"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici On s'était dit des choses que l'on ne tiendra pas. (Jez) 2979874845 On s'était dit des choses que l'on ne tiendra pas. (Jez) 1973890357
Le Deal du moment : -19%
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H ...
Voir le deal
1299 €


On s'était dit des choses que l'on ne tiendra pas. (Jez)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 1 Mar 2015 - 23:08 par Invité
Donne-moi ta main, ton cœur, tes fesses, au p'tit matin, y'aura des œufs, des crêpes, un brunch, du sexe. C'est le début mais j'n'ai pas peur du reste, tu es la pièce maîtresse, ce matin, je me sens bien, tu es la pièce maîtresse ...


Cela faisait quelques jours que Asher s’était enfermé dans la maison familiale, plus précisément dans sa chambre, il lui arrivait souvent de retourner dans la maison de son enfance où vivent encore ses parents pour y trouver de l’inspiration. Il dessinait souvent défoncé, parce que cela l’inspirait, comme tout grand artiste qui se respecte, mais le lieu où il pouvait laisser échapper son imagination sans avoir besoin d’avoir de la drogue dans les veines c’était son ancienne chambre d’adolescent, il était inspiré par l’histoire que la chambre émanait, par les années de vie qu’elle renfermait dans ses murs et tout ces secrets inavouables qu’elle avait entendu et gardé entre les planches froides du sol. « Tu as des nouvelles des jumeaux ? » Il mangeait sagement ses céréales, il devait être aux alentours de huit heure du matin, le jeune homme était toujours un lève tôt -trop tôt parfois- et un couche tard, il ne releva même pas les yeux vers sa mère qui lui posait la question avec un ton qui espérait une réponse positif. Il soupira longuement, céréales en bouches qui craquaient entre ses dents, faisant un signe négatif de la tête. Il n’aimait pas aborder ce sujet, encore moins avec un membre de sa famille. Il se releva aussi tôt, faisant un baisé sur le front de sa tendre mère. « J’y vais, à bientôt maman et ne t’en fais pas … J’te promets qu’un jour je pourrais te répondre oui. » Il savait que le départ des jumeaux avait affecté ses parents autant que lui-même, Pax et Jez étaient devenus les enfants adoptifs des époux Spiegelman durant des années, pourquoi les avoir remercié de la sorte ? Si Asher avait de la peine à comprendre, il avait tout autant d’amertume pour ses amis qui s’était lâchement barrés de la sorte. Il retourna dans sa chambre, prenant ses croquis et fit un saut dans la chambre de Jez qui était restée la même, il respira fortement, comme si son odeur était encore encrée dans les draps roses de son lit, elle semblait bien vide sans la belle blonde dedans. Il s’en alla aussi vite qu’il fut rentré, direction le tattoo shop au centre de Londres où il vendait parfois ses dessins et se faisait un peu d’argent, c’est comme ça qu’il pouvait se payer les choses qu’il désirait. Il échangeait parfois ses dessins contre des tatouages, mais bientôt son corps ne pourrait plus en contenir.

Il était tard, environ vingt et une heure et la lune brillait, Asher était assis sur son bureau, cela faisait des mois et des mois qu’il travaillait sur un dessin qu’il avait fait et refait, il n’a jamais été satisfait du résultat final. Il recommença donc pour la énième fois par les yeux, de petits yeux en amandes de couleur bleus, puis les lèvres, très fines et pâles qu’il connaissait et qu’il avait embrassé maintes et maintes fois, continuant par un visage fin et ovale et des cheveux longs et blonds. Il y avait passé deux heures, mais le résultat n’était pas à le hauteur de ses attentes, il plaça ses deux mains sur le centre du dessin et s’apprêtait à le déchirer -encore- puis soudain, comme pris d’une idée génialissime, il reposa la cigarette qu’il fumait dans le cendrier déjà bien rempli et regarda par la fenêtre.

Il y a quelques mois, une connaissance commune avait donné l’adresse exacte des jumeaux à Asher, il savait donc très bien où les trouver ce n’était qu’une question de temps afin de pouvoir les affronter, il se leva, enfila sa veste et se dirigea avec son croquis dans le sac vers ce fameux appartement. « Paxim et Jezabel Mills-Hamilton » Disait-il tout haut, lisant le nom qui se trouvait inscrit sur la boîte aux lettres, ils était donc bien ici. Il enjamba les escaliers deux à deux, il ne savait pas bien qui il allait trouver en premier, Jezabel en pyjama à une heure aussi tardive où Paxim complétement défoncé comme à son habitude ? Peu importe, de toute façon il avait autant à dire à l’un qu’à l’autre. Son index se posa sur la sonnette, longuement, vigoureusement, puis il prit une grande inspiration avant de voir la porte s’ouvrir, c’était une Jezabel, en culotte et long t-shirt (certainement celui de son frère) qui lui ouvrit, ce n’était pas pour déplaire à Asher. Il souri et il s’invita tout seul dans l’appartement. « Tu sais, ça fait des mois que je planche sur un dessin et comme à l’époque tu étais de bon conseil pour m’aider … » Il avait très vite fait le tour de l’appartement avec ses yeux, se posant sur un canapé et sortant le fameux dessin qui ne représentait ni plus ni moins que Jez. « Vois-tu, j’essaye en vain de la dessiner, mais je ne l’ai pas revu depuis si longtemps … ça en devient compliqué, tu crois que tu peux m’aider ? » Son ton se voulait las, il était venu à l’improviste, il était entré chez eux comme s’il y était passé la veille et qu’ils ne s’étaient jamais quittés. Cependant les mots qu’il exprimait étaient lourds de sens, il lui faisait comprendre qu’elle l’avait lâchement quitté. Il retira sa veste, allumant une clope qu’il trouva sur la table du salon avec les allumettes de Pax. Puis il ne pu s’empêcher de dévisager la blonde, tellement de temps avait coulé sous les ponts, mais elle ne perdait pas ce visage angélique qui lui était propre et ce corps de fée. La soirée s’annonçait pleine de rebondissement, d’autant plus que Paxim ne semblait pas être dans les parages, un tête à tête, super.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 2 Mar 2015 - 0:19 par Invité
Je m'étais assoupie sur le divan. La télévision était allumée et il n'y avait que le son de cette dernière qui animait l'appartement... jusqu'à ce que l'on sonne à la porte. Je sursautai violemment, manquant de peu de tomber sur le sol froid. Je mis quelques secondes à réaliser ce qui se passait. Je consultai le cadran qui se trouvait sur le mur. Il n'était pas si tard. Mais ça faisait combien de temps que je dormais? J'avais perdu le fil! On sonna à nouveau. « Oui! Oui! » lançais-je, mais pas aussi fort que je l'eus cru. Vêtue seulement d'un chandail long, celui de mon jumeau et d'une petite culotte, je me dirigeai vers la porte. Mon cerveau encore endormi n'avait pas capté le fait que je n'étais pas en tenue adéquate pour recevoir qui que ce soit. Je ne pouvais pas demander à Paxim de le faire. Il n'était pas là. Au boulot, peut-être? Sûrement. Quel jour on était déjà? Bref, je ne perdis pas plus de temps et j'ouvris donc enfin la porte. Je mis quelques secondes avant de comprendre qui se trouvait devant moi. Après avoir cligné plusieurs fois des yeux, je prononçai son prénom tout bas... « Asher.... Asher Spiegelman... » Est-ce que je rêvais encore? Sûrement... Mais non, j'étais bien dans la réalité.... Et je n'étais absolument pas prête à l'affronter. Le jeune homme souriait et puis s'invita de lui-même dans mon appartement, me laissant toujours muette de surprise. J'avais l'impression de voir un fantôme... Mais Asher n'était pas mort. Il faisait parti de mon passé, mais je n'avais jamais réussi à convenablement l'enterrer. La preuve, mon cœur le reconnaissait et commençait déjà à battre plus fort. Ash m'avait toujours fait cet effet. Et il était maintenant plus qu'évident que ce serait toujours ainsi. On en avait la preuve, près de quatre ans plus tard. « Un dessin? » arrivais-je finalement à articuler, revenant peu à peu à la réalité. Mais Ash poursuivait son discours sans vraiment se préoccuper de mes réponses. Il alla plutôt s’asseoir sur le canapé et sortit le dessin dont il parlait. J'eus encore une expression de surprise lorsque je remarquai qu'en fait, il s'agissait de ma personne. Je ne pus alors m'empêcher de penser que le jeune homme ne m'avait en fait pas oublié, comme je l'avais longtemps pensé. Ça me réchauffait le cœur  dans un sens d'apprendre cela, même s'il était évident qu'en fait, mon meilleur ami d'enfance m'en voulait. Mais c'était compréhensible. Je l'avais abandonné....


Ces temps-ci, tous les fantômes de mon passé refaisaient surface. D'abord, Jules, puis Asher. Alors que j'étais surprise de voir les deux revenir dans ma vie, je l'étais encore plus concernant le jeune homme avec qui j'avais partagé mon adolescence, puisque ce dernier avait fait les premiers pas. Il m'avait manqué. C'était atroce. J'avais essayé de l'oublier, mais je n'avais jamais pu. Mais c'était de ma faute s'il avait disparu de nos vies à Paxim et à moi. On s'était éloigné et puis, on était parti. Mais notre relation à trois nous rongeait.... Et elle nous aurait détruit si nous étions resté. Je ne pensais pas que Asher l'avait vu sous cet angle. Je le regardai faire tandis qu'il s'allumait une clope et que finalement, il commença à m'observer sans rien dire. J'allai m’asseoir à mon tour sur le divan. Je n'allais certainement pas planté là la bouche ouverte toute la soirée. « J'avoue que je suis surprise de te voir ici... Mais je suis également heureuse... » commençais-je par dire. « Ton dessin est très réussi... Je suis également surprise de savoir que tu te souviens de moi avec autant de précision.... Je ne t'ai pas oublié non plus.... » ajoutais-je en me mordillant la lèvre inférieure. La dernière phrase avait été prononcée avec moins de force... J'étais persuadée que Ash le prenait comme un mensonge alors que c'était bien tout le contraire. Je ne savais  tout simplement pas par où commencer. Il était arrivé si brusquement. Je n'aurais jamais pensé une seule seconde à l'affronter ce soir.... Même pas dans mes rêves. « J'aurais cru qu'après toutes ces années ton souvenir s'estomperait, mais non.... » lui dis-je.... « Ce n'était pas parce que je le voulais que nous sommes parti, mais parce que notre relation nous détruisait.... » concluais-je en soupirant. J'espérais qu'un jour, Asher finirait par le reconnaître, même si ça faisait mal. Tous les trois, c'était voué à l'échec. À deux, peut-être pas.... Mais ça avait toujours été hors de question... Surtout avec mon frère.... Je savais depuis toujours qu'il avait toujours eu quelque chose pour Asher, même s'il ne l'admettrait probablement jamais. « Je voulais protéger mon petit frère.... Tu sais? Je suis au courant qu'il t'envoyait des lettres.... Il me l'a toujours caché, mais je savais... » dis-je en haussant les épaules. J'étais en train de faire un monologue comme à mon habitude. Je me tus enfin.... pour lui laisser le loisir de déverser toute sa haine refoulée sur moi. Je l'avais bien mérité après tout!
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 2 Mar 2015 - 23:16 par Invité
Donne-moi ta main, ton cœur, tes fesses, au p'tit matin, y'aura des œufs, des crêpes, un brunch, du sexe. C'est le début mais j'n'ai pas peur du reste, tu es la pièce maîtresse, ce matin, je me sens bien, tu es la pièce maîtresse ...


Lorsque le jeune homme passa à côté de Jez il ne pu s’empêcher de remarquer qu’elle n’avait donc toujours pas changé de parfum, il se rappelle très bien que lors de ses seize ans, il lui avait offert un parfum, car elle n’avait pas de signature selon lui, selon l’artiste qu’il était, il fallait que sa muse, l’inspiration de ses dessins ait une odeur distinctive. Pax avait trouvé l’idée débile et il s’était totalement moqué de la belle attention que Asher avait eut pour la belle. Mais ce soir, lorsqu’il passa près d’elle, cette odeur était pareil, elle sentait la même chose, sa sentait Jezabel, sa sentait la promesse qu’il s’étaient faites il y a de ça bien des années ‘’ne jamais rien tenter’’. « Asher.... Asher Spiegelman... » Disait-elle surprise et la taille de la surprise allait bon train, la lune se couchait pour laisser un ciel totalement noir, parsemé de simples étoiles ici et là. « C’est moi-même. » Dit-il comme s’il était nécessaire de préciser que l’homme qui se présentait à la porte était un inconnu. Peut-être l’avait-elle oublié durant quatre ans et il fallait qu’elle puisse avoir la confirmation qu’il s’agissait de Asher ? Oui, c’est vrai, il avait les cheveux un peu plus court, un piercing sur le nez, des lobes étirés, et des centaines de nouveaux tatouages, sans compter son corps d’athlète qu’il prenait soin à former, mais était-il aussi méconnaissable que ça ? J’en doute fort.

Assis sur ce canapé, clope au bec comme s’il était chez lui, il regardait la blonde qui se tenait en face de lui, si son parfum si distinctif était resté le même, son physique n’avait que très peu changé, ses seins avaient peut-être un peu évolué de la planche à pain à deux petites boules un peu plus étoffées, mais ses cheveux avaient la même longueur et ses jambes qui rendaient folles bien plus d’un homme étaient restés fermes et bien dessinés. En parlant de dessin, il détourna son regard lorsqu’elle s’approcha de celui-ci, s’asseyant près de lui. « Un dessin ? » ‘’Bien vu l’artiste’’ avait-il envie de lui dire, mais il restait cependant très peu bavard, lui qui a son habitude à toujours réponse  à tout et ne garde sa langue dans sa bouche que lorsqu’il dort.  Elle commença à se lancer dans un monologue qui semblait sans fin, Asher fixait le dessin, sortant son crayon à papier qu’il tendit à Jez. « Je ne suis pas sûre qu’on puisse oublier toutes ses années ensembles, on peut juste choisir quel passage on veut effacer, mais parfois ça reste vraiment encré. » Je vous ai dit, il avait toujours réponse à tout. S’il confirmait bien qu’il n’avait pas non plus oublié Jezabel, il lui faisait comprendre cependant que certains passages douloureux, comme son départ, n’avait pas été effacé, tant est si bien que le tatoué avait essayé, il n’y était pas parvenu. « J'aurais cru qu'après toutes ces années ton souvenir s'estomperait, mais non. Ce n'était pas parce que je le voulais que nous sommes parti, mais parce que notre relation nous détruisait ... » Lui d’ordinaire très calme sentait presque la pression le faire stresser un peu, il ne pourrait pas vous dire d’où venait cette soudaine appréhension, peut-être que les paroles que la belle énonçait étaient dures à entendre. « Prends ce crayon et termine le dessin, j’y arrive pas et tu sais que je n’aime pas rester défaitiste face à un obstacle. » Jezabel avait un petit talent pour le dessin, minime certes, mais talent quand-même. Elle était la seule personne sur cette terre à avoir l’autorisation de donner un avis objectif sur les dessins de Asher et même la seule à les corriger d’un coup de crayon. Il lui mit le crayon de force entre les mains. L’histoire de terminer le dessin n’était qu’une large mascarade pour cacher la peine qu’il endurait, mais elle ne s’arrêtait pas, elle rentrait dans le vif du sujet sans gants. Il releva la tête plongeant son regard dans le sien. « Tu te sens comment maintenant ? Je veux dire, t’es partie pour fuir cette ‘’relation’’, mais ta gueule en dis long. » Il se releva, se frottant le visage, faisant des vas et des viens dans l’appartement, fixant nerveusement la fenêtre en face de lui. « T’as toujours voulu protéger les autres avant de te protéger toi-même. » Il se mit à rire faussement. « Ce petit fils de pute, tu sais très bien qu’il s’en sort sans toi, j’ai entendu dire qu’il avait très bien refait sa vie, que les hommes, les femmes rentrent et sortent de sa vie sans peine et que la drogue qu’il prend le rend heureux … Alors ses lettres à deux balles, tu sais ce que j’en ai fais ? » Il se rassit près d’elle. « Jezabel, tu veux savoir ce que j’en ai fais ? J’lai ai utilisé pour allumer ma cheminé, sans même les ouvrir. » Asher semblait avoir de la hargne envers Paxim, comme s’il était seul fautif de ce qu’il s’était passé, d’un côté c’était le cas, s’il n’avait pas couché avec Asher, ils n’en seraient pas là les trois et s’il avait laissé sa sœur aimé Asher comme elle le rêvait secrètement à l’heure actuelle, cet appartement serait paratgé par les deux amants maudis et non pas le frère et la soeur. Pourtant, voyant que son sang ne faisait qu’un tour, il essaya de se calmer, respirant tranquillement. « Alors que toi … Tu meurs en silence et même Pax le voit pas. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 3 Mar 2015 - 1:39 par Invité
Asher m'avait tendu son crayon à dessin. Je ne l'avais pas pris tout de suite. Je ne réalisais pas encore qu'il était là, bien présent et qu'avec lui les sentiments du passé reprenaient vie. Ou s'étaient-ils déjà estompés? Non, jamais. J'essayais néanmoins de ralentir mon cœur, mais ce dernier battait la chamade dans ma cage thoracique. J'avais cette impression détestable qu'il allait sortir de ma poitrine et s'offrir de nouveau au jeune homme... Il fallait cependant que je me ressaisisse. Je n'avais pas le choix. Je devais me montrer forte. Je ne pouvais pas ravoir Asher. Il ne pouvait pas s'inviter comme ça, de nouveau dans nos vies. Il n'avait pas le droit. Je l'avais repoussé pour une bonne raison. Et il fallait que je m'y résous une nouvelle fois, même si ça faisait mal. Encore une fois. Ash profita de ce moment d'égarement pour me foutre son crayon de force entre les doigts. J'entendis à peine son discours... Mais je compris par ses paroles qu'il n'avait pas enterré la hache de guerre, du moins, qu'il n'avait pas oublié le tort que je lui avais fait en l'abandonnant à nos dix-huit ans à Cambridge. Il me somma de finir le dessin. Je contemplai ce dernier une seconde fois. Il n'y avait grand chose à compléter, mais je m'exécutai tout de même, tel un automate. Asher me demanda comment je me sentais. Je ne compris pas tout de suite la question. Je le contemplai quelques instants. Mais il continuait de parler. Ash ne parlait jamais vraiment beaucoup. Et ce, du plus loin dont je pouvais me souvenir. Ça avait toujours été le mystérieux de la bande. C'était moi qui avais toujours les longs discours. Je parlais... Je parlais... Ça ne finissait jamais. Ce soir, c'était bien tout le contraire. Ça faisait très bizarre... Pax, lui, c'était le petit mouton... Il avait son caractère à sa façon, mais il n'était pas comme nous deux. Des aimants, des contraires qui s'attiraient et qui s’attireraient toujours. La preuve, il était toujours là devant moi. Il nous avait retrouvé.... « T’as toujours voulu protéger les autres avant de te protéger toi-même. » me dit-il avant de rire faussement. « Tu sais très bien que ça a toujours été dans ma nature! » lui lançais-je, mais il avait déjà recommencé à parler. Il s'en prit d'ailleurs à Paxim, ce qui eut pour effet de me déplaire immédiatement. Je fronçai les sourcils à ses paroles. Je ne pouvais pas m'en empêcher. J'avais toujours protéger mon jumeau des attaques et ce, depuis toujours. C'était inné en moi. « Pourquoi? Pourquoi as-tu fait ça? Tu sais que Pax tient à toi, qu'il a toujours tenu à toi! » lui dis-je. Je ne comprenais pas pourquoi Asher le traînait maintenant dans la boue.... « Une chance qu'il n'est pas là! » ajoutais-je. Je ne voudrais pas voir son cœur se briser, pas encore une fois. « Et c'est mon rôle de grande sœur de le protéger! Il est tout ce que j'ai! Il est tout ce qui me reste de ma famille! » lui dis-je, criant presque. Mais ce n'était pas vrai. Asher avait été ma famille. Les Spiegelman aussi et je les avais tous repoussé pour une seule et unique personne; Paxim. Toujours et encore lui.... Et ce, contre le monde entier. Mais oui, peut-être qu'il allait bien mon petit frère, qu'il pouvait se débrouiller sans moi... Sûrement, mais je ne pouvais pas voir cette vérité... Je n'avais jamais pu. Peut-être parce que ça faisait un bien fou de savoir que quelqu'un dans la vie s'en remettrait toujours à moi peu importe ce qu'il allait se passer. Pax ne me tournerait jamais le dos. Ça, je le savais au plus profond de moi.  « Ça a toujours été lui et moi! Tu ne pourras jamais comprendre notre lien.... Personne ne le pourra jamais... » ajoutais-je, laissant mes bras tomber le long de mon corps fin.


« Alors que toi … Tu meurs en silence et même Pax le voit pas. »  conclus finalement le jeune homme. Je me tournai alors vers lui, me levant de nouveau, repoussant de ce même fait le dessin qui était maintenant achevé. « De quoi tu parles? Je ne meurs pas en silence. Je vis très bien. Ma vie va très bien! J'ai toujours su braver les tempêtes qui se sont multipliées à l'horizon. Je suis une battante. Tu le sais très bien. Tu connais mon passé! Et tu as l'air de très bien connaître mon présent aussi! Comment ça se fait d'ailleurs que tu saches tout de moi, hein? C'est ton petit doigt qui te l'a dit? » m'emportais-je. Asher semblait tout savoir sur moi, même quatre ans après notre départ. Je m'approchai alors de lui, mettant mon index sur son épaule, le lui enfonçant alors dans la chaire. « Ne t'avise plus jamais d'insulter mon frère! C'est comme si tu m'insultais moi! » lui dis-je, le fusillant du regard. Le regarder droit dans les yeux comme ça, ça me faisait étrange. Cette colère que je ressentais aussi. Encore une fois, je réalisais à quel point cette relation était vouée à l'échec... Elle l'avait toujours été.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 9 Mar 2015 - 21:30 par Invité
Si une chose était certaine c’était que Jez avait une nature très protectrice, lorsqu’elle dit ça, Asher se contenta de cligner des yeux avec contentement, il ne pouvait pas lui enlever cette qualité honorable qu’elle avait en elle depuis gamine avant même que ses parents se retrouvent en prison. Être née quelques minutes plus vite que Paxim faisait d’elle l’ainée du clan. Le jeune tatoué ne quittait plus la douce des yeux, il savait pertinemment qu’elle allait très vite remarquer qu’il ne détournait pas son regard sur autre chose, comme si elle était la seule chose de la pièce, elle était en réalité la pièce maitresse des fondements de son âme, elle était la lueur d’espoir dans la nuit, la caresse sur la cuisse autour d’un dîné de famille et si la perfection avait une odeur et bien elle sentirait Jezabel. Il lui mit de force le crayon entre ses mains et avec ses doigts de fée elle ne pu s’empêcher de terminer l’œuvre de l’artiste maudit qu’il était, content de l’œuvre il la plaçait dans sa fourre en plastique afin d’évite de l’abimer. Il en profita pour sortir son désinfectant pour les mains qui embauma très vite l’appartement de cette odeur très désagréable d’alcool, mais c’était un toc que Asher ne pouvait contrôler, lui qui s’évertuait sans cesse à diriger sa vie d’une main de maitre, ses toc étaient parfois plus forts que lui, pour ne pas dire tout le temps ! La pression qui circulait à travers tout son corps s’apaisa l’espace d’un instant, il regrettait déjà ce qu’il venait de dire à Jezabel, lui d’ordinaire si calme et muet aurait mieux fait de ne pas l’ouvrir ce soir là, ça ne semblait guerre plaire à la blondinette assise près de lui. « Pourquoi? Pourquoi as-tu fait ça? Tu sais que Pax tient à toi, qu'il a toujours tenu à toi! » Elle savait presser exactement là où la blessures n’avait pas encore cicatrisé, pourquoi ne s’était elle pas contenté de l’insulter, de le traiter de pauvre type, non au lieu de ça, elle avait sorti la carte de la douceur, elle voulait une réponse et Asher allait la lui donner, ce soir c’était carte sur table, pas de secrets, pas de non-dit. « Jez … J’ai répondu à une seule lettre durant ces cinq ans et c’était pour l’insulter, pour lui jeter la pierre, les milles autres lettres qui on suivit je n’ai pas voulu les ouvrir, car j’aurais eus des réponses insatisfaisantes. » Il ne l’avait pas regardé, comptant les briques à terre qui faisaient de cet appartement un vieux taudis insalubre, il ne manquait plus que les rats. Il souffla longuement, frottant son cou puis levant la tête au ciel. Comment pouvait-elle oser dire que Paxim tenait encore à Asher ? Même s’il l’espérait, son défaitisme naissant le faisait douter, il n’en croyait pas un mot. « J’ai du mal à te croire, quand tu tiens à quelqu’un généralement t’y tiens justement. » Il savait pertinemment que contrarier Jezabel n’était pas quelque chose de conseillé, encore moins dans cette situation, des retrouvailles plutôt désastreuses. Il leva les yeux vers elle et il senti cette lourdeur dans son regard, comme si elle voulait pleurer, comme si elle savait que Asher avait été et restera toujours cette même tête de mule difficile à cerner et pourtant si attachante. Il était blessé, autant qu’elle pouvait l’être elle ou Paxim même. Mais il était bien trop orgueilleux pour le montrer et son égo était un peu trop surdimensionné pour ne verser ne serait-ce qu’une larme et quand bien même l’envie de pleurer lui montait dans la gorge, il se rappelait de ces quelques paroles que Paxim lui disait ’’Mec, si tu pleures t’es une pédale douce, t’entends ? alors il n’avait pas envie d’être cette pédale douce ce soir, ni aucun autre soir de la semaine.

Son corps était long et fin, il semblait vouloir se briser à chaque fois qu’elle bougeait, rien que ses bras qui tombaient le long de celui-ci lui donnaient l’impression d’une lourdeur extrême. Asher regardait tantôt dans ses yeux, tantôt son corps, tantôt son cul, parce que c’était un mec et qu’il ne changerait jamais cet appétit dévorant qu’il avait pour elle. Elle avait cette voix presque tremblante quand elle parlait de son frère, Asher n’avait pas d’expression facial, il la regardait déblatérer le fait que personne ne pourrait jamais comprendre qui ils étaient, eux, les jumeaux Hamilton. Asher eut un sourire niait, un rire discret se fit entendre car ce qu’elle venait de dire lui semblait tellement ridicule, s’il y avait une personne -en dehors d’eux-mêmes-, c’était bien lui qui les comprenait, ils avaient étés le frère et la sœur d’adoption du jeune homme, alors il passa sa main dans ses cheveux, s’affalant dans le canapé pendant que la belle était debout. « Tu sais j’ai toujours eu beaucoup de peine à te comprendre Jez ... Il imita sa voix un instant, rigolant nerveusement. ''ça a toujours été lui et moi! Tu ne pourras jamais comprendre notre lien.'' même ton cher petit frère ne serait pas d’accord avec ce que tu dis. » A l’époque Asher s’évertuait à ne jamais nommer Pax comme ‘’le frère de …’’ ou Jez ‘’la sœur de …’’ c’était bien trop impersonnel pour lui, qui partageait sa vie, comme son lit avec ces deux compères, mais ce soir il en était autrement. Asher avait lancé d’autres paroles dans la foulé pour bien faire comprendre à Jez qu’elle crevait paisiblement la gueule grande ouverte en essayant de se faire croire qu’elle était invincible, elle ne prit pas la chose ainsi, elle se justifiait, lui reprochant de trop en savoir sur eux. « T’es tellement une battante que tu t’évertues à te battre contre des choses qui te dépassent. » Avait-elle comprit qu’il faisait référence à lui-même ? Qu’il était cette chose que Jezabel ne pouvait pas contrôler et contre laquelle elle ne pouvait pas se battre ? Lui, contrairement à elle, en était totalement conscient alors il la regardait s’énerver continuant de fixer le bleu de ses yeux. « … C'est ton petit doigt qui te l'a dit ? » Disait-elle tout en enfonçant son index dans l’épaule du jeune homme, ce qui eu pour effet de lui hérisser le poil. « Ton doigt là par-contre … Mauvaise pioche. » Il saisit sa main en moins de temps qu’il n’en fut à la belle pour comprendre ce qu’il se passait, il était a présent sur elle tandis qu’elle était sur le dos, allongée le long de son corps sur le canapé, tentant de se débattre, il lui bloqua les bras. « Tu parles de quel présent ? Celui où tu te défonçais avec cet enculé d’Abberline, qui au passage s’est bien amusé avec ta chatte ! » Il était vulgaire, comme à son habitude, il passa sa main le long du corps frêle de la belle, finissant dans la poche arrière de la jeune femme, sortant un paquet de poudre blanche. « Pourquoi tu me fais regretter d’être venu ? J’ai pas envie de d’éclater une nouvelle fois contre un mur pour te dire à quel point t’es conne toi et ta poudre. » Il faisait référence à leur passé, quand elle était venue dans la chambre de Asher avec un sachet de poudre blanche disant qu’elle avait de quoi les faire voyager pour le reste de la nuit, il l’avait plaquée contre le mur, lui disant que c’était la dernière fois qu’il voulait la revoir avec ce genre de chose entre les mains, à croire que la leçon n’avait pas porté ses fruits. Il mima le dégout sur son visage sans la quitter des yeux, les jumeaux étaient bien placés pour savoir à quel point Ash avait horreur de la drogue. Il mit le sachet de poudre blanche dans la poche arrière de son jeans et se releva aussitôt, replaçant son pull, lorsque la porte s’ouvrit. Asher cessa de respirer et de bouger dans la foulé.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 21 Mar 2015 - 13:39 par Invité
Asher m'avait mise en colère. Et je m'étais emportée, ce qui m'arrivait rarement. Non, en fait, ce n'était pas vrai. Mon impulsivité me faisait faire souvent des crises. Et Asher en avait été témoin de plusieurs. Au temps de notre trio, la jalousie m'avait rongé. La colère aussi. Mais je n'arrivais tout simplement pas à me laisser guider par elle, pas aux côtés du jeune homme, pas en ce moment. L'odeur du désinfectant, son regard perpétuel sur moi donnaient à l'ambiance des airs de nostalgie. J'avais néanmoins haussé le ton de ma voix. J'avais besoin de lui faire comprendre qu'il exagérait, que ce qu'il avait fait des lettres de Paxim n'était pas juste envers ce dernier. Sa réponse ne réussit pas à me calmer, m'énervant davantage. Mais n'était-ce pas ce que je désirais au final? Le détester? Parce qu'il était bien plus facile de le laisser partir s'il m'énervait, non? « Pour lui jeter la pierre? Pourquoi? Parce que nous sommes parti? Ce n'est pas lui qui a décidé cela! C'est moi! Si tu as une seule personne à blâmer dans cette histoire, c'est moi et moi seule! » lui dis-je, haussant encore plus le ton. Je me fichais pas mal en cet instant présent des voisins qui pouvaient probablement entendre une bonne partie de la conversation... Je n'en avais que faire. Parce que j'avais cette impression que nous étions seuls dans l'univers... comme avant. Mais cela ne m'empêchait pas de ressentir de l'amertume envers le jeune homme malgré tout le reste. J'étais encore là à défendre mon jumeau et c'était pour le moment ce qui était important à mes yeux. Parce que je m'évertuais à me voiler la face et c'était mieux ainsi pour l'instant. D'ailleurs, ce n'était pas Paxim le cœur du problème. C'était cette relation. Elle était toxique, dommageable pour tous les trois. Quand est-ce qu'Asher allait le comprendre? Mais non, il s'évertuait à lancer des pierres sur mon jumeau, qui d'ailleurs, n'était même pas présent pour se défendre! Je ne relevai pas d'ailleurs son énième commentaire, occupée plutôt à taper du pied. Ce qu'il pouvait me frustrer tout de même!


Asher eut un petit rire lorsque je défendis encore les droits de Paxim. Ce fut donc la goutte qui fit déborder le vase. J'avais envie de lui enfoncer mon doigt dans l'épaule, de le lui rentrer de force dans la chaire... J'avais envie de lui faire mal.... La colère aveuglait mes yeux. J'en étais ridicule. Mais je préférais agir ainsi plutôt que de succomber à la tentation qui me rongeait depuis qu'Asher avait franchi la porte de notre appartement. Sa présence à elle seule me donnait des envies irrésistibles de succomber à mes désirs enfouis depuis si longtemps au fond de moi. J'avais repoussé l'attirance que j'avais pour lui. Je m'étais évertuée à la faire taire. Mais elle me rongeait. J'avais essayé de la combler avec Jules. Mais alors que j'avais réellement pensé que ça avait fonctionné, voilà que je faisais cette surprenante découverte.... Je me devais de me retenir... Mais Asher ne m'aida pas. Ce dernier saisit ma main en plein vol et ne me laissa pas le temps de comprendre ce qui se passait. Désormais, j'étais allongée sur le canapé, lui sur moi. J'avais du mal à réfléchir, à savoir comment réagir. Mais je tentais de me débattre. C'était définitivement peine perdue. Il était trop fort. Ash avait changé physiquement. Ses muscles étaient désormais plus définis. Sa peau parsemée de tatouage permettait tout de même de voir les veines saillantes. Cela me prit toute la force de mon esprit pour ne pas lui succomber... Je ne le pouvais pas. Je n'en avais pas le droit de toute façon, pas après ce qu'il avait pu me dire ce soir. « Non mais lâche moi! » arrivais-je à articuler, contrariée par son attitude envers moi... Mais il ne le fit pas, me lâchant plutôt des obscénités en plein visage. Je fronçai les sourcils, comprenant bien trop tard.... «  Comment tu sais pour Jules? » lui dis-je, ne comprenant pas comment il pouvait connaître son existence.... À moins que Pax lui ait dit dans sa première lettre.... Est-ce qu'on se connaissait de toute façon à ce moment-là? Quand même, celui-là, il allait en entendre parler! Mais Ash ne répondit pas à mes questions, parce qu'il avait mis la main sur un sachet de coke.... J'arrêtai de respirer tout simplement. Je me souvenais de la première fois où j'en avais consommé et que je lui avais montré. Je n'avais pas aimé sa réaction.... Il en avait fait baver au mur à ce moment-là! Cette fois-ci, est-ce que ça allait être moi qui allais en subir les conséquences? Je n'avais jamais compris son aversion pour la drogue.... Jamais. Et avait-il changé au fil des années au point de s'en prendre physiquement à moi pour ça? Mais quelque chose au fond de moi me disait que c'était le même Asher. Il était juste un peu plus vieux....

« Pourquoi tu me fais regretter d’être venu ? J’ai pas envie de d’éclater une nouvelle fois contre un mur pour te dire à quel point t’es conne toi et ta poudre. » m'avait-il dit. Je le fixai avec colère, plongeant mon regard dans le sien. Si un regard pouvait tuer, Asher serait mort depuis longtemps... « J'ai le droit de faire ce que je veux! Si j'ai envie de m'éclater avec de la poudre, c'est mon affaire, pas la tienne! » lui crachais-je en plein visage.  Ce qu'il pouvait être agressant et agaçant  à la fin! Ce qu'il ne savait pas, c'était que ce n'était pas la mienne, mais celle de Paxim... Mais cela ne m'empêchait pas d'en prendre de temps en temps... Mais j'étais loin d'être accro. Jules l'étais. Je n'étais pas comme lui.... Loin de là!  Asher choisit ce moment pour enfin me lâcher. Mon chandail était désormais mal placé sur moi. J'avais presque les seins ressortis de ce dernier. Je le replaçai donc rapidement. Quelque chose avait attiré l'attention d'Asher. La porte s'était entrouverte. Sûrement un coup de vent. Je me relevai le plus vite possible histoire de m'éloigner du jeune homme de toute forme de tentation. J'allai donc la fermer, mais pas avant de regard s'il y avait qui que ce soit qui écoutait aux portes. Il n'y avait personne derrière. Ça me rassura. On avait des voisins trop curieux parfois.


« Non, mais pour de vrai, c'est quoi ton problème! T'as pas le droit de me dire quoi faire. Nous sommes parti depuis quatre ans. Tu débarques maintenant comme si ces quatre années n'avaient pas existé.... Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne! » ajoutais-je en me retournant vers lui. Je gardais mes distances avec lui. De plus, je ne parlais pas plus calmement. Je n'étais pas en mesure de le faire. « En plus, tu n'as jamais eu de droit sur moi.... J'ai jamais été ta copine à ce que je saches! » concluais-je non sans une pointe de regret dans la voix..... S'il n'y avait pas eu Pax, peut-être que ça aurait été différent. Peut-être qu'on aurait pu avoir une belle relation tous les deux... Je ne savais pas. Je ne le saurais jamais. Même si je continuais d'en rêver parfois. Mais j'étais plus qu'idiote dans ces temps-là.....
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» Toutes les bonnes choses ont une fin- Charlie Edwards
» Le hasard fait bien les choses + Nikki
» « Le hasard fait bien les choses » ☂ Edelweiss
» (kaspar) j'ai bien des choses à te dire
» (seelana) parce qu'il y a des choses qui ne peuvent mourir.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-