pas connaissance de l'existence jusque-là. Comme la plupart de ses proches, sans doute. Je ris quand elle me menace, si j'en venais à faire du mal à mon playboy préféré. Je m'attendais pas à ce que mon boss débarque à ce moment-là.

« Nate tu as du feu ? »

J'ai sorti mon zippo qui venait à vrai dire de regagner ma poche peu avant, dont j'ai relancé la flamme pour allumer la clope de mon boss, qui ne quittait pas la brunette des yeux.

« Vous ne pouvez pas menacer mon équipe comme ça, Mlle. J'ai déjà posé mon dévolu sur celui-là. Si Nate doit mourir un jour c'est à moi qu'il le vaudra.
- Oooookaaaaay... Je vais vous laisser fomenter ma mort tranquille et je vais retourner bosser moi... »


J'ai souri à Sha, éteignant ma cigarette dans le cendrier prévu à cet effet en bas de l'immeuble, en lui promettant de ne pas volontairement faire de mal à son pote – ce qui n'est clairement pas mon intention, donc – et après un petit geste à l'attention de mon boss, j'ai disparu derrière les portes du bâtiment. Je serais presque fier de moi, malgré son accent à couper au couteau, je me suis pas braqué direct sur la petite américaine pote de Tyler...
Revenir en haut Aller en bas
Sharona K. García-Brown
Sharona K. García-Brown
I walk this empty street on the boulevard of broken dreams.
I owe you one... ♐ Shalian Tumblr_m56e4jfG8D1rxcvqpo1_500
» Date d'inscription : 07/10/2014
» Messages : 858
» Avatar : Nickayla Rivera
» Âge : 23 ans
» Schizophrénie : Mini-Nate && Kate && Edwin
» Absence : Jusqu'au 09.05 - Présence réduite jusqu'au 26.05
() message posté Lun 30 Mar 2015 - 12:24 par Sharona K. García-Brown
I owe you one...

ft. Julian P. Fitzgerald (guest : Nathanael E. Keynes) && Sharona K. Garcia-Brown
Jeudi 22.01.2015 • The street where the Times UK's headquarters lie
C'est pas difficile d'apprécier ce mec, je crois. Déjà, il est super craquant, faudrait être difficile, ou pas aimer les mecs éventuellement. En plus, il a de l'humour manifestement. Et puis... Je sais pas, il a l'air cool. J'espère qu'il prendra soin de Tyler, déjà parce que je veux pas que mon pote souffre, et puis parce qu'ils seraient tellement mignons en fait, je suis sûre. Alors oui, je suis heureuse pour eux deux – enfin surtout pour Tyler, lui je le connais pas, mais n'empêche.

Ce que je m'imaginais pas, c'était qu'il était si proche de mon bienfaiteur, en fait. Parce que quand je le menace à moitié, c'est bel et bien lui qui sort du bâtiment, et lui demande du feu.

« Nate tu as du feu ? »

Je mettrais ma main à couper, donc, qu'ils sont relativement proches. Je suis pas très douée pour les relations humaines en général, mais la familiarité entre eux est assez palpable. Puis on allume pas la clope d'un autre comme ça, aussi naturellement si on le connaît pas un minimum.  

« Vous ne pouvez pas menacer mon équipe comme ça, Mlle. J'ai déjà posé mon dévolu sur celui-là. Si Nate doit mourir un jour c'est à moi qu'il le vaudra.
- Oooookaaaaay... Je vais vous laisser fomenter ma mort tranquille et je vais retourner bosser moi... »


Il prend ça tellement sereinement, il est pas humain ce type. Mon regard passe de l'un à l'autre, un instant interloquée. Quant à ce qu'ils viennent de dire...

« Je savais pas que vous vous connaissiez... Mais s'il fait du mal à mon pote, je m'en fous, je lui casse la tête quand même. Il est pas obligé d'en mourir de toute façon. Même s'il a pas l'air super solide, c'est vrai... »

Je regarde son patron, donc, un peu embarrassée. Parce que pour le coup, je sais pas trop quoi faire là. A part lui dire ce que j'ai pas pu lui dire à la base, sans doute, je pourrais peut-être commencer par là...

« Hum... Euh... J'ai pas eu l'occasion de vous remercier l'autre jour... Alors euh... Merci. »

J'ai sans doute l'air d'une midinette et j'aime pas ça.

« Mais vous avez pas respecté votre part du marché. Vous deviez être là, et voir si ça finissait par vous toucher un peu, et vous vous êtes sauvé comme un voleur. »

Je voudrais pouvoir lui rendre la pareille, prendre des places pour un spectacle et lui imposer de m'accompagner sous couvert de voir si ça finit par lui faire quelque chose, mais... J'ai toujours pas les moyens.

« Comment vous comptez remédier à ça ? »

C'est un peu au culot, ouais, d'accord... Mais j'ai pas vraiment de meilleure idée sur le coup...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 26 Avr 2015 - 19:21 par Invité
“Life is really simple, but we insist on making it complicated. ” Les volutes de fumée entouraient ma mâchoire crispée et pendant une poignée de seconde, je me sentis revivre loin du Times et de ses rumeurs à la con. Ma carrière touchait à sa fin entre ces murs, et même si j’avais toujours rêvé de travailler pour le journal de référence de Londres, une part de moi était soulagée de pouvoir partir. Je voulais voler de mes propres ailes et retrouver ma fougue d’étudiant rebelle au lieu de me conformer aux règles capitalistes de mes supérieurs. Je fermais les yeux et il m’était presque impossible de me souvenir d’une seule fois où j’aie été réellement heureux d’écrire un article. Je soupirai en regardant Nate disparaitre au loin. Un sourire fade se traça sur ma visage, je le quittais peut-être à regret. Le jeune homme était définitivement ma meilleure recrue. Je me penchai en suçant le bout de mon filtre à nouveau. « Je savais pas que vous vous connaissiez... Mais s'il fait du mal à mon pote, je m'en fous, je lui casse la tête quand même. Il est pas obligé d'en mourir de toute façon. Même s'il a pas l'air super solide, c'est vrai... » Je plissai le front en suivant les fluctuations de sa voix. Elle mettait tellement de passion dans ses paroles. C’était presque honorable mais je ne capitulais pas pour autant. Je ne voulais pas qu’elle menace Nate, même si de toute façon il ne ferait pas de mal à une mouche. Je ne connaissais pas son pote mais je me sentais tout de même obligé de défendre mon interne. Je détaillais les traits de la jeune femme avant d’hausser les épaules, puis je lui tendis mon paquet de cigarette. Quitte à inhaler ma nicotine, autant se servir – si toute fois elle en a envie. « Vous fumez Sharona ? » Demandai-je avec douceur avant de me redresser. J’étais curieux de savoir ce qu’elle venait faire ici. Je la questionnais du regard, mais elle ne tarda pas à répondre à mes interrogations. « Hum... Euh... J'ai pas eu l'occasion de vous remercier l'autre jour... Alors euh... Merci. » Elle semblait mal à l’aise. Je souris amusé, bizarrement je la trouvais adorable. « Mais vous avez pas respecté votre part du marché. Vous deviez être là, et voir si ça finissait par vous toucher un peu, et vous vous êtes sauvé comme un voleur. » Je fis la moue avant de faire un pas en sa direction. En effet, je m’étais éclipsé pour des raisons professionnelles avant le début de la pièce. « Comment vous comptez remédier à ça ? » Elle était très directe. Avait-elle songé à faire carrière dans le monde de la presse ? Je retrouvais en elle la passion du débutant et sa maladresse lors d’une première interview. Je relevai la tête vers le ciel d’un air pensif avant d’écraser ma cigarette à peine entamée contre la poubelle. « Je suppose que je vais devoir vous accompagner à un autre spectacle et laisser la magie opérer … » Je me moquai un peu d’elle mais si elle était prête à relever le défi, je pouvais la suivre dans sa lubie pour le théâtre le temps d’une soirée. Après tout, je n’étais pas complètement fermé aux nouvelles expériences.

Revenir en haut Aller en bas
Sharona K. García-Brown
Sharona K. García-Brown
I walk this empty street on the boulevard of broken dreams.
I owe you one... ♐ Shalian Tumblr_m56e4jfG8D1rxcvqpo1_500
» Date d'inscription : 07/10/2014
» Messages : 858
» Avatar : Nickayla Rivera
» Âge : 23 ans
» Schizophrénie : Mini-Nate && Kate && Edwin
» Absence : Jusqu'au 09.05 - Présence réduite jusqu'au 26.05
() message posté Lun 27 Avr 2015 - 22:29 par Sharona K. García-Brown
I owe you one...

ft. Julian P. Fitzgerald (guest : Nathanael E. Keynes) && Sharona K. Garcia-Brown
Jeudi 22.01.2015 ♐ The street where the Times UK's headquarters lie
C'est trop bizarre de les voir comme ça, tous les deux, de voir qu'ils se connaissent. Comme quoi le monde est petit. Vraiment très petit. En tout cas, Londres, pas qu'un peu - et je peux pas m'empêcher de me demander ce que sera la prochaine surprise du genre. J'ai retrouvé Tyler, son mec connaît mon bienfaiteur... What's next ? Puis sérieusement, fallait le faire quand même, non ? Bon, malheureusement pour moi, c'est tous les deux des fumeurs, et moi, la clope, c'est pas du tout mon truc. Je suis près de lui, mais pas trop histoire de pas trop m'en prendre plein la tronche - et de toute façon, je garde toujours une certaine distance avec les gens -, et on est dans la rue, donc ça va, je prends pas toute la fumée dans les narines, mais enfin, c'est quand même pas trop l'idéal pour moi, et je fais en sorte de pas être trop sous le vent non plus.

« Vous fumez Sharona ?
- Nope, je tiens à mes poumons, j'en ai besoin pour courir. »


Et j'en avais besoin pour danser, mais c'est plus vraiment comme si ça avait une importance à présent. N'empêche que j'ai pas trop envie de m'intoxiquer, déjà que je commence à boire un peu de vin, n'en attendez pas beaucoup plus, hein... Enfin ça n'empêche que je reste face à lui, malgré sa fumée, parce que je suis ravie d'avoir pu voir un spectacle, et ça, c'est à lui, là, que je le dois. Et même si je sais pas trop bien comment lui revaloir ça, je compte pas laisser tomber, parce que franchement, qui d'autre aurait fait ça, hein ? C'est pas vraiment mon genre, d'abandonner, de toute façon. Cela étant, je fais la fière, là, et je bluffe un peu en lui commandant de trouver une solution, mais au fond, je suis pas si confiante, parce que franchement, il a aucune raison de le faire, n'est-ce pas ? Mais bon, c'était à tenter, non ?

« Je suppose que je vais devoir vous accompagner à un autre spectacle et laisser la magie opérer…
- Bonne réponse ! »


Je suis peut-être un peu trop enthousiaste, à répondre du tac au tac comme ça, mais je dois bien avouer que je m'attendais pas vraiment à ce qu'il accepte si rapidement. Bon en même temps, je sais pas trop ce à quoi je m'attendais. Pas grand chose, je crois en fait, si bien que toutes les réactions auraient pu me surprendre. A me battre un peu plus, peut-être quand même... Voire à un refus catégorique, 'c'est bon la môme, je te dois rien fous moi la paix'. Alors un oui, en quelque sorte, là, d'un coup, ouais ça me surprend, et de la meilleure des façons. Bon, en même temps, là, je sais pas comment je pourrais nous emmener quelque part, parce que j'ai pas vraiment les moyens de payer deux billets pour Wicked ou Les Misérables... Mais peut-être que je peux trouver un truc moins onéreux, remarquez... Et je voudrais bien faire genre, mais je suis trop contente en fait, et ça se vois très certainement sur mon visage. Grand sourire, yeux qui brillent, je serais presque prête à sautiller partout, mais je me contiens encore un peu, quand même, parce que j'ai pas envie de vraiment perdre toute crédibilité tout de suite.

« Alors... On va voir quoi ? »

Je devrais sans doute pas dire ça, parce que s'il me sort un titre que je suis incapable de payer, je vais être dans la mouise, vu que je sais pas comment je vais faire pour sortir ce genre de somme de mon maigre compte en banque sans avoir quelque souci pour payer le loyer et les courses du mois. Et vu qu'il est hors de question que je le lui demande, Hum... Mais bon... Maintenant c'est fait, je me démerderai. Je finirai bien par trouver une solution, puis je suis sûre qu'ils seront pas contre le fait que je fasse encore plus d'heures sup' au Tinseltown après tout...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 29 Avr 2015 - 1:33 par Invité
“Life is really simple, but we insist on making it complicated. ” Le vent filtrait à travers ses longues boucles brunes avant d’enlacer son visage halé. Un sourire mesquin déforma les contours de ma bouche, tandis que je pinçais mes lèvres contre ma cigarette. Je regardais Sharona sans réellement parvenir à détailler l’expression de ses traits fins. Elle était à la fois, timide et farouche ; douce et intransigeante. Il fallait avouer que je ne savais pas sur quel pied danser avec elle. Je m’attendais à ce qu’elle me saute à la gorge à n’importe quel instant, après tout elle m’avait menacé la première fois que nous nous étions rencontré, et aujourd’hui encore elle avait dirigé toute son insolence sur Nate. Je relevai doucement le menton avant de lui proposer de me rejoindre dans ma pause nicotine. « Nope, je tiens à mes poumons, j'en ai besoin pour courir. » J’acquiesçai de la tête, je m’en doutais un peu. Elle n’avait pas l’air d’une personne qui fume. « Pourquoi courir ? Il y a quelqu’un qui vous poursuit ? » Je me penchai dangereusement vers elle, comblant discrètement l’espace qu’elle s’obstinait à garder entre nous. Mes yeux d’un bleu très vif s’ancrèrent sur son regard troublé avant de clignoter comme les fars d’un port abandonné; pourquoi es-tu toujours sur la défense? Nous sommes en sécurité ici. Je suis un homme respectable et pourtant tu as l’air d’avoir tout le temps peur d’être agressée. Je fronçai les sourcils avant de me redresser avec nonchalance. Elle avait le don d’attiser ma curiosité et ça, ce n’était pas une très bonne chose. J’étais journaliste de formation, je ne jurais que par les scoops et les ragots. A vrai dire, j’étais un rapace déguisé sous l’allure charmeuse d’un bon samaritain. Les tickets que je lui avais offert n’était qu’un pur hasard, je n’étais pas destiné à faire le bien autour de moi, ni à exaucer les prières d’une adoratrice de l’art aussi mignonne et intrigante puisse-t-elle être.

« Bonne réponse ! » S’exclama-t-elle avec enthousiasme. Ses yeux pétillaient comme une poussière d’étoiles dans un ciel sombre. Je secouais la tête avec recueillement, attendri par son élan de jovialité. « Alors... On va voir quoi ? » J’arquai un sourcil, perplexe. Quoi maintenant ? Je n’avais pas encore terminé ma journée de travail au Times. Il y avait encore des articles à éditer des l’édition finances à peaufiner. Je levai les yeux au ciel avant de croiser bras sur ma poitrine. « Je n’ai aucune idée des programmes, je dois avouer – Et je ne suis pas certain de pouvoir abandonner Nate. » Je regardai l’heure avant de faire la moue ; il était trop tôt pour partir mais à quoi bon faire bonne figure alors que ma lettre de démission était déjà rendue au service des ressources humaines ? Il y avait déjà une annonce pour me remplacer et les entretiens d’embauche commençaient bientôt. Peut-être que je pouvais me permettre de sécher pour une fois. Je soupirai en haussant les épaules. « Qu’est-ce que vous me suggérer pour me convertir au théâtre. C’est vous la professionnelle. » M’amusai en m’avançant dans la rue.

Revenir en haut Aller en bas
Sharona K. García-Brown
Sharona K. García-Brown
I walk this empty street on the boulevard of broken dreams.
I owe you one... ♐ Shalian Tumblr_m56e4jfG8D1rxcvqpo1_500
» Date d'inscription : 07/10/2014
» Messages : 858
» Avatar : Nickayla Rivera
» Âge : 23 ans
» Schizophrénie : Mini-Nate && Kate && Edwin
» Absence : Jusqu'au 09.05 - Présence réduite jusqu'au 26.05
() message posté Sam 16 Mai 2015 - 11:43 par Sharona K. García-Brown
I owe you one...

ft. Julian P. Fitzgerald (guest : Nathanael E. Keynes) && Sharona K. Garcia-Brown
Jeudi 22.01.2015 ♐ The street where the Times UK's headquarters lie
Ca me fait bizarre d'être là, de le voir me fixer comme ça, aussi. Je sais pas ce qu'il détaille comme ça, ni ce qu'il pense, et c'est un peu perturbant en fait. Il m'a tendu une cigarette que j'ai déclinée, mais je m'attendais pas à cette réaction, j'avoue, et j'éclate presque aussitôt de rire.

« Pourquoi courir ? Il y a quelqu’un qui vous poursuit ?
- Pas que je sache non, mais ça me vide la tête, et ça fait les jambes aussi. Vous... devriez essayer. »


Moment d'hésitation comme il se penche vers moi, réduisant l'écart entre nous. J'aime pas ça et je crois qu'il s'en est très bien rendu compte. Et une fois de plus, j'ai le sentiment désagréable qu'il cherche à sonder mon âme comme ses deux prunelles glacées restent fichées dans les miennes. D'autant plus que... Techniquement, personne ne me poursuit vraiment, mais... mon passé, si, un peu. Je me doute qu'à un moment ou à un autre, mes parents vont finir par mettre les bouchées doubles pour retrouver leurs filles, vu que l'ultimatum et l'idée de me couper les vivres a pas très bien fonctionné. Et je sais franchement pas comment ça se passera. Je crois que c'est un truc qui me fait vraiment flipper, parce que je veux surtout pas retourner là-bas.

Du coup j'ai été franchement soulagée qu'il se redresse, s'écarte un peu, donc, et accepte mon offre insolente. Voir un autre spectacle, c'est juste magique, là, je sais pas s'il s'en rend compte - je suppose que si, un peu, quand même - mais même si je suis super enthousiaste, je m'attendais pas à ce qu'il parte tout de suite dans le délire. Littéralement.

« Je n’ai aucune idée des programmes, je dois avouer – Et je ne suis pas certain de pouvoir abandonner Nate.
- Ah mais je pensais pas tout de suite, mais... tout à l'heure... ce soir ou un autre ! Votre travail c'est plus important. »


Evidemment, je me doute pas qu'il est sur le point de partir de ce job, de... justement abandonner Nate, comme il dit, et qu'il en a, au fond, plus grand chose à faire...

« Qu’est-ce que vous me suggérer pour me convertir au théâtre. C’est vous la professionnelle.
- Je suis pas du tout professionnelle, et il est trop tôt, et je suis pas du tout fringuée pour ça, là... En plus je viens de courir, ça le fait pas ! »


Non parce que sérieusement : je ressemble à rien en jogging là, je vais pas aller au théâtre comme ça, alors que je me suis même pas douchée... Mais si je m'en vais, ça risque de sonner comme un refus, et j'ai pas envie de passer à côté de ça.

« Apollo Victoria Theater. Y a Wicked qui y passe. Name your day... »

Et si c'est ce soir, ça me va aussi, je veux juste pouvoir avoir l'air moins... mmmh... comment dire... beauf peut-être, quand je débarquerai là-bas, que là, en jogging et baskets, quoi...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 29 Mai 2015 - 14:09 par Invité
“Life is really simple, but we insist on making it complicated. ” Je passais devant elle, l’esprit occupé par mes pensées familières. Je trouvais mon chemin sur la chaussée tout en tournoyant autour de sa silhouette irrégulière. Elle était à quelques centimètres, et pourtant je la sentais distante, froide et effrayée. Je savais que ma proximité la troublait, et donc, je respectais son isolement sans omettre le moindre commentaire. La bâtisse lumineuse du Times UK s’élevait vers le ciel d’un air impérial – je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine mélancolie en songeant à mon départ imminent. J’aimais cet endroit, même si je préférais m’en aller. Je l’aimais car il m’avait permis de m’affirmer et d’exercer mon pouvoir vicieux sur le monde de la presse. J’avais écrit sans relâche avant de condamner mes propres rêves. J’étais un animal égaré dans un univers qui lui était étranger et incompréhensible. Je n’avais plus d’aspirations spéciales. Mon roman serait bientôt publié, et je devrais trouver une nouvelle occupation pour utiliser mes talents. « Pas que je sache non, mais ça me vide la tête, et ça fait les jambes aussi. Vous... devriez essayer. » Je souris en laissant les fumées de ma cigarette s'enrouler autour de mon souffle. Mes yeux perçants se posèrent sur son visage enfantin. « Je n’ai pas l’air de quelqu’un qui court ? » M’enquis-je avec douceur. « J’aime bien le sport pourtant, mais je préfère me libérer la tête autrement. Le combat, la boxe, … » Voilà, que je me dévoilais à présent. J’haussai les épaules en retrouvant une expression impassible. Sharona semblait ravie que j’accepte son invitation avec autant de facilité. En réalité, je ne voyais pas l’intérêt de lui refuser une faveur. Elle me semblait être agréable à côtoyer. « Ah mais je pensais pas tout de suite, mais... tout à l'heure... ce soir ou un autre ! Votre travail c'est plus important. » Déclara-t-il avec entrain. J’hochai la tête – mon travail était loin d’être important en cet instant. Je le quittais par dépit. Une vague d’appréhension s’empara subitement de ma gorge, et je me sentis vaciller sous les caresses du vent. J’étais une étoile noire qui ne brillait jamais. Mon ambition, jadis, ravageuse, avait fini par se consumer complètement. « Je suis pas du tout professionnelle, et il est trop tôt, et je suis pas du tout fringuée pour ça, là... En plus je viens de courir, ça le fait pas ! » Les fluctuations mélodieuses de sa voix raisonnaient au loin sans que je ne puisse réellement me concentrer sur ses paroles. Après une seconde d’hésitation, je finis par écraser mon mégot en soulevant un sourcil en sa direction. « Vous voulez être jolie pour moi ? » La taquinai-je avec désinvolture en commençant à marcher le long de la rue. D’un geste las, je l’invitais à me suivre parmi les passants. « Apollo Victoria Theater. Y a Wicked qui y passe. Name your day… » Je l’observai en silence. Puisqu’elle préférait être plus présentable, je pouvais la laisser se pouponner chez elle avant de la revoir. Cela dit, je m’étais déjà décidé à prendre congé. Je croisai les bras en rangeant mon paquet de cigarette dans la poche interne de ma veste. « Ce soir alors. Je vous raccompagne peut-être ? » Proposai-je avec courtoisie. « Je vais rentrer aussi … Pour faire tout beau moi aussi ... »

Revenir en haut Aller en bas
Sharona K. García-Brown
Sharona K. García-Brown
I walk this empty street on the boulevard of broken dreams.
I owe you one... ♐ Shalian Tumblr_m56e4jfG8D1rxcvqpo1_500
» Date d'inscription : 07/10/2014
» Messages : 858
» Avatar : Nickayla Rivera
» Âge : 23 ans
» Schizophrénie : Mini-Nate && Kate && Edwin
» Absence : Jusqu'au 09.05 - Présence réduite jusqu'au 26.05
() message posté Sam 30 Mai 2015 - 14:04 par Sharona K. García-Brown
I owe you one...

ft. Julian P. Fitzgerald && Sharona K. Garcia-Brown
Jeudi 22.01.2015 • The street where the Times UK's headquarters lie
Je vois bien qu'il garde une distance de sécurité - sauf quand il décide de s'approcher exprès pour m'embêter j'en suis presque sûre - et je trouve ça cool. Y a des gens qu'en ont rien à faire, d'autres qui s'en rendent absolument pas compte que ça me dérange, mais lui, je crois bien qu'il a repéré mon malaise quand il est trop près, et qu'il respecte ça. Par jeu, je suppose, il s'approche parfois pour me faire réagir, et son regard perçant a parfois tendance à me mettre encore dans l'embarras parce que je me demande franchement ce qu'il arrive à lire en moi - je croirais presque qu'il comprend et sait déjà tout alors qu'au fond, je lui ai rien dit de moi - et j'ai pas vraiment l'habitude d'être un livre ouvert pour les autres. Une emmerdeuse, ouais, d'accord, et ma façon de lui répondre concernant mon jogging et la course en témoigne, certainement, mais ce que j'aime bien, aussi, c'est qu'il rentre toujours dans ce jeu-là, et oui, ça me fait sourire. Là, je suis sûre qu'il va renchérir à son tour, et ça loupe pas.

« Je n’ai pas l’air de quelqu’un qui court ?
- Y a des airs de gens qui courent ?
- J’aime bien le sport pourtant, mais je préfère me libérer la tête autrement. Le combat, la boxe… »


Méga sourire de ma part.

« Vous vous battez pas qu'avec les mots alors ? »

N'empêche que je m'étais fait la réflexion qu'il me serait pas si facile de me défendre contre un type comme lui la dernière fois, même si j'ai un peu l'habitude de me battre contre plus fort, et maintenant je comprends pourquoi. Y a ce truc des gens qui ont l'habitude du combat, une aura défensive - parfois même agressive - et confiante de ses capacités qui fait qu'on se méfie. C'était pas anodin. Tout comme le fait qu'il abandonne son travail pour aller voir une pièce avec moi. Hein ? Non mais... Non. Ca se fait pas quoi. Puis je suis trop insignifiante pour ça. Et... Il a écrasé sa clope et repris la parole, me mettant encore plus dans l'embarras que précédemment.

« Vous voulez être jolie pour moi ?
- Faudrait des relookeurs de l'extrême pour ça... »


Réponse automatique, le terme de jolie ne colle franchement pas avec mon corps - en tout cas pas avec l'idée que je m'en fais. Et pire, il marche même pas toujours comme je veux - foutue cheville - alors... Il a avancé, après un geste en ma direction et je soupire, résignée. Il a décidé de par retourner bosser avec Nate, je vois pas comment le convaincre du contraire de toute façon.

« Ce soir alors. Je vous raccompagne peut-être ? Je vais rentrer aussi… Pour faire tout beau moi aussi...
- Bah ça va, vous avez pas trop d'effort à faire vous... »


Il est déjà fringué classe, et faudrait être bigleux pour pas lui trouver un minimum de charme au moins. Moi, faut déjà que je trouve un truc qui fasse pas trop bûcheronne dans ma garde-robe. Peut-être ce que j'avais au bal du jour de l'an, mais ça fait peut-être un peu trop... Je sens que je vais me prendre la tête un moment à vider toute ma garde-robe - pas comme si elle était très fournie, de toute façon - ça va être encore bien ridicule. N'empêche, je me demande franchement pourquoi il fait tout ça pour moi...

« Vous faites quel genre de boxe ? »

Ouais, rien à voir, et je reviens en arrière dans la conversation comme on arpente les rues - je me doute pas qu'avec Ivy, on habite pas si loin de son collaborateur - vers chez moi. Y en a pour une grosse demi-heure de marche, pour moi, mais c'est peut-être pas du tout son périmètre et j'ai pas vraiment envie de lui faire faire un détour.

« Vous êtes pas obligé de me raccompagner, vous savez ? Ca vous rallonge peut-être... J'habite dans Shoreditch moi, c'est pas forcément votre route... »

A vrai dire, j'en ai aucune idée et je me doute évidemment pas qu'on est un peu dans le même quartier.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Aller à la page : 1, 2  Suivant
» FB ▬ It's over now the music of the night ♐ Shalian

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-