"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Le retour de l'inspiration 2979874845 Le retour de l'inspiration 1973890357
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Le retour de l'inspiration

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() message posté Mar 2 Déc 2014 - 17:09 par Invité
Sheena ∞ Killian
 Qu'importe, demain nous courrons plus vite, nous tendrons les bras plus loin et un beau matin... C'est ainsi que nous avançons, barque à contre courant, sans cesse ramenés vers le passé.  
Le temps était idéal pour faire un tour dehors avec le bébé husky. J'avais déjà fait mon footing ce matin, décidément, c'était une parfaite journée pour rester dehors du matin au soir. J'avais un peu écrit avant de retourner explorer l'extérieur avec mon chien adoré. Il était tout fou, forcément, parce qu'il préférait être dehors pour jouer et courir que dans un appartement trop bien rangé pour ce chien débordant d'énergie. Il courait tout de suite le nez dehors, ce qui eu le don de me faire rire. Il était très bien dressé, je n'avais pas peur qu'il ne s'enfuit. C'était mon gros bébé avant l'heure, disons. Je prenais la laisse, que je ne lui mettais pratiquement jamais - seulement si un enfant en a peur ou qu'un autre chien lui cherche la misère : il ne se laisse jamais faire, il n'est pas fou. Enfin, il alla jouer avec un autre chien, tranquillement. Je le laissais faire. Nous étions à St James Park. Un parc qui vit, nuit et jour, au rythme de la ville de Londres. Définitivement, j'aime cette ville.

Tout à coup, mon chien alla embêter une jeune femme rousse assise dans l'herbe qui mangeait sûrement quelque chose qui l'intéressait. « Hook! Viens ici, ne soudoies pas les jeunes femmes avec tes yeux charmeurs. » dis-je en le récupérant, m'avançant vers la jeune femme, prêt à m'excuser pour l'intrusion de mon jeune chien. « Je suis désolé, c'est un grand gourmand. Bon appétit! » puis je l'observais de plus près. J'avais déjà vu cette femme. Enfin, elle n'était pas une femme. C'était plutôt une enfant, et moi aussi. « Excusez-moi encore... C'est peut-être étrange comme question mais, vous n'avez pas vécu à Glasgow vers vos 13 ou 16 ans? Il me semble vous avoir en mémoire à cet âge là. Je me trompe sûrement! » Je me rappelais alors les réelles circonstances de cette rencontre, qui n'en fut pas tellement une, en fait. Elle était là, à attendre sa mère sans parler à personne. Et elle avait attiré mon attention. Son attitude, sa crainte des autres, sa douceur, l'affection envers sa mère... Elle avait été unique et du haut de mes 13 ans, j'avais commencé à prendre des notes sur sa situation, comme je le faisais depuis toujours. J'avais même repris ces notes pour en faire un de mes personnages de romans, un peu plus tard. C'était vraiment étrange de l'avoir devant moi, comme ça, dix ans plus tard. Tout du moins, s'il s'agissait réellement d'elle.
 
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() message posté Dim 7 Déc 2014 - 23:49 par Invité

Le soleil de l'hiver osait finalement pointait le bout de son nez à Londres, et je n'avais qu'une envie : en profiter. Depuis le début de l'hiver, le temps n'était absolument pas clément, et donc, pendant les jours de congés, je restais enfermer à la maison. Aujourd'hui, je ne travaillais pas, et Scott était à l'école. Je devais aller le chercher en fin de journée, ce qui faisait que j'avais du temps pour moi, beaucoup de temps même, à savoir toute l'après-midi. Et j'avais juste envie de profiter de cet après-midi pour prendre du temps pour moi, car depuis le début du mois de Novembre, je passais mon temps soit au travail, soit dans les papiers pour l'école et tout ça, alors j'avais finalement envie de me détendre. Après un saut dans la cuisine, je préparais deux petits sandwichs avec du pain de mie, du thon et du fromage, de la salade et quelques tranches de tomates.  Je les mettais dans un pochon, puis dans un sac, avec un bouteille d'eau, deux petites clémentines et un livre que j'étais en train de lire, pour m'occuper. Je prenais une couverture aussi, pour la poser sur l'herbe qui serait sans doute mouillée. Je prenais mon trench-coat bleu marine et une grosse écharpe, les clés de la voiture et le sac, et je partais pour le premier parc que je trouvais.

Et finalement, je jetais mon dévolu sur St James Park. J'avais l'habitude de venir ici avec Scott quand il était plus petit, et j'y venais encore régulièrement pour promener Wizard de temps en temps. Cette petite boule de poils était vraiment un vrai réconfort parfois… Je posais la couverture sur l'herbe, et m'asseyais dessus. Et à peine avais-je sorti de mon sac le casse-croût que j'avais préparé, une petite boule de poils, justement, se dirigeait vers moi. Un petit huskey, encore un bébé apparemment, qui était vraiment trop mignon. « Eh ! Salut bonhomme ! » disais-je en caressant le haut de sa tête. Et celui-ci était suivi d'un jeune homme, qui avait l'air d'avoir plus ou moins mon âge, et qui n'était pas désagréable à regarder… « Je suis désolé, c'est un grand gourmand. Bon appétit! » Je souriais, alors que le petit chien retournait aux pieds de son maître. « Oh non ! Il n'y a pas de mal, ne vous excusez pas ! Merci ! » Et alors que j'allais me remettre à manger, je sentais le regard du jeune homme ne pas se décoller de moi. Je levais les yeux de nouveau vers lui, l'interrogeant du regard. « Excusez-moi encore... C'est peut-être étrange comme question mais, vous n'avez pas vécu à Glasgow vers vos 13 ou 16 ans? Il me semble vous avoir en mémoire à cet âge là. Je me trompe sûrement! » Pour le coup, j'étais plutôt intriguée par ce que le jeune homme venait de dire. « Heu… Non ! Enfin, non, vous ne vous trompez pas je vivais bien à Glasgow, enfin je… J'y ai vécu jusqu'à mes dix-sept ans… » Les souvenirs de l’Écosse étaient loin d'être les souvenir les plus heureux que j'avais de ma jeunesse. Mais j'examinais cet homme du regard. Son visage ne me disait rien du tout. « Je… Je suis désolée. Je suis censée vous connaître ? Parce que votre visage ne me revient pas du tout… »
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() message posté Lun 8 Déc 2014 - 11:06 par Invité
Sheena ∞ Killian
 Qu'importe, demain nous courrons plus vite, nous tendrons les bras plus loin et un beau matin... C'est ainsi que nous avançons, barque à contre courant, sans cesse ramenés vers le passé.  
Je l'aurais reconnue entre mille femmes, je crois. Je venais de rattraper Hook qui, comme d'habitude, faisait son beau devant les jolies jeunes femmes. Même à St James Park, alors que cette dernière déjeunait tranquillement sur l'herbe profitant du beau temps, il alla l'embêter et faire de son charme avec elle. En même temps, en étant un jeune bébé husky aux yeux bleu gris, on ne pouvait que faire craquer tout le monde, et moi en premier. Je lui râlais dessus alors qu'elle me répondit que ce n'était pas grave. Filou. Il en avait encore eu une dans sa poche. Je lui souriais, toujours d'un air désolé en caressant mon chien, fier de sa bêtise.

Je la regardais attentivement, parce que je l'avais reconnue. J'en aie décris des scènes de famille, des milliers, mais toutes ne s'étaient pas retrouvées dans mes romans. Je triais parmi celles qui m'avaient le plus touché, le plus ému. Et une scène qui la décrivait avec sa mère, un matin à Glasgow alors que j'avais 13 ans, en faisait parti. Elle s'était retrouvé dans mon deuxième roman sur les quatre, que j'avais fais vivre à Glasgow. Je lui demandais donc si elle avait vécu à Glasgow quelques années mais elle m'affirma qu'elle y avait même vécu de nombreuses années, jusque ses dix sept ans. La pauvre, elle devait se demander pourquoi je lui demandais ça parce que, l'ayant décris je ne l'avais jamais rencontré directement. Pourtant moi je me souvenais d'elle, et pas l'inverse. Forcément. Je souriais encore désolé et gêné de la situation. « Non, ça ne m'étonne pas que vous ne vous souveniez pas de moi. Cela va vous sembler étrange mais je suis écrivain. Et une de mes principals façon d'écrire passe par l'analyse de scène que je vois dans la rue. Et en réalité, j'avais 13 ans lorsque je vous aie vu, avec votre mère devant un magasin vous l'attendiez vous ne deviez parler à personne. J'étais jeune et cette scène familiale m'avait touché et... je m'en rappelle très bien parce que je l'ai retranscrite dans un de mes romans alors... Je me souviens très bien de vous. Cela doit être étrange, je suis vraiment désolé. » dis-je en souriant, assez amusé et gêné par la situation présente.
 
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