"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici the journey, not the arrival matters. (s/n) 2979874845 the journey, not the arrival matters. (s/n) 1973890357
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() message posté Dim 28 Déc 2014 - 17:48 par Invité
A drop in the ocean, a change in the weather ; Nos vies se réduisent à de simple battements. Souvent ils vont plus vite ou plus lentement qu'à la normal et parfois ils décident de cesser de battre, de se battre. Tous les jours, c'est une nouvelle bataille. Naël n'a pas choisi le service de réanimation par hasard, pour lui cela semblait être un choix évident. Pourtant, il avait un destin tout tracé dans le monde des cosmétiques et du plastique, simplement il n'a pas eu envie de choisir la facilité. Que l'on se joue constamment de lui, condamné à vivre dans le reflet de ce qu'il aurait pu vivre. Vivre. Survivre. On a toujours le choix.« Naël à trois tu poses le défibrillateur contre sa poitrine, tu as bien compris, seulement lorsque je dis trois tu agis ? » Un coeur en fibrillation et trois secondes pour agir.  « C'est entendu. » Aucun faux pas ne sera accordé. Il le sait, il a sa vie entre ses mains. Littéralement. Une montée d'adrénaline s'empare de son corps. « Trois. » Aussitôt, son cerveau ordonne à ses mains de poser l'appareil contre le corps du patient. Des électrochocs percutent les parois de son cerveau tandis que d'autres circulent dans la poitrine de l'inconnu. Un inconnu dont Naël connait tous les antécédents médicaux. Un junkie percuté par une voiture. Histoire classique. Peut importe si c'est une bonne ou une mauvaise personne, son rôle à lui c'est de faire fonctionner son coeur, de permettre de nouveau ses battements faire correctement leur rôle. Il renouvelle son action plusieurs fois, il essaie de relancer ce coeur qui ne veut pas, qui ne veut plus s'accrocher. Il a peut-être subi de nombreuses déceptions amoureuses, il a peut-être brisé des coeurs, il n'a peut-être jamais connu l'amour. C'est peut-être un coeur banal. Un coeur qui a eu besoin de respirer et qui n'en a jamais eu l'occasion. Naël se pose souvent une tonne de questions. Il essaie d'imaginer ce qu'a pu endurer ce coeur pour rejeter la chance qu'il lui donne de se relancer de nouveau. « Heure du décès, 5h53. » Machinalement ses yeux se posent sur l'horloge et ses mots prononcent l'heure exacte qu'elle affiche. Il ne peut pas tout le temps gagner. C'est la partie la plus dur de son travail, comprendre qu'on ne peut pas toujours être celui qui fera la différence. Naël pose l'appareil à l'endroit prévu à cet effet et sort de la pièce. Énervé d'avoir laissé cette vie lui filer entre les mains, il balance sa coiffe contre l'évier. Le blond passe de l'eau sur son visage et pendant quelques instants il observe son patient à travers le vestibule. Des frissons parcourent son échine, il a envie de hurler. Il a envie de laisser échapper un tas d'émotions, mais il ne dit rien. Il reste calme. Naël se contient, parce que c'est son quotidien. Aujourd'hui, ils ont sauvé deux vies et perdu une. Le blond s'estime heureux, même s'il déteste l'échec. Ce qu'il oublie souvent, c'est qu'il n'est pas dans un jeu.

Naël s'échappe de l'hôpital, il a fini sa nuit. Il a une idée précise en tête de comment il va passer le reste de la journée. Pas question pour lui d'aller se recoucher dans son lit. Un taxi s'arrête à sa hauteur et il l'ordonne de l'emmener à l'endroit qu'il a griffonné sur un bout de papier. Un endroit tenu secret. Le médecin est déjà passionné par la journée qui l'attend. Cela fait bien trop longtemps qu'il attend et il est persuadé que ça doit se passer aujourd'hui et non demain. Le taxi l'amène à destination, il remercie le coursier et lui donne l'argent de la commission. Le blond se retrouve devant à un entrepôt, qui se situe juste à la sortie de la ville, où se trouve plusieurs garages. Il en loue un depuis quelques mois pour pouvoir conserver sa dernière folie. Un van. Un vieux van qu'il a acheté sur Ebay et, entièrement restauré, afin de vivre de folles aventures. Naël a toujours rêvé en posséder un depuis qu'il a vu la série That 70'show. C'est-à-dire depuis presque toujours. Il grimpe à l'intérieur, surexcité, il lui tarde de montrer son bébé. Il attrape un vieux chapeau de paille qu'il a posé du côté passager et s'échappe aussitôt de l'entrepôt. Le médecin repars en direction de la ville, chercher, l'élément le plus important de son plan. La journée est rayonnante alors que l'hiver s'est déjà bien installé, c'est une journée parfaite pour s'évader, un peu. Un court instant. Faire une ellipse dans son train train quotidien. Il est fière et son sourire est monstrueusement grand. Naël s'arrête pile devant un immeuble et ne prend même pas le soin de bien se stationner. Il se saisit des cailloux qui jonchent les trottoirs, grimpe sur le toit du van et les balances contre une fenêtre quelques étages plus haut. Il en balance plusieurs, certains heurtent d'autres fenêtres, avant qu'une petite tête brune décide de faire son apparition. Naël est matinal et il se fiche bien de réveiller tout le quartier juste pour attirer l'attention d'une seule personne. « C'est le grand jour princesse, votre carrosse est arrivé. » dit-il en désignant le véhicule qui se trouve juste derrière lui. Il l'avait prévenu, qu'un jour cela arriverait. Qu'il débarquerait à l'improviste pour l'emmener avec lui.
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() message posté Sam 10 Jan 2015 - 20:31 par Invité
. I’M MILES FROM WHERE YOU ARE. I LAY DOWN ON THE COLD GROUND, AND I PRAY THAT SOMETHING PICKS ME UP AND SETS ME DOWN IN YOUR WARM ARMS .Sam adorait son job. Rares étaient les fois où elle s'en plaignait. Depuis que son oncle lui avait trouvé un poste au sein de la police, Samantha se sentait entière, utile. Elle n'avait jamais été faite pour rester des heures à une table, et s'en était vite rendue compte. Elle avait toujours ce besoin irrépressible d'adrénaline, ce sentiment que sans la peur d'échouer, elle n'arriverait à rien. Elle avait besoin de cette peur, et l'exploitait au quotidien. Elle se perdait toute entière dans chaque affaire, désireuse de réussir, coûte que coûte. Seulement, de mauvaises choses pouvaient arriver. Et toute sa motivation ne suffisait pas. Parfois, rien ne suffisait, tout était écrit. C'était le cas de la petite Annie. Des semaines de recherches, des journées sans dormir, des heures à tout éplucher, tout ratisser. Mais ça n'avait pas suffit. C'était ce qu'il y avait de pire dans son job. La défaite. Car il n'y avait pas de seconde chance, pas de résultat intermédiaire. Il n'y avait qu'une seule réponse, et elle n'était pas toujours joyeuse. Mais parfois, la vie se montrait clémente. Parfois, alors que l'espoir était perdu, quelque chose de bien se passait. Un signe divin, un cadeau du ciel, Sam n'en savait rien. Elle savait juste qu'elle l'avait retrouvé, qu'elle était là, saine et sauve, sous ses yeux. Appuyée contre le bord de son bureau, bras croisés, la brunette regardait la scène. Cette petite blonde coincée entre son père et sa mère, en larmes. C'était ce genre d'instant qu'elle chérissait, qu'elle voulait garder dans sa mémoire indéfiniment. Ca n'avait rien à voir avec la joie d'avoir sauver une vie. C'était la satisfaction d'avoir fait quelque chose de bien pour autrui. Alors que son sourire ne cessait de s'étendre, une main vint se poser sur son épaule. Le visage de son oncle se dessina sous ses yeux, et elle lui rendit son pâle sourire. Ils n'avaient jamais eu besoin de parler, il savait déjà. Il la connaissait comme personne, la comprenait sans chercher, la voyait tel qu'elle était. Et en croisant son regard, Sam voyait ce qu'elle avait toujours cherché dans les yeux de son père : de l'amour, de la fierté. Il n'était pas son père, il avait été tellement plus. Tellement plus pour elle, pour sa soeur, pour leur vie. Lui n'avait pas fuit. Il était resté, alors que rien ne l'y obligeait. La brunette posa doucement sa main sur celle qu'il avait posé sur son épaule et exerça une petite pression qui ne nécessitait aucune parole. Un remerciement silencieux qu'il n'avait jamais recherché mais qu'elle voulait lui adresser. « Tu peux faire une pause. Tu as fait du bon boulot. » Il tapota son bras un instant avant de tourner les talons et de retourner dans son bureau. Sam n’était pas du genre à faire une pause, à prendre les jours de congés qui lui était dû. Elle était constamment au commissariat, faisait les heures supplémentaires dont personne ne voulait, s’acharnait sans cesse. Pourtant elle ne voulait pas continuer la journée en pensant que peut-être elle pourrait se terminer autrement. L’instant était si beau qu’elle ne pouvait se risquer à l’échec qui n’était pas si rare dans son job. Alors elle enfila sa veste, referma son casier et quitta le poste pour s’accorder une journée.
Elle avait pris place dans son canapé après avoir troqué son uniforme contre une tenue plus conventionnelle, découvrant à nouveau la joie de ne rien faire. Il n’y avait ni sirène assourdissantes, ni téléphones à sonner. Il n’y avait que le calme, la solitude, en somme, ce que la jeune femme appréciait. Elle feuilletait un magazine que Rory avait dû laisser là le matin-même et s’étonna à apprécier cette lecture étrange qui plaisait tant aux femmes. Elle s’attardait sur un article de mode tout en sirotant son thé lorsque son ouïe fut attirée par un bruit agaçant provenant de la cuisine. Après une hésitation, pensant qu’il s’agissait sûrement d’un volatile, elle finit par se lever et se diriger vers la source qui la privait d’une dissertation sur des talons aiguilles qu’elle n’avait jamais osé essayer. Arrivée dans la cuisine, un caillou frappa sa vitre et après avoir reculé elle regroupa ses forces pour soulever la fenêtre abimée. Elle batailla quelques secondes avant que le froid hivernal vienne lui arracher quelques frémissements. Ses yeux se posèrent sur l’horizon avant de chercher plus bas. Jackpot. Là, debout sur le toit d’un van, il la regardait avec ce sourire bête qu’elle appréciait tant. « C'est le grand jour princesse, votre carrosse est arrivé. » Il venait de placer tant de mots inconnus dans la vie de Sam. La brune n’était pas une princesse, et n’avait jamais eu de carrosse. Dans un conte, elle serait plutôt la femme de chambre qu’on ne remarque pas, la souillon qui lave les sols pendant que d’autres essayent de jolies robes. Mais elle ne s’en plaignait pas. Elle n’avait jamais eu besoin d’artifices dans sa vie. Et en y réfléchissant bien, Cendrillon la souillon avait finit par devenir une jolie princesse. Peut-être sa chance allait-elle tourner. Et enfin, Sam n’avait jamais eu de grand jour. Elle n’avait eu que des jours, une longue succession de matins, de midis, de soirs. Elle ne pouvait dire qu’ils étaient tous semblables, mais aucun n’avait été grand. Du moins, les grands jours n’avaient jamais été heureux. En se frottant les bras pour se réchauffer, la brune se dit que le grand jour était arrivé. Il l’avait promis, il l’avait fait. Et rien ne la retenait de se laisser aller à cette journée. « Je descends ! » Elle lui adressa un dernier sourire avant de refermer la fenêtre. L’adrénaline prenait son coeur tout entier alors qu’elle s’évanouissait de sa chambre pour en sortir couverte d’un pull, d’un bonnet, d’une grosse écharpe et de gants. Sam était une femme prévoyante, et il était si imprévisible qu’elle préférait mettre le paquet. Et puis elle avait une tête à bonnet. Elle ferma la porte, sans un regard derrière elle, et descendit rapidement les marches avant que le vent frais ne vienne de nouveau balayer ses boucles. Elle l’apercevait non loin de là, et vint se placer devant son van, laissant ses doigts glisser sur la carrosserie. « Je croyais que les carrosses étaient faits d’or et d’argent. Les contes racontent vraiment n’importe quoi. » Elle se plaça face à lui, sans même chercher à cacher sa curiosité. « Où comptes-tu m’emmener, mon prince bien-aimé ? » Elle finit par lui adresser un large sourire qui surplombait tous les rayons que pouvait envoyer le soleil. Elle était réellement heureuse. Et il était le seul capable de lui arracher pareil sourire.
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