"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Sorry, it's me. [Briony] 2979874845 Sorry, it's me. [Briony] 1973890357


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() message posté Lun 29 Déc 2014 - 18:20 par Invité
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Briony & Jamie
« Cosgrove, Lindley est absent aujourd'hui, tu restes pour faire la fermeture. C'est réglé avec le boss, il te laisse ta journée de demain libre en dédommagement. » Jamie jeta un regard dépité à son responsable mais ne trouva rien à y redire. Il hocha la tête avant de reprendre son habituelle tour à travers le centre commercial, l'oeil à l'affût du moindre vol. Voilà à quoi il servait, depuis qu'il était vigile. Il faisait son petit tour, courait après les voleurs pour les attraper, les ramenais en attendant que la police arrive, et c'était à peu près tout. Il n'y avait rien d'enrichissant ou d'intéressant à rester debout toute la journée en espérant qu'un événement bouleverse ses habitudes. Malgré tout, même au fond de lui, l'homme ne trouvait pas de quoi se plaindre. Il aurait pu être derrière les barreaux à cette heure-ci, ou en train d'effectuer des travaux d'intérêt général. Il aurait pu être surveillé de près par la police. Et s'il se plaignait de voir son CV entaché de ce détournement d'argent, c'était toujours mieux qu'avoir marqué en gros un passé de taulard. Alors tant pis. Tant pis s'il devait rester dans ce foutu centre commercial jusqu'à 21h, il y survivrait. Peut-être même qu'il pourrait vraiment s'octroyer une journée de repos le lendemain, avec un peu de chance... Jamie évitait toujours les fermetures, au boulot. Il préférait arriver tôt, très tôt le matin et finir tôt dans l'après-midi, puis pouvoir se présenter à l'agence de déménagement pour proposer la force de ses bras n'importe où. Ainsi, il rentrait à une heure presque raisonnable chez lui, prétendait avoir traîné un peu au boulot, et Briony ne lui disait rien. Il faut dire que cela faisait un moment qu'il ne prenait plus la peine de l'écouter.

Doucement, les heures finirent par passer. Les boutiques baissèrent leurs rideaux de fer, les clients désertèrent le centre commercial. Et finalement, l'heure sonna où Jamie put enfin partir, rentrer chez lui. Il ne se fit pas prier, et sans saluer ses collègues, il quitta son lieu de travail en direction de sa voiture dans laquelle il s'installa. Mais plutôt que de démarrer, il resta un moment sans bouger. Il défit les premiers boutons de sa chemise, enleva sa veste, mais n'esquissait aucun mouvement pour allumer le moteur. Il était crevé, dépassé. Il ne savait même plus pourquoi il s'acharnait à faire tout ça, pourquoi il acceptait une situation aussi merdique. C'était à peine s'il avait la sensation de vivre, à force de se tuer à la tâche et de ne même plus être fichu de prendre soin de son couple. Au moins ça. Parce qu'au fond, il sentait bien que cela n'allait pas durer ainsi encore longtemps. Briony n'attendrait certainement pas que son mari se décide à accéder à sa requête d'enfants durant des années. C'était triste à dire, mais il commençait à se méfier d'un peu tout. Il ne voulait pas qu'un jour, il se retrouve seul sans rien avoir vu venir. Il ne voulait pas la voir avec un autre. Et il ne voulait pas d'enfant malgré tout. Alors Jamie avait acquis quelques réactions qui la feraient sortir de ses gonds. Il se chargeait toujours lui d'ouvrir les préservatifs histoire de ne pas se retrouver avec un enfant dans le dos. Il vérifiait parfois, et il n'en était pas fier, que rien de douteux ne traîne sur le téléphone de la brune. De même pour ses mails. En bref, il refusait de lui faire un enfant et refusait qu'elle aille voir ailleurs. Que de sacrifices de sa part, hein ?

Dans un soupir, il finit par allumer le moteur et se mettre en route jusqu'à Brixton, où ils habitaient. Il prit son temps, pas tellement désireux de rentrer. Au moins ce soir, il aurait une bonne raison d'aller se coucher tout juste rentré. 21H30 passé, il se gara devant leur maison. Machinalement, il sortit ses clés et déverrouilla la porte, qu'il claqua ensuite. Durant un instant, le fait de retrouver ce décor familier le soulagea. Cela ne dura que le temps que Briony apparaissent dans l'entrée, avec cet air qui n'annonçait rien qui vaille. Le ton allait monter, et l'homme n'avait pas envie. Pas ce soir. Encore moins ce soir. « Je peux au moins me déchausser ? » demanda-t-il avec un sarcasme insupportable en retirant ses chaussures impeccablement cirées d'un coup de talon. Il posa ses clés sur le meuble à sa droite, accrocha sa veste au porte-manteau. Et sa femme ne semblait toujours pas décidée à le laisser tranquille. Avec un profond agacement, il se força néanmoins à jouer la carte de la tendresse. Il s'approcha d'elle et prit son visage entre ses mains. « J'ai eu une invitation à la dernière minute d'un important client, je pouvais pas refuser. Désolé. Mais fais pas cette tête qui annonce que tu vas me gueuler dessus. J'ai pas envie ce soir. » Il planta un baiser sur ses lèvres et eut la vague impression qu'il n'était pas très bien accueilli.

Dicté par son estomac, il se dirigea en premier lieu vers la cuisine. La cuisine recelait encore d'une bonne odeur de plat cuisiné, mais comme rien ne trônait sur la table... « Tu as déjà mangé ? »
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() message posté Mer 31 Déc 2014 - 6:06 par Invité
Je l’attendais impatiemment assise sur le canapé, mais je ne savais pas pourquoi. Après tout, je savais bien qu’il rentrerait sans doute à une heure pas possible, comme d’habitude, mais faut croire que j’avais encore une minime lueur d’espoir qu’il s’intéresse un peu à moi et qu’on puisse passer une soirée en amoureux. Le genre de soirée que nous n’avons pas eue depuis une éternité. Je devais être naïve de penser avoir le privilège, parce que c’est ce que c’est rendu, de pouvoir passer une soirée collée avec mon époux. Faut croire que le mythe que tout change dès qu’on a la bague au doigt, est en fait réalité. Assise sur le canapé, je regardais les aiguilles de notre horloge avancer. Je sirotais doucement mon thé, espérant me calmer, mais mon niveau d’irritation ne faisait qu’augmenter. Plus le temps passait, plus la vitesse de mon pied, qui tapait sur le sol, augmentait. Je soupirai bruyamment alors que je ruminais mentalement, revoyant toutes les choses que j’avais à lui reprocher dans ma tête. Il n’avait même pas besoin d’être là que mon niveau de frustration augmentait par lui-même, rien qu’à penser à lui. C’est bien la preuve que notre mariage est loin de la réussite. Je surveillais mon portable à toutes les deux secondes, espérant recevoir un message de sa part mais je savais que je me faisais des attentes pour rien. Harcelée par les grondements de mon estomac, je finis par me tanner et je me levai pour aller me faire réchauffer quelque chose de rapide. Il n’aurait qu’à se faire à manger lui-même, s’il avait faim. S’il s’attendait vraiment à ce que je prépare tout pour lui, il se mettait le doigt dans l’oeil. Il ne prenait même pas la peine de me mettre au courant, alors qu’il aille se faire foutre. Il abusait de ma patience et il allait apprendre comment les choses marchaient avec moi. De mauvaise humeur, j’optai pour le restant de pâtes de la veille. Je le fis réchauffer avant de l’engloutir d’un trait, prête à retourner à mon poste de garde sur le canapé, accoudée de façon à pouvoir espionner par la fenêtre. C’est une heure plus tard, alors que j’étais en train de m’endormir dans le salon, que je vis la lueur des phares de sa voiture apparaitre au coin de la rue. Tel un chien de garde, je me levai pour l’attendre près de la porte, prête à lui sauter dessus.

Lorsqu’il pénétra dans notre demeure, je ne dis rien, ne faisant que contracter les muscles de mes joues sous le coup de la frustration. « Je peux au moins me déchausser ? » Les bras croisés contre ma poitrine, j’haussai une épaule sans rien dire, répétant le monologue que je voulais lui cracher au visage. Il m’a fait attendre toute la soirée, une minute de plus ou de moins, ça n’allait pas changer grand chose rendu là même si le ton sur lequel il avait prononcé cette phrase me faisait grincer les dents. Lorsqu’il s’approcha de moi, je me redressai, le dos droit, pour me faire plus menaçante. J’avais presque envie de le pardonner lorsqu’il était tendre mais je savais que je ne devais pas le laisser gagner. Il ne faisait ça que lorsqu’il savait que j’allais lui tomber dessus. Les moments de tendresse spontanés se faisaient plutôt rares, depuis quelques temps. Je devais faire preuve d’une grande force pour ne pas retirer mon visage de ses mains car c’était loin d’être l’envie qui manquait. « J'ai eu une invitation à la dernière minute d'un important client, je pouvais pas refuser. Désolé. Mais fais pas cette tête qui annonce que tu vas me gueuler dessus. J'ai pas envie ce soir. » Sa seconde réplique m’acheva cependant et je me dégageai de ses mains sans hésiter, tassant son bras à l’aide de ma main. « Et une invitation de ta femme, ce n’est pas assez important à ses yeux? » Je secouai ma tête, énervée, et je reculai de quelques pas pour qu’il y ait de l’espace entre nous. Mes bras étaient posés sur mes hanches alors que je le fusillais du regard. « Tu vas te sauver comme ça encore longtemps ou tu vas accepter qu’on affronte nos problèmes ? » Il n’en avait jamais envie, si je l’écoutais. Jamais envie de parler, jamais envie qu’on aille manger au resto en tête à tête, jamais envie de faire l’amour. Ou alors c’était lui qui était aussi sensible qu’une pierre ou c’est moi qui suis aussi attirante qu’une nonne. Lorsqu’il posa ses lèvres sur les miennes, j’eus un mouvement de recul. Et comme de fait, il prit la fuite vers la cuisine, comme d’habitude. « Tu as déjà mangé ? » « T’es sérieux ? Tu pensais quand même pas que j’allais t’attendre jusqu’aux petites heures du matin ?! » Je le suivis jusqu’à la cuisine, prête à lui tomber dessus. « Quand est-ce que t’en auras envie, Jamie ? Envie de quelque chose, avec moi ? On ne se parle plus, on ne fait plus rien ensemble. » Ma voix tremblait sous le coup de la frustration. Il me poussait à bout. « Je me suis même achetée de la lingerie en pensant que ça pourrait te faire de l’effet. » Comme preuve, je relevai mon chandail assez haut pour qu’il puisse voir mon nouveau soutien gorge en dentelle rouge. Après quelques secondes, je relâchai celui-ci pour qu’il retombe en place « Si c’est un colocataire que tu te cherches, dis le moi tout de suite, on va peut régler ça. »
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() message posté Jeu 1 Jan 2015 - 21:30 par Invité
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Briony & Jamie
Il avait tenté la douceur, la tendresse en espérant que cela ferait passer la pilule. Mais à peine avait-il ouvert les lèvres que sa femme se retira brutalement, le rejeta. Génial, il ne venait que d'ajouter un degré de plus à son irritation. Parfait, il ne manquait plus que ça. Jamie croisa ses bras sur sa poitrine et inspira un grand coup, sentait une double dose de reproches lui tomber dessus. Qu'elle parle de son invitation à elle le fait rire, pour le coup. Il lui avait dit que ce n'était pas le soir, elle continuait à lui prendre la tête. À ses risques et périls, car la fatigue ayant raison de lui, il ne comptait pas prendre de pincettes. « Où est-ce que tu vois une invitation ? Je rentre juste chez moi, où ma femme habite aussi. J'appelle juste ça une routine de couple. » Ni plus, ni moins. Elle s'était éloignée de lui, et sur le coup il ne bougea pas d'un pouce, soutenant son regard furieux. Ce n'était pas ce soir qu'il se tairait et la laisserait penser qu'elle a raison. Il n'allait pas plier le dos parce qu'il était juste rentré un peu plus tard que d'habitude, parce que madame décidait de faire ses caprices d'épouse en manque d'attention. Elle exagérait, littéralement. Parce qu'au fond, il était juste là, le problème. C'était lui qui morflait dans la vie de tous les jours, mais il prenait sur lui et la fermait. Il ne se mettait pas à se plaindre pour un oui ou pour un non. « Excuse-moi chérie, mais nous n'avons aucun problème. Il y a seulement ceux que tu te crées toute seule, alors débrouille-toi avec ça. » Il avait insisté sur le mot ''chérie'', à tel point que cela sonnait faux. Il planta au passage un baiser sur ses lèvres, même s'il embrassa le vide vu la façon dont elle se déroba, avant de rallier la cuisine, tristement conscient qu'elle était sur ses talons.

Il essayait de se calmer. Mais se faire disputer encore une fois pour la question du repas ? Lui qui avait ouvert le frigo, il referma vite la porte pour se retourner vers Briony. Il ne pipa mot en la voyant débouler. Il écouta sans broncher, la considérant juste du regard. Elle exagérait. D'accord, il n'était pas des plus disponibles. Mais il continuait de revenir à la maison tous les soirs, continuait d'être son mari. Il avait tellement plus à penser que faire des sorties ou des galipettes avec sa femme que très honnêtement, plus elle en parlait, plus elle insistait, moins il en ressentait l'envie. La preuve en est que même quand elle souleva son haut pour dévoiler son soutien-gorge, il le regarda comme s'il regardait un pot de fleurs. C'est joli, oui. Et après ? Parce que non, ça ne lui donnait pas envie d'en voir plus. Ça l'irritait, en fait. Selon elle, pour avoir son attention, il fallait juste varier la lingerie ? Attirer ses yeux sur son corps ? Du sexe, en conclusion ? Qu'elle mentionne un colocataire, c'était de trop. Il ne comprenait pas vraiment l'occasion, ne savait pas si c'était son hétérosexualité ou sa volonté à rester ici avec elle qui était en cause, mais il était touché, vexé. « D'accord... » Jamie se frotta le front. Ce n'était pas le d'accord pour tout ce qu'elle venait de raconter comme imbécillités, mais juste un signal pour lui. Celui d'arrêter de faire dans la dentelle.

Sans crier gare, il s'approcha d'elle rapidement et la souleva, agrippant ses cuisses. Sans aucune délicatesse, il la posa sur la table de la cuisine, ses jambes autour de lui. Il se colla à elle, remonta ses mains sur ses fesses... En d'autres circonstances, cela aurait pu être synonyme d'une partie de sexe endiablée sur cette table. Mais là, il n'en avait pas envie. Il la maintenait serrée contre lui, pourtant son regard était dur. « C'est juste ça que tu veux ? Que je te saute, de préférence sans condom comme ça tu l'auras ton gosse ? Y a vraiment que ça que je puisse faire pour que tu calmes ton petit numéro d'épouse mal baisée ? » Il mit quand même un moment avant de réaliser la violence de ses propos, et pourtant, ça ne suffit pas vraiment à le radoucir. Sans la lâcher, il continua. « Arrête de penser à toi deux minutes, tu veux ? C'est trop demander d'avoir la paix en rentrant du boulot le soir, sérieusement ? J'aurais peut-être envie de quelque chose si tu voulais bien arrêter trente secondes de me prendre la tête. » Enfin, il la lâcha. Il dormirait sur le canapé ce soir, et voilà tout. Pour l'instant, il préféra faire comme si elle n'était plus là, retournant fouiller le frigo. Il trouva des restes de poulets qu'il sortit avec de la moutarde. Il allait se faire un sandwich, ensuite il irait chercher une couverture et dormir dans son coin. Car ni Briony, ni lui n'auront probablement envie de se coller l'un à l'autre pour la nuit après cette soirée. Et il n'était rentré que depuis dix minutes...
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() message posté Dim 11 Jan 2015 - 1:24 par Invité
« Où est-ce que tu vois une invitation ? Je rentre juste chez moi, où ma femme habite aussi. J'appelle juste ça une routine de couple. » Une routine de couple ? C’est ça qu’il avait toujours imaginé lorsqu’il avait décidé de me demander la main ? Qu’on ne se parlerait plus et qu’on ne ferait que se croiser, en allant se coucher, comme des voisins ? Aurait su que c’était ça qu’il voulait comme routine de couple, j’aurais laissé tomber le contrat et j’aurais attendu le prochain. Avoir un colocataire aurait été moins compliqué et aurait coûté moins d’argent également. Sans ne devoir rien à personne, d’ailleurs, sauf ma partie du loyer et faire ma part dans le ménage. « Une routine … On ne se voit plus, c’est ça que tu appelles une routine de couple? Je vois plus la voisine que toi ! » Ne comprenait-il pas que tout ce que je voulais, c’était de passer du temps avec lui, comme avant ? Qu’on prenne le temps d’aller manger au restaurant, de temps en temps, qu’on prenne le temps de se demander comment a été la journée de l’autre, qu’on se laisse des petits mots quand nous sommes trop occupés pour se parler car nous avons deux horaires différents. Pas ne plus se voir et se fuir dès qu’on arrive à la maison. Je veux bien que le mariage soit pour le meilleur et pour le pire mais il faut quand même faire des efforts pour que ça fonctionne dans un couple et, en ce moment, j’ai bien l’impression d’être la seule qui en fasse. Si nous ne changeons rien, notre couple sera voué à l’échec. Et je ne sais pas si lui en a envie mais moi, j’ai encore un peu d’amour pour lui pour avoir envie d’essayer de sauver notre couple. « Excuse-moi chérie, mais nous n'avons aucun problème. Il y a seulement ceux que tu te crées toute seule, alors débrouille-toi avec ça. » Mais si je me fiais à ce venait de dire, il ne semblait pas du tout avoir envie de tenter de régler nos problèmes. Les problèmes que j’étais sensiblement la seule à voir, si je me fiais à ce qu’il me disait. S’il-vous-plait, dites-moi qu’il ne pensait quand même pas sincèrement à ce qu’il venait de dire. « Attends, t’es sérieux là ? Dis-moi que c’est une blague ?! » dis-je en haussant le ton légèrement sur ma deuxième phrase. Je le suivis sur les talons, les mains posées sur mes deux hanches. Je sentais que j’allais exploser de rage. « Notre relation de couple te rend heureux, en ce moment ? Ou le manque de relation devrais-je dire ? » Je cherchais son regard, prête à déverser toute ma colère sur lui. « C’est quand la dernière fois qu’on a couché ensemble, Jamie ? » J’étais moi-même incapable de me rappeler c’était quand alors ça ne valait pas tellement la peine que je lui demande, il s’en foutait royalement, apparemment. « Tu veux que je m’arrange toute seule avec nos problèmes, c’est ça ? » Je m’approchai de lui jusqu’à ce qu’il n’ait pas le choix de me regarder. « Peut-être que je devrais aller voir ailleurs pour avoir ce que tu ne me donnes pas, qu’est-ce que tu en penses ? » J’essayais de le pousser à bout, d’avoir une preuve qu’il s’intéressait encore un peu à moi. Du moins, je l’espérais. Je n’avais pas tellement envie de me rendre à l’évidence que tout était fini Je n’étais pas prête.

« D'accord... » D’accord quoi ? Je croisai mes bras contre ma poitrine, attendant qu’il prononce autre chose qu’un simple d’accord. Mes sourcils étaient arqués. Lorsque Jamie s’approcha de moi et qu’il me souleva en m’agrippant par les cuisses, je lâchai un petit cri de surprise et je m’agrippai à ses épaules pour ne pas tomber parterre.. Je ne savais pas comment réagir ni quoi lui dire tellement j’étais partagée. Partagée entre l’envie qu’il se passe vraiment quelque chose entre nous et la frustration que je ressentais pour lui présentement. Et la dureté de son regard me faisait légèrement peur. Je n’avais franchement pas l’habitude de voir Jamie dans cet état. « C'est juste ça que tu veux ? Que je te saute, de préférence sans condom comme ça tu l'auras ton gosse ? Y a vraiment que ça que je puisse faire pour que tu calmes ton petit numéro d'épouse mal baisée ? » La réponse de Jamie m’aida dans mon combat. Je reculai ma tête pour pouvoir le regarder en face, les sourcils froncés et la bouche entrouverte, choquée par ce qu’il venait de dire. J’étais tellement bouche bée par ce qu’il venait de dire que je me surpris à le gifler. « Vas t’faire foutre, Jamie ! C’est ce que tu penses de moi ? » Que je veux tellement un enfant que je ne peux plus rien faire avec mon époux sans penser à un stratagème pour lui faire un gosse dans le dos ? Si c’est vraiment ce qu’il pense de moi, c’est qu’il me connait mal ! « Arrête de penser à toi deux minutes, tu veux ? C'est trop demander d'avoir la paix en rentrant du boulot le soir, sérieusement ? J'aurais peut-être envie de quelque chose si tu voulais bien arrêter trente secondes de me prendre la tête. » Mais pour combien de temps il la voulait la sainte paix ? Ce n’est pas comme si j’avais été insistante depuis le début. Mais un moment donné, une femme se tanne. Je voulais une réponse, c’était trop demander ? Je demandais juste un signe qu’il m’aime encore, c’est tout. Mais tout ce qu’il me donnait, c’était le signe inverse. Peut-être était-ce le temps d’accepter l’évidence qu’il ne m’aimait plus. Mais j’avais besoin de l’entendre de sa bouche. « Oh c’est bon, arrêtes de me mentir. Même quand je te fou la paix, tu n’en as pas plus envie. En fait, ce n’est pas de la lingerie que j’aurais dû m’acheter, mais une culotte de chasteté. Comme ça, tu l’aurais la paix. » Je le laissai aller vers le réfrigérateur sans rien ajouter de plus, toujours assise où il m’a déposée. Silencieusement, je fixais son dos tout en revoyant nos années de joie, dans ma tête, comme si je venais de mourir. Je sautai sur le sol tout en le fixant encore un moment, me préparant à lui demander ce que je voulais tant savoir. « Est-ce que tu m’aimes encore ? » demandai-je sans trop d’assurance, la voix tremblante. Mon cœur battait à tout rompre alors que j’attendais sa réponse. Je n’étais pas prête à faire une croix sur notre mariage.
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() message posté Sam 24 Jan 2015 - 17:12 par Invité
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Briony & Jamie
C'était pourtant tout ce qu'il avait voulu éviter, la dispute. Même si c'était justifié et même si les sujets sérieux venaient sur le tapis, il ne voulait pas de ça. Depuis quelques temps, ils ne faisaient qu'alterner entre le silence, les salutations distantes et les disputes. Clairement, ce n'était pas possible de continuer ainsi. Mais Jamie avait d'autres problèmes à régler dans sa vie pour pouvoir prendre soin de son couple, et sa femme ne semblait pas disposée à le comprendre. « Tu la salueras pour moi. » répondit-il avec une touche d'ironie pour ne pas avoir à répondre. Il n'avait pas eu besoin de son intervention pour remarquer que leur vie de couple s'était dégradée, et qu'il ne se voyaient presque plus. Il partait tôt le matin, rentrait tard le soir, utilisait son temps libre à se reposer ou à essayer de sortir pour ne pas virer totalement fou. Il avait beau être quelqu'un de travailleur, il avait ses limites. Briony avait beau avoir raison, lui n'était pas franchement désireux de se poser et de parler de leur couple, comme une foutue thérapie. Ce soir, comme les autres, il voulait juste être tranquille sans une femme pour lui crier dans les oreilles. Elle ne comprenait pas la notion du ''pas maintenant'' il fallait croire, parce qu'elle se montra insistante. Et il eut le malheur de dire la phrase de trop, celle qui la fit sortir de ses gonds.

Il la sentait furieuse à être sur ses talons, prête à déverser son courroux. Elle était patiente, la plupart du temps. Avec les années, il avait appris à la connaître, ce qui lui faisait réaliser qu'elle devait réellement avoir accumulé sa frustration pour réagir de la sorte. Mais il la laissa parler, s'énerver seule. Il connaissait le discours, cela n'eut aucun impact sur lui jusqu'à ce qu'elle pose directement cette question. Depuis combien de temps ils n'avaient pas couché ensemble ? Il releva la tête vers elle, tentant de se rappeler. Quelques semaines. Un mois. Peut-être un peu plus. Le temps passait bien trop vite, et franchement, faire l'amour à sa femme était une chose tombée loin dans son ordre des priorités. « Briony... » Il soupira, la laissa continuer. Il n'avait rien à dire pour s'excuser. Ce n'était même pas contre elle, car même s'il la délaissait, il continuait de la trouver belle, désirable. Il n'en avait juste pas envie. En tout cas, si elle voulait le faire réagir pour de bon, elle y parvint en évoquant la possibilité d'aller voir ailleurs. Presque immédiatement, le poing de Jamie se serra, sa mâchoire se contracta. Il imagina une seconde sa femme nue dans les bras d'un autre, il la vit se perdre avec un autre homme que lui. Et jaloux comme il était, il lui fallu un effort surhumain pour garder un calme apparent. Son irritation refit surface, aussi. « J'en pense que je ne passerai jamais après un autre. Va voir ailleurs si tu veux, mais alors ne revient pas. » L'image était vivace. L'idée qu'elle le quitte lui effleura l'esprit, et ç'en était effrayant. Parce qu'il savait que peu importe qui elle irait fréquenter, Jamie dissuaderait ce type de toucher à Briony. Il lui ferait peur, peut-être mal pour se venger de lui avoir volé sa femme.

C'est peut-être sa haine envers cette hypothèse qui le fit se comporter comme un rustre fini. Sans prévenir, il agrippa Briony pour la poser sur la table sans aucune délicatesse. Bien trop proche, bien trop serré contre elle. Vraiment, en d'autres circonstances, il aurait probablement fondu sur ses lèvres, ses mains se seraient faites plus aventureuses, et il l'aurait prise ici, dans la fougue du moment. Mais là, il ne se sentit même pas excité. Il se pinça les lèvres en encaissant la gifle. Il ne l'avait pas volée et malgré tout, il arrivait à le prendre mal. « C'est ça. » lâcha-t-il en se reculant d'elle, confirmant ses paroles sans vraiment penser à l'impact. Il en avait plus que marre pour ce soir, si bien qu'il sortit le nécessaire du frigo , prit une assiette dans le placard, un couteau dans le tiroir, le pain de mie sur le comptoir, et dans le silence pesant entreprit de faire son sandwich. Briony était toujours dans son dos, alors l'homme mettait un point d'honneur à l'ignorer. Ils s'étaient assez fait mal comme ça pour ce soir. Du moins, c'était ce qu'il pensait jusqu'à entendre sa voix tremblante. Il posa le couteau plein de moutarde, ferma les yeux deux secondes pour respirer profondément. Arrête d'agir comme un con, si tu ne veux pas la perdre. Il se retourna et s'appuya contre le plan de travail, n'esquissant toutefois aucun mouvement vers elle. « Bien sûr que je t'aime toujours, mais je suis juste fatigué. Je sais que je te délaisse, mais je fais vraiment de mon mieux pour que ça se termine vite. » Sa gorge se noua étrangement, comme à chaque mensonge douloureux qu'il pouvait dire. Il ne savait pas s'il s'en sortirait, cette fois-ci. Il ne retrouverait pas de sitôt une vie calme et paisible, du moins pas tant qu'il ne lui dirait pas la vérité une bonne fois pour toute.
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() message posté Mar 27 Jan 2015 - 18:26 par Invité
Me battre avec Jamie commençait à gruger solidement mon énergie. Et pourtant, je continuais dans l’espoir que ça donne quelque chose mais je commençais à être épuisée. Il faisait preuve d’autant de maturité qu’un adolescent, refusant de faire face à ses problèmes. Et un moment donné, j’avais beau vouloir sauver notre couple, je n’y arriverai jamais si Jamie ne fait pas sa part des choses. C’est comme d’essayer de faire arrêter de fumer à un fumeur alors qu’il n’est pas prêt lui-même. C’est un combat dont on peut prédire la perte avant même que le combat ne soit commencé. Mes différentes tentatives pour lui tirer les vers du nez échouent. Il est complètement fermé. Jamie n’avait tout simplement pas la bonne attitude pour affronter le problème. « Tu la salueras pour moi. » J’hochai simplement la tête, sans rien rajouter de plus. Visiblement, ce que je disais n’avait aucune importance alors il n’était pas nécessaire que je perde davantage de salive là-dessus. J’avais l’impression qu’il rêvait du moment où je baisserais les bras, où je partirais pour qu’il puisse enfin avoir la paix. Si c’est ce qu’il voulait vraiment, il n’avait pourtant qu’à le dire et je partirais. Qu’il me le dise franchement serait sans doute un processus moins blessant que ce qu’il nous faisait vivre en ce moment. Oui je voulais sauver notre couple mais je commençais à anticiper le moment où Jamie nous ferait arriver à un moment de non retour. Plus les jours passaient, plus ses paroles étaient dures et je me sentais de moins en moins forte face à la situation. Je perdais le contrôle, je perdais le dessus. Son attitude allait avoir raison de nous, que je le veuille ou non. Qu’étais-je sensée de faire ? Lui donner tout l’espace qu’il désirait ? Je n’avais pas l’impression que ce serait mieux, pour nous. Aussi bien faire chambre à part, tant qu’à faire. Mais je n’étais pas encore prêt à ce qu’on en arrive là. Pour l’instant, je n’avais pas encore fini avec lui. Et c’est pourquoi je n’abandonnai pas tout de suite le navire, le suivant sur les talons jusqu’à la cuisine, prête à déverser ma colère sur lui, à lui montrer qu’il était encore important pour moi s’il me faisait autant réagir.

En le voyant lever la tête lorsque je lui demandai quand nous avions couché ensemble pour la dernière fois, j’eus une lueur d’espoir. J’avais espoir d’avoir réussit à percer sa coquille un peu mais rien ne sortit de sa bouche à part mon nom. Je continuai donc mon monologue, essayant de le faire réagir. Je décidai de lui parler d’une possible éventuelle infidélité, que je ne pensais pas réellement commettre. Tout ce que je voulais, c’était le faire réagir, qu’il me prouve que j’étais encore un peu importante pour lui. Et en voyant ses muscles se contracter, je savais que j’avais touché une corde sensible. En temps normal, j’aurais sans doute lâché un cri de victoire mais pour l’instant, je n’en avais pas la force. Je guettais les moindres réactions qu’il pouvait avoir. « J'en pense que je ne passerai jamais après un autre. Va voir ailleurs si tu veux, mais alors ne revient pas. » Mais ses paroles me prirent au dépourvu. Disons que ce n’était pas tellement la réaction à laquelle je m’attendais. Comment devais-je le prendre ? Être légèrement contente de voir qu’il ne voulait pas passer après un autre ou être déçue qu’il me dise de ne pas revenir sans rien de plus ? Devais-je le prendre comme une preuve d’amour ou comme une preuve qu’il voulait que je m’en aille ? Toute cette situation me mélangeait ... « Peut-être que tu devrais t’arranger pour ne pas passer après un autre, dans ce cas. » dis-je sans aucunes attentes. J’imaginais très bien que Jamie ne serait pas touché par ce que je venais de dire, qu’il ne me témoignerait pas plus d’amour. Si vous voulez mon avis, notre couple était sans doute une cause perdue.

L’opinion que Jamie avait de moi était sans doute la chose la plus blessant qu’il ne m’eût jamais dit de sa vie. Le genre de commentaire que je ne réussirai jamais à oublier, peu importe si notre couple remonte la pente ou non. C’est un commentaire qui allait me rester en tête pour le restant de ma vie. Comment étais-je sensé avoir envie de lui faire un enfant, après ça ? Je peux déjà vous dire que ça ne sera pas une expérience plaisante du tout. Peut-être que je n’étais pas faite pour avoir des enfants, après tout. Je devais peut-être commencer à penser à adopter un chien. La frustration et la peine que je ressentais, à ce moment, prirent le contrôle de ma personne et je giflai Jamie sur la joue. Le pire, dans tout ça, c’est qu’il affirma que c’était ce qu’il pensait de moi. Après toutes ces années de vie commune, c’est ce que mon mari pensait de moi. Je le regardai s’éloigner de moi en ravalant difficilement ma fierté et l’émotion qui remontait dans ma gorge. Je n’en pouvais plus, je devais lui demander s’il m’aimait toujours, être fixée. « Bien sûr que je t'aime toujours, mais je suis juste fatigué. Je sais que je te délaisse, mais je fais vraiment de mon mieux pour que ça se termine vite. » Je sentis les larmes me monter davantage aux yeux, menaçant de déborder d’un instant à l’autre. Je ne me sentais pas du tout rassurée par ses paroles. Cela faisait assez longtemps que je le connaissais pour savoir qu’il mentait. Est-ce qu’il mentait sur toute sa phrase ou simplement une partie ? Je n’en étais pas certaine mais le simple fait de savoir qu’il me mentait était douloureux. Fatigué de quoi ? Notre relation ? Ce n’était peut-être pas de ça qu’il parlait mais ça faisait du sens. « Tu es sur la bonne route pour que ça se termine vite. » murmurai-je en parlant de notre relation. « Je vais t’aider. » Avant d’éclater en larmes devant lui, je m’éloignai de lui, direction les escaliers pour monter en haut jusqu’à notre chambre. Je sortis une grosse valide que j’étalai sur le lit, ouverte. J’ouvris la garde-robe grande, commençant à prendre quelques vêtements pour les lancer dans ma valise, pleurant silencieusement. Je ne comptais pas le quitter définitivement, pas tout de suite, mais j’avais besoin de partir d’ici pour quelques jours. J’allais passer quelques jours chez ma mère, mais il n’avait pas besoin de cette précision. S’il pouvait penser que je partais définitivement, c’était tant mieux pour lui. Qu’il souffre un peu lui avec. Quoiqu’au final, il s’en foutait peut-être royalement.
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Anonymous
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() message posté Mer 4 Fév 2015 - 7:43 par Invité
Sorry, it's me ✩
Briony & Jamie
J'aurais pu la rassurer, seulement lui dire que je l'aimais. Mais ma réponse eut un toute autre effet. Je voyais sa lèvre inférieure trembler, signe des larmes qui menaçaient de couler. Et je me trouvais tout à fait impuissant face à ça. Peut-être parce qu'au fond, même moi, je n'y croyais pas. Je ne mentais pas en disant que je l'aimais, mais quand j'affirmais vouloir résoudre cette situation au plus vite. Des semaines que je lui mentais, des semaines que rien n'avançait dans ma vie. Je ne voyais pas quoi faire de plus pour me sortir de ce bourbier et il est vrai que mon couple, une des rares choses que je pensais acquise dans ma vie, finissait par en pâtir. J'avais eu tort, au final, en pensant qu'elle me pardonnerait et me passerait tout. Elle pourrait me quitter. Pas de bon cœur, mais ce n'était pas un objet qu'on pouvait poser dans un coin du salon et auquel on s'intéressait quand bon nous sentait. C'était une femme. Femme affreusement délaissée et blessée par mes soins. « Briony ! » Je tentais de la retenir, mais ça ne marcha pas. Elle quitta la cuisine et grimpa les escaliers en pleurs. Ce bruit me déchira le cœur d'une manière tellement radicale que je réussis à me haïr pour tout ce que j'avais pu être durant ces derniers mois. Je n'avais même plus faim. Je laissais mon début de repas en plan et me lavait rapidement les mains avant de monter à mon tour, silencieusement. La porte était entre-ouverte. Le son de ses pleurs se faisait entendre et me fit hésiter devant la porte. Peut-être qu'il valait mieux que je la laisse seule. Pourtant, je ne pus m'y résoudre. J'entrais dans la chambre.

Mon cerveau déconnecta littéralement en voyant la valise se remplir. Qu'est-ce qu'elle faisait ?! La réponse était pourtant claire. Elle te quitte, Jamie. T'as été un connard avec elle, elle va s'éloigner de toi et finira par ne plus revenir. Mais non. Je ne voulais pas. Avec une douceur qui contrastait littéralement avec ma violence -surtout verbale- dans la cuisine, je me plantais devant elle et lui saisit les poignets pour l'empêche de retourner chercher encore une pile de vêtements dans l'armoire. Je voulais juste qu'elle me regarde. « Ne pars pas. » lui murmurais-je doucement sans quitter ses yeux. Mes mains glissèrent de ses poignets à ses mains que j'embrassais. « Je suis un vrai con, et tu ne méritais pas ce que je t'ai dit. Mais me quitte pas, s'il te plaît... » Parce que même momentanément, je ne savais pas comment je ferais. Je l'aimais, cette femme. Depuis tellement d'années que si j'en venais à la perdre, j'étais quasiment certain que jamais je ne retrouverais quelqu'un que je puisse aimer autant. Que je puisse aimer tout court, peut-être. Parce qu'avec le temps, j'avais réussi à trouver un charme aux défauts les plus négatifs de celle qui était ma femme, au point de tous les chérir. « Je suis de repos demain. On fera absolument tout ce que tu voudras. Laisse moi au moins cette chance de me rattraper. » Je n'en demandais pas plus. Juste une chance de lui prouver qu'avant d'être un con qui part au quart de tour, je pouvais être l'homme qu'elle a accepté d'épouser.
electric bird.


(je viens de remarquer que j'ai changé de personne tiens, j'espère que ça te dérangera pas :o)
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