(✰) message posté Sam 18 Oct 2014 - 19:20 par Invité
Entre footing du jour et emprunter l’underground une partie du trajet, Rose prend la direction de Shoreditch. Ce chemin, elle le connaît par cœur à force de s’y rendre chaque semaine ou d’y avoir vécu par le passé. Limite, elle pourrait l’emprunter les yeux fermés s’il ne fallait pas prendre en compte la possibilité d’être percutée par une rame de métro ou un abruti au volant ; parce que qu’aux dernières nouvelles, elle n’a pas de tendance suicidaire et elle tient juste à retrouver Walt ainsi que leur compagnon à quatre pattes, dont elle devra s’occuper la semaine à venir.
« Walt ? C’est moi ! » En espérant que ce dernier n’ait pas eu la merveilleuse idée de donner la clé de chez lui à la première venue et qu’il la prenne pour une de ses conquêtes du moment en lui sautant dessus d’une façon ou d’une autre. Enfin, pas dit qu’il soit encore capable de la choquer… En attendant, elle lâche un rire alors qu’elle vient de se faire limite agresser dans l’entrée par une bestiole tachetée en guise d’accueil. Toujours aussi fou celui-là. Enfin pas assez pour ne pas résister à la tentation de lui faire un câlin. Après quoi, la jeune femme fait comme avant, comme si c’est toujours chez elle ici, et se dirige instinctivement vers la cuisine pour préparer le thé dont les deux ne peuvent se passer. Après tout, elle ne vient pas de traverser la ville juste pour récupérer Olaf. Ils sont loin d’être des ex en froids qui ne peuvent pas se supporter et qui se partagent juste la garde leur unique… chien, alors autant profiter d’être là pour passer du temps en sa compagnie comme avant et prendre de ses nouvelles. Mais toujours pas de traces de Walt.
Les deux tasses sont prêtes quand il finit par débarquer dans la pièce. Elle l’accueil avec un sourire et lui claque la bise au passage. « Et bah alors, t’étais passé où ? » La jeune femme arque un sourcil. « Alors, comme ça se passe avec tes petits ? » Pause. Rose était l’une des seules filles de la bande de l’époque et certainement la seule à ne pas apprécier ce sport comme eux. Néanmoins, elle fait encore l’effort de s’y intéresser pour lui faire plaisir parce que ces gosses il y tient. « Et les filles ? » Évidemment. Parce que Walt a aussi ce don de collectionner les filles et parfois, il y a de bonnes anecdotes. Elle fait demi tour pour inspecter ses placards pour le petit déjeuner, mais il n’y a pas grand chose de bien sain en dehors d’œufs dont elle se contentera aujourd’hui. « Tu veux quelque chose tant que j’y suis ? » En bonne amie, Rose ne rechignera pas s’il lui demande de cuisiner une de ses cochonneries.
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 19 Oct 2014 - 10:41 par Invité
C'est la lumière qui le sort de son sommeil, foutus volets qu'il a encore oublié de fermer la veille. Il sursaute presque en croisant le regard de la fille qui occupe son lit, parce qu'elle semble réveiller depuis un moment, le fixant avec un regard adorateur un peu flippant. Il n'était pas fan des filles qui passaient la nuit, le collant pendant son sommeil et encore moins quand elle le regardait en train de dormir le matin. « Walt ? C'est moi ! ». Il n'a presque pas de réaction, après tout c'est juste Rose qui vient chercher Olaf. Malheureusement un regard inquisiteur est braqué sur lui, elle semblait être le genre de nana dont on a dû mal à se débarrasser. « C'est qui ? ». Moment fatidique, il pourrait lui offrir la vérité, que la personne dans son appartement est juste sa meilleure amie et qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Pourtant, ce n'est pas l'option qu'il choisit, parce qu'il a plus envie de passer du temps avec Rose qu'avec cette inconnue dont il a oublié le nom. « C'est ma copine ! ». Il n'essaye même pas de prendre un air gêné et sort du lit sans donner plus d'explication. « Tu ferais mieux de t'habiller, elle est du genre violente ». Vêtu d'un simple short et T-shirt il s'enfuit de sa chambre.
C'est dans la cuisine qu'il découvre Rose, qui a déjà préparé du thé. Une sainte celle-là. Il lui adresse un sourire chaleureux en lui disant bonjour. Il se fait assaillir de questions avant même d'avoir pu se saisir de sa tasse. « Et bah alors, t'étais passé où ? ». Il s'apprête à lui répondre et l'informer de la présence d'une autre personne dans l'appartement, possiblement énervée. « Alors, comme ça se passe avec tes petits ? ». Cette nouvelle question fait tout de suite oublié la première et il s'empresse d'y répondre avec un grand sourire sur le visage. « Nickel, j'ai autant de succès avec eux qu'avec les femmes. ». Il ne perd jamais une occasion de se la raconter. « Et les filles ? ». Bien entendu, qu'elle allait le lancer sur le sujet, il l'observe en train de fouiller dans ses placards, sachant très bien qu'il a oublié d'aller faire les courses. « En parlant de ça, faudrait que je te dise un truc... ». La découverte des oeufs, dont même-lui ignorait l'existence l’interromps dans sa confession. « Tu veux quelque chose tant que j'y suis ? ». Il secoue négativement la tête avec un petit sourire rêveur, se remémorant son dîner tardif de la nuit, le sport en chambre avait le don de lui ouvrir l'appétit. « J'étais avec une fille cette nuit et elle est encore là, du genre collante. Donc je lui ais dit que t'étais ma copine. ». Il lui offre un sourire en espérant que cela fera mieux passer l'information. Puis ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'elle l'aidait à se débarrasser d'une fille le matin.
En entendant la porte de sa chambre s'ouvrir, il chuchote en direction de Rose . « Par pitié lui propose pas le petit déjeuner ! ». Rose n'était pas toujours super efficace pour faire fuir les filles, Walt soupçonnait d'ailleurs que c'était une forme de vengeance de sa part. Comme lorsqu'ils habitaient ensemble et qu'il avait trouvé sa copine du moment et Rose en train de papoter en prenant le petit déjeuner, enfin si on peut appeler ça papoter. Plutôt Rose livrant une analyse de Walt, expliquant que c'était un gars génial, mais terrorisé à l'idée d'avoir une relation et que la fille en question devait s'accrocher et ne pas le laisser mettre un terme à leur histoire. Il n'avait jamais autant galéré à se débarrasser d'une fille, les super-pouvoirs de psy sont dévastateurs. La jeune femme qui tentait de faire une sortie discrète aurait pu réussir si Olaf n'avait pas décidé à ce moment-là de jouer avec elle, lui sautant dessus tout en aboyant, provoquant des cris de surprise de la jeune femme.
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 19 Oct 2014 - 17:36 par Invité
« Nickel, j’ai autant de succès avec eux qu’avec les femmes. » Comme quoi, Rose n’aurait même pas eu besoin de lui poser la question s’il commence à l’anticiper. Et tant mieux pour lui s’il a du succès, mais ce n’est pas exactement ce genre de réponse qu’elle attend. « En parlant de ça, faudrait que je te dise un truc… » Elle hausse un sourcil. Ce genre de phrase, ça pue un peu, mais voilà qu’il semble enfin lui servir sur un plateau le genre d’histoire qu’elle attend le plus. La jeune femme sautille et jappe dans sa tête, excitée à l’idée de ce qu’il pourrait lui raconter. Pitié quelque chose de drôle… « J’étais avec une fille cette nuit et elle est encore là, du genre collante. Donc je lui ais dit que t’étais ma copine. » Sauf que là, c’est un peu la déception. En fait, c’est drôle quand Walt tombe sur des filles de ce genre là. C’est la seconde partie qui est moins drôle. La pauvre, elle a rien demandé et voilà qu’elle va se retrouver confrontée à une fausse copine. « Par pitié lui propose pas le petit déjeuner ! » Sourire en coin. Maintenant que Walt en parle, elle serait bien tentée de s’amuser et de ne pas la mettre tout de suite à la porte. Surtout vu son arrivée toute en discrétion dans la pièce — high five mental avec Olaf. Sauf que voilà, lui proposer le petit déjeuner n’est pas possible d’un point de vue matériel : il n’y a pas assez d’œuf pour tout le monde. En quelques sortes, Walt a bien fait de laisser son réfrigérateur vide. Et aujourd’hui, Rose ne se sent pas l’âme de partager avec une parfaite inconnue. Alors elle fronce les sourcils aussitôt et prend un air grave afin de rentrer dans son tout nouveau rôle. « Je doute avoir besoin de te montrer la sortie. Si tu permets, je souhaiterais avoir une conversation sérieuse avec monsieur avant de changer nos draps. » La pauvre femme a tout juste le temps de se rhabiller sans en avoir davantage pour se réveiller, ou trop comprendre ce qui vient de lui arriver. En attendant, elle ne bronche pas et sans un mot, elle finit par quitter l’appartement, mise à la porte par le regard inquisiteur de la brune et les jappements du chien. « C’est moi ou elle avait peur ? Tu lui as dit quelque chose de particulier ? » Rose a abandonné le ton froid, mais n’a pas cessé de froncer les sourcils pour autant. « T’as vraiment un don pour tomber sur des femmes qui ne sont pas sont pas sur la même longueur d’ondes. Les pauvres. Elle avait pas l’air particulièrement idiote ou cinglée celle là… » Haussement d’épaule. Rose boit un peu de son thé, puis se jette sur ses œufs encore chauds. « Dis moi qu’il n’y en a pas une autre dans ta chambre morte de trouille à l’idée de tomber sur ladite fausse copine ? »
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 22 Oct 2014 - 14:05 par Invité
Il doit se retenir de rire en voyant Rose prendre son rôle très au sérieux. Aucun d'eux ne tentent d'appeler Olaf pour qu'il arrête d'importuner la jeune femme, Walt se délecte de la situation. « Je doute avoir besoin de te montrer la sortie. Si tu permets, je souhaiterais avoir une conversation sérieuse avec monsieur avant de changer nos draps. ». Il aurait bien envie de lui dire que les draps ont vraiment besoin d'être changé et qu'elle peut le faire si elle le veut, mais il a trop peur de griller leur couverture. Après tout, il est censé jouer le type tout penaud qui vient de se faire cramer par sa nana. La dernière chose qu'il aperçoit de sa conquête de la nuit, c'est son regard paniqué. Dès qu'elle a quitté la pièce, son sérieux se dissout et il se met à rigoler. « C'est moi ou elle avait peur ? Tu lui as dit quelque chose de particulier ? ». Sa question ne fait qu'intensifier son rire, se rappelant très bien du portrait qu'il a donné de sa fausse copine. « Rien, enfin juste la vérité, que tu peux mordre quand t'as pas encore pris ton xanax ! ». Il lève les yeux quand elle commence à lui faire son sermon habituel. « T'as vraiment un don pour tomber sur des femmes qui ne sont pas sont pas sur la même longueur d'ondes. Les pauvres. Elle avait pas l'air particulièrement idiote ou cinglée celle là... ». Comme si c'était de sa faute si les femmes en voulaient toujours davantage, une fois qu'elles avaient goûté au fantastique Walt. Il l'imite en prenant une gorgée dans son thé, pas encore assez réveillé pour se lancer dans une discussion sur ses choix de partenaires. « Dis moi qu'il n'y en a pas une autre dans ta chambre morte de trouille à l'idée de tomber sur ladite fausse copine ? ». Rose a définitivement passé trop de temps à vivre avec lui pour sortir des trucs pareils. Il ne sait pas trop si elle se fou simplement de sa gueule ou si la question est vraiment sérieuse. « Tu me prends pour qui ? J'ai des principes moi. Les plans à trois c'est uniquement avec des jumelles. ». Se taper des jumelles, le fantasme de pleins d'hommes, mais il avait toujours trouvé ça dégueulasse que deux sœurs puissent se retrouver dans le même lit à vouloir se taper le même mec. « Donc non désolé de te décevoir, mais c'était la seule. Après je te garantie pas, que y'en a pas qui vont débarquer en tapant comme des folles à la porte avec des couteaux de cuisine juste parce que je les ai pas rappelé. ». Il s'imagine la scène et la tête de Rose si jamais une telle situation devait se présenter, pas sûre qu'elle soit à ses côtés pour le soutenir dans ce genre de cas de figure. « Et ta petite vie ? Toujours pas de serial killer comme patient ? ». Il avait abandonné la question des hommes avec elle. Elle était définitivement bien plus exigeante sur qui elle mettait dans son lit.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 23 Oct 2014 - 22:33 par Invité
Rose n’a pas relevé l’histoire du Xanax. Il y a des jours où c’est vrai, surtout mordre Walt pour sa capacité à débiter des conneries plus vite que la lumière. L’humour de Fowler, c’est quelque chose, quelque chose de très particulier. La brune a eu des années d’entraînement et elle n’est probablement toujours pas immunisée. « Tu me prends pour qui ? J’ai des principes moi. Les plans à trois c’est uniquement avec des jumelles. » Charmant. La jeune femme fait tout son possible pour ne pas avoir une scène du genre en tête. Ne pas avoir un esprit trop imaginatif aide aussi, puisqu’elle ne s’est jamais retrouvée dans la situation plus qu’embarrassante : « oublier » de frapper à la porte et rentrer directement dans la chambre de votre colocataire, vous savez… « Donc non désolé de te décevoir, mais c’était la seule. Après je te garantie pas, que y’en a pas qui vont débarquer en tant comme des folles à la porte avec des couteaux de cuisine juste parce que je les ai pas rappelé. » Ça, Walt n’est pas obligé d’en parler. Si Rose a posé la question juste pour le taquiner, elle imagine très bien le truc ce qui n’est absolument pas rassuré. Au pire, elle se planque dans un placard et laisse Walt gérer. Au mieux, elle se sent pousser des ailes, pique une crise et parvient à faire fuir une folle. Oui, parce que sur le coup, elle est loin de croire qu’il s’agit d’une blague de la part de son meilleur ami. « Et ta petite vie ? Toujours pas de serial killer comme patient ? » Encore une chose qu’elle ne souhaite pas imaginer. « J’ai l’impression que tu sors avec des psychopathes et c’est toi qui me demande si des serial killers viennent me voir ? » Évidemment, Rose est du genre à vouloir soigner quiconque frappe à sa porte. Elle est vraiment trop gentille quand il s’agit de personne nécessitant de l’aide. Mais voilà, si ce jour doit arriver, elle risque d’avoir quelques soucis de sommeil. Elle s’attaque enfin à ses œufs avant de s’écrouler dans les bras de Walt. « Merci de t’en inquiéter, mais non. Enfin c’est pas encore le cas. Et puis si jamais j’ai des doutes, t’inquiète pas que je saurais facilement où te trouver pour que tu voles à mon secours. » Elle l’attrape par le bras et le regarde soudainement avec des yeux d’adoratrice, plein d’amour, à la limite de la niaiserie. « En attendant, ce sont surtout des jeunes en difficultés. » Et dans ces jeunes, il y a un cas plus particulier que les autres. Il y a Sims qui a demandé plus d’attention. Sims qui n’est plus officiellement son patient mais dont elle n’a pas su tourner la page. Pour le moment. Mais ça, Walt n’est pas obligé de l’apprendre. Pour le moment, aussi. « J’ai vraiment envie de tout donner pour qu’ils s’en sortent. Ma petite vie est vraiment petite, limite ennuyante en dehors du travail quoi. »
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 26 Oct 2014 - 11:04 par Invité
Depuis qu'il est tombé sur un épisode d'hannibal à la télé, il est persuadé que tous les patients de Rose sont des serials killeurs. Par moment, il se demande même si elle n'est pas un peu une psychopathe elle aussi, pour faire ce métier. « J'ai l'impression que tu sors avec des psychopathes et c'est toi qui me demande si des serial killers viennent me voir ? ». Walt lui lance un regard noir, parce qu'il ne « sort » pas qu'avec des psychopathes, mais ce sont les seules dont Rose semblent toujours se souvenir. Sans qu'il sache pourquoi elle se jette dans ses bras, son instinct premier et de l'envoyer voltiger à l'autre bout de la cuisine. « Merci de t'en inquiéter, mais non. Enfin c'est pas encore le cas. Et puis si jamais j'ai des doutes, t'inquiète pas que je saurais facilement où te trouver pour que tu voles à mon secours. ». Si ce n'était pas Rose, il aurait probablement commencé à sévèrement flipper. Il a la mauvaise impression qu'elle se fou de sa gueule en le décrivant comme un pieux chevalier qui vient à la rescousse des demoiselles en détresse. En plus de ça, elle le regarde avec des yeux dégoulinant d'amour, ce qui lui donne instantanément envie de rigoler ou de gerber au choix. « Arrêtes tu me fais autant d'effets que ma tante Ginger, celle qu'a autant de poils sous les bras que de cheveux sur la tête et elle a beaucoup de cheveux... ». Il s'assure de reprendre son bras et de l'éloigner de lui le plus vite possible, au cas où que son truc d'amour fou soit transmissible. Manquerait plus qu'il choppe la maladie de l'amour. « En attendant, ce sont surtout des jeunes en difficultés. ». Présenté comme ça, ça a l'air particulièrement ennuyant et comme il sait qu'elle ne peut pas discuter de cas avec lui de toute façon. Et oui la Rose elle est sérieuse comme ça dans son travail. « J'ai vraiment envie de tout donner pour qu'ils s'en sortent. Ma petite vie est vraiment petite, limite ennuyante en dehors du travail quoi. ». Il aurait bien envie de se moquer, mais c'est Rose et il sait que si elle le dit c'est que c'est vraie. « C'est pour ça que je sors avec le plus de femmes possibles, histoire qu'y ait pleins de névrosées qu'aillent voir des psys, j'essaye juste de sauver ton business tu vois, ça part d'une bonne intention au final. ». L'art de justifier son comportement de connard avec les femmes. Puis finalement il repense au magazine people dans ses toilettes et la famille royale qui occupe tous les journalistes. Il n'est pas forcément un adorateur de la famille royale, mais comme la majorité des Anglais, il s'intéresse à ce qui se passe quand même. « Bon revenons à un sujet plus sérieux. Fille ou garçon pour le bébé royal ? ». Un autre trait de leur société, ils aimaient faire des paris à la con sur tout et n'importe quoi. La couleur du chapeau de la reine. Enfin c'est comme ça qu'il s'était retrouvé un jour à se faire raser la tête par Rose, ce qu'il avait juré de ne plus jamais faire. Le résultat était plus qu'horrible. « Je te pari que ce sera un petit gars, si c'est ça tu te tapes Olaf trois mois pendant la pleine lune ! ». Le chien déjà incontrôlable en temps normal, devenait encore plus fou les nuits de pleine lune, l'empêchant de dormir quasiment à chaque fois. Il laissait le soin à Rose de déterminer ce qu'il subirait dans le cas contraire.
Invité
Invité
(✰) message posté Ven 31 Oct 2014 - 20:02 par Invité
Après avoir été poussée, la jeune femme ne prend pas le risque de revenir à la charge contre Walt pour l’embêter de nouveau. Sourire aux lèvres, déjà satisfaite d’elle-même par cette petite attaque, elle retourne à son assiette ainsi que son thé. « Arrêtes tu me fais autant d’effet que ma tante Ginger, celle qu’a autant de poils sous les bras que de cheveux sur la tête et elle a beaucoup de cheveux… » Rose prend sa remarque au premier degrés, fidèle à elle-même et toujours aussi sérieuse sur ce genre de sujet. Elle fronce aussitôt les sourcils, limite vexée par ce qu’elle vient d’entendre. « JMerci pour la comparaison. » Ce n’est pas comme si Walt a couché avec plusieurs de ses amies — pas forcément proches, auquel cas elle l’aurait peut-être étripé — à l’époque de l’université sans avoir insinué quoi que ce soit à son sujet, après tout. En somme, Walt aurait du s’arrêter avant de la comparer à sa tante toute poilue. Quelle image a-t-il de sa meilleure amie… Néanmoins, ce n’est pas cette image presque infâme qui va la couper alors qu’elle a quasiment terminé son petit déjeuner. « C’est pour ça que je sors avec le plus de femmes possibles, histoire qu’y ait pleins de névrosées qu’aillent voir des psys, j’essaye juste de sauver ton business tu vois, ça part d’une bonne intention au final. » Rose secoue la tête. « JEt merci de t’intéresser à mes finances. Je ne te savais pas aussi altruiste. » Entre nous, elle ne tient pas vraiment à ce que les « rencontres » les plus dérangées de Walt viennent consulter à son cabinet (du moins, le lot de celles qu’elle a eu l’occasion de voir de ses propres yeux), même si certaines en auraient bien besoin… « Bon revenons à un sujet plus sérieux. Fille ou garçon pour le bébé royal ? » Rose arque un sourcil. « JC’est ça ton sujet le plus sérieux ? » Après tout, la famille royale est le sujet préférée des anglais : on en parle partout et il y a tous ces magasins (pas seulement fréquentés par des touristes) avec une tonne de marchandise (de tout et de rien, des objets plus kitsch les uns que les autres) à l’effigie de ladite famille. Elle n’a jamais trop compris. Bien qu’elle ait toujours vécu dans ce pays, elle a certainement hérité ça de sa mère qui ne s’est jamais adaptée à ce genre de tradition… « Je te pari que ce sera un petit gars, si c’est ça tu te tapes Olaf trois mois pendant la pleine lune ! » Elle s’esclaffe. La jeune femme ne s’attendait pas à ce qu’il lui lance un pari… Pas depuis le dernier qu’elle croyait avoir été une bonne leçon. « JPari pris. Si c’est une adorable petite fille tu t’occupes du jardin. Depuis que je me suis installée dans l’ancienne maison des parents, c’est devenu une véritable jungle. Ma voisine, qui doit ressembler approximativement à ta tante Ginger, est un peu voyeuse sur les bords… » Elle termine son thé. « JElle se fera un grand plaisir de t’admirer torse nu, en plein travail ou de te proposer quelque chose à boire ou que sais-je encore... » Sur le coup, Rose s’estime vraiment gentille en ne s’attaquant pas à son physique. Mais le pire… c’est que la voisine est du genre a beaucoup regarder par sa fenêtre et à ne pas être particulièrement attirante. Concernant leur nouveau pari, c’est presque fifty-fifty cette fois… Et Rose se voit déjà entrain de se préparer psychologiquement à avoir quelques nuits courtes d’ici que la famille royale fasse la grande annonce au sujet de ce second enfant tant attendu.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 6 Nov 2014 - 10:00 par Invité
« Je te remerci de t'intéresser à mes finances. Je ne te savais pas aussi altruiste. ». Il aurait pu en remettre une couche, en précisant que c'est uniquement pour pas qu'elle ait besoin de revenir habiter chez lui, mais il a déjà senti que la remarque sur sa tante est mal placée. Alors, il s'abstient, parce qu'il a moins l'occasion de la voir et qu'il a envie de profiter de ce moment dans la bonne humeur. Il change complètement la discussion sur le sujet de la famille royale. « C'est ça ton sujet le plus sérieux ? ». Il hoche vigoureusement la tête avec un énorme sourire, depuis le temps Rose devrait être habitué à ses excentricités. Il est confiant sur sa décision de parier sur un garçon, mais il attend quand même la proposition de gage de Rose avec une petite impression. Cette femme est capable d'une grande ingéniosité quand il s'agit de le malmener. « Pari pris. Si c'est une adorable petite fille tu t'occupes du jardin. Depuis que je me suis installée dans l'ancienne maison des parents, c'est devenu une véritable jungle. Ma voisine, qui doit ressembler approximativement à ta tante Ginger, est un peu voyeuse sur les bords... ». Il déglutit un peu bruyamment, la description de la tante Ginger lui revenant soudainement en tête, de façon très visuelle. « Elle se fera un grand plaisir de t'admirer torse nu, en plein travail ou de te proposer quelque chose à boire ou que sais-je encore... ». Il lui lance un regard noir, parce que si jamais il était amené à perdre, il était certain que Rose se ferait un malin plaisir de l'observer en train de se dépatouiller de la voisine. « Quelle idée d'avoir un jardin aussi... ». Il grommelle un peu, les tâches ménagères ce n'est déjà pas trop son truc, mais l'entretien du jardin, il n'a même jamais eu l'occasion d'en faire de toute sa vie. « Deal, mais juste parce que je m'attendais à un truc pire. Style, un mois d'abstinence ou une connerie dans le genre. ». Il rigole, parce que finalement les deux gages ont l'air aussi chiant l'un que l'autre. Son regard est soudain attirer par le clignotant de son téléphone fixe, annonçant qu'il a un message sur son répondeur. La seule personne qui utilisait ce numéro était sa mère, elle voulait surement encore le relancer à propos de son invitation pour Noël. « Tu peux lancer le répondeur ste plait ! ». Rose est la plus près de l'appareil et il n'a pas le courage de se déplacer seulement pour ça. Il n'a pas le temps de la remercier que le message se déclenche, mais ce n'est pas la voix de sa mère qui se fait entendre. « Walt, rappelle moi, ça fais une semaine, t'avais promis. C'est spécial entre nous... Puis, si tu le fais pas, je dis tout à Rose, je vois pas pourquoi je garderai le secret pour un connard comme toi...Mais répond bordel ... ... ». Sous le coup de la surprise, sa bouche s'est ouverte, mais sans qu'aucun son n'en sorte. Il ne s'était pas attendu à ce que la copine de Rose lui laisse un message, c'était bien sa chance que Rose soit là pour l'entendre en plus. Lorsque Walt avait rencontré la copine de Rose en question, sa meilleure amie lui avait fait promettre de ne pas la draguer et de ne rien entreprendre avec elle. Malheureusement, il n'avait pas pu tenir son engagement, mais après tout sa copine était majeure et consentante. Où était le mal ? Il ne savait pas vraiment où se mettre, évitant le regard de Rose par tous les moyens, il se préparait déjà mentalement à recevoir une bonne soufflante et un petit sermon du genre " tu penses vraiment avec ta bite Walt ".
Invité
Invité
(✰) message posté Mar 11 Nov 2014 - 14:17 par Invité
Rose l’aime bien ce jardin. Enfin, elle aime surtout la maison. Celle que sa mère a fini par lui léguer lors de son retour en France. Celle où elle a grandi. Pas question donc de la laisser à des étrangers. Et puis c’est toujours une bonne excuse pour avoir un « jardinier du dimanche » en train de travailler. Oui, oui. Elle a beau être du genre raisonnable et ne pas coucher avec n’importe qui, elle ne dit pas souvent non quand elle a l’occasion de se rincer l’œil. « Deal, mais juste parce que je m’attendais à un truc pire. Style, un mois d’abstinence ou une connerie dans le genre. » La jeune femme ne peut pas s’empêcher de rire, puis de soupirer et tout en levant les yeux au ciel. C’est un gage trop évident. Elle a déjà songé à le lui donner par le passé avant de se raviser pour l’oublier définitivement. « C’est parce que tu tiendrais même pas une semaine. Inutile comme pari. » Abstinence ne peut pas rimer avec Walt. Grande incompatibilité des deux notions. « Tu peux lancer le répondeur ste plait ! » La jeune femme se retourne et s’exécute sans protester. Ça va, c’est pas comme s’il lui avait demandé de s’occuper des tâches ménagères, ou pire encore, de s’occuper de son linge. Et puis du temps où elle vivait ici, les messages du répondeur étaient toujours drôles puisqu’il s’agissait souvent de la mère de Walt. C’était drôle à cette époque. « Walt, rappelle moi, ça fais une semaine, t’avais promis. C’est spécial entre nous… Puis, si tu le fais pas, je dis tout à Rose, je vois pas pourquoi je garderai le secret pour un connard comme toi… Mais répond bordel … … » Sauf qu’une seconde lui aura suffi pour comprendre qu’il ne s’agit pas de la mère Fowler. Le visage de Rose se décompose soudainement : elle perd son sourire, croise les doigts sur sa poitrine et tape nerveusement du pied. Une façon de se contenir pour ne pas sauter sur son meilleur ami et lui hurler dessus. « Pourquoi t’es pas capable de penser avec autre chose que ce que tu as entre les jambes ? » Walt la connait trop bien, peut-être par cœur pour certaines choses. « Putain Walt Kenny Fowler ! Tu peux faire le con et te taper toutes les filles de Londres, du pays peu importe, fais toi plaisir, mais pas elle merde ! » La pauvre. Qui va lui dire qu’elle ne doit rien attendre de lui maintenant ? Qui va finir par ramasser à la petite cuillère ? Certainement elle. Ce message a mis Rose hors d’elle. Walt et son don pour tout foutre en l’air en un claquement de doigt. Entre nous, elle serait bien capable de le tuer si elle ne prend pas le temps de réfléchir aux conséquences, surtout qu’elle n’est pas bien loin des couteaux… Meilleur ami ou pas. Comme quoi, les jardins peuvent toujours être utiles. Comme quoi, c’est peut-être bien elle la psychopathe dans l’histoire… Elle se contente juste de lui vider le reste d'un thé, dorénavant froid, au visage.
Invité
Invité
(✰) message posté Ven 14 Nov 2014 - 15:42 par Invité
Il sent Rose bouillir à côté de lui ce qui ne laisse rien présager de bon pour lui. « Pourquoi t'es pas capable de penser avec autre chose que ce que tu as entre les jambes ? » . High five mental pour avoir deviné ce qu'elle allait dire, un sourire se glisse sur son visage à cette réalisation, mais il le fait disparaître aussitôt. Autant ne pas lui donner d'autres raisons d'être énervée contre lui. Malheureusement pour lui, Rose ne s'arrête pas en si bon chemin. « Putain Walt Kenny Fowler ! Tu peux faire le con et te taper toutes les filles de Londres, du pays peu importe, fais toi plaisir, mais pas elle merde ! » . L'utilisation de son nom complet n'est jamais bon signe, mais c'est moins terrible que ce à quoi il s'attendait. Enfin ça c'était jusqu'à ce qu'elle lui balance son thé à la tronche. Il se frotte aussitôt le visage, s'essuyant ensuite avec son T-shirt. « T'es pas trop énervée sinon tu m'aurais appelé Walter... ». Il essaye de détendre un peu l'atmosphère, mais face au regard noir qu'il se mange en retour, il faut croire que ce n'est pas très efficace. Walt ne supporte pas qu'on l'appelle par son prénom complet, étant habitué à ce qu'on l'appelle par le diminutif depuis son enfance. Ce sentant un peu coupable, il ressent le besoin de se justifier, même si cela risque de l'enfoncer encore davantage. « Je te jure que c'est elle qui m'a dragué, elle m'a fait du rentre dedans de fou, même Olaf saute pas sur les gens comme ça. Elle foutait ses mains tout partout et puis une chose en entraînant une autre, je pensais absolument pas à toi à ce moment-là. Ce qui devrais te rassurer d'ailleurs. ». Pas certains que Rose allait se calmer avec ce genre d'explications, même si pour Walt s'était tout à fait logique. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, parce que c'était la copine de Rose qui s'était offerte à lui, sans qu'il ait besoin de la draguer plus que ça. « Je sais pas ce que tu leurs racontes à tes copines aussi... faut que t'arrêtes de dire que je suis le coup du siècle ou je sais pas quoi. ». Dans l'histoire de leur amitié ce n'était pas la première fois qu'ils se retrouvaient dans ce genre de situation, surtout à l'époque où ils vivaient sous le même toit. Il prend un morceau de sopalin pour s'essuyer de manière plus correct le visage et de se laisser quelques secondes pour réfléchir à son prochain argument. « Puis j'ai fais comme tu dis toujours, je l'ai prévenu que je cherchais rien de sérieux, je lui ai pas promis de promenades en calèches et des weekends en France. Je comprends pas pourquoi elle s'accroche.. ». Lorsqu'il était plus jeune, il aurait été capable de raconter tout et n'importe quoi à une fille pour réussir à la mettre dans son lit. Aujourd'hui, il avait mûri sur ses techniques, en grande partie à cause de Rose qui n'arrêtait pas de critiquer ses méthodes de drague.