C’est dingue ce qu’il pouvait tout prendre au premier degré. « Je ne suis pas intéressé par les nones … » Vous voyez ce que je veux dire, son ton était calme et posé même si je sentais tout de même une pointe d’ironie dans sa phrase, après tout ce que je lui avais dit n’était qu’une remarque non pertinente, bien que se taper une none c’est comme ce taper un enfant c’est tout serrer (bon okay je sors). « Je pense que la personne qui m’intéresse vraiment ne partage pas mon engouement, c’est sûrement pour cette raison que la séduction n’est qu’un stupide jeu à mes yeux. » De quoi parlait-il qui était cette personne ? Il ne m’en parlais pas… je pensais qu’il me disait tout mais finalement même lui à des secrets, j’arquais un sourcil en remarquant son air hautain alors qui regardais la télévision. Je critiquais cette meuf qu’il dit avoir mis dans son lit et finalement je pouvais sentir les rouage de mon horloge grincer surement une once de jalousie que je n’arrive pas à identifier. Mais c’est pour ça que je part sur cette conversation qui allait surement me le faire regretter « Je ne sais pas. » Que réponse vague de sa part je ne m’attendais pas moins de la part de Julian. « Peut-être que bon ... Je n’ai pas les mêmes gouts distingués que monsieur. Je te rappelle que ta petite amie actuelle est un phénomène de foire à elle toute seule. » Je soupirais, il devrait changer de disque quand même rabachait toujours sur cette pauvre fille, je lui donna une legere tape sur l’épaule d’une façon amicale en lui disant : « Je t’ai déjà dis d’arreter de parler d’elle… C’est de l’histoire ancienne… » Disais-je prenant le verre de whisky et le buvant cul sec reposant le verre les joues qui rougit et le sourire aux lèvres ca faisait du bien… Toujours… « Bon… Tu ne m’as pas dit… Enfin je te l’ai pas demandé non plus » disais-je en riant legerement alors que je piqua dans mon assiettes « Qui est la personne qui t’interesse, tu ne m’as jamais parler d’elle… Enfin si tu veux pas en parler… » Disais-je fournant la bouché dans ma bouche pour l’avaler quelques instant après, bon dieu que c’était bon j’étais doué en cuisine ca manquer de pate d’haricot rouge et de piment mais ca passe quand même : « tu devrais mangé quelque chose… J’aimerais pas a devoir te porter si tu tombes sous hypoglycémie… T’es pas leger et j’ai un cœur en toc… » disais-je alors que je posais mon regard sur lui quand même intriguer… Il m’est déjà arrivé de penser à Julian autre qu’en ami, mais mes pensées se confondèrent par une douleur dans la poitrine, il lui arrivait de me hanter tel un fantôme… Il est presque tout pour moi, on se connait depuis l’enfance et pourtant j’ai l’impression de le connaitre depuis bien avant ça comme si j’ai toujours été avec lui… Une sensation romantique qui me donnerait presque envie de vomir.
(c) AMIANTE
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(✰) message posté Sam 18 Avr 2015 - 22:35 par Invité
Catchin’ fire - "You went straight for the knife, and I prepared to die. Your blade it shines -Looked me straight in the eye, you turned the gas on high held the flame alight, you wonder why I'm scared of fire." De l’histoire ancienne ? Il parlait de sa petite amie comme si elle ne faisait plus partie de son existence, et pourtant je pouvais encore sentir les vestiges de son parfum bon marché emplir la pièce. Combien de temps s’était écoulé depuis sa dernière visite ? Une minute ? Une seconde ? Je n’avais plus envie de manger. Ma gorge se serra, traversée par un million de petites épines acérées. Je lui en voulais sans aucune raison. Avais-je le droit d’être autant en colère ? Je soupirai en sentant mon cœur se serrer dans ma poitrine. Je saisis machinalement mon verre de whisky afin de boire une longue gorgée, mais quel que soit la quantité d’alcool que j’ingurgitais, mes pensées restaient toujours aussi désordonnées. Je posais mon regard sur Ewan, et toute ma haine transcenda d’un coup. Comment pouvait-il piquer dans son assiette avec autant d’insouciance ? J’avais envie de me lever de table, mais j’étais incapable de grands gestes héroïques. Mon corps ne suivait pas le cours de mes pensées. Combien de femmes avait-il embrassé ici ? Comment de femmes avait-il pris sur ce divan ou entre ces murs ? Je secouai frénétiquement la tête afin de chasser ces visions d’horreur. « Tu t’en fous alors pourquoi tu veux savoir ? » Marmonnai-je avec froideur. « Quoi ?! Je suis fatigué par le voyage ! » J’anticipais ses interrogations. Je ne voulais pas réveiller ses soupçons à propos de mes réels sentiments à l’égard de toutes ses conquêtes. Je crispai mes doigts sur le rebord de la table avant de pousser ma chaise en arrière. Il avait peur de me porter si je faisais un malaise, alors que j’étais hanté par mes secrets les plus inadmissibles. C’était tellement injuste ! Mon sang bouillonnait dans mon système vasculaire, menaçant d’exploser à tout moment. J’étais impulsif, mais j’essayais de bien me tenir. « Si je me lève, tu n’auras peut-être pas à me porter, cœur en toc. » Je me redressai brusquement afin de trainer les pieds jusqu’au coin salon. Je tapotai les poches de mon jeans, avant de réaliser que mon paquet de cigarette était dans ma veste. Je me précipitai afin d’assouvir mon besoin fulgurant de nicotine. Il fallait que je fume et que j’inhale toutes mes frustrations par l’occasion. J’allumai la tige avant de sucer mon filtre avec passion, comme si ma vie en dépendait. Les fumées grises se déversaient dans mes poumons afin de m’insuffler plus de courage. Je me calmai peu à peu - « Je suis désolé, tu dois me prendre pour un taré. Je suis vraiment fatigué. » Sifflai-je afin de justifier mon comportement. Mais c’était tellement faux. Il me connaissait assez pour savoir que je me défilais.