"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici do you remember when we didn't care ? #kasparounet 2979874845 do you remember when we didn't care ? #kasparounet 1973890357
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() message posté Jeu 18 Déc 2014 - 16:47 par Invité


   
    Kaspar & Rosa
   do you remember when we didn't care ?

C
ela m'est revenu dans la nuit. Cet endroit, je suis presque sûre de l'avoir vu quelque part.. j'ai cette impression de connaître la route pour m'y rendre.. c'est dans le centre, le trottoir est plein de monde il faut que je les évite pour marcher relativement tranquillement, j'ai des odeur de marchant de beignet.. j'adore cette odeur, c'est un truc que j'ai depuis mon enfance.. les beignet, les pop corns, tout ce qui est sucré m'attire de toute façon. J'aurais peut-être dû demander à Julian ou Athénaïs de m'accompagner parce que j'avoue que je commence à me demander si ce n'était as juste un rêve et non un souvenir. Mais j'étais tellement euphorique à l'hypothèse de me rappeler un truc enfin de mon passé que j'ai foncé  tête baissée. Je ne vais pas laisser maintenant, je ne débute que l'avenue.. Shaftesbury avenue.. c'est blindé de théâtre, je ne m'en souvenais pas, pourtant c'est en plein centre de Londres, Soho.. Julian m'a dit que j'aimais ce quartier Athénaïs m'a fait faire les boutique juste à coté sur Regent Street.. je n'en revenais pas du prix des fringues.. moi qui n'en avait jamais eu nouveaux.. j'ai été servie.. Athénaïs me gâte.. c'est gênant de ne pas pouvoir la combler autant qu'elle le fait, alors je fais la cuisine le soir.. Julian a toujours aimé ma cuisine italienne et  puis je sait faire tellement de trucs, les beignets tiens d'ailleurs. Pourquoi je me souviens de la cuisine et pas de d'autres choses ? C'est tellement étrange un cerveau humain, cela me dépasse.  Je continue, je me sens presque pousser des ailes depuis que j'ai abandonné ma canne et que je marche presque normalement, ma démarche est relativement maladroite encore mais je m'en sors tellement mieux que d'habitude.. je suis fière, j'ai hâte de montrer cela à Desmond. Je regarde toutes les têtes des gens; c'est plus fort que moi, lorsque je suis seule j'ai affreusement peur de revoir celle de mon oncle ou de ses sous chefs et qu'il me ramène là-bas de force.. je ne veux lus en faire partie, je suis heureuse là, je me reconstruis doucement, pourquoi le destin me pourrirait-il encore. Cela serait insupportable. Enfin cette vitrine familière. Je souris, je suis tellement fière de moi, c'était bel et bien un souvenir et j'ai bravé mes peurs pour le vérifier. Ce café me semble étrangement familier.. le serveur m'appelle même par mon prénom.. je lui souris intimidée.. bon sang je ne sais même pas qui s'est.. Il me demande alors si je veux comme d'habitude.. j'arque un sourcil.. et c'est quoi ce que je prenais ? " Euh non je vais regarder la carte cette fois merci  ! " Je la récupère avant d'aller m'asseoir à une banquette qui elle aussi semble m'avoir déjà vu.. elle est contre la baie vitrée donnant sur la rue.. je regarde encore les passant, et je retire ma veste et mon bonnet.. mon sac posé à coté de moi. Je regarde cette fameuse carte.. je n'ai absolument aucune idée de ce que je prenais.. j'ai envie d'un café liégeois avec plein de chantilly.. Pourtant je regarde encore tout bien voir si un nouveau souvenir me reviendrait.. en attendant de trouver.. j'envoie un message fière à Julian pour lui annoncer qu'un souvenir m'est revenu et que je suis dans un café.. petu-être que j'y venais avec lui allez savoir.

WILDBIRD
 
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() message posté Sam 20 Déc 2014 - 16:22 par Invité

do you remember when we didn't care?
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Je venais de terminer la journée et j'avais encore du temps devant moi. Arrivé à la maison, je comptais plonger mon nez directement dans les révisions mais avant que la tête ne me fasse mal - quoique, rien qu'à y penser, elle était déjà très lourde - je comptais prendre un café avant. Pas un Starbucks, parce que lorsque l'on travaillait là, c'était cool mais parfois, on avait envie d'aller ailleurs, histoire de se changer un peu les esprits.
Je venais d'arriver dans le quartier de Soho, animé par Noël qui approchait. Il y avait beaucoup de monde - même s'il y en avait déjà beaucoup d'habitude - et je me frayais parmi les gens afin de me faire un petit chemin. Quelqu'un me bouscula, puis un autre. Je commençai à me sentir vaguement mal à l'aise parmi tous ces gens et j'avais hâte de me sortir de là. Du coup, n'importe quelle issue m'irait.
Ce fut à ce moment là qu'une brasserie se présenta devant moi. En fait, je la connaissais plutôt bien parce que j'y allais de temps en temps il y avait pas si longtemps que ça. J'étais souvent accompagné d'une amie à l'époque mais cela faisait un moment déjà que je ne l'avais pas revue et peut être avait-elle quitté la ville. Il faut dire que sa vie n'était pas facile et j'avais encore préféré ma vie à la rue que la sienne. Le destin était parfois très injuste malheureusement.

J'entrais dans le bâtiment en soupirant de soulagement. Il y avait du monde à l'intérieur mais avec quelques tables encore de libre. Les gens buvaient un verre, que ce soit de la bière ou une boisson chaude, comme ce que j'apprêtais à consommer. J'avais un peu froid, cela ne me dérangeait pas en soi, mais un bon truc à boire chaud me séduisait beaucoup et j'avais un peu de monnaie dans la poche alors...

Je m'installai calmement et quelqu'un vint prendre ma commande. Quelques minutes plus tard, on revint avec ma boisson et je m'étais mis à la siroter doucement puis à poser mes deux mains contre la tasse toute chaude. Je frissonnai de par l'effet que cela me fit en me jurant qu'une fois que je serais rentré, je me ferais de nouveau un café. Ou plutôt un chocolat chaud, parce que lorsque je prenais trop de café, c'était plutôt mauvais. Je devenais complètement énervé et stressé, une vraie pile électrique. Déjà que je l'étais pas mal naturellement...

J'étais en train de me perdre dans mes pensées quand tout à coup, quelqu'un entra. Une tête familière à vraie dire et bien entendu, féminine. J'avais peu d'ami masculin, à part les gars de mon groupe et quelques rares spécimens... il fallait croire que je m'entendais davantage avec la gente féminine. Cette jeune connaissance s'installa alors à la table en face de la mienne et qui s'était libérée une minute plus tôt. Je la fixai du regard afin de la reconnaitre puis une fois que je l'identifiais, j'eus un petit sursaut intérieur. Il fallait croire que la vie faisait bien les choses. Voilà que je revoyais mon amie alors que cela faisait déjà un moment que je ne l'avais pas vue. Cette même avec qui on avait pris l'habitude de venir ici tous les deux.
Le serveur aussi sembla la reconnaitre et je l'entendis lui demander si elle comptais prendre comme d'habitude, ce qu'elle refusa en voulant cette fois ci regarder la carte. Une fois qu'il disparut, je lui fis des signes de la main pour attirer son attention et lorsque cela dura trop, je regardais à droite, à gauche avant de me lever avec ma consommation et de la rejoindre aussitôt.

"Hey salut Rosa! Ça fait longtemps!"

Un grand sourire accueillant avait accompagné mes salutations. je ne savais pas encore ce que j'allais bien pouvoir lui dire, mais je jugeais que prendre des nouvelles était un bon début.

- Qu'est ce que tu deviens? Oh, tu sais quoi, je ne vis plus à la rue!
J'étais fier de le lui annoncer, parce que lorsque je l'avais rencontré, c'était le cas et qu'elle m'avait gentiment aidé.
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() message posté Dim 21 Déc 2014 - 22:01 par Invité


   
    Kaspar & Rosa
   do you remember when we didn't care ?

J
'avoue que c'est un peu complexe. J'ai des souvenirs qui viennent, qui repartent, des rêves.. je ne sais pas tellement ce qui est la réalité, j'avoue que c'est assez perturbant. Je n'arrive pas toujours à savoir ce qui est vrai ou faux.. Mais je tente. Il faut que je sache, j'aime me dire si c'est vrai, faux, si je l'ai imaginé. C'est tellement frustrant, vous ne pouvez pas imaginer, ne pas savoir où m'on va alors que l'on croise des gens qui semblent totalement vous connaître, perdre trois ans d'un vie c'est énorme. Je ne sais pas si c'est horrible, Julian plus vieux.. amoureux d'une fille qui n'ait pas l'amour de sa vie, au j'adore Athénaïs, j'aimerais que cela dure longtemps tous les deux, je me suis vraiment bien liée avec elle mais le Julian que je connaissais était dingue d'une Eugenia .. et je ne sais même pas si je la connais si j'ai fini par vraiment la rencontrer. Je me pose tellement de question et Julian est long à me répondre il veut que je prenne mon temps ne pas me brusquer, il prend trop soin de moi je ne suis plus un bébé, les gens ne semblent pas comprendre que je suis plus forte que ce que j'en ai l'air j'ai encaissé, il le faut non ? Je l'ai fait toute mon adolescence ce n'est qu'une question d'habitude presque, n'est-ce pas horrible d'en arriver là ? Peut-être mais après tout je n'ai connu que cela.. en ce moment je devrais être heureuse, je redécouvre la vie.. je m’épanouis doucement..

Alors ce café c'est un peu un espoir, savoir si je vais m'en souvenir correctement si je l'ai rêvé, s'il n'a pas d'existence ou non. Je suis mon instinct, comme si je devais passer par là, les souvenirs sont comme des impressions de déjà vu, je suis déjà passée ici.. je m'en souviens petite à petit mais c'est frustrant d'être aussi creux dans mon cerveau, je ne rattache pas de moments de ma vie à ce trajet, l'ai-je fait souvent, de manière récurrente ? Je ne sais plus j'avoue. Je me sens un peu paumée. Je crois que même avec une carte rien ne s'arrangerait. Mais je pousse la porte de ce bâtiment qui a une réelle existence. Je suis fière de moi.. mais je panique lorsque je constate que j'a dû être une cliente fidèle. je ne sais même pas ce que je prenais à l'époque.. Je demande une carte et je m'installe à une table, cette place me semblait familière je ne sais pas.. Je regarde la carte en constatant d'un homme, un garçon surement de mon âge pas plus vieux.. voir plus jeune me fait des signe, je me sens mal à l'aise et je détourne le regard. Je crois prendre un café liégeois et je demande ça au serveur.. il sourit, apparemment c'est comme d'habitude, c'est perturbant. Le garçon s'approche pour s'installer sur la banquette en face de moi. Oh génial lu me connait mais moi je n'ai aucun souvenir de ce garçon. Euh.. alors.. qu'est ce que je dois faire. Il ne vit plus dans la rue ? Et bien.. je souris timidement, je joues nerveusement avec mes doigts.. " Désolée mais.. on se connait ? " Je grimace sincèrement dérangée de lui demande,r je dois le connaître mais ma tête s'en refuse depuis que j'ai pris ce coup trop violent et qu'un coma m'a retenu deux mois dans un état digne de la belle au bois dormant.

WILDBIRD
 
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() message posté Jeu 29 Jan 2015 - 21:25 par Invité

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" Désolée mais.. on se connait ? "

Je m'arrêtais dans mon élan en entendant ces mots sortir de la bouche de celle qui fut mon amie. Cela faisait si longtemps que nous nous étions plus vu, je me demandais ce qui était advenu d'elle. Je ne savais pas si notre amitié avait pris fin ou si elle était restée en suspend, mais toujours était-il que je venais de la retrouver, là, pour le coup. Et à sa vue et à sa question, elle ne semblait pas me reconnaître. Je ne savais pas si elle ne me reconnaissais pas, ou si elle était en train de me faire une blague.
Je la dévisageais d'un coup d'oeil en essayant de le deviner. Je finis par décider de prendre ceci au sérieux. En même temps, j'avais bien changé depuis, j'étais moins maigrichon et peut être un peu plus approchable que je ne l'étais du temps où nous nous connaissions. J'étais à la rue à ce moment là, pas loin de mes premiers mois où j'ai vécu seul et elle avait fait parti des personnes qui m'avaient recueilli. Décrire ce qui s'était passé était assez compliqué. J'avais été caché la plupart du temps et si impliqué que je ne saurais donner une réelle explication à cela. Tout ce que je savais, c'était que sa vie n'avait pas été un conte de fée, loin de là.

« Bin oui, c'est moi, Kaspar ! » tentai-je de lui faire rappeler en braquant mes mains sur moi comme pour lui montrer encore plus qui j'étais. Mon prénom était un indice encore plus pointilleux, parce qu'on ne croisait pas des Kaspar à chaque coin de rue et qu'il était donc pas porté par tout le monde.
« Je suis le gars que tu as tenu caché alors que j'étais à la rue. Tu t'rappelle ? »

Bon, j'en étais pas fier. Quand j'évoquais mes années à la rue, je rougissais tout le temps. Je n'aimais pas trop en parler, parce que ça n'avait rien de très glorieux. J'en avais pas non plus particulièrement « honte », mais disons que si j'avais pu éviter d'arriver à ce stade de ma vie, je m'en serais bien passé. Le hic, c'était que j'avais mis certaines personnes au courant, d'autres pas. Comme ma petite amie par exemple. Celle que j'avais en ce moment même et que j'avais eu à l'époque. Nous nous étions séparés avant que ça n'arrive, mais j'avais coupé le contact du jour au lendemain. J'avais eu trop honte pour venir le lui apprendre. En plus, elle aurait sans doute éprouvé de la pitié, ce que je voulais absolument éviter. Il n'y avait pas pire comme sentiment d'humiliation. J'avais préféré transformer mes années à la rue comme... un simple chapitre dans l'histoire de ma vie. Quelque chose de plus ou moins « normal ». Je voulais faire en sorte de ne pas être aussi bas que j'avais pu l'être. J'avais voulu trouver du positif dans mon malheur. Me dire que j'étais libre, que j'avais la ville pour moi. Je continuais à le penser d'ailleurs.
Mais Rosa faisait parti des personnes qui avaient été au courant. Accepter d'être hébergé sous son toit n'avait pas été mince affaire, mais j'avais fini par m'y résoudre. Dans un sens, ça m'avait aidé, je ne pouvais pas le nier. J'aurais été idiot de refuser. A un moment, il fallait bien se mettre à l'évidence de certaines choses, d'autant plus que je n'aurais pas pu continuer toute ma vie ainsi.

« …. comment vas tu ? » me risquai-je alors à demander.
Je ne sentais pas la jeune femme proche de moi. Je ne ressentais rien vis à vis d'elle. En fait, c'était comme si j'avais une inconnue en face de moi. C'était assez embarrassant, parce que rares étaient les privilégiés qui m'avaient véritablement connu dans mes années de misère. Seules les personnes en qui j'avais confiance ou bien que je n'avais pas eu le choix. Rosa n'était donc pas considérée à la légère pour moi. Pourtant, nous avions rompu contact pour je ne savais quelle raison. Mais bon, j'étais plutôt mal placé pour lui jeter la pierre après ce que j'avais moi même fait.
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