"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (fb) they don't care about us ft. tristan 2979874845 (fb) they don't care about us ft. tristan 1973890357
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Maxime S. Monroe
Maxime S. Monroe
J'aurai tout fait jusqu'à m'en étouffer.
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() message posté Mer 16 Nov 2016 - 23:46 par Maxime S. Monroe
They don't care about us
Shiraz & Tristan

Janvier 2016 ✻ Ca faisait trois ans. Trois ans que maman était morte. Trois ans que Tancredi et moi nous étions séparés. Le temps était passé. Très vite. Trop vite. Je ne me souviens plus de son sourire, ni même du son de sa voix. Ca faisait trois ans. Trois ans que maman était morte. Trois ans que je ne pouvais plus blottir dans ses bras, trois ans que je n'avais plus cette oreille attentive, cette femme qui avait guidé chacun de mes pas avec amour et attention. Trois ans que j'étais orpheline de mère. Je levais les yeux vers le ciel et tirais sur mon joint. J'avais décidé de sortir cet après-midi. Sans prévenir Jack, sans prévenir Larry. J'avais besoin d'être seule. J'avais toujours besoin d'être seule pendant cette période. Je regardais autour de moi, fièrement. Je ne devais pas pleurer, je ne devais pas m'effondrer. Et pourtant l'envie était plus forte que tout. L'envie de cesser le combat, l'envie de tomber dans le sentimentalisme et de m'échouer face contre terre. J'avais envie d'être faible, et d'assumer ma faiblesse. Je décidais finalement de me lever. Et de marcher un peu. J'écrasais mon joint terminé et me concentrais sur ma marche. Tout était un peu flou, mon coeur battait à cent à l'heure et l'air me manquait. La défonce. Cette chose dans laquelle je m'étais perdu, et dont j'étais quelque peu sortie. Il ne restait que les joints, mais ça, je ne savais m'en séparer. J'étais dépendante. Je soupirais et avançais, doucement. En évitant de tituber. Je m'étais rendu à Camden Town par automatisme. J'y avais passé pas mal de mon temps. Avec Maman, avec Tancredi, avec Basile, Mat, Lola. Je venais retrouver ce que j'avais perdu. Je n'avais aucune envie de faire du shopping pour une fois. J'avais simplement envie d'être là, et de me souvenir de mes instants vécus dans cette rue. Je voulais réentendre la voix de Tancredi lorsque nous avions découvert le sous sol de cette étrange boutique punk. Je voulais me souvenir. J'essuyais une larme qui venait de tomber sur ma joue et relevais alors la tête. Je me figeais. Cette silhouette, je la connaissais. J'avais entendu parler de cette cure, il essayait de s'en sortir. Il avait meilleure mine qu'à notre première rencontre. Il ne me voyait pas, regardait autour de lui avec incertitude. Tristan. J'eus un sourire. Lors de notre rencontre, il y a six mois, c'était lui qui avait besoin d'aide. Aujourd'hui, c'était moi. Je m'avançais vers lui et posais doucement ma main sur son épaule. Il se tourna alors et j'affichais un petit sourire. « Max, tu te souviens de moi? Ca va ? » Je n'hésitais pas une seconde et le serrais dans mes bras. J'étais contente de le revoir. Surtout maintenant. J'étais contente de revoir cet homme perdu, perdu comme je l'étais à cet instant. Je m'éloignais alors et regardais autour de moi, avant de demander : « Que fais-tu ici? » J'espérai qu'il n'attende personne, que nous puissions passer quelques moments ensembles. Je le regardais avec espoir. Ne me laisse pas Tristan, c'est dur aujourd'hui...
✻✻✻
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Anonymous
Invité
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() message posté Ven 25 Nov 2016 - 21:56 par Invité
J'avais pu avoir mon samedi. J'étais content de pouvoir sortir un peu du centre. Je sentais que les choses commençaient à aller mieux. J'avais moins de tremblement dans les mains, mais les c'était toujours là et les cauchemars aussi. Heureusement que j'avais un bon voisin de chambre. Il m'aidait beaucoup et souvent il finissait à mes côtés lorsque j'avais des crises. Il avait du en voir des choses lui aussi. Je me sentais bien à ses côtés. J'avais l'impression de ne pas être seul. Je ne l'étais pas vraiment puisque j'avais souvent la visite de ma mère parfois de Nate et de Robin. La vie me manquait. Je me rendais compte de ce que j'avais fait, de ce que j'avais voulu faire. Je me détruisais. J'avais voulu mettre fin à tout ça. Je me disais parfois que je n'aurais jamais du croire ce que mes agresseurs m'avaient dit. Qu'ils s'étaient trompés. Mais non, je les avais écoutés et j'avais fini par croire que je ne servais à rien. Que je n'avais pas ma place ici et ça avait été tellement difficile de l'accepter. Je voulais juste disparaître au fond. J'allais de mieux en mieux heureusement. Je le sentais. J'étais un peu plus joyeux et plus enclin à accepter mes erreurs. C'était une grosse étape.

Je marchais sans vrai but dans la ville. Je m'étais retrouvé à Camden town. Je venais parfois ici faire la fête. Je me souvenais encore des soirées où je ne savais même pas rentrer tout seul où Dimitri était venu à ma rescousse et où j'étais bien trop beurré pour me rendre compte du mal que je me faisait ou bien trop défoncé. Je n'avais plus du tout de nouvelles de Dimitri depuis qu'on était séparé. Ça avait été dur de lui dire que je ne voulais plus de ses mensonges, que je n'avais plus besoin de ça en ce moment, mais je m'y étais fait. Il me manquait parfois mais c'était du passé.

Une voix m'a alors interpellé tandis que je repensais à tout ça. Je me suis retourné et j'ai aperçus Shiraz. Enfin Max pour les intimes et on l'était devenu le jour où elle m'avait raccompagné chez moi. Il s'était passé des mois depuis ce jour-là mais je ne l'avais pas oublié. Je n'avais pas oublié ce qu'elle m'avait dit et je m'étais rendu compte qu'elle avait eu raison. Toute cette merde ne m'avait pas aidé. Je lui ai souris et j'ai répondu :

« Salut Max. Oui bien sur je me souviens de toi. J'aurais du t'écouter. Tu avais raison, ça ne m'a pas aidé, mais … ça commence à aller mieux. Je me soigne. Je suis en «permission de sortie » . J'y ai le droit une fois de temps en temps. Et toi? Comment tu vas?»


C'était étonnant de la croiser à nouveau par hasard, comme la première fois.
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Maxime S. Monroe
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() message posté Mar 27 Déc 2016 - 2:58 par Maxime S. Monroe
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Shiraz & Tristan

Janvier 2016 ✻ Le hasard faisait bien les choses. Il y a quelques mois, Tristan et moi nous étions rencontrés à une soirée organisée par sa famille. Et je l'avais aidé, je l'avais raccompagné chez lui, Aujourd'hui, c'était moi qui avais besoin d'être accompagné. A chaque anniversaire de la mort de ma mère, la déprime revenait. J'avais tant perdu en quelques jours. Je m'étais perdu moi-même et j'avais compris à quel point j'étais fragile. J'étais venu à Camden Town dans l'espoir de retrouver un peu du passé. Et j'avais trouvé le passé, le passé qui allait me permettre d'avancer dans le futur. Je le serrais dans mes bras. J'avais besoin d'affection, et c'était à la fois une manière de le remercier d'être là au bon moment. J'étais heureuse de voir qu'il semblait en meilleur état que la dernière fois. Je n'aimais pas voir les gens se perdre, car je comprenais ce qu'ils ressentaient. Je l'avais déjà ressenti. Mais c'était tellement facile de faire la morale. Même si le combat était le même, la cause différait. Il avait fallu que je fasse mon deuil. Tristan devait s'accepter. C'était différent, c'était un processus différent. Mais il semblait s'en sortir, et cela me suffisait pour me réchauffer le coeur. Il se souvenait de moi, et parut lui aussi content de me voir. Un sourire s'afficha sur mes lèvres. Je faisais rarement de mauvaises rencontres. Il me parla immédiatement de sa cure et un grand sourire s'empara de mon visage. Je posais mon bras sur son épaule, comme pour le féliciter et répondis : « C'est super Tristan! Je suis contente pour toi! » Il méritait de s'en sortir. Il faisait partie de ceux que la célébrité avait détruit. Les médias s'étaient emparés de ses affaires, et des gens avaient mal réagit. Lorsque nous nous étions rencontrés, il souffrait encore de récentes blessures causés par des mecs ecervelés. Je n'avais, heureusement, j'avais été confrontée à une agression. Ayant commencé jeune le cinéma, et étant petite et frêle, mes parents ont rapidement engagé un garde du corps lorsqu'ils ne pouvaient pas être présents. Et Larry est arrivé, et cela fait quinze ans qu'il s'occupe de moi. Quinze ans qu'il me protège et m'écoute. Je relevais les yeux vers Tristan et lui fis signe de me suivre. Je me dirigeais vers la première terrasse que je trouvais et invitais mon ami à s'asseoir en face de moi. Il ne semblait pas pressé, ni occupé, et j'en fus heureuse. Je commendais un chocolat chaud et interrogeais Tristan du regard. Lorsque le serveur eut prit notre commande, il s'en alla et j'allumais une cigarette en me penchant en avant, comme pour faire une confidance. Lui comme moi savions que des oreilles assoifée de commérage pouvait se trouver aux alentours. Je prenais mes précautions. « Ca va... C'est juste qu'aujourd'hui, ça fait trois ans que ma mère est décédée et... C'est un jour gris, tu vois? » Un jour où ce qui d'ordinaire réchauffe au coeur, aujourd'hui ne provoque qu'un maigre sourire. Ou rien ne parvient à nous enchanter quand bien même les occasions se présentent à nous. Je baissais les yeux vers mes mains et donnais un coup sur ma cigarette pour laisser la cendre tomber dans le petit bocal en verre. Je regardais autour de nous. Je m'étais déjà installée à cette terrasse, de nombreuses fois. Je soupirais doucement et reposais mon attention sur mon ami. « Ce n'est pas trop dur cette cure? Tu t'en sors? » Demandais-je en souriant. Lorsque j'étais revenu de Cape Town, j'avais refusé tout traitement médical de peur que cela finisse dans les journaux. Je ne voulais pas être catalogué comme "actrice toxicomane". Heureusement, que je suis parvenue à m'en sortir seule, après des semaines enfermée dans mon appartement. A me sevrer. A supporter le manque, les psychoses. A me raccrocher à Lola et à pleurer cette haine nouvelle pour l'amour de mes nuits. Cela avait été dur, mais je m'en étais sortie. J'avais tout tenté pour redevenir la Max d'avant, pour retrouver cette force, cette envie d'évoluer. De profiter de l'instant présent. Mais parfois, je perdais Max. Et ça n'arrivait qu'une fois par an. Ce jour précis. Je tirais une nouvelle bouffée sur ma cigarette et recrachais la fumée lentement. La simple présence de Tristan avait suffit à alléger mon coeur.
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