mistaken.

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Invité

(✰) message posté Mer 31 Déc 2014 - 10:23 par Invité

Holly Carolyne Cosgrove

London calling to the faraway towns

NOM(S) : cosgrove. PRÉNOM(S) : holly, surnommée lily. ÂGE : 21 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : un quinze juillet, à leeds. NATIONALITÉ : anglaise. STATUT CIVIL : célibataire en manque d'amour. MÉTIER : elle ne fait rien, ni boulot, ni étude, elle occupe ses journées à faire n'importe quoi et à rendre dingue son père. TRAITS DE CARACTÈRE : désinvolte, agressive, cynique, moqueuse, bagarreuse, provocatrice, sans limite, vulgaire, paumée, fragile, sensible, capricieuse, instable, imprévisible, forte tête, persuadée d'être malaimée, fleur bleue, débordante d'amour, malpolie, sans pudeur, grossière. GROUPE : walk on the line.

My style, my life, my name

001. elle ne bosse pas, ne fait pas d'études et rien ne l'intéresse, elle ne s'imagine pas d'avenir et si elle semble en rire et l'assumer totalement, la réalité est que ça l'angoisse terriblement et qu'elle se questionne énormément 002. elle n'était encore qu'une enfant lorsque la maladie de sa mère s'est déclarée, mais petit à petit celle-ci ne s'occupait plus d'elle et l'attention de son père était également concentrée sur sa femme, chose que Holly a vécu comme une sorte d'abandon et ça l'a énormément fragilisée, c'est à partir de là qu'elle a commencée à se sentir malaimée par le monde entier et qu'elle s'est mise à faire des bêtises, pour attirer l'attention 003. à l'âge de 15 ans, elle buvait, elle fumait, elle volait dans les magasins, refusait d'aller en cours, fuguait la nuit, parlait mal à ses parents et à ses professeurs, trainait avec des gens peu fréquentables et ça allait toujours en s'empirant, si bien que ses parents ont finit par l'envoyer en maison de redressement pendant deux ans, chose qu'elle a ressentit comme un second abandon 004. cette expérience a terminé de la briser, elle s'est retrouvé avec des gosses bien pire qu'elle, a été molestée, insultée, elle s'est bagarré un tas de fois, on lui a craché dessus, empêché de manger, piqué ses affaires, elle n'arrivait même plus à dormir la nuit tant elle avait peur 005. quand elle est revenue chez elle, elle ressemblait à un fantôme, ne parlait presque plus, ne mangeait presque plus, elle passait ses journées enfermée dans sa chambre ou réfugiée chez Jules, ça a duré un an, jusqu'à ce que sa mère, emportée par sa maladie, ne l'agresse physiquement, un choc émotionnel si violent que ça a réveillé le monstre qui dormait en elle et Holly a littéralement pété un câble, devenant encore pire qu'avant la maison de redressement 006. son frère, qui était le seul de la famille dont elle se sentait vraiment proche et pour qui elle avait la sensation d'être importante, a pris le parti de leur mère après ça, détournant l'argent de leur père pour financer l'HP de leur mère, alors qu'elle n'avait plus un sous après le divorce, Holly ne l'a pas supporté et n'a pas compris comment il pouvait porter secours à une femme qui lui avait fait du mal, elle lui en veut toujours énormément et est en froid avec lui, ça fait des mois qu'elle ne l'a pas vu, elle lui écrit une fois de temps à autres 007. son père ne sait plus quoi faire avec elle, il a accepté qu'elle reste vivre chez lui à la condition qu'elle aille parler dans un groupe de parole pour les personnes qui sont sortit du système à cause de leurs comportements déviants, elle y va deux fois par semaine et elle a horreur de ça, elle ne fait aucun effort 008. elle se nourrit de jus d'ananas, de tomates en vinaigrette et de pain, parfois elle grignote des trucs qui trainent dans les placards, mais elle n'a jamais vraiment faim et totalement la flemme de se faire à manger 009. elle tombe amoureuse plus rapidement que son ombre et change de coup de cœur 4 fois par jour, ou alors elle les accumule à la pelle, toujours animée par ce besoin dévorant d'être aimée, elle est prête à faire n'importe quoi pour ça, alors quand un homme joue avec elle, elle l'accepte sans condition, ayant trop peur de se sentir seule et vide 010. elle pleure beaucoup quand elle est seule, ayant l'impression d'être une ratée qui finira à la rue, malaimée de tous et qui mourra toute seule également, oubliée de tous 011. elle dort peu et mal, ce qui fait qu'elle a toujours la tête de quelqu'un qui vient de se réveiller, des cernes et qu'elle est constamment sur les nerfs à cause du manque de sommeil 012. elle s'habille n'importe comment, se coiffe à peine et a tendance à facilement se laisser aller niveau hygiène 013. elle continue à faire toutes les pires conneries possibles et imaginables et rend la vie folle à son père 014. elle est terrifiée par les chiens et n'aime pas les chats non plus, pour elle, les lapins en cage et les poissons rouges c'est très bien et ça suffit amplement, en revanche, elle rêve de faire une promenade à dos d'éléphant.

PSEUDO : mcklm. PRÉNOM : mathilde. ÂGE : 22 ans. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : mimi elashiry. CRÉDITS : applestorm. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : bazzart. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: nop.

Invité

(✰) message posté Mer 31 Déc 2014 - 10:23 par Invité

pleurs de glace sur ce qui peut brûler
pour le remord, la mort sur-avalée.

Elle se réveille péniblement, dans le coaltar, le crâne terriblement douloureux et la bouche pâteuse. Ses yeux la brûle et elle a la gorge en feu, signe qu'elle a encore trop bu et trop fumé la veille. Le soleil qui inonde la pièce l'agresse et elle tire la couverture sur son visage en poussant un soupire semblable à un grognement. Le cerveau totalement embrumé, elle n'a pour le moment aucune idée de l'endroit où elle est, ni même un souvenir de la nuit qu'elle a passé. Comme souvent. Trop souvent. Après une dizaine de minutes, elle finit par émerger et se tire du lit avec lenteur, toute engourdie. Elle ne porte sur elle qu'une petite culotte et la chambre dans laquelle elle se trouve est remplie de gens qui dorment encore. Elle a mal au ventre, elle empeste la clope froide, l'alcool et la transpiration, ses cheveux gras et emmêlés viennent lui barrer le visage. Elle soupire, sort de la chambre toujours en culotte et remonte le couloir jusqu'à trouver la cuisine. L'appartement ne lui dit rien, elle ne se souvient pas avoir déjà mit les pieds ici auparavant. Quelle merde. Elle croise quelques personnes, ne les regarde pas, ne leur parle pas, elle est pas en état. Elle ouvre le frigo, fouille dedans, finit par trouver une bouteille de jus de fruits, sans hésiter elle tourne le bouchon et boit de grosses gorgées, directement à la bouteille. Pas le temps de prendre un verre, elle s'en fout de toute façon et puis elle a trop soif. Elle pose la bouteille ouverte sur la table et se tire. Faut qu'elle récupère ses fringues et qu'elle se casse d'ici. Elle est pas bien, toute brassée, l'estomac en vrac et y a un foutu marteau piqueur dans sa boite crânienne qui joue avec ses nerfs. Elle n’a qu'une envie : se couler un bain et y passer la journée, que personne ne vienne la faire chier. La recherche de ses fringues durent près d'une heure, y a un bordel pas possible, les gens dorment sur tout et n'importe quoi. Elle perd patience, elle s'énerve, les larmes lui montent aux yeux. Elle en a marre putain, elle veut juste rentrer. Elle ne retrouve pas sa veste, tant pis, elle se taille d'ici.

Dehors, il fait froid et il pleut, elle est en jean troué, converses et débardeur. En deux secondes elle est trempée, gelée. Et elle ne sait pas où elle est. Elle reconnait rien, les noms de rues ne lui disent rien, pas de métro aux alentours. Des larmes de fatigue et d'énervement coulent sur ses joues, se mêlant aux gouttes de pluie. Elle s’abrite sous le perron d'une porte, ruisselante et elle attrape son téléphone portable. Elle veut appeler Jules mais elle bloque sur le prénom de Jamie. A cet instant, ouais, c'est lui qu'elle voudrait voir. L'appeler en pleurs et le suppliant de venir la chercher, de la ramener chez lui, de s'occuper d'elle, de la serrer dans ses bras et de lui dire qu'il l'aime et qu'elle lui a tellement manqué. Mais elle sait pas faire ça Holly, elle sait pas appeler au secours. Elle renifle péniblement, les poumons en feu alors que ses larmes s'intensifient. De toute façon, elle est persuadée qu'il s'en fout. Il n'a pas hésité à ruiner sa vie et sa carrière pour leur mère, alors que cette cinglée à limite tentée de la tuer. Elle comprend pas Holly. Et ça fait mal. Terriblement mal. Ses sanglots s'intensifient, elle pleure bruyamment. Elle est tellement fatiguée de tout ça. Elle ferme les yeux, soufflent, tente de faire taire ses pleurs alors qu'elle finit par appeler Jules à la rescousse. Trois fois, elle l'appelle trois fois de suite, mais il ne répond pas. Putain... Ce con, il doit certainement être avec Angie, trop occupé avec cette pauvre fille pour faire attention à son téléphone. Pour faire attention à elle. Elle se laisse glisser le long du mur et s'assoit par terre, de nouveau secouée par ses sanglots. Elle en a marre de toujours passer au second plan pour tout le monde. De ne pas être la plus importante. Qu'est-ce que les autres ont qu'elle n'a pas ? Elle comprend pas. Elle rage, elle a envie de jeter son téléphone contre les murs et de se mettre à crier là, dans la rue. Mais elle n'en fait rien.

Elle a si froid. Elle grelotte, ses lèvres sont devenues bleues et elle claque des dents. Bon sang, elle a l'air maligne comme ça. Bien fait pour sa gueule. Elle voulait pas en arriver là, mais elle n'a plus trop le choix. Elle n'a pas le courage de marcher au hasard sous la pluie. Elle veut juste qu'on s'occupe d'elle. Alors elle reprend son téléphone et appelle Ivana. Une sonnerie, deux sonneries, décroche putain, trois sonneries et le allô ? de son amie raisonne dans le combiné . Des larmes de soulagement se mêle aux autres, elle sourit malgré sa voix brisée. Ivana ? Ivy, bébé, steuplé, j'ai besoin de toi. Elle renifle, essuie son nez qui coule du revers de la main. Ivana, elle est toujours là elle, depuis toujours et quoi qu'il arrive. C'est son pilier, son rayon de soleil, sa famille. Elle lui apporte l'oxygène dont elle a besoin et cet amour dont elle manque trop. Sans elle, elle aurait jamais tenu le coup en maison de redressement. Mais ses lettres remplies de mots si délicats lui avaient mit du baume au cœur et l'avaient aidée à ne pas s'effondrer. Mais elle perd vite son sourire et éclate en sanglots au téléphone. J'suis perdue. Dans tous les sens du terme.