The bells are not ringing as they should [PV April]

Le mariage de Roméo et Elias était enfin arrivé et j’étais excité d’avoir été choisi pour être témoin de Roméo. Après un enterrement de vie de garçon des plus mémorables en Espagne, nous étions revenus à la réalité, et voilà qu’après être passés devant le maire, le moment de la petite sauterie était arrivé. Il m’avait fallu au moins 3 ou 4 verres de champagne déjà pour accepter de monter sur scène et donner mon petit discours et pourtant, j’y étais. Bon… on dirait que c’est mon tour de féliciter les jeunes mariés. Comme vous vous en doutez, je suis très fier d’être un témoin privilégié de l’union d’Elias et Roméo. Je dois avouer que lorsque j’ai découvert que j’avais un frère il y a de ça quelques mois maintenant, je ne m’attendais pas à ce qu’il devienne aussi important dans ma vie. Il m’a aidé à devenir meilleur même s’il ne doit surement pas le voir ni le savoir. Comme Elias l’aidera surement à surmonter les épreuves qu’il affrontera dans l’avenir. Les voir tous les deux réunis et le sourire jusqu’aux oreilles m’a fait prendre conscience que l’on ne doit pas négliger le pouvoir de l’amour, lorsqu’on le trouve, il ne vaut mieux pas le lâcher. Je fis une pause jetant un œil dans la direction d’April brièvement avant de reprendre après avoir toussoté légèrement. Aujourd’hui, Roméo et Elias se sont promis l’un à l’autre. Moi je leur promets mon soutien, mon amitié et mon respect aussi longtemps qu’ils me supporteront. Vous avez la chance d’être déjà une vraie famille, qui va surement encore d’agrandir d’ailleurs… chérissez cela autant que vous le pouvez car on ne tourne jamais vraiment le dos à sa famille… Soyez heureux ensemble ! A la santé des demoiselles d’honneur, des témoins, à la santé de vos parents… ainsi qu’à tous vos familles et amis. Merci.

Redescendant de la scène encore un peu dérouté par tout ce que je venais de dire, j’attrapais le premier verre qui me passait sous la main avant d’aller embrasser April. Elle était magnifique particulièrement ce soir dans cette robe rouge… Après quelques minutes à discuter avec les gens qui étaient assis autour de moi, je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche. Je m’excusais auprès d’April pour me diriger vers le coin fumeur, j’allais en profiter pour en griller une après tout c’était jour de fête je pouvais bien me le permettre même si April détestait mon haleine après avoir fumé. Allo ? Ah… c’est toi Patrick. Oui je sais que j’aurais du te rappeler il y a déjà quelques semaines mais j’avoue que ma décision est définitive. Oui… non mais ma situation a changé je pense que l’idéal pour moi est de rester à Londres encore quelques temps pour faire mes preuves. Evidemment… je ne me sens pas encore prêt à avoir autant de responsabilités. Après une bonne demi-heure à parlementer, il me laissa enfin tranquille tout en m’indiquant que l’offre restait sur la table malgré tout et que j’étais complètement fou de refuser un poste en or comme celui là. Je soupirais raccrochant et finissant ma cigarette lorsque je réalisais qu’April se trouvait à quelques centimètres de moi. J’écrasais rapidement mon mégot comme un ado pris en faute et lui fis un grand sourire. Tu m’as manqué toi… dis-je pour ne pas montrer mon malaise. Car oui tout ce que je venais de dire au téléphone était un tissu de mensonge. Bien évidemment que je voulais ce poste, ces responsabilités et tout ce qui va avec. Mais j’avais décidé il y a déjà un moment de rester pour elle, pour eux à vrai dire.

Ce mariage je l'attendais depuis qu'Elias avait commencé à m'en parler. Ça faisait un moment, mais voilà c'est passé trop vite et c'est déjà fini... Un mariage c'est l'endroit où les mariés ont le droit de t'envoyer tout leur bonheur en pleine tronche et toi tu as juste le droit de sourire. Bien sûr eux ils trichent puisqu'ils le font tout le reste de l'année, et ont est tous la pour en témoigner. Mes yeux se posent sur Romeo un instant ça fait bizarre de se dire qu'il est marié, alors qu'il y a trois ans lorsqu'on s'est connus j'aurais bien rit si on m'avait dit qu'un jour ce serait le cas, pourtant aujourd'hui je ne voit pas les choses autrement. Tout le monde se tourne vers la scène lorsqu'Austin y monte. Je souris en voyant qu'il est tout gêné la haut, mais il ne se démonte pas et nous sert son discours. Ses yeux trouvent les miens lorsqu'il se met à parler d'amour, ce qui doit rendre mes joues aussi rouge que ma robe. Lorsqu'il redescend tout monde l'applaudit avant que les discutions ne reprennent. Je lui souris quand il revient à notre table et m'embrasse, les discutions autour de nous repartent aussi. Tout le monde finit par s'éloigner un par un et je me retrouve à table avec Roro, sa grand-mère et Noam. Alors que je me marrais dans mon coin puisque mamie Davenport commence par se moquer gentiment de mon ami, la conversation finit par tourner sur moi et c'est de suite moins drôle. Mais elle est gentille et drôle, même si elle a l'air d'apprécier un peu trop me mettre mal à l'aise à mon goût mais bon. Elle finit par emmener Noam vers ses grands-parents et Romeo rejoins Elias. J'en profite pour retrouver Austin, je ne met pas trop longtemps car avant de partir il m'as dit devoir répondre au téléphone, conclusion il est en train de fumer. Il est toujours au téléphone quand j'arrive vers lui, en faisant demi tour discrètement j'entend quelques mots de sa conversation qui m'intrigue et qui me stop dans mon élan. Curiosité quand tu nous tiens. Je fronce les sourcils quand il parle d'un poste à New-York, j'ai le cœur qui s'accélère, il va repartir ? Pourtant il m'a dit il y a quelques semaines, pendant nos vacances, qu'il resterait à Londres. Bon on parlait de la Californie, mais ça revient au même. Mais la suite me surprend encore plus, je crois comprendre qu'il y a quelque chose qui le retient ici. Ou quelqu'un. Je me mord la lèvre, est-ce que je l'empêcherait de faire ce qu'il a envie ? Je baisse les yeux sur mon ventre et passe la main dessus, ou cet enfant ? L'un ou l'autre de toute façon ça revient au même, il se sent obligé de rester à Londres. Il raccroche et se tourne vers moi, s'apercevant du coup de ma présence, et merde, cramée. Sa clope éteinte il s'approche en souriant, ouais lui aussi est pris en faute. Pas que je sois anti-tabac à fond mais depuis que je suis enceinte j'avoue que je suis de moins en moins fan de cette habitude qu'il a prise. Je souris doucement en secouant la tête lorsqu'il me dit que je lui ais manqué, idiot. « Je suis désolée, j'ai entendu un bout de ta conversation. C'est quoi cette histoire de poste à New-York que tu refuses ? » je finis par lui demander avant de me mordiller la lèvre, j'avoue que je n'aime pas trop l'idée d'être la cause de son refus. Si il venait à regretter ça me retomberais dessus à coup sûr !

Pris en flagrant délit, je baissais les yeux avant de laisser paraître un petit sourire en coin qui en disait long. Je me doutais qu’elle avait du entendre une bonne partie de ma conversation et je ne voulais vraiment pas entrer dans les détails de ce qui venait de se passer mais je n’allais pas avoir le choix. Elle était assez drôle à me demander ça, peut être que je venais de passer à côté de la chance de ma vie et pourquoi ? Je ne savais même pas vraiment pourquoi, tout était confus dans ma tête. Bien sur qu’il y avait April, et puis le bébé, mais est ce que j’aurais pu lui proposer de m’accompagner ? Elle n’aurait jamais voulu quitter Londres et ses amis. Rien d’important ne t’inquiète pas c’était juste… enfin tu sais la fois où je suis parti pour « respirer » en Californie… à vrai dire j’ai seulement passé un week end la bas, le reste du temps j’étais à New York pour visiter mon potentiel nouveau bureau. On voulait me nommer directeur exécutif au siège américain de ma boite de pub. Je lui racontais cette histoire et en même temps j’avais un pincement au cœur, je savais qu’April avait du mal à refaire confiance aux mecs depuis sa mauvaise expérience avec son ex, et j’avais mis cette confiance à l’épreuve lorsque j’avais disparu du jour au lendemain. A vrai dire je comptais faire passer ma carrière avant une relation qui venait à peine de naître à l’époque, c’était la chose la plus raisonnable à faire dans ma tête. Seulement, lorsque j’ai appris pour le bébé, pour le fait qu’April m’en voulait à mort je me suis bien vite ravisé et le cœur l’a emporté sur la raison tout simplement. Tu n’as pas à te sentir coupable ajoutais-je en voyant sa mine penaude. Ce n’était juste pas le bon moment pour moi j’imagine… il y aura d’autres opportunités. J’étais en train de lui jouer la comédie comme j’avais pu le faire avec l’ami de mon père. Seulement April me connaissait tout de même mieux que lui pour avoir vécu avec moi depuis déjà un bon moment, elle allait surement capter que je mentais dans une seconde… enfin j’espérais qu’elle en reste là et qu’on retourne à la fête avec les autres.

"Respirer" ? Sérieusement ? C'est comme ça qu'il apelle ça lui ? On a pas trop la même définition de "respirer" ouais. Dis rien April, ferme la et laisse le continuer. C'est quoi cette histoire ? Je fronce les sourcils. Je ne suis pas au courant de tout ça. Enfin, quoiqu'il me semble que Romeo m'a effectivement parler de New-York il me semble lors de notre conversation sur le bébé... Je n'y connais rien dans son boulot mais ça a l'air de ressembler à une promotion ce qu'ils lui ont proposer. Je me mord la lèvre et dire que je le pensais en train de se taper toute la Californie à ce moment là. Bon, il me semble qu'effectivement qu'il m'avait parler d'un boulot, le soir où je l'ai virer de chez moi. Mais je l'avais eu tellement mauvaise que je n'avais pas retenu les détails, le simple fait qu'il parte à l'autre bout du monde m'avait suffit pour péter un câble. J'étais rester la dessus tout ce temps, il était le con qui avait attendu de me sauter pour partir en Californie pour continuer à faire ce qu'il faisait de mieux. Finalement c'est moi la mauvaise dans l'histoire c'est ça hein ? Il y a tout qui se remet en place dans mon esprit, lorsqu'il est revenu à Londres par exemple. Il n'était pas au courant du fait que je sois enceinte, du coup c'est bien juste pour moi tout ça. Je me sens horrible là. Pas à me sentir coupable, il est mignon lui. Je le fixe, et hausse un sourcil. Qui croit-il berner la ? « Tu mens Austin. Tu as envie de ce poste n'est ce pas ? » J'en suis presque sûre, il en meurt d'envie. Mais étrangement il est revenu d'abord pour moi puis rester pour le bébé. Je ne comprend pas vraiment. Je veux dire lorsque l'on discutais avant tout ça, c'est sa carrière qui comptais. Il n'avait même pas envie d'avoir d'enfant avant un certain temps.  « En plus tu préfères l'Amérique à l'Angleterre, et à part ton frère et moi il n'y a rien qui te retiens. Comment tu veux que je ne me sentes pas coupable ? » Pas sûr que ce soit vraiment le moment d'en parler, mais autant profiter que le sujet soit lancer.

« Tu mens Austin. Tu as envie de ce poste n'est ce pas ? En plus tu préfères l'Amérique à l'Angleterre, et à part ton frère et moi il n'y a rien qui te retiens. Comment tu veux que je ne me sentes pas coupable ? » Elle avait bien résumé la situation, en soit si elle est Roméo n’étaient pas là je n’aurais pas hésité une seconde à repartir aux US. Même si New York n’était pas vraiment la ville qui me faisait rêver, c’était l’occasion de pouvoir prouver à mon père et à moi-même que je pouvais réussir sans son fric et sans son influence. J’étais bon dans ce que je faisais, et cela me faisait vraiment du bien que mon patron l’ait reconnu lui aussi. Je pris les mains d’April dans les miennes pour la calmer un peu, j’avais l’impression qu’elle allait soit s’énerver contre moi ou alors se mettre à pleurer… les hormones des femmes enceintes peuvent parfois jouer des tours même pour les choses les plus minimes. Okay, je ne vais pas te mentir, j’ai vraiment envie de ce poste, c’est l’accomplissement de tout ce que j’ai pu faire auparavant en vérité mais dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu’on veut. Je marquais une pause, ne sachant pas trop comment je pouvais tourner les choses en étant moins honnête pour éviter de lui faire du mal. Tu sais ce que j’ai toujours voulu, encore plus qu’un boulot de rêve et coucher avec Emma Watson ? je la regardais en riant à moitié en voyant son visage offusqué. Elle était mignonne quand elle se mettait en colère contre moi, même si je le faisais exprès. Non, sans plaisanter… j’ai toujours voulu avoir une famille, une vraie famille et pas ce semblant de relation que j’ai avec mes parents en ce moment. Et ici c’est ce que j’ai, j’ai Roméo et par extension Elias et Noam… et puis… je t’ai toi. Dis-je en venant l’embrasser. Oui je sais que je pue la clope et l’alcool mais je suis trop mignon pour que tu me refuses un baiser de toute façon. Ajoutais-je plein de confiance avec un clin d’œil. Alors que nous étions maintenant les seuls dans la cour, avec un fond musical qui provenait de la piste de danse, je trouvais tout à coup l’idée du mariage beaucoup moins dégoutante qu’auparavant. Enfin bien sur je ne me voyais pas enchaîné à une fille pour le reste de ma vie, mais l’idée en elle-même restait sympa dans un idéal très lointain.

J'en étais sûre. Je le savais qu'il mentait, comme tout les mecs il a un signe qui le trahit lorsqu'il me ment. Et je ne vais pas m'en vanter après il pourrait essayer de se contrôler et ce serait la merde pour le cramer en plein mensonge. En même temps je comprend ce qu'il veut dire, réussir sans l'aide papa et maman, c'est un sentiment si bon. Un mélange de fierté et de joie intense. Le début de la réelle indépendance quoi. Pour la suite il n'a pas tord non plus. Est-ce que le fait d'être d'accord avec lui m'oblige à le laisser partir sans rien dire ? Je hausse un sourcil. Emma Watson sérieusement ? Je ne lui ressemble pas du tout, je ne sais pas si il est au courant... Mais sur ce point aussi je me tairait. Je finis par sourire attendrie par ses paroles, il me monte carrément au rang de famille. Ça n'empêche pas le fait qu'il ait refusé le poste pour moi, mais il reste mignon. Il m'embrasse et je me prend le mélange clope/alcool en pleine face. Ouais, il y a plus romantique comme baiser clairement, mais comment lui dire non après tout ça ? Je roule des yeux quand il le souligne lui même, ouais, je ne le changerais pas. « Fais pas trop le malin, idiot. » dis-je en lui donnant un coup de coude. « Le geste est adorable, vraiment j'apprécie. Mais tu ne crois pas que tu vas regretter ? » Va lui acheter un aller simple pour New-York aussi pendant que tu y es April ! Bien sûr je veux qu'il reste avec moi, égoïstement. Pourtant le fait qu'il regrette plus tard, qu'il m'en veuille pour tout ça me trotte dans la tête.

« Fais pas trop le malin, idiot. Le geste est adorable, vraiment j'apprécie. Mais tu ne crois pas que tu vas regretter ? » Je commençais à croire qu’elle voulait absolument que je prenne ce job et que je parte pour New York par le prochain avion. Je soupirais m’adossant au mur derrière moi avant de lever les yeux au ciel en signe d’agacement. Cela dit je trouvais ça assez touchant d’un côté qu’elle s’inquiète autant pour moi, pour ma carrière et mon bonheur d’ailleurs. Elle pourrait simplement me dire qu’elle voulait que je reste là, avec elle et le bébé, un point c’est tout. Au lieu de ça, elle s’entêtait à me faire reconsidérer mon choix, qui était bien sur définitif. Tu sais je vais finir par croire que tu veux que je disparaisse… tu as un autre mec en vue c’est ça ? C’est Roméo ? dis-je avec un air faussement horrifié. Désolé de t’apprendre ça mais je crois qu’en ce moment il les préfère avec plus de poil aux jambes et un peu moins de poitrine. Je pris un air faussement désolé avant de me mettre à pouffer de rire à moitié. J’aimais autant taquiner Roméo qu’April et à chaque fois cela ne faisait rire que moi mais bon tant pis. L’avantage avec moi c’est qu’on peut rire de tout, je ne suis offensé par presque rien moi-même lorsqu’on me critique en rigolant, alors parfois j’ai tendance à oublier que certaines personnes se vexent plus vite que d’autres. Je revins finalement vers elle passant derrière et mes bras autour de sa taille. Ma tête vint se poser naturellement dans le creux de son cou où je déposais un rapide baiser avant de reprendre. Je ne regrette pas le moins du monde ma décision si c’est vraiment ce qui t’inquiète, et même si un jour je suis assez con pour te dire le contraire, sache que c’est strictement faux. Oui je savais que parfois lorsque j’étais en colère mes mots pouvaient dépasser ma pensée, comme ce fameux jour avec Roméo au bar. Je sais que ça peut paraître insensé venant de ma part, mais je tiens réellement à toi, et je ne compte aller nulle part… enfin sauf si c’est pour m’inviter dans ton lit au lieu du mien, je pourrais éventuellement faire un effort. Dis-je en riant avant de l’embrasser à nouveau.

Je lève les yeux à mon tour, comme si c'était vraiment ce que je voulais. Si c'était vrai, je ne serais déjà plus là. Mais je préfère me taire, encore une fois autant ne pas chercher la merde. Je ne veux pas qu'il change d'avis, je veux juste être sûr qu'il ne regrette pas. C'est normal non ? J'ouvre la bouche dessinant un "o" parfait, de surprise a cause de la suite de sa phrase. Un autre mec sérieusement ? J'en ais bien assez avec un merci bien. Roméo en plus quoi. Comme si j'en quitterais un pour prendre l'autre. La meuf à peine suicidaire déjà quoi. Et puis, c'est pas comme si je n'avais pas déjà eu l'occasion d'avoir Romeo, je ne vois pas pourquoi attendre qu'il soit marié et que je sois avec quelqu'un pour ne serait qu'y penser. « Tu te crois drôle ? Débile. » dis-je en lui mettant un coup dans l'épaule qui ne le fait même pas broncher. Je me retiens de soupirer face à ce geste plus qu'inutile mais je lui offre un sourire amusée tout de même. Il en profite pour venir derrière moi et glisser ses mains sur mes hanches, un frisson me parcourt lorsque ses lèvres se pose dans mon cou. Je souris, rassurée un minimum par ses paroles parce que oui c'est vraiment ce qui m'inquiète. Il faudra que je me rappelle de ce qu'il me dit maintenant lorsqu'il me le ressortira, parce que sous sa colère je pourrais oublié et le laisser m'achever avec quelques paroles bien placées. Je tourne la tête vers lui, pour le voir me dire ce que j'attendais depuis que l'on est ensemble. Il ne compte pas partir, mon sourire s'agrandit. Peut-être que je suis en train de me faire avoir et je n'aurais que mes yeux pour pleurer, mais je ne peux pas m'empêcher d'être heureuse d'entendre ses mots. Limite si je n'ai pas envie de me les faire en mode repeat. je tiens réellement à toi, et je ne compte aller nulle part. encore une fois ? je tiens réellement à toi, et je ne compte aller nulle part. je souris comme une idiote contre ses lèvres. Mon dieu ce mec va me rendre chèvre. « Tu pourrais me le redire s'il te plait ? » demandais-je souriante, finalement de sa bouche ça rend la chose de suite plus réelle.

« Tu pourrais me le redire s'il te plait ? » Je me mis à rire à moitié avant de lui répéter à l’oreille ce que je venais de lui dire, accompagné d’un baiser sur la joue. Je me sentais tellement bien avec elle dans mes bras, j’avais l’impression que tous mes soucis s’évanouissaient dans la nature. Surement une autre raison pour laquelle je n’avais pas hésité si longtemps que ça avant de revenir à Londres après ma petite escapade américaine. Il faut dire que la présence de Roméo avait aussi été pour beaucoup dans l’équation, mais au final Londres, aussi grise soit-elle, était la ville où je me sentais le mieux en ce moment. Bon on devrait peut être arrêter de faire les asociaux et retourner à la fête, je suis sur que tu crèves d’envie de remuer tes jolies fesses sur le dancefloor. Dis-je en riant avant de lui prendre la main pour l’emmener vers l’intérieur. J’attrapais au passage quelques petits fours que j’engloutissais en un instant, il fallait que j’évacue un peu l’alcool que j’avais ingurgité ces dernières heures. A vrai dire j’étais content qu’April se souci de mon bien être, mais je redoutais bien plus la colère de mon père lorsqu’il apprendrait ce que j’avais fait. Je priais pour que mon patron ne lui en parle pas, mais malheureusement il y avait une limite à ce qu’il pouvait m’accorder. Il pensait lui aussi que je faisais l’erreur de ma vie, il n’allait sans doute pas abandonner si facilement. Et s’il y avait bien une personne à qui on ne peut pas dire non, c’est bien mon père… Je préférais ne pas y penser pour me concentrer sur la soirée et sur April. Après tout, ce sont les petites choses dans la vie qui sont les meilleures.