» Schizophrénie : aiden (t. james) & liam (k. harington)
(✰) message posté Ven 23 Jan 2015 - 21:30 par Robin T. Lawford
❝Let me drink alone !❞ Isobel & Robin
« Elle est mariée ! », ces mots raisonnaient dans mon esprit comme les paroles d’une musique qu’on essaie à tout prix d’oublier mais qui persiste à tourner en boucle dans notre tête, tout au long d’une journée. « Elle est mariée… », j’avais espérais que ce soit qu’une blague de mauvais goût, un malentendu, ou… tout sauf la vérité. Je ferme les yeux et revoie le visage déconfit d’Annabelle lorsque ces mots sont sortis de la bouche de Julian. Je secoue la tête et tente de chasser son visage de mon esprit. J’avance dans la rue au son des gens qui rient, de la musique qui résonne des immeubles aux alentours, après tout c’est le nouvel an, un jour de fête, de vœux et d’espoir pour la nouvelle année à venir. Je ris intérieurement de cette bêtise ; l’espoir. C’était tellement surfait ! Qu’est-ce que je pouvais espérais pour la nouvelle année ? Si l’on me demandait tout de suite quelles seraient mes résolutions pour l’année 2015, je n’en aurais qu’une à prononcer : Eviter de tomber amoureux d’une femme mariée !
L’air froid de cette dernière nuit de l'année avait su me calmer un tant soit peu mais je sentais toujours cette colère et cette douleur en moi, comme si une partie de moi venait de se déchirer. Je fus attiré par les lumières et la musique qui sortait du Nightjar, je resta planté devant l’entrée quelques minutes, je n’avais clairement pas envie de m’amuser mais j’avais besoin d’un petit remontant, bien que le terme petit soit un euphémisme. Ce soir j’avais besoin d’oublier tout ça, d’oublier les dernières heures et de ne plus penser à rien. Je savais que l’alcool n’était pas une solution mais au moins il avait l’avantage de pouvoir me faire oublier ne serait-ce que pour quelques heures. Et je préférais oublier plutôt que de passer le reste de la soirée à me morfondre, à essayer de comprendre ce qui avait pu pousser mes meilleurs amis à me cacher un truc pareil. Ce qui lui avait pris à elle de tous nous embarquer dans cette histoire. Comment avait-elle pu me dissimuler ainsi la vérité ? Toute notre histoire reposée sur un mensonge et ça me rendait malade. Ça me rendait d’autant plus malade que malgré tout je n’avais qu’une hantise, c’était de la perdre. J’avais peur de la perdre alors que j’étais celui qui avait été trahi, celui qui ne voulait plus rien avoir à faire avec elle et celui qui n’était pas sur de pouvoir un jour lui pardonner. Je secoue la tête comme pour chasser ces idées et pousse la porte d’entrée avant de me retrouver à l’intérieur du bar. Je cherche une place du regard et trouve un endroit libre au bout du comptoir ; c’était parfait, je n’avais pas envie d’attendre pour me faire servir. Je m’avançe et vins m’assoir sur un tabouret avant d’adresser un signe de la main au serveur pour attirer son attention et lui demande un fond de whisky. Attendant d’être servie, je dénoue le nœud de ma cravate qui commence à m’étouffer et la fit glisser pour l’enlever et venir la poser avec ma veste et mon manteau sur un des tabouret libre à mes côtés - une autre façon de montrer que la place est prise et que je n’ai aucunement envie de voir arriver à mes côtés la première personne en manque d’affection qui aurait besoin de se confier au type assis seul au comptoir, je ne viens pas essayer d’oublier mes problèmes pour écouter ceux des autres ! Lorsque le serveur revint, il déposa mon fond de whisky devant moi et repartit aussitôt s’occuper d’autres clients. J’attrape mon verre et fait tourner le liquide qu’il contient avant de l’avaler cul-sec et de faire signe au barman de me resservir, lorsqu’il se tourne de nouveau vers moi.
(✰) message posté Sam 24 Jan 2015 - 15:23 par Invité
Let me drink alone !
No way, Babe!
Les Bals ne sont fait que pour les chiens, je n'aurais jamais autant rit quand on m'annonca ça avant que je ne monte sur scène, Le propriétaire qui souffrait du syndrome du manque de sexe depuis bien trop longtemps. Cela dit c'est quand ses yeux se perdirent sur mon corps limite dénudé de part le costume, je ne pouvais que sourire. Je ne suis pas du genre a revendiquée la moindre haine quand on me reluque c'est plutôt une bonne chose malgré l'atelle que je portais à la cheville du a un accident il y a quelques jours. Rien qu'à repensé au Docteur Reagan j'en avais des bouffés de Chaleur. Le Nightjar était pas du genre a accueillir des artistes, mais ce soir c'était différent. Le Times ne m'a pas fait chier pour que je reste c'était une bonne chose ! Je pouvais faire mon second travail en paix. J'enfilais une robe legere, avec des couleurs pastel. Les deux compagnons qui allait être avec moi sur scène avait la même tenue. On allait reprendre une chanson de Meghan Trainor. Le pire c'est que je l'avais en boucle dans la tête, repensant a cette tête de cons de Julian Fitzgerald. On ne pouvait faire un crétin pareil ce n'était pas pareil, Même a Kilkenny je n'ai pas vu Cassoc pareil et pourtant il y en a làbas. Je vais pour monter sur scène quand ce gros balourd sentant la sueur et le mauvais whisky à plein nez m'avoua: « Hey la Diva... Tu vas descendre de ton Chalet! Toi et tes faux airs de Sally Bones commence à m'emmerder. » Je lui offris mon plus beau sourire à ce grand con, mais la référence a Lizza minnelli me réjouissait quand même. « Je suis bien au chaud la haut, ce serait dommage j'attend quelqu'un. » Lui disais-je mimant un baiser et m'installant sur scène avec peine. Trois pieds de micro installé et je me retrouve au milieu. Mes cheveux blond tomber sur mes épaules, legerement bouclé et je m'appretais a commencé: « Mesdames et messieurs pour cette soirée du nouvel an. Je vous propose un petit show d'une petite troupe d'artiste accompagné de la sublime River.» L'obscurité fit place à la lumiere, je pouvais voir les regards des gens. J'eu un sourire les saluant d'un simple bonsoir dans mon plus bel accent Irish. La musique commença et mes collegues tapèrent des mains en Rythme et je me mis a chanter accompagné du choeur. Et puis la musique se déroula plutôt bien accompagné d'une petit choré, je ne pouvais pas trop faire de pas. le medecin me la déconseillé. Cela dit j'observais le public. J'étais du genre fine observatrice, et généralement je remarquais plutôt bien les gens en malêtre, il y en avais c'est sur. Mais vu leur tête cela ne m'étonnais franchemend pas et puis mon regard se posa au bar. Un jeune homme plutôt bien habillé et completement dans ses pensées, je pouvais sentir de là, la puanteur du malêtre, dommage un si mignon jeune homme... La musique se finissa et je devais en faire une autre pour être tranquil et laisser place au prochain groupe. La musique s'arrete, je reprend mon souffle nous quittions a peine la scene pour juste retirer nos robe. Et revenir dans un corset rouge et d'une jupe courte. Mes cheveux furent attaché et un chapeau fut posé sur ma tête. Me revoila de retour dans un style que j'aimais bien. Et là la musique reprend et ce fut le silence complet, je repris la chanson Crazy In love de Beyoncé. Jouant de mes charmes comme le fairait une véritable artiste du Burlesque après tout. Les minutes défilèrent, la chanson se termine et je descend de scène pour rejoindre la petite pièce qui nous servit de loge, je me changea l'espace d'un instant enfilant un pantalon noir et d'un top blanc accompagné d'une noir en cuir noir. Je reviens alors sur scène ayant retrouvé tout de naturel chez moi, même la couleur de mes cheveux. La perruque blonde était un truc plutôt astucieux. Je m'approche du bar a coté du jeune homme, me penchant pour parler au Barman : « Je peut avoir une tequila orange s'il te plait mon chou? » Quoi? Je cherchais simplement a avoir une boisson rien de mal. Je m'assis a coter du jeune homme, une fois mon verre servis je demanda au barman: « Sert lui en un autre... Dit toi que se sera sur ma paye. » Disais-je d'un sourire avant de porter mon regard sur le jeune homme: « Tu devrais faire attention... A tiré cette tronche tu risques de perdre ton petit coté mignon... » Disais-je portant la paille a mes lèvres, c'est vrai que le jeune homme avait un coté plutôt adorable, mais comment le prouver avec la tronche de macabé qu'il traine. Je bus une lampée de tequila remuant ensuite le contenu: « Je m'appelle Isobel... » Disais-je de mon plus bel accent.
(c) AMIANTE
Robin T. Lawford
MEMBRE
» Date d'inscription : 23/04/2014
» Messages : 8081
» Pseudo : sweetjazz (priscilla)
» Avatar : andrew russell garfield
» Âge : trente-et-un ans (7 janvier)
» Schizophrénie : aiden (t. james) & liam (k. harington)
(✰) message posté Dim 1 Fév 2015 - 22:52 par Robin T. Lawford
❝Let me drink alone !❞ Isobel & Robin
Le liquide ambré tournoyait dans mon verre et mon regard se perdait dedans comme s’il s’agissait de la chose la plus intéressante qu’il m’est était donné de voir depuis des lustres. Je levai les yeux au ciel avant de boire mon fond de whisky. Entre temps des sortes de chanteurs de cabaret étaient monté sur scène pour animer la soirée, je tournai vaguement la tête pour observer le spectacle puis fit un signe au barman pour qu’il me serve à nouveau. Je voyais la bouteille se vider au fur et à mesure que faisais appel au barman. Si l’idée de venir boire pour oublier ma soirée m’avait parut judicieuse quelques instant plus tôt, je n’étais plus très sur de moi à présent. A m’évertuer ainsi à noyer ma peine dans l’alcool je risquais bien de finir alcoolique avant la fin du mois. Et puis merde. J’attrapa mon verre que je bu d’une traite comme les précédents avant de passer une main sur mon visage ; le whisky mélangé aux nombreux verres de Champagne made in Buckingham que j’avais bu durant la soirée n’avaient pas l’air d’être très compatible. L’alcool prenait peu à peu possession de mon esprit. Bien. C’était justement l’effet recherché. Mon portable sonna, je le sortis de ma poche, j’avais plusieurs appels en absence : Elliana, Julian… Annabelle ! A la vue de son nom je sentis comme un poids m’écraser encore un peu plus le cœur. Je fixai l’écran de mon téléphone et sentis les battements de mon cœur s’accélérer au fur et à mesure que la colère montait en moi. J’éteignis mon portable avant de le reposer près de moi sur le comptoir où je trouva une serviette en papier que j’attrapa et commença à déchiqueter en petit morceaux que je regroupais ensuite en petit tas devant moi. Je jouais avec ces stupides morceaux de papier en tentant d’oublier tant bien que mal les derniers événements de la soirée. J’avais toujours ce poids sur l’estomac qui faisait me sentir oppressé par la situation. Pas seulement pour ce que j’avais appris sur Anna mais parce que visiblement tout le monde semblait savoir mieux que moi qui elle était, j’étais probablement le seul crétin sur terre à ne pas savoir que je sortais avec une femme mariée. Je n’arrivais pas à comprendre comment elle avait pu me cacher ça aussi longtemps, j’aurais du voir les signes, il y en avait forcément. J’avais tellement était obnubilé par elle et par les sentiments que j’éprouvais que je m’étais lancé dans cette relation les yeux fermés, sans douter un instant que tout cela pouvait être qu’une simple illusion. Il parait que l’amour rend aveugle. Cette expression m’avait toujours parut stupide, elle l’était moins dorénavant. « Tu devrais faire attention... A tiré cette tronche tu risques de perdre ton petit coté mignon... » J’étais tellement perdu dans mes pensées que je n’avais pas réalisé que quelqu’un s’était assis près de moi, je relevais la tête après avoir entendu la voix d’une femme et vis le barman me servir un autre verre que je n’avais pas commandé. Il fit un hochement de tête vers la jeune femme pour m’indiquer que c’était à elle que je devais cet autre verre. «Je m'appelle Isobel... » Je retourna mon attention sur mon verre que j’attrapa avant de répondre à la jeune femme. « Et bien, merci pour le verre Isobel… » lançai-je sur un ton neutre avant de boire une petite gorgée. Je ne voulais pas être impoli mais je n’avais envie de parler à personne ce soir, alors à quoi bon engager la conversation si c’était pour y mettre un terme quelques minutes après ?
Accueil 
