"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici prey of the night - Athénaïs (1) 2979874845 prey of the night - Athénaïs (1) 1973890357
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prey of the night - Athénaïs (1)

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() message posté Dim 24 Aoû 2014 - 13:12 par Invité
    Cette semaine, je n'ai pas manquer mes obligations d'aînés et de "futur" héritier de l'entreprise familiale. Sans rechigner, j'enfilais mon costume italien fait sur mesure, je me prêtais au jeu des soirées mondaines avec, certes, une certaine irritation, et j'allais même jusqu'à me montrer plus sociable qu'à l'ordinaire.
    Mes sourires étaient pourtant faux. J'avais envie de vomir devant tant d'hypocrisie, de pensée arriérée, et de bonne manière mesurée.
    Pas une seule seconde, je me suis senti à ma place. J'étouffais en silence, priant pour que cette torture s'arrête le plus vite possible.

    Parfois, Paris me manque. Paris me rappelle comment j'ai fuit mes responsabilités pendant quatre ans, et la liberté dont j'ai acquérit. C'était mon paradis qui est devenu mon enfer. La réalité m'a toutefois bien rattrapé : je suis condamné à héritier d'une entreprise que je ne veux pas, à mener une vie qui ne m'intéresse pas, à épouser une femme dont je ne désire absolument pas, et à me comporter comme un gentleman.
    Et, c'est pas facile de jouer un jeu. De ne pas être soit-même, de ne pas aimer cette vie dont on m'a préparé depuis la naissance.
    Une seule question me torture : pourquoi je suis l'aîné ?
    Certes, je ne peux me plaindre. J'ai plus de chance que la plupart des hommes, je mange à ma faim, je baise aussi bien, je n'ai pas à me préoccuper de l'argent. Pourtant, je donnerais l'entreprise sans aucun problème si je le pouvais. Je ne veux pas de cette vie, que, malgré tout, je vais avoir. C'est certainement ça le pire : savoir qu'on ne peut y échapper.

    Une fois n'est pas coutume, j'enfile de nouveau un costume, prêt à affronter la soirée "Champagne et Sushi à volonté". Ce qui me rassure, c'est que nous serons un petit comité, que ma soeur (bien qu'elle ressemble plus à une étrangère) sera présente. Je prends mes clés, mes cigarettes et mon zippo, vital à ma vie, et je sors de mon appartement.

    Devant les lieux, je suis pétrifié ; la semaine a été rude. De ma main tremblante, je sors une cigarette que j'allume. Tant pis pour mon odeur. Nous ne serons pas nombreux, mais c'est quand même une torture à mes yeux.
    Après un quart d'heure, je me décide d'entrer. Il y a déjà du monde ; un Dashwood arrive toujours en dernier. Ca fait bonne… ou mauvaise, impression. Je salue rapidement quelques personnes, embrasse la joue de ma soeur (il faut bien sauver les apparences), et me fait apporter un verre de Champagne. La salle est empli d'un brouhaha. Tout le monde parle fort pour que le voisin l'entende, tout le monde rit de manière exagéré, tout le monde se vante de sa vie dite parfaite. Je soupire d'agacement, prêt à m'enfuir à la première occasion qui se présente.
    Mais je sais qu'elle ne se présentera pas.
    Alors, je patiente,  ne cache pas ma mauvaise humeur…. jusqu'à que mon regard est attiré vers une flamboyante blonde : une bonasse. Ca faisait longtemps, mais ô tellement longtemps, que je n'avais vu une femme aussi belle. Elle a des courbes de rêve. Un sourire à me faire tomber, des yeux d'un bleus clair hypnotisant, une bouche pulpeuse… bref, elle dégage un charme fou qui ne me laisse pas insensible.
    Je ne l'ai jamais vu ; ni à Paris, ni à Londres. J'estime qu'elle doit être nouvelle dans notre monde.
    Sans hésitation, je me déplace jusqu'à elle.

    Bonsoir.

    Un sourire amical s'accroche à mes lèvres.

    On ne s'est jamais vu, tu es de passage à Londres ?

    Je la tutoie sans aucune honte. Ma mère m'aurait assassiné du regard, si elle m'avait vu. Nous avons  peut-être un ou deux ans de différence, où est le mal ?
    Et puis, c'est ma futur proie. Dès que j'ai posé les yeux sur elle, je l'ai décrété. Ce soir, je la ramène dans mon lit.
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() message posté Lun 1 Sep 2014 - 2:47 par Invité
    Une lettre était parvenue à son appartement il n'y avait pas longtemps, une invitation à une soirée en petit commité où des grands de ce monde se réuniraient autour de plusieurs coupes de champagnes et des plateaux de sushis. Cette boisson était devenue pour elle, comme de l'eau, elle en buvait aussi souvent que les gens normaux consommaient des bouteilles minérales. Ses conditions de vie étaient telles qu'elle pouvait se le permettre jusqu'à la fin de sa vie et même plus loin encore. En tout cas, sa réponse fut positive et le moment venu était justement ce soir ! Sa journée avait été planifiée le jour même où la belle avait accepté de s'y rendre. Quelques heures à passer dans un spa le plus réputé de la capitale en passant par des massages détentes, des gommages, des masques. Bref, tout ce qui allait rendre sa peau encore plus douce que d'habitude. Puis se faire une nouvelle manucure, aller chez l'ésthéticienne. Enfin, ces va-et-viens étaient une habitude car l'héritière avait toujours consacré beaucoup de temps pour prendre soin d'elle. Narcissique ? Non, vraiment pas. Il y avait même une période où elle se sentait carrément moche, nulle. Aujourd'hui, elle se dit simplement qu'elle ne l'est pas mais qu'elle n'est pas une bombe non plus. Cependant, il était un devoir pour la jeune femme de se montrer plus que présentable en public et digne au nom de sa famille. D'ailleurs, Arthémis et Charles Hermès-Deschanel ne se faisaient jamais aucun souci à son sujet, ils n'avaient pas à le réprimander pendant des heures en appuyant bien sur le fait qu'une personne très importante allait être là pour qu'elle se comporte comme une héritière parfaite. Celle-ci chérit sa famille et fait tout pour ne pas les décevoir même s'ils n'en demandent pas autant que les autres parents fortunés. Ils aiment profondémment leur fille et souhaitent qu'elle vive comme elle l'entend sans franchir les limites - cela va sans dire.

    Finalement, son dévolu tomba sur une robe noire et légère de chez Valentino. Le bruissement du tissu était à peine perceptible lorsqu'elle monta les escaliers de la demeure. Elle était à l'heure, ponctuelle et fraiche comme la rosée du matin. Le peu de monde lui permis de discuter avec certaines personnes pendant plusieurs dizaines de minutes, la soirée semblait calme mais agréable. Au fur et à mesure que les autres invités arrivaient, elle les accueillait avec un magnifique sourire, elle semblait être l'invitée d'honneur. Les regards se posaient régulièrement sur elle, l'analysant des pieds à la tête. Tous avaient constaté que la belle ne portait aucun bijoux mais que son cou était mis en valeur, comme si il attendait qu'un collier y prenne sa place. A vrai dire, c'était tout à fait le cas. Athénaïs était l'héritière de plusieurs mines de diamants, ce qui expliquait son surnom de « princesse diamant. »


    En réalité, il était devenu une coutume pour la jeune femme de venir à chaque soirée mondaine sans ornements car ceux qui voulaient s'attirer ses faveurs choisissaient une splendide parure de diamants à lui offrir - le prix ne comptait pas puisqu'à la fin, le bijoux qu'elle aurait choisi de porter représenterait une véritable alliance avec une famille puissante et renommée. Les bavardages allaient bon train lorsqu'un jeune homme vint à sa rencontre, assez sûr de lui, un sourire sur le visage. Visiblement, un séducteur, ça crevait les yeux, ce qu'elle n'aimait pas. Avant de pouvoir lui répondre, un homme d'une quarantaine d'année s'adressa poliment à elle. « Bonsoir princesse diamant, passez-vous une agréable soirée ? Mon fils qui a eu la chance d'être invité dans votre château en France vient tout juste de me faire parvenir ceci. J'espère que cela sera à votre goût » Et il ouvrit une boite en velour bleue nuit où l'écrin renfermait un collier raffiné mais simple, en son centre un diamant de taille moyenne brillait. « J'accepte avec grand plaisir ce présent, remerciez bien votre fils » Elle ne le toucha même pas, la boite s'était vue confier à un homme de confiance qui irait le mettre dans un endroit bien gardé jusqu'à ce qu'elle aille faire son choix. C'était le deuxième qu'elle recevait ce soir-là.

    Finalement, elle se tourna à nouveau vers le jeune homme et répondit simplement « Je viens d'emménager à Londres il n'y a pas longtemps » avant de se détourner pour attraper une coupe de champagne. Elle était certaine qu'il était un coureur de jupons et n'avait aucune envie de prolonger la conversation même si quelque chose lui disait qu'il n'abandonnerait pas si facilement.
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() message posté Ven 5 Sep 2014 - 21:05 par Invité
    Je n'ai pas l'habitude d'être devancé ; généralement, on se plie à mes moindres désirs et on ferme sa gueule. Je froisse même les grands noms.
    Et alors ?
    Être un Dashwood donne des avantages que peu de personne peuvent se vanter. C'est un avantage que j'ai longtemps détester, renier, répugner. J'ai toujours protesté qu'on me traite différemment ; que ce soit mon intégration dans un lycée privée, que je ne fréquente qu'un cercle prisé. Il y a des valeurs qu'on ne m'a pas inculqué ; le respect pour les plus miséreux, l'humanité, le partage, la générosité. Non, j'ai dû le faire tous seul. Et encore, certaines valeurs restent floues … voir, inconnues.

    Je pose mon regard bleu sur l'homme qui fait des courbettes à la demoiselle. Il ouvre la bouche, et dès le "princesse diamant" j'ai envie de rire. Décidément … je déteste ce monde. Quelle bande d'hypocrite ! Pourquoi tu lui donnes des bijoux ? Tu l'as veux dans ton pieu ? J'ai envie de lui hurler au oreille, mais je me retiens. Je roule des yeux, discrètement. Que c'est lourds …
    Et puis pourquoi princesse diamant ? J'ai raté un épisode ou … ? Je sais même pas pourquoi je suis à cette soirée, alors, ouais, j'ai dû tout raté. Au moins, j'apprends qu'elle vient de France. Un point en commun, si on oublie mes quatre années de descente en enfer. Et le collier est un bon goût.
    Ca ne fait que prouver ce que je sais déjà : face à des bijoux les femmes sont faibles, elles sont matérialistes, ou plutôt l'inconnue l'est.

    Elle me répond enfin, avec un air dédaigneux. A ce moment, j'ai envie de la rembarrer à mon tour. Putain de merde. Encore une princesse gâtée… j'en ai ma claque des femmes hautaines. Etrangement, je pense à Elsa … cette jeune femme simple, qui n'en fait pas des tonnes. Je préférerais à cet instant être avec une femme comme elle …
    Je soupire discrètement. Mes intentions sont malsaines, je la veux pour une nuit et elle ne semble pas … emballé à cette idée. Quoi, elle lit dans mon cerveau ? Je me suis toujours méfié des femmes et de leur sixième sens … on ne sait jamais !
    Toutefois, j'ai enfin un objectif pour la nuit, que je ne compte pas abandonner si facilement. Tu rêves, ma belle, ce soir tu es mienne. Un simple :

    Oh.

    S'échappe de mes lèvres. Autrement dit, je m'en fous qu'elle vient d'emménager à Londres, mais je fais "genre" ça m'intéresse, ça passe mieux.

    Tu viens de France à ce que j'ai comprit, d'où exactement ?

    Pour combler le vide je poursuis :

    J'ai vécu quatre ans, à Paris.

    Puis je lui tends la main pour me présenter d'une manière cordiale :

    Axel, et toi ?

    J'opte pour une technique de drague … invisible. Enfin, ça, c'est ce qu'elle va pensé. En réalité, j'attends le moment propice pour commencer.
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() message posté Ven 24 Oct 2014 - 14:41 par Invité
    Décidément, passer une soirée tranquillement sans être dérangée était impossible à avoir. Non, ce n'était pas ces mondains qui la dérangeaient, ils faisaient partis du même monde, elle savait que pour survivre il fallait jouer de ses contacts, de ses moyens. Elle ne leur en voulait pas de l'acheter, ils avaient raison d'essayer. Mais ce genre de mec, c'était au-dessus de ses moyens. Il avait la dégaine d'héritier rebelle qui profite de la fortune parentale mais se refuse à en payer le prix, un peu comme la majorité des gosses de riches. Mais ce qui était encore plus énervant, c'était sa façon de parler. Il prenait les femmes pour êtres inférieurs ou quoi ? Il semblait tellement inintéressé par ce qu'elle disait, il aurait tout aussi pu dire qu'elle était cool sa vie, c'était pareil. Son "Oh" eu le don de l'agacer.

    "Tu viens de France à ce que j'ai comprit, d'où exactement ?"

    Elle se retint de lâcher un rire jaune, non, il n'allait pas lui la faire, il s'en foutait. Elle ne répondit pas de suite, sentant qu'elle n'était pas coopérative, il enchaina.

    "J'ai vécu quatre ans, à Paris."

    Difficile à dire si il s'inventait une vie ou s'il disait la vérité. Et la réponse lui importait peu. Puis finalement, il lui tendit la main afin de se présenter.

    "Axel, et toi ?"

    Elle lui tendit également la main, et se pencha vers lui pour que lui seul entende. Elle décidait de jouer cartes sur table.

    "Et si on décidait d'être franc l'un envers l'autre ?"

    Ce n'était pas son genre d'être aussi familière avec d'autres invités car elle savait qu'il y avait une ligne invisible à ne pas franchir. Ils se souriaient, se tenaient compagnie, mais pas plus, ils savaient que c'était pour la forme.

    "Dis-moi exactement ce que tu veux."

    Son regard se posa directement sur ses yeux bleus, aucun doute, il devait sans doute faire des ravages avec ces bijoux. Il aurait pu être un héritier parfait, dommage que ce titre n'avait pas l'air de l'enchanter plus que ça. Sirotant un verre de champagne, elle se dirigea vers un coin plus tranquille, il la suivit. A ce moment-là, elle se sentait devenir sa proie, la lueur dans son regard avait quelque chose de dangereux pour la jeune femme de vertus qu'elle était.

    Sentant le doux liquide s'écoulait dans sa poitrine, elle décida de s'aventurer dans son jeu. Sa peur des hommes à femmes la tenait toujours mais elle se laissait convaincre qu'elle devait passer le cap. Quelqu'un lui avait dit un jour qu'elle devrait profiter de sa jeunesse sans penser au lendemain, l'amour n'était pas à chaque coin de rue et c'était tant mieux. Le plaisir charnel était préférable la plupart du temps mais même en pensant à ça, elle avait du mal à lâcher prise.


    Je pensais t'avoir répondu y'a longteeeeemps déjà. Désolée vraiment prey of the night - Athénaïs (1) 4095813733
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() message posté Dim 26 Oct 2014 - 17:28 par Invité
    "Et si on décidait d'être franc l'un envers l'autre ? Dis-moi exactement ce que tu veux."

    Sa franchise me glace.
    Alors ça … Je ne m’y attendais pas. La surprise peut se lire sur mon visage, mais ça me plait. Enormément. J'aime les femmes surprenantes, elles sont tellement rares...
    Je suis persuadé que derrière ses airs des princesses glaçons et de prude, il y a une coquine qui se cache. Une audacieuse refoulée. Une dévergondée. Ou peut-être que je rêve et que ce n’est que mon fantasme.
    Le seul moyen de le savoir, c’est d’essayer… non ?
    Ou, du moins, de la convertir, ça me plairait bien.
    J’ai un sourire malicieux sur les lèvres quand on se dévisage. On essaye de comprendre l’autre, de deviner les pensées… J’le savais… Les femmes, elles ont un sixième sens, c’est innée. Elles ont un talent pour comprendre nos intentions. Le mieux, pour nous, pauvres hommes c'est de ne jamais les sous-estimer.

    Finalement, ça ne va pas être une soirée aussi... catastrophique que je le pensais. J'ai bien choisit ma proie. Et Je garde le silence. Elle me laisse pantin, cette blondie aux yeux envoutants. Elle a réellement des airs de reines. Ca ne me laisse pas indifférent. Elle finit par s’éclipser, prenant une nouvelle fois les devants, et je le prends comme une invitation à la suivre. Je suis le chasseur… et elle, c’est mon gibier. Elle ne sait pas avec qui et dans quoi elle se lance...
    Le jeu ne fait que commencer...

    On se retrouve dans un coin isolé, presque seul. Je lui attrape le menton du pouce. J'ai pas de gêne, princesse ou pas, elle me provoque, je réplique.

    - Tu veux vraiment savoir ce que je veux de toi ?

    Je suis tenter de l'embrasser pour la tester. Vraiment. Mais pas encore, c'est pas le moment... on s'est à peine adresser deux mots, pourtanti c'est pas l'envie qui me manque de voir de quoi elle est capable.
    J'me demande surtout si elle va m'étonnée autant qu'elle l'a fait toute à l'heure. Si elle va rougir, hurler, répliquer ou être réceptive.

    - Peut-être que j'aimerais te connaître mentalement.

    Mon pouce remonte lentement vers ses lèvres.

    - Et physiquement.

    Du bout du doigt, je lui dessine le contour de ses lèvres.
    C'était provocant, certes. Mais, j'suis pas connu pour être un enfant de choeur...
    Elle voulait la vérité, elle l'a eut. C'est franc, c'est audacieux, c'est Axel Dashwood.

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() message posté Lun 27 Oct 2014 - 13:14 par Invité
    La surprise se lisait sur son visage aussitôt remplacé par un sourire malicieux. Il n’avait sûrement pas l’habitude de rencontrer une telle audace ou ne l’en voyait pas capable mais il semblait apprécier. Son regard avait changé, il la considérait peut-être un peu mieux que toutes ces héritières pourries gâtées, complètement fades. Même si elle devait sans doute rester une proie comme les autres, elle préférait lui épargner ces longues discussions qu’il devait sans doute subir avant d’obtenir ce qu’il désirait. Elle voyait parfaitement le déroulement de la soirée où il s’adonnait à faire semblant de s’intéresser aux jérémiades de la victime, mais est-ce que tous ces efforts portaient réellement leurs fruits ? Elle se demandait s’il arrivait à trouver satisfaction après s’être autant ennuyé ou si ses proies étaient aussi bonnes que belles. La réponse penchait vers le non mais qu’en savait-elle après tout.

    Le côté obscur de sa personne l’avait conduite dans un endroit plus isolé, où personne n’allait s’aventurer sauf si, au courant de la soirée, quelqu’un avait la magnifique idée de les rechercher ce qui était plus que probable. Il n’y avait pas beaucoup d’invités, leur absence allait sans doute bientôt se faire remarquer mais cela leur laisser un bon quart d’heure sûrement avant d’être trouvés. Mais ces inquiétudes sont vite balayées car il s’avance vers elle et lui attrape le menton. La princesse en elle doit le repousser mais elle est guidée par quelque chose de plus profond qui considère ce geste comme… excitant. Elle se laisse faire et observe ses yeux bleus.

    - Tu veux vraiment savoir ce que je veux de toi ?

    Elle attend avec impatience sa réponse ne sachant que trop bien ce qu’il désirait mais elle veut l’entendre dire à voix haute.

    - Peut-être que j'aimerais te connaître mentalement.

    Un sourire apparait sur son visage. Son mensonge l’amuse, tandis qu’il remonte son pouce vers ses lèvres. Son contact lui plait, elle réprime l’envie de frissonner.

    - Et physiquement.

    Il la captive complètement, elle doit le reconnaitre, il sait s’y prendre avec les femmes. Cette unique phrase est tellement bien placée et interprétée, que sans le savoir, il allume le côté malsain de son esprit. Car certes, son image est impeccable aux yeux de tous mais elle sait ce qu’elle cache au fond. Seuls les partenaires en qui elle a entièrement confiance ont eu le droit de la voir lorsqu’elle est guidée par son seul désir ardent.

    Mais elle a envie plus que jamais de faire une exception lorsqu’il dessine le contour de ses lèvres. Ses sens sont en éveil, mais elle refoule toutes ses pensées déplacées. Son sourire ne parvient pourtant pas à disparaitre.

    “Ils ne vont pas tarder à nous trouver, tu as quinze minutes pour me convaincre.” lui chuchote-t-elle.

    Son sourire n’a plus rien d’innocent, pendant quelques secondes, elle lui laisse entrevoir la voracité qui l’habite puis son sourire de princesse reprend sa place sur son visage.
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() message posté Ven 7 Nov 2014 - 21:07 par Invité
    J’ai joué le tout pour le tout ; soit ça cassait, soit ça passait.
    Il se trouve que ça passe.
    Les mots sont mes meilleurs amis. Je les manie avec une dextérité désarmantes. Les preuves d’affections et d’amours sont par contre… quasi inexistantes. Les mots sont plus faciles : ils font rêver, ils donnent de l’imagination et de l’espoir.

    Je la regarde, presque intensément quand elle m’annonce que je n’ai que quinze minutes pour la convaincre. Mais, la convaincre de quoi ? De passer la soirée avec moi ? De monter dans une chambre ? Les deux, je suppose.
    Inconsciemment, elle commence à me fasciner. Je lui porte plus d’intérêt que la « princesse dont j’ai envie de foutre dans mon pieux ». Son double jeu me rappelle étonnamment le mien. J’ai l’impression de me voir, façon féminine.
    Elle n’est pas un enfant de choeur.
    Elle joue.
    Mais, elle vit bien, voir beaucoup mieux que c'est mon cas, son statut de privilégié de la societé. Elle a, également, peut-être plus de coeur. Le mien est simplement invisible. Je l’ai perdu dès que j’ai perdu mon innocence, dès que j’ai touché les drogues, dès que j’ai posé les yeux sur Ashlynn.

    La princesse ne fait que me prouver ce que je savais déjà, mais dont nous tentons tous d’ignorer : les apparences sont plus que trompeuses. Et, j’ai envie de savoir, et de voir ce qu’elle cache cette princesse.
    Son regard en devient presque malsain tandis que son sourire reste sur ses lèvres pulpeuses.

    J’ai son feu vert. Alors, je decide de prendre les reines et c'est loin de me déplaire. Mon doigt caresse ses lèvres, lentement, c'est terriblement sensuel, tandis que je m’approche doucement de la jeune femme, pouvant sentir son souffle, puis de ses cheveux et de ses oreilles, et je lui murmure :

    -  Quinze minutes ?  

    Avant de lui mordiller le lobe de l'oreille. Ma main se pose contre ses reins, je fais pression, la poussant contre moi, nos corps serrées l’un à l’autre.

    -  Mais c’est tout une nuit que je veux avec toi.

    Oui je veux. J’exige, presque.
    Et, j'espère qu'on ne nous trouvera pas parce que j'hésiterais pas à la kidnapper. Oui, oui. Une fois lancée, j'suis difficile à arrêter. On joue, pour le moment, c'est pas forcément innocent, mais c'est encore qu'un jeu. On n'est pas là à se promettre de se donner l'un à l'autre. C'est pourtant tout ce que je recherche.
    Mes lèvres titillent son lobe, puis descendent, je dessine sa mâchoire à coups de baiser, puis, son cou. Ma main, toujours plaquée contre ses reins, descend au creux de son dos. Et je remonte mes lèvres jusqu'à les siennes, pour les frôler. J'veux la rendre folle autant qu'elle peut me rendre fou.


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() message posté Lun 8 Déc 2014 - 12:19 par Invité
    Avait-elle fait une erreur de jugement en pensant presque haut et fort qu’il était un dragueur de dernière catégorie ? Peut-être mais ça restait à voir. Avec l’entraînement, il avait pu sortir ces phrases à n’importe quelle autre femme, qui sait ? Elle ne lui jetait plus la pierre mais n’était pas encore convaincue pour le moment. Elle se trompait rarement mais ne restait pas fermée devant une faille, après tout, les apparences étaient trompeuses, il pouvait se révéler surprenant et susciter son intérêt pourquoi pas ? Elle lui avait laissé une chance en l’emmenant dans cet endroit isolé, loin de tous. A lui de faire le travail maintenant.

    En fait, c’était sûrement son air rebelle qui avait scellé son sort. Elle avait toujours méprisé les héritiers aux comportements puérils, dehors, des personnes seraient prêtes à tuer pour avoir leur place, pour ne plus mourir de faim ou de faim. Et à chaque fois que l’envie de se plaindre lui venait, elle y repensait. Elle possédait une chance unique, une chance qui n’était accordée qu’à une personne sur peut-être un million de personnes ? Qui pouvait se prétendre princesse diamant dans ce monde si n’était qu’elle ? Elle n’avait pas le droit de se plaindre. Et elle partait du principe que lui non plus. Sa famille devait sans doute être fortunée, ça se respirait dans son aura, dans sa dégaine. Sa provocation était intentionnelle, elle voulait voir si au moins sur le terrain de la séduction, il avait quelque chose de spécial ? Au moins qu’il soit narcissique pour une bonne raison.

    Sensuellement, il caressa ses lèvres avant de se rapprocher dangereusement. Elle pouvait sentir son souffle près de son oreille, la tension était palpable. Il n’attendit pas davantage afin de lui mordiller le lobe d’oreille, ses mains descendirent jusqu’à ses reins avant de faire pression de telle sorte qu’elle se retrouva complètement collée à lui.

    - Quinze minutes ? Mais c’est tout une nuit que je veux avec toi.

    "Tu n'as pas de chance, j'ai tendance à... m'envoler lorsqu'on s'y attend le moins."

    Elle ne pu s'empêcher de sourire. Jusqu'à présent, il avait trouvé réponse à tout et il fallait le lui accorder, c'était de bonnes réponses. Le genre de réponse qui ravivait la flamme dans ses yeux lorsqu'elle le regardait. Elle aimait être surprise et c'était ce qu'il faisait avec une facilité déconcertante. Peut-être qu'après tout, il était réellement doué ?

    Sa bouche traça une ligne invisible de baisers, le long de sa mâchoire. Ses effleurements étaient incroyablement sensuels, elle ferma les paupières afin de mieux savourer la sensation de ses lèvres sur sa peau. Sa main prit position au creux de son dos lui créant un léger frisson. Mais il semblait qu'il n'avait pas froid aux yeux. Il revint à la charge, frôlant sa bouche du bout des lèvres. Ce qui sommeillait en elle demandait à être libéré mais elle luttait, elle ne devait pas craquer, il en fallait plus que ça. Un sourire carnassier se dessina sur son visage, il ne devait pas la sous-estimer. D'une lenteur maladive, elle se rapprocha et mordilla sa lèvre inférieure avant de passer sa langue dessus. Ils étaient presque en train de s'embrasser et elle se doutait bien que chacun faisait preuve d'un incroyable self contrôle pour ne pas se sauter dessus mutuellement.
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