"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Kerry > I'm trying to feel good ! 2979874845 Kerry > I'm trying to feel good ! 1973890357
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal


Kerry > I'm trying to feel good !

Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 23 Déc 2014 - 0:44 par Invité

   
Kerry Marshall Hawkins

   
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Hawkins PRÉNOM(S) : Kerry, Marshall ÂGE : 23 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Londres, le 12 juillet 1991 NATIONALITÉ : Anglaise STATUT CIVIL : Célibataire MÉTIER : Actuellement sans emploi, son seul revenu est le chômage. Cependant, elle aspire à pouvoir percer au sein de la scène musicale, se voulant une bonne guitariste et chantant d'une voix relativement agréable. TRAITS DE CARACTÈRE : Gentille - Douce - Agréable - Drôle - Bienveillante - Sincère - Optimiste - Émotive - Capricieuse - Rancunière - Jalouse - Perfectionniste - Rêveuse - Créative - Battante - Attentive - Désordonnée - Réfléchie - Tête en l'air - Curieuse
GROUPE : Walk on a line

   


   
My style, my life, my name

   
(+) Touchée par la musique depuis son plus jeune âge, Kerry a d'abord appris à joueur du piano pour ensuite se tourner vers la guitare à l'époque de son adolescence. Une guitare devenue son instrument de prédilection, bien qu'il lui arrive encore de retrouver les touches d'un piano de temps en temps (+) Musicienne mais également chanteuse, la petite blondinette ne rate jamais une occasion de pousser la chansonnette, qu'il s'agisse de composition personnelle ou de reprise. Elle souhaite d'ailleurs trouver un jour l'ange gardien, le petit coup de pouce qui lui permettra d'avoir sa chance afin de se lancer professionnellement dans la musique (+) Sans emploi depuis sept mois, Kerry ne s'inquiétait pas trop de son état de santé et de ses grosses crises de fatigue, mettant cela sous le compte de ses journées de travail. Toutefois, il y a six mois, on lui a diagnostiqué une leucémie à un début de stade avancé (+) Kerry est du groupe sanguin AB, un groupe extrêmement rare et rendant difficile toute greffe de moëlle pour le moment afin de la guérir concrètement. Elle se doit donc d'enchaîner les chimiothérapies, ayant le don de l'épuiser physiquement et moralement (+) Elle a décidé de ne pas se laisser abattre et de profiter de la vie pleinement, ayant suffisamment la tête sur les épaules pour savoir que chaque réveil pourrait être le dernier (+) Ayant touché à la drogue durant sa jeunesse, Kerry s'est éloignée définitivement de toutes ces substances, à l'exception de la marijuana, dont elle s'offre le plaisir d'en fumer une fois de temps en temps, malgré les désapprobations de ses médecins à ce sujet (+) Malgré sa maladie, elle ne rêve que de rencontrer une personne avec qui partager une partie de sa vie pleinement: rencontrer quelqu'un qu'elle puisse aimer et avec qui être bien, heureuse. Kerry croit en l'amour et se veut assez romantique sur le sujet d'ailleurs (+) Afin de masquer les conséquences de ses chimios, elle porte continuellement un bonnet rouge qui la suit pour ainsi dire partout et qu'elle considère depuis lors comme son porte bonheur, son grigri, son doudou (+) Bien qu'elle puisse être considéré trop âgée pour cela, elle conserve et tient toujours à jour un journal intime (+) Elle n'a pas pour habitude de se confier et de s'étendre sur ce qui ne va pas, préférant esquiver les problèmes d'un sourire et de ne pas inquiéter les personnes lui étant proche. Raison pour laquelle, même au sein de sa famille, très peu de personnes sont réellement au courant de sa maladie (+) Elle adore sortir le soir, qu'importe le lieu: qu'il s'agisse d'une soirée bowling entre amis, d'aller en boite pour danser jusqu'au bout de la nuit ou même de se retrouver dans des cafés concerts pour amateur de musique, tant qu'elle peut profiter, elle se sent heureuse (+) Kerry est homosexuelle et assume parfaitement son attirance envers les femmes, même si elle n'en fait pas étalage sur la place publique pour autant. Ceci dit, elle ne se cachera jamais de marcher main dans la main en rue avec une de ses conquêtes (+) Elle ne met que rarement des robes et des tenues pleinement féminine, appréciant davantage le confort d'un jeans et d'une panoplie innombrable de t-shirts et de chemises tantôt classique, tantôt plus fantaisiste (+) Elle a une sainte horreur du café mais est une véritable accroc du thé sous toutes ses formes. Une accroc du thé et du milkshake d'ailleurs (+) Kerry ne conduit pas, n'a jamais conduit et ne possède aucun permis. Ce n'est pas une question de fatalité, ni de moyen. Elle a simplement décidé de ne jamais conduire car cela ne l'intéresse pas et ne lui semble pas indispensable, même si ça peut avoir un aspect pratique (+) Elle n'a jamais continué ses études après sa terminale, s'étant longuement contentée de jobs comme vendeuse, réceptionniste ou encore serveuse. Elle n'en reste pas moins une autodidacte qui apprend beaucoup dans les livres et les encyclopédies qu'elle prend le temps de lire (+) Kerry est une gauchère, bien qu'elle ait appris à réaliser certaines tâches de la vie courante comme une droitière (+) Récemment, elle a recueilli un petit chat tigré qu'elle a baptisé du nom d'Opale (+) Autant n'est-elle pas très branchée film et cinéma qu'elle ne rate jamais une séance de visionnage de séries sur son ordinateur au moins deux soirs par semaine (+) Elle possède une petite chaîne en or qui lui a été offert par sa première histoire d'amour. Sentimentale dans l'âme, c'est le seul présent de ses relations passées dont Kerry n'a jamais réussi à se débarrasser et qu'elle porte encore aujourd'hui autour du cou
     
PSEUDO : Paradox PRÉNOM : JF ÂGE : 28 ans PERSONNAGE : inventé  AVATAR : Ashley Benson CRÉDITS : Shiya & Tumblr COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : PRD ou Bazzart CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Nop (a)


     

     
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 23 Déc 2014 - 0:45 par Invité
At the beginning



Assise au pied d'un arbre au cœur d'un parc de Londres, je laisse ma voix et ma guitare s'exprimer de concert en parfaite harmonie. Je me sens bien, heureuse et légère en cet instant. Mes yeux sont presque entièrement fermés. Il n'y a plus de réalité, juste le monde d'ivresse et de plénitude au sein duquel je m'évade à nouveau. Loin de tout ce que j'ai été, loin de ce que je peux être et loin de ce que je pourrai devenir, je m'affiche presque comme ses guitaristes aux vêtements troués qui n'ont que leur guitare pour parvenir à gagner une maigre compensation dans l'espoir de remplir leur frigo. L'idée m'amuse autant qu'elle m'apparaît appropriée pour ma propre situation. Ironie du sort? Libre à vous de l'appeler comme ça si vous le désirer! Mais que voyons-nous réellement lorsqu'une personne est assise de cette manière en train de jouer sans se soucier de ce qui l'entoure? Pouvons-nous être en mesure de nous contenter de ce que l'on voit, de ce qu'offre ce spectacle? Est-ce que la simple considération d'un amoureux de la musique ou d'un simple fauché suffit à cerner la personne qui agite nerveusement ses doigts sur les cordes de son instrument? Et, plus précisément, que croyez-vous voir en moi en cet instant…?

Rétrospectivement parlant, j'étais très loin de cette image actuelle lorsque je n'étais qu'une gosse, sans doute pour la bonne et simple raison que j'ai grandi dans une demeure assez chaleureuse et bien à l'abris du besoin. Je suis venue en monde en prenant la deuxième place des enfants de la maison. Mes parents étaient respectivement un couple d'avocat, pour mon père, et de médecin pour ma mère. Deux professions réputées pour rapporter suffisamment d'argent afin d'offrir un confort non-négligeable, même en habitant au cœur même de Londres. En plus de mes parents, je pouvais compter sur la présence d'une grande sœur, de sept ans mon aînée, Briony. Le jour et la nuit. La brune et la blonde. La petite rêveuse qui vivait dans son monde féérique, et la grande 'rationnelle' qui goutait d'une éducation et d'une pression plus sévère de la part de nos parents. Oui, j'ai eu la 'chance' d'arriver en seconde, d'avoir ce que l'on appelle la place de la chouchoute et du petit trésor à qui on laisse bien des libertés, parfois trop, et ce au grand dam de ma sœur qui n'avait eu tel privilège. Paradoxalement, je ne me serais passée de ces libertés pour rien au monde mais, en contrepartie, je pense qu'une partie de moi-même était triste pour ma grande sœur. Je n'aimais pas la voir se faire engueuler… D'autant que j'avais toujours la sensation qu'en de tels moments, elle me faisait d'avantage la tête à moi qu'à mes parents. Car oui, je l'ai adoré ma grande sœur. Je l'ai adoré de tout mon cœur et de toute mon âme! À la fois un modèle, une fascination, un exemple… Et aussi mon usine à câlin lorsque j'avais besoin d'être réconfortée après une (rare) réprimande!

Si je dois parler de mon enfance, je ne peux pas le faire sans évoquer la musique classique. Toute petite, aussi loin que mes souvenirs remontent, j'avais toujours été fascinée par la musique classique. La beauté, la puissance, l'intensité et la montagne d'émotions qui se dégageaient de tous ces instruments me faisait frémir de chaque parcelle de mon petit corps. Sensibilisé à cet art, et avec un caprice excessivement répétitif, mes parents cédèrent pour m'inscrire au sein d'un conservatoire afin que je puisse apprendre les rudiments de la musique. J'avais le choix entre plusieurs instruments pour me lancer dans mes premières armes. Le violon me faisait grincer les oreilles. La contrebasse était trop grande pour moi. Je me sentais étouffée par la taille d'une batterie. Et je ne m'imaginais pas capable de tenir une grande guitare entre mes petits doigts. C'est ainsi que, par élimination, j'optai avec plaisir pour le piano. C'est dans ce cas de figure que vous vous rendez compte que, sans le revenu conséquent de vos parents, vous ne pourriez pas vous permettre n'importe quel loisir. Certes, enfant je n'avais aucune notion de la richesse, de l'argent, de quelconque valeur monétaire quelconque… Mais aujourd'hui, je peux aisément proclamer que je n'aurais jamais pu goûter à une telle découverte artistique si mon père avait été simple boulanger et ma mère caissière, soyons réaliste! Enfin, revenons-en à nos moutons: le piano fut mon premier grand amour musical et je ne compte plus le nombre d'heures que j'ai passé sur ce satané instrument pour apprendre à la perfection l'une ou l'autre mélodie. Travail, concentration, rigueur et détermination. Et oui, apprendre les bases n'était pas toujours ce qu'il y avait de plus amusant quelque part…

Cours de piano, scolarité dans la norme et vie de famille paisible, je dois dire que mon enfance a été une période relativement calme et stable. J'aurais bien aimé qu'il en soit de même pour l'adolescence. Toutefois, c'est à croire qu'il y a toujours un prix à payer pour les quelques années de bonheur et de plénitude que l'on arrive à grappiller par ci et là.

Mon premier changement notable fut musical. Je n'avais pas loin de treize ans lorsque je commençai à délaisser le piano au profit de la guitare sèche. J'y ressentais et y découvrais une sorte de verve, de passion et de liberté que, étrangement, je ne ressentais pas dans la rigueur du piano. Syndrome d'une jeunesse surfant encore sur quelques influences du rock, du grunge et du punk. Pourtant, ce n'était pas spécialement dans la violence d'un son méga rock'n roll que je trouvais mon pied. Je ne pouvais même pas me définir dans un quelconque style, si ce n'est que j'aimais laisser une certaine simplicité et une certaine intimité se dégager de mon instrument. Une nouvelle voie, un nouvel univers que je me plaisais à découvrir tout en poussant mes premières chansonnettes. Et, tout comme pour la pratique de la musique instrumentale, cela demanderait naturellement bien des heures de travail pour savoir user de ma voix et de toutes ses subtilités sans offrir un déluge de fausses notes en tout genre. Mais qu'importe! La musique était mon moteur, et tel est ce que je voulais faire de ma vie, d'une manière ou d'une autre! Qu'importe que je sois encore jeune, que je ne sois encore qu'une petite adolescente avec une myriade de rêves susceptibles de changer au fil des quelques années à venir. C'est ce qui faisait battre mon cœur le plus violemment possible… Enfin, jusqu'à ce que je la rencontre, elle…

Je devais avoir dans les 14-15 ans lorsque j'ai fait la rencontre et la connaissance de Maisy. Cette brune ténébreuse au charme plus qu'enivrant avait deux ans de plus que moi. Et je pense pouvoir dire sans crainte qu'elle est certainement l'une des rares personnes que je n'oublierai jamais de toute ma vie, et ce, pour bien des raisons! Après tout, comment oublier la personne qui vous révèle à vous-même en vous faisant prendre conscience de vos réelles attirances et préférences en matière de sexualité? Elle a été la première, sans doute à son insu, à me faire prendre conscience de mon homosexualité. Mais elle fut également la première pour bien d'autres choses! Aussi jeune étais-je, elle fut mon premier baiser, mes premières caresses… Et ma première fois! Étais-je prête? Ne l'étais-je pas? Avec Maisy, je n'avais ni le temps, ni l'envie de me poser ce genre de question. Elle avait cette force, cette empathie sur moi pour me faire perdre tout sens de raison, de réflexion ou de sagesse. Avec elle, rien ne comptait plus que la magie de l'instant présent… Et des folies dont elle seule avait le secret! C'est de par son contact que j'ai touché pour la première fois à la drogue. Je n'étais pas une fille à problèmes, ni même une adolescente cherchant à exprimer un mal de vivre, non. Tout simplement, je pense que j'étais tout bonnement amoureuse et que je voulais suivre celle qui me faisait chavirer dans ses travers et ses folies. C'est vrai que, bizarrement, encore aujourd'hui je me demande si l'on pouvait réellement appeler ce qui nous unissait de l'amour. Je parle d'un véritable amour! Mais, si c'était bien le cas, ma seule certitude était qu'il n'était pas traditionnel, ni même conventionnel. Maisy et moi? Ca s'est compte en quelques semaines, en quelques mois tout au plus… Mais c'était tellement fort, tellement puissant… Tellement intense! La raison de notre séparation ne possédait qu'une seule responsable: son autre amante de prédilection, la drogue. Cette drogue qui l'a poussé à une tentative de suicide. Cette drogue qui l'a poussé en cure, l'éloignant d'avantage de moi… Avant qu'elle finisse par disparaître sans ne plus jamais me donner un signe de vie. De quoi vous faire vivre votre premier chagrin d'amour à chaudes larmes, tout en vous offrant un électrochoc suffisant pour vous éloigner de la pente dangereusement glissante que représentait la drogue.

En cette période-là, je me suis sentie seule. Un sentiment qui se renforça alors que je n'eus aucun soutien de ma sœur, concentrée sur ses études et ses histoires de cœur. Ma confidente, mon épaule rassurante, mes bras réconfortants qui avaient, jusque-là, été toujours présents. Or, ce n'est plus sur elle que je pouvais compter. Égoïstement, je lui en voulais quelque part. Mais fort heureusement, c'est auprès de ma cousine que je pus apaiser ma frustration, mes larmes et mes jeunes petites erreurs tout en retrouvant une nouvelle confidente en or. Autant avions-nous toujours eu un contact naturellement facile et proche toutes les deux que, ce premier évènement fut comme un déclic, avant qu'elle ne devienne l'un de mes ciments, l'une de mes bases, l'une de mes fondations les plus solides pour parvenir à tenir le coup! Car si vous pensez que l'histoire de Maisy est la seule épreuve que j'ai dû traverser durant mon adolescence, croyez-moi, vous êtes bien loin du compte! Le seul point commun qu'il y eut entre Maisy et ce à quoi je devais faire face était l'amour. Ceci dit, il n'était plus question de mes propres histoires de cœur, mais de celle de mes parents. Un couple parfait, idyllique, que j'avais toujours envié depuis toute petite. Ils étaient si beaux, si complices et complémentaires à la fois. Sans doute ne voyais-je pas tous les signes de différences et de mésententes qu'ils avaient toujours veillé à dissimuler à mon regard de jeune petite princesse. Néanmoins, un jour, tout ressort. Tout se déverse. Tout explose. Et c'est impuissante que je me retrouvai au milieu du champ de bataille familial qui déchira mes parents et leur si belle histoire. Prise entre deux feux. Prise entre la colère de l'un et la rage de l'autre. Coincée entre la volonté de l'autre de me garder, et l'obsession de l'un de ne pas m'abandonner. Arbitre dans un combat auquel je ne voulais tout simplement pas assister. Voir votre univers, votre vie de famille idéale se dérober sous vos pieds pour mieux s'effondrer dans le plus violent des torrents. Plusieurs mois on ne peut plus insupportable où, tant bien que mal, j'essayai vainement de calmer le jeu, de recoller les morceaux, de tenter d'offrir une nouvelle chance, un coup de pouce pour que toutes ces semaines et tous ces longs mois ne se transforment qu'en simple souvenirs. Qu'est-ce que j'y ai gagné au final? La distance d'une grande sœur bien trop occupée de penser à elle. Des parents totalement sourds au moindre de mes discours… Et de familiers sachets de cocaïnes que je repris pour m'y réfugier secrètement et de plus en plus régulièrement. Il aura fallu attendre mes dix-huit ans avec la prononciation du divorce et un sermon digne de ce nom de ma cousine pour que je décide de partir de chez moi et d'arrêter de faire joujou avec de la came. Je me moquais d'où aller, de quoi faire. Mais je ne voulais plus de tout ça!

Autant ma sœur ainée avait pratiquement eut l'obligation de devoir se lancer dans des études universitaires que, pour ma part, on me laissa entièrement le champ libre. Et, même si cela n'avait pas été le cas, j'aurais pris mes clics et mes clacs pour aller faire ce que je désirais le plus: vivre de ma musique! Sauf que, sur le papier, vivre de sa musique c'est bien beau… Mais ce n'est pas ça qui paye vos factures où vous nourris spécialement jour après jour. Après une cohabitation moyennement vivable, j'eus la chance de multiplier les petits boulots de droite à gauche. Pendant trois semaines, je bossais comme vendeuse dans un magasin spécialisé. Deux jours plus tard, je décrochais un contrat de serveuse pour une durée de X mois. Ensuite, j'enchainais dans la vente de produit et de démonstration pour une marque de vêtements ou de bijoux. À d'autres moments, je me retrouvais comme réceptionniste dans un hôtel ou encore standardiste téléphonique dans un call-center. Je n'étais pas la reine des études mais, depuis ma sortie de l'école, je n'avais jamais connu un seul véritable mois de chômage réel et complet. Ce n'était pas facile, je cumulais parfois deux petits boulots au point de ne plus en avoir de vie pour ainsi dire. Ma seule consolation? Me dire que ce n'était qu'une mauvaise passe, que je finirai un jour par avoir assez d'argent pour pouvoir arrêter ce cumul de jobs et me consacrer entièrement à la musique. Car, ou, j'étais déterminée à accomplir ce rêve… Un jour… Mais attendre un jour devint attendre une semaine puis un mois, puis une année, deux années, etc. Á vous tuer à la tâche et à petit feu, vous ne voyez pas le temps filer. Vous n'avez pas le temps de voir votre rêve s'étioler et disparaître de plus en plus au fil de ce temps qui court et qui passe.

Tel est ce rêve qui m'anime toutefois aujourd'hui. Perdre mon dernier emploi il y a quelques mois d'ici n'était pas une fatalité en soi. J'aurais parfaitement pu m'en remettre et retrouver un petit autre chose sans le moindre souci. Ce que je n'avais pas prévu, ce que je n'avais pas imaginé, c'est que dans sa grande générosité, la vie m'avait réservé un châtiment vénéneux vous dévorant et vous tuant à petit feu. Une leucémie. Voilà la maladie que l'on m'a diagnostiqué il y a six mois d'ici. Une nouvelle qui fit l'effet d'une véritable bombe et face à laquelle je me sentis totalement perdue et désarmée. Une leucémie. Une saleté de poison prenant place au cœur de mon corps, de ma chair, de mes veines pour me torturer à souhait, sans la moindre retenue aucune. Un diagnostic mettant mes nerfs à rude épreuve pendant de longues et très longues semaines avant que j'en comprenne la fatalité, l'aspect inévitable à l'issue probablement fatal. Mais, en bénéficiant en contrepartie d'un sursaut de quelques jours, quelques semaines, quelques mois ou même quelques années dans le meilleur des scénarios possibles. Si la maladie devait avoir raison de moi, alors soit! Mais je ne le ferai pas sans réaliser mon rêve de toujours! Je ne veux plus me rendre malade et me tuer pour des petits boulots de misère. Je ne veux plus attendre le bon moment pour tenter d'avoir ma chance. Je ne veux plus espérer en m'éteignant de plus en plus. J'ai encore du temps à vivre! J'ai encore du temps pour atteindre mon rêve, mon but! Et aujourd'hui, mon corps est affaibli de la même manière que mon mental se veut renforcer par cette détermination inébranlable! Je ne quitterai jamais ce monde sans y laisser ma marque, ma trace, mon empreinte…!

Voilà. Voilà ce qui se cache derrière ce petit bonnet rouge assis au milieu de ce parc, en train de prendre plaisir à jouer de la guitare tout en vous distrayant de son chant. Sincèrement, je me demande combien d'entre vous auriez pu deviner ce qu'une simple guitariste et chanteuse de rue pouvait dissimuler derrière ses mimiques et son sourire. La seule chose que je ne vous dissimulerai jamais, c'est qu'en fin de compte, qui que l'on soit importe peu… Cela importe peu à partir du moment où vous n'avez plus peur de vivre et de réaliser vos rêves. Plus aucune crainte, plus aucun doute et plus de paralysie dans ce que vous voulez, au plus profond de vous, entreprendre. Car si une mourante est aujourd'hui capable de voir uniquement le beau et le possible, alors tout le monde peut y parvenir…

Kerry.


   
Revenir en haut Aller en bas
Robin T. Lawford
Robin T. Lawford
MEMBRE
Kerry > I'm trying to feel good ! UepqQtS
» Date d'inscription : 23/04/2014
» Messages : 8081
» Pseudo : sweetjazz (priscilla)
» Avatar : andrew russell garfield
» Âge : trente-et-un ans (7 janvier)
» Schizophrénie : aiden (t. james) & liam (k. harington)
() message posté Mar 23 Déc 2014 - 0:48 par Robin T. Lawford
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Kerry > I'm trying to feel good ! 1259971015
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 23 Déc 2014 - 0:59 par Invité
ma cousine chérie Kerry > I'm trying to feel good ! 1259971015
bienvenue à toi ma belle et hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit concernant ta fiche Kerry > I'm trying to feel good ! 1973890357 Kerry > I'm trying to feel good ! 1922099377
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 23 Déc 2014 - 1:01 par Invité
bienvenue :D
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 23 Déc 2014 - 1:09 par Invité
Un très grand merci à tous les trois pour votre petit accueil Kerry > I'm trying to feel good ! 1922099377 Kerry > I'm trying to feel good ! 1922099377

Ellia:
Ne t'en fait pas cousine, si j'ai la moindre question, je sais où venir te harceler Kerry > I'm trying to feel good ! 1499450316 Kerry > I'm trying to feel good ! 1973890357
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 23 Déc 2014 - 1:14 par Invité
Bienvenuuuue I love you Bon courage pour ta fiche Kerry > I'm trying to feel good ! 1922099377
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 23 Déc 2014 - 1:23 par Invité
Bienvenue parmi nous. Kerry > I'm trying to feel good ! 1973890357
Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous contacter. Kerry > I'm trying to feel good ! 902495459
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 23 Déc 2014 - 1:59 par Invité
Un énorme merci à vous deux également pour votre accueil Kerry > I'm trying to feel good ! 1922099377 Kerry > I'm trying to feel good ! 1922099377

Et, promis Maura, je n'hésiterai pas Kerry > I'm trying to feel good ! 1973890357 Kerry > I'm trying to feel good ! 1973890357 Kerry > I'm trying to feel good ! 1973890357
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 23 Déc 2014 - 2:21 par Invité
Bienvenue ! Kerry > I'm trying to feel good ! 3309736386
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciennes fiches
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
» (tom) i feel good
» Sometimes, i feel good - Dounia
» » FB - I feel good alone in the dark. Nate
» Andrew — Find a way you feel good.
» Raeesa ✗ What I need is a Good Defense, 'Cause I feel Like a Criminal

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-