"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Léo - I'm following the map that leads to you-  2979874845 Léo - I'm following the map that leads to you-  1973890357
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Anonymous
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() message posté Dim 16 Nov 2014 - 19:22 par Invité

Léo Roméo Granger

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Granger PRÉNOM(S) : Léo et  Roméo, cherchez pas mes parents aimaient les prénoms qui finissaient par éo  ÂGE : 21 ans et toutes mes dents  DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le premier Avril 1992 à Melbourne, Australie  NATIONALITÉ : Australien. STATUT CIVIL : Fou amoureux d'elle, mais pas encore en couple. MÉTIER  : Etudiant en Art du Spectacle & Mannequin TRAITS DE CARACTÈRE : Fou, possessif, blagueur, courageux, responsable et irresponsable, énergique, dynamique, loyal, casse -cou, protecteur, étrange, fêtard même un peu trop parfois, agressif,  sympathique, arrogant aussi parfois, séducteur, toujours souriant  mais pas toujours non plus  GROUPE : On my bicycle .



My style, my life, my name

Elle s’appelle comment ta maman ? Écoute je sais plus, un jour elle s'est barré et elle est jamais revenue- Je vous jure, le premier qui touche à un de mes frères ou  à une de mes sœurs, il est pas sur de s'en sortir vivant- C'est quoi votre description de la famille ? Bah écoutez, la famille moi j'en ai pas vraiment eu - « Non, je pleure pas, j'vais pas pleurer, j'vous jure que je vais pas pleurer » c'est ce que je me suis longtemps répété dans ma tête , ouais c'est pour cela que je suis aussi combattant et déterminé dans la vie - C'est quoi votre description du souvenir ? Pour moi , c'est un truc qui te fait chier toute ta vie parce que ouais, faut dire que moi mes souvenirs ils sont pas tous rose bonbon- J'ai longtemps cru qu'avec le temps, les cauchemars s'en iront comme les monstre qu'on croit dans sa chambre quand on est petit, pourtant, non, les miens me suivent toujours -   Les projecteurs au théâtre, ils te font toujours mal aux yeux- Ah merde j'ai encore oublié le texte de ma scène, allez recalé ça va pas changer de d'habitude- J'aime bien les crêpes aux nutella avec de la chantilly dessus – Moi manger des légumes non jamais , j'ai toujours été un enfant difficile en matière de bouf –  Non, ce n'est pas moi, qui a une immense collection de bouteilles de bières  dans mon frigo c'est mon père- «  Un petit sourire ! Merci ! » C'est ce que sortait le photographe de l'école quand il prenait des photos de moi car non à l'époque je n'étais pas du genre à faire un grand sourire 24h/24- Mon père m'a un jour demandé si je voulais être dealer plus tard? C'est un métier ça?!- J'ai essayer la boxe contre un mur un jour à 4 ans et je me suis casser la gueule- Les Chips devant la télé j'adore ça ! Ah merde non ,je suis mannequin , ouais , les chips , le chocolat t'oublie Roméo ! C'est bon, ok , je surveillerai ma ligne alors !-  – Non, vaut mieux pas essayer de dire que j'ai jamais tort car non, j'ai toujours raison même quand j'ai tort – Moi arrogant ? Pas du tout – La vie m'a appris qu'il fallait mieux être trop sur soi - Devenir populaire est l'un de mes buts dans la vie et je crois que je l'ai réussi-   Il m'arrive de me réveiller avec une fille à coté de moi sans me souvenir ce que j'avais pu fabriqué la veille- Tu me cherches hein ?! Bah tu vas me trouver ! –- Oui parfois , je me fait engueuler parce que je fais des grimaces bizarres en plein shooting- Je ne tiens jamais en place- Je me crois toujours tout permis -   On m'a un jour viré de cours parce que j’essayai de draguer une fille assise de table plus loin en lui faisant des petit clins d’œil- Quant je tient vraiment à quelqu'un, je fais tout pour le protéger- Les potes, les filles, les fêtes, j'aime ça quoi – Parfois, je me dis que faire du théâtre c'est très utile dans la vie, parce qu'on peut cacher ses problèmes derrière un sourire, faire croire aux gens qu'on est heureux, se prendre pour quelqu'un d'autre-  Non, ne vous fiez pas à mon attitude et à mon sourire, j'ai tout à caché-  Je me casse la gueule au moins une fois par jour, cherchez pas j'ai pas d’équilibre - J'ai fais trop d'erreurs dans ma vie- Mais je crois que d'avoir fait ça , je ne le regretterai pas-
 
PSEUDO : Romy  PRÉNOM : Johanna. ÂGE :17 ans PERSONNAGE : inventé mais à la base scénario de Kate Winchester  .  AVATAR : Francisco Lachowski . CRÉDITS : Cramberry, tmblr et London Jukebox  COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Grâce à Mademoiselle Kate Winchester  :waaa:
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Anonymous
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() message posté Dim 16 Nov 2014 - 19:22 par Invité

 
At the beginning


J'ai toujours cru au contes de fées, ma mère m'en lisait quand j'étais petit. J'ai toujours aimé ça les contes de fées d'ailleurs. Et le pire dans tout ça, c'est que j'ai cru que ma vie était un conte de fée. Ouais, je sais vous me direz qu'on est comme même vachement con quand on est gamin mais bon moi j'avais des rêves. Je pensais  un jour avoir eu la famille parfaite, 4 frères et sœurs, des parents unis,une jolie maison, la campagne et les kangourous. Pourtant non,le rêve de la famille parfaite à vite tourné au cauchemar. 

ACT 1 :  BEGINNING
SCENE 1 : COMPLICATIONS


Pour revenir au début de cette histoire, il faut remonter 21 ans en arrière, je sais, je sais, ça fait un bail, mais il faut bien commencer par un début.
Je sais que là, vous allez me dire que mon histoire commencera forcément par une histoire d'amour. Un homme,une femme qui s'aiment à la folie,un mariage et puis enfin cerise sur le gâteau,un petit bout de chou qui s'appelle Léo. Sauf que non, vous pouvez tout de suite oublier, ça ne s'est pas vraiment passé comme ça du tout.
Pour vite résumer, ma mère était actrice dans un théâtre à Melbourne et mon père metteur en scène dans cette même ville . Et leurs vies ont basculées, un soir où il y avait une grande fiesta, du genre «  Youpi , on fête la fin de notre spectacle qui a eut un succès monstre ». Et qui dit fiesta dit alcool et tout ce qui va avec. Et puis à mon père ça lui va pas tellement l'alcool et à ma mère non plus d'ailleurs. Mais voilà, ce jour-là, ils en ont surement abusés  de la boisson .C'est ce qui explique que le matin suivant, ils se sont réveillés en se demandant ce qu'ils faisaient tout les deux seuls dans les loges du théâtre.
Bon,moi j'avais  pas vraiment la réponse mais eux,on va dire qu'ils avez clairement compris ce qu'il se passait.

SCENE 2 : A LITTLE SURPRISE


C'est quelques mois plus tard que j'ai fait mon entrée en scène. Même si mais parents se sont posés la question dix milliard de million de fois : «  On le garde ou on le garde pas ? »
Car, oui , la question avait raison de se poser. Qu'allait faire ma mère avec sa carrière si elle avait un enfant à sa charge ? Le théâtre c'était clairement finit pour elle. Quand à mon père, lui s'en foutait pas mal de ce qu'il allait se passer, mais allez savoir pourquoi c'est justement lui qui a insisté pour qu'on me garde. Juste parce que s'il me gardait , il pourrait par la suite, partager la même maison que la belle Lucy.

SCENE 3 : HAPPINESS


Ce fut lors de mes quatre premières années, celles où j’appris à marcher, à compter, à parler, à sourire que j'ai cru au bonheur dans la famille Granger. Car visiblement, ma mère aimait mon père et mon père aimait ma mère. Et un nouvel enfant Granger faisait son apparition chaque année et cela pendant  quatre années de suite .
Avec Diego, un an après Léo, Simon un an après Diego,Louisa trois ans après Léo  
Et quand les gens voyaient la famille Granger, ceux-ci ne pouvaient s'empêcher de dire à mes parents : « Quelle belle famille vous avez là »
Effectivement, le bonheur fut bel et bien présent ces années là chez la famille Granger.
Mes parents se prenaient main dans la main, sous la pluie, sous la neige ou sous le soleil.Nous nous promenions, Diego, moi et Simon sautions dans les flaques d'eaux et j'eus l'impression qu'aucune autre famille n'était plus heureuse que la notre.

Les années passèrent et je grandissais aux cotés de mes parents et de mes frères et sœurs .
J'allais à l'école maternelle  et je n'étais pas le plus brillant mais au contraire le plus turbulent.
J'y peux rien moi si je n'aimais pas l'école. Si je ne voulais pas faire mon coloriage, je le faisais comprendre à la maîtresse ou si un petit camarade m'embêtait, je ne me laissais jamais faire. Sauf qu'en dernière année de maternelle, j'ai poussé une fille dans la cour en lui disant de me laisser tranquille, et elle est tombée. J'ai fini  au coin comme tout mauvais élève. Malheureusement, j'ai du me calmer et arrêter de faire le fou en maternelle,le jour où ma maîtresse a fait venir mon père. Et je me souviens qu'il l'a très mal pris. Il m'a beaucoup engueulé ce jour-là. Et comme tout petit garçon pas très sage, j'ai fini dans ma chambre privé de dessert.

Quand j'entrai en primaire, je pouvais être sur que ma mère était là pour moi. Le matin, elle me préparait mon goûter et  m'aidait à faire mes devoirs le soir. Alors que mon père, lui rentrait du théâtre à des heures pas possibles du genre minuit une heure du matin. Pourtant ce n'est que des années plus tard que je compris qu'il ne répétait pas avec sa troupe jusqu'à minuit mais qu'au contraire, il skoittait les bars de Melbourne jusqu'à l'aurore. Et que c'était pour cela que quand il venait me donner un bisou sur le front,il puait toujours le whisky.    

SCENE 3 : PROBLEMS

Postés dans le couloir avec mon frère, de nos  6 ans et 5 ans,   nous écoutions les discussions des adultes sans vraiment les comprendre.
-Charly je suis enceinte ! Déclara ma mère sur un ton hésitant
Il n'y eut pas de réponse de mon père face à  l'annonce de ma mère. Seulement plusieurs assiettes que mon père venait de casser.
-Tu es quoi ?! Cria t-il furieux, on a pas déjà assez de gamins ?! Pas déjà assez de soucis  financiers ? ! Toi qui ne travaille plus! Et puis je pari que le gamin n'est pas de moi !
-Ne me parles pas comme ça ! Rétorqua Lucy
Nous écoutions toujours la conversation entre les deux adultes, sans vraiment comprendre de l'impact réel de la situation. Tout ce que je comprenais c'était les cris de détresse de ma maman.
-Charly arrête ! Tu m'étrangles ! Lâche moi !
J'avais peur. Peur d'affronter mon père, si je rentrai dans la pièce pour aider ma maman. Tout de même, je pris mon courage à deux mains et décidai de me lancer.
-Diego, tu restes là et tu bouges pas d'accord ?!
Et c'est à ce moment là que je courus vers la cuisine pour empêcher mon père d'encore la toucher.
-Dégages ! Cria t-il en me poussant sur le sol et en me donnant des coups.
Très vite, je m'étais mis à pleurer, c'était la première fois que mon père mettait la main sur moi de cette façon là. Il continua à me frapper de plus en plus fort jusqu'à que ma mère parvienne à le calmer.
-Laisse le ! Tu vas le tuer Charly ! Tu deviens un danger, je ne  comprend pas comment tu ais pu devenir ce monstre !

Papa cria encore , rassemblant les forces qu'il me restait,je courus avec Diego dans ma chambre en larmes. J'étais bouleversé de la situation.  

Quelques mois plus tard , ma mère accouchait d'une petite fille, Zoé. Elle cacha toutes les analyses prouvant que Charly n'était pas le père de Zoé, le laissant croire que la vie chez  la famille Granger était toujours rose bonbon .Pourtant tout était logique : ma mère trompait mon père et cela depuis bien longtemps maintenant.

-Maman va revenir, elle va au théâtre pour répéter, sois sage Léo  et surveilles bien tes frères et sœurs , m'avait t-elle dit en me donnant un bisou sur le front avant de prendre la voiture.

Avant de prendre la voiture.
Pour ne jamais revenir.
SCENE 4 : WELCOME TO HELL

-Maman elle revient pas ? Demanda Diego à mon père
-Et on mange quoi ce soir, coupai-je
-  Vous mangerai ce qu'il y a dans le frigo, j'fais pas la cuisine ce soir  et occupez vous aussi du gosse, je l'entends encore brailler, répondit mon père bouteille de whisky et paquet de chips au barbecue à la main .
-Elle est où maman ?!  Répétai-je sur un ton ferme
-Elle est  là où elle est !
-Mais c'est où là où elle est ?! Demanda une nouvelle fois Diego

Je compris alors que maman n'allait pas revenir, ni demain ni le jour d'après et encore moins le jour d'encore après.
Ma mère était  partie vivre sa vie autre part nous laissant avec un père qui ne digérait pas le départ de sa femme.


Je me souvient que ce soir là, nous avions eu très faim car à part la bière et le whisky  de papa, il n'y avait pas grand chose dans le frigo.Zoé pleurait et moi j'essayai de la réconforter,de la mettre au lit mais rien à faire ces pleurs ne cessaient pas .

-Papa ! Baisse le son de la télé ! Zoé arrive pas à dormir !lui criai-je depuis le couloir

Je n'entendis pas tout de suite une réponse mais les pas de mon père se rapprochaient très vite.  Quelques secondes plus tard, il se retrouva devant moi.
- Écoutes moi bien petit morveux, ta mère est partie à tout jamais  alors je fais ce que je veux . Débrouillez vous tout seuls ! me cria t-il dans sa fureur

Effrayé par la fureur inhabituelle de mon père , une larme coula sur ma joue.
Mon père se redressa soudainement et me dévisagea.
-  On dirait que tu pleures Léo ? me demanda t-il sur un léger ton satirique
- Non je pleure pas , lui répondis-je alors que de grosses larmes coulaient toujours sur mon visage
-  Alors je vais t'apprendre ce que c'est de pleurer, ajouta t-il avant de me flanquer une gifle puis deux puis trois, jusqu'à que je tombe sur le carrelage de la cuisine à moitié inconscient .
- Tu vois, Léo, tu vois ce que c'est de verser des larmes et de montrer ce que c'est d'être faible ! Finissait    t-il par dire avant de me redonner un ultime coup de pied dans le ventre

Il disparut alors avec son  paquet de chips. Diego arriva et me découvrit sur le sol en larmes.  
Les pleurs de Zoé quant à eux résonnaient encore dans la maison .  
-Ça va ? Et pourquoi t'as du sang sur la joue Léo ? Me demanda mon frère sur son ton inconscient
-C'est, c'est papa... parvins-je à dire entre deux sanglots

Le reste de la soirée, je m'étais recroquevillé dans ma chambre essayant de me battre contre les larmes.
Mon père sombrait dans l'alcool.
Et je sombrait aussi.
Dans la tristesse et la peur.




ACT 2 : TRAGEDY
SCENE 1  : WE ARE ALONE



Ma mère n'était plus là pour s'occuper de nous et il fallait que je fasse tout  pour que mes frères et sœurs aillent du mieux possible.  
Tous croyaient  que j'étais comme les autres petits garçons, que j'allais à l'école pour apprendre à lire et à écrire.Seulement, je ne faisais jamais mes devoirs car j'étais toujours entrain de m'occuper des petits, de faire la vaisselle, ou d'essayer de remplir le frigo où il n'y avait rien à part des bières et du whisky . Mon père, lui,  ne me parlait jamais sauf pour m'engueuler.
Il  me faisait les misères à la maison. Dans ma classe de CE2  ,  j'en profitai pour faire mon malin et ne travaillai pas vraiment ce qui obligea mon père à me changer plusieurs fois d'écoles primaires. Et je voyais que ça le faisait énormément chier et ça m'amusait. Il n'en avait pas tellement à faire de ma vie, de ce que j'aimai faire, de qui étaient mes amis, rien de tout cela ne l’intéressait. Pour lui, il n'y avait que les notes et  les remarques dans les bulletins. Tout ce qu'il voulait c'était que son fils soit le premier de la classe mais malheureusement, ce ne fut jamais le cas.

- C'est quoi ça Léo ?fit mon père en me tendant un papier suivit d'un regard noir.
-  Quoi?! Ça ?! Bah c'est un papier ! lui répondis-je
-  Sale morveux ! C'est ton bulletin , tu es nul dans toutes les matières ! Tu n'as pas la moyenne !  
-C'est pas de ma faute ! J'aime pas l'école ! 
- Ah tu va voir ce que c'est d'aimer l'école ! cria t-il en me flanquant une claque,puis deux puis trois.
Je criai mais il continuait .
-  Arrête papa ! Tu me fais mal ! lui répondis-je en pleur
-Je vois que tu pleures Léo ! Alors tu va voir ce que c'est de pleurer ! répondit t-il en me flanquant sur le sol en continuant de me donner des coups de pieds.
Ne verse aucune larmes ! Pensai-je , tu ne dois pas verser de larmes !

Pourtant, je pleurai, je pleurai tout les soirs avant de me couchait et je me répétai en boucle               « Maman va revenir je n'aurais plus à subir ça, tu ne dois pas pleurer, tu ne  dois surtout pas pleurer Léo » Pourtant, je continuai à pleurer, à me refermer sur moi même, à ne pas parler à mes camarades de classes. Enfermé dans ma souffrance...



SCENE 2 : I FEEL THE PAIN

Un jour,  il avait fait très chaud et tout me petits camarades de CM1 étaient en t-shirt. Moi j'avais mis exprès des manches longues pour que la maîtresse ne voit pas ce que je cachai . Pourtant, elle  m'a tout de même interpellé  en me disant :
-Tu sais, Léo , il fait trente degrés dehors, tu peux enlever ton pull, tu vas avoir trop chaud
-Je... Je  ne peux pas... bredouillai-je timidement
-Mais si, tu seras  mieux à l'aise pour courir et d'ailleurs, on va faire sport tu vas devoir te changer aux vestiaires avec les autres garçons.

Arrivé dans le vestiaire, j'attendis et observai les autres garçons se changer  bruyamment jusqu'à que Kevin, un gars de ma classe s'approche de moi avec un sourire moqueur :
-Alors bébé Léo ? On ose pas se changer ?! T'a peur qu'on voit ta culotte ou quoi ! Tu sais quoi t'es qu'une mauviette !
-Lâche moi Kevin ! lui répondis-je, laisse moi tranquille !
-Hé regardez les gars ! La mauviette sait se défendre !
Tous ricanèrent en même temps.
-Alors va y, reprit Kevin , si t'es pas une mauviette change toi au lieu de rester la à pas bouger !
Je fis mine de ne pas l'entendre et continuai à me figer sur mon banc.
Kevin fit alors signe à ses potes de venir autours de moi et ils se mirent à cinq pour  m'enlever mon jean et mon t-shirt.
-Arrêtez !!!!! Laissez moi tranquille ! Criai-je en me débattant .
Pourtant , il était trop tard les garçons avait déjà enlevé la totalité de mes vêtements laissant découvrir sur ma peau, les marques des coups de mon père. Face à la situation , je ne savais absolument pas quoi faire ni quoi dire.
-Alors la chocotte a perdue sa langue et c'est quoi ça , des bleus et des plaies ? Mais tu fabriques quoi petit Léo  ? Se moqua encore Kevin
La maîtresse intervint alors, choquée de voir  les garçons autours de moi .
-Laissez le tranquille ! Allez dehors !
Elle fit signe aux autres enfants de sortir pour qu'elle soit seule avec moi.
-Qu'est ce qu'il se passe Léo ? Est ce que quelqu'un t'as fait mal pour que tu ai autant de bleus
Je fis non de la tête et me dépêchai de remettre mes habits.
-Il y a quelqu'un qui te fait du mal ? Reprit la maîtresse
-Non, c'est rien, je suis tombé dans les escaliers l'autre jour, voilà tout.
-Tu es vraiment sur que ce n'est pas quelqu'un qui ta fait ça ? Un adulte ? Ton papa ?
Mon cœur fit un bon quand elle prononça le mot « papa »
-Non, non c'est n'est pas mon papa, finis-je par dire

Pourtant, le soir même la maîtresse avait appelé pour demander à mon père s'il était la cause des marques sur mon corps. Et le soir, après que j'eus marcher jusqu'à la maison, traînant des pieds, il me prit par le t-shirt en me plaquant contre un mur :
-Qu'est ce que t'as encore fait ? Pourquoi cette gonzesse vient de m’appeler ?! Qu'est ce que tu lui a encore raconter ! Tu sais très bien que je t'interdis de dire quoi que ce soit !
-J'ai rien dit papa ,j'te jure j'ai rien dit !
Il ignora ma réponse et commença à me frapper toujours plus fort. Je me battais contre moi même pour ne pas pleurer.
Quand je me réveillai, il était déjà parti au salon avec son whisky et ses cigarettes.
J'allais alors voir mes frères et sœurs. On restait tous dans la chambre de Diego, silencieux, des larmes striant nos visages et se demandant quand tout cela allait  avoir une fin.


SCENE 3 : DARKNESS
Nous grandissions,chacun allait  à l'école et moi je me pressai pour être à l'heure pour chercher mes frères et sœurs. Mon père  sombrait de plus en plus, n'étant parfois même plus maître de lui même. Il avait d'ailleurs perdu son job depuis 5 ans. Face à lui , une maison en désordre, une tonne de vaisselle et des enfants qui eux tant bien que mal essayaient de faire de leur mieux.


SCENE 4 : I FEEL PRETTY

Durant les années collèges et lycées, mon niveau scolaire fut catastrophique mais j'essayai cependant tant bien que mal d'éviter à ce que l'un de mes profs ne veuille prendre rendez-vous avec mon père.
Je ne travaillai pas beaucoup , mais la popularité était mon objectif du moment, ainsi que les filles. Quand j'étais en troisième, j'étais sorti avec toutes filles de la classe et j'en était fier. Et si un autre gars me faisait chier, je lui en faisait voir de toutes les couleurs. Personne ne contredisait Léo.
Mon père lui, me répétait quand il me frappait : « Cesse de faire le joli cœur et travaille un peu »

C'est pendant mon année de seconde, au moment où je vivais la plus belle des histoires avec Lily que  je découvris qu'en réalité, beaucoup plus de personnes étaient au courant de ce que me faisait endurer mon père.   

-Tu sais que je t'aime , lui déclarai-je avant de l'embrasser passionnément
-Et moi aussi je t'aime à la folie, mon Léo !
-Ah carrément, tu m'appelles « mon Léo » maintenant ?!
-Bah oui , toi et moi c'est pour la vie hein !
-Pour toujours, rajoutai-je
Elle posa sa tête sur mon épaule
-Et tu sais quoi Léo ?
-Quoi ?
-Si t'as besoin d'aide, on peut t'aider !
-Je vois vraiment pas de quoi tu parles Lily.
-Ma marraine habite la maison d'en face de chez toi, elle sait ce qu'il se passe !
-Je vois vraiment pas de quoi tu parles ! Répétai-je
-Tout ton quartier est au courant à propos de ton père, ils vous entendent crier toi et tes frères et sœurs!
J'eus un poids sur le cœur et me rappelai des mots de mon père :
«Tu dis quoi que ce soit à quelqu'un, quoi que ce soit en ce qui concerne nos petites activités entre père et fils, tu reçois  le double de ta dose habituel, c'est compris Léo ?! »
Face aux menaces de mon père, je lui avait dit « oui c'est compris » tel un petit robot qui écoutait si bien son père.
« C'est bien, on dirait que tu es un gentil petit garçon »  m'avait t-il répondu

-Dégages ! Déclarai-je sèchement à Lily
-Quoi ?!
-Dégages je te dis ! C'est fini entre nous ! Je veux plus entendre parler de toi !
-Mais mais tu peux pas me faire ça ! Léo, on s'aimait, y a deux minutes tu m'embrassai comme un fou et  l'autre jour, on couchait ensembles ! Tu peux pas me faire ça !
-Je te dis de partir !
Elle continua à me contredire et je la pris par le col de la chemise et la poussai au sol .
-T'es vraiment pas mieux que ton père ! Me cria t-elle alors que je m'éloignai.
J'avais quitté une fille que j'avais aimé, contre mon gré en ayant suivi à la lettre les instructions de mon père : personne ne devait être au courant.
Et je le regrettai déjà.

Deux semaines plus tard, moi et mes frères et sœurs étions scolarisés à l'autre bout de la ville.J'avais changé de lycée et de maison. Nous n'habitions à présent plus la petite maison près des champs mais un vieil appartement au centre ville.
Où vivre à 6 n'était pas des plus facile.



SCENE 5 : WHAT IS HAPPENING TO ME ?


Je suis en classe de première dans les toilettes du lycée entrain de me laver les mains.
D'un coup ,je suis pris d'un mal de tête atroce, je n'arrive  plus à bouger et les images de mon enfance reviennent  sans cesse. Et tout cela est si réel , tellement réel que je parvins à entendre la voix de mon père.
Les blessures de mon enfance semblent soudainement se rouvrir.
Tout défile dans ma tête, les cris, les coups, les pleurs et je ne parvins pas à les arrêter.
Je crie ,je crie à mon père d'arrêter. Mais je sombre.
Je suis figé, figé dans le passé jusqu’au moment où je finis par tomber sur le sol et à perdre connaissance.
Là, tout est noir.

-Léo ! Léo ! Ça va ?!
Je reconnu la voix de mon frère parmi les cris qui résonnaient encore dans ma tête.
-Je suis où Diego ? Je fais quoi là ?!
-T'es à l'infirmerie, ils vont prendre soin de toi , t'as fait un malaise frérot !
Je me souvenais à présent.
Ce jour-là, je  réalisai qu'il  y avait un truc qui ne marchait pas chez moi.
Sans réellement comprendre que ce phénomène allait durer encore et encore .



ACT 3 : NEW LIFE  
SCENE 1 : ITS GOING BETTER


Nous étions un Samedi après-midi, le soleil brillait et je marchai dans la rue, casque sur les oreilles.  La musique était douce, c'était celle que maman jouait au piano quand j'étais petit.  
Perdu dans mon monde, j'observai la vile autours de moi.
-Bonjour ! Déclara une voix qui m'effraya.
Un type était devant moi. Il me voulait quoi celui-là bordel?! J'aime pas parler aux gens dans la rue alors si  ils ont rien à me dire , j'ai pas à leur parler.
- Bonjour, lui répondis-je , c'est pour quoi ?! Si c'est pour un truc à vendre,j'ai pas d'argent alors voilà quoi !
-Je m'appelle Josh, je travaille pour une agence de mannequin et votre profil m’intéresse !Yeux bruns, cheveux bruns, sourire, teint jeune et frais, vous êtes la personne qu'il me faut !
- Hein c'est quoi ce bordel ?! J'ai une tête de mannequin moi?! J'ai beau avoir toutes les filles à mes pieds je  ne le pensai pas à ce point !
-Vous voulez bien venir avec moi demain à studio, pour faire des photos ? reprit Josh.
-Ouais, pour voir si je fais le beau gosse devant un appareil, ne vous inquiétez pas je serais là !

Je lui fit un grand sourire, tellement content de la situation . Et le lendemain je fus embauché à l'agence.Ce fut alors le début d'une grande carrière, le début des joies des shootings et des sourires à l’appareil photo. Et étrangement,cet univers me plaisait et le mieux c'était que j'étais payé .La situation pour Louisa, Zoé , Simon et Diego s’améliorait alors et  je réussissais tant bien que mal à leur redonner le sourire qu'ils avaient perdu depuis un bout de temps maintenant.

SCENE 2 : I WILL NEVER BE LIKE YOU


Alors que je rentrai de mon travail , mon père se mit devant moi, me plaqua contre le mur me montrant la couverture d'un des magazines où j'étais en vedette.
-C'est quoi ça ?! Me cria t-il, on fait le joli cœur ?!
-Bah ouais , répondis-je fièrement , je suis mannequin et heureux de te l'apprendre, tu vois au moins je fais quelque chose de ma vie !
Il me flanqua encore une gifle , ça ne me faisait même plus mal avec le temps.
-Viens , j'ai encore quelque chose à te monter , déclara t-il en m'emmenant dans la cuisine
-Tiens prend ça une pure merveille , déclara t-il euphorique
-Putain papa ! Je  ne me drogue pas et tu le sais très bien ! Jamais je fumerai ton truc !
-Tu veux pas être comme ton père hein ?!
-Jamais je ne deviendrai un alcoolo et un drogué comme toi crois moi ! Lui répliquai-je sur un ton hautain.
-Ne me parles  pas sur ce ton !!!!!! déclara t-il en me flanquant au sol.
SCENE 3 : REVELATION

-Vous êtes atteint d'une tumeur au cerveau, Monsieur Granger, c'est ce dysfonctionnement qui est un mélange de migraines et de  douleurs qui provoque vos crises, déclara le médecin comme si de rien n'était
-Vous rigolez là ?! Lui répondis-je
-Et impossible d' y remédier , c'est inopérable !

Je peux vous dire que je n'étais pas le gars le plus heureux du monde quand j'ai appris ça .Mais à mon grand soulagement , j'ai été engagé officiellement à l'agence . Là était alors l'occasion de commencer une nouvelle vie loin de mon père que j'avais envoyé en cure de désintox .Ce fut aussi une  occasion pour Louisa , Diego, Simon et Zoey d'avoir une meilleure vie, pour étudier, s'amuser et enfin avoir une maison correcte et aux normes.




ACT 4 : FORGET THE PAST

SCENE 1 : CRAZY KIDS


J'ai intégré l'université de Melbourne en poursuivant dans le théâtre comme mon père. A l'époque c'était lui qui m'avait transmis cette passion. Sauf qu’aujourd’hui,il aurait voulu pour rien au monde me voir sur une scène de théâtre.
A l'université ceux qui se mettaient devant moi avaient toujours affaire au  grand Léo Granger.
Les filles qu'ils ne se laissaient pas faire, finissaient elles, toujours par ne pas résister à mon charme. Je commençai  alors une nouvelle  vie avec les potes, les fêtes, les filles et toutes les conneries qu'on pouvait faire. Comme par exemple passer notre temps à faire ces fameux paris.

Ce soir-là, on se prenait un coktail au bar avec Arthur et David, mes deux meilleurs potes. Et puis là, on a vu la chanteuse avec sa guitare et sa super voix . Les deux mecs à coté de moi se sont d'abord foutus de ma gueule parce que je semblais la regarder   avec tant d'admiration qu'on aurait dit que je bavai dans mon coktail.
Non mais c'est bon, vous foutez pas de ma gueule les gars, elle est pas mal quoi !

-Haha , je crois que ce pari est pour Léo ! Déclara David
-Non mais nimportequoi, je vais pas me la faire cette fille, j'y arriverai pas !
-Allez allez mec,fais pas ta chocotte, elle va te sauter dans les bras, c'est quoi déjà ton passe- temps ? Mannequin et avec ton physique, t'es un beau gosse mec,alors tu l'embrasses et on te laisse tranquille !
C'est vrai, c'est vrai , la fille en question était pas mal. Et alors ? C'était une raison pour faire un pari et en profiter pour l'embraser ? Non.
Enfin, c'est ce que je me disais au début ;
-Alors t'acceptes ? Reprit Arthur,ou tu préfères qu'on débarque qu'on débarque pour te voir torse nu avec un joli boxer à un de tes shootings ?!
-Jamais vous ne débarquerez à un de mes shootings  ! Allez j'accepte le pari.

Le lendemain, je revenais au bar et la revoyais et mon cœur fit ce même bond. J'essayai de ne pas rougir. Merde ça allait pas être si facile que ça. Pourtant il fallait bien que je l'aborde.
-Euh salut ! Moi c'est Léo et toi ?
-Kate
Elle me répondit par un sourire. Et sans vraiment la connaître j'eus l'impression que le courant passerait bien entre nous.
Les jours d'après,on se retrouvait au bar, on buvait un coup ensembles et  si on allait en boite, on faisait les fous à danser toute la nuit.
A la plage on sautait dans les vagues comme des enfants.
Nous passions alors de simples connaissances à de vrais meilleurs amis.
-Fait gaffe Kate, elle est froide ! Je vais te balancer dans l'eau !

Je n'attendis pas quelle me réponde et couru la prendre pour la mettre dans l'eau histoire de bien l'embêter.
Quand on ressortait de l'eau, on se mettait sur le sable et on regardait le coucher de soleil. Là, je lui racontai ma vie comme j'aimai si bien la raconter, en essayant parfois tant bien que mal à éviter les sujets concernant mon passé. Je  voyais bien que Kate avait remarqué que quand on venait à parler de ça, je n'étais  plus pareil. Je n'étais plus celui qui trente secondes avant souriait et  racontait  sa vie avec plein d'entrain. Non, il fallait que je me mette à l'évidence, je n'arrivais pas à parler de mon passé. Il y avait quelque chose qui me bloquait,qui me m'empêchait d'en parler. Ou quelque chose qui ne voulait pas que je revois ces images du passé.

SCENE 2 :TO LOVE IS TO DESTROY

Pourtant même si j'avais ces images qui me hantaient ou encore ces crises qui me faisaient atrocement souffrir. Kate était là pour me redonner le sourire.Kate  avait le pouvoir de me faire oublier tout ça.
Seulement, un jour j'ai du comme même faire le premier pas. Même si ce n'était pas vraiment le moment comme ça de faire ça là en plein milieu d'une conversation. C'est juste que je prends encore du retard dans le pari et les deux autres cocos n'arrêtent  pas de harceler par sms du genre : « Allez allez Léo !On attend le baiser magique ».
Et c'est pour cela que ce jour-là , j'ai regardé Kate dans les yeux d'un air sérieux et je l'ai embrassée. Et j'eus  l'impression pour la première fois depuis longtemps que je tombais amoureux . Non mais c'est quoi ça?! T'es pas un romantique du tout Léo ! Tu tombe pas amoureux comme ça toi ! Non  toi t'es le gars, qui change de fille comme de t-shirt, tu peux pas t'attacher comme ça. Pourtant, quand j'ai embrassé Kate, ça m'a fait quelque chose, alors que la dernière fois que j'ai couché avec une fille,  l'embrasée  ne m'avait pas vraiment fait cet effet là.
-Bravo ! Mec ! T'es le meilleur ! lancèrent mes deux potes depuis le fond du restaurant
Arthur, David et le reste de la bande qui était spécialement venu pour l’événement étaient morts de rire. C'était un spectacle ou quoi mon baiser bordel ?! Pourtant ça ne me faisait pas rire du tout .
-Bah tu l'a réussis ton pari, lança Arthur joyeusement
A ce moment là, je réalisai que le château de sable, le monde et  le petit nuage que Kate et moi avions construit se détruisait.Rien n'allait être pareil. L'amitié ou même les sentiments que nous aurions pu avoir  allaient s'écrouler.
J'ai alors regardé  la bande de débiles  d'un regard noir. J'avais envie de les tuer.
-Dégagez.
C'était fini. Elle savait. Elle savait que javais fait ça à cause d'un pari. Et maintenant rien ne serait pareil. Nerveusement, je détournai le regard de Kate. Impossible d'échanger le quelconque mot avec elle après ce qu'il s'était passé. Jusqu’à qu'elle se lance me demandant des explications.
-Il se passe quoi ? C'était un pari alors ?
Tant bien que mal, je me tournai vers elle et plongeait mon regard dans le sien et fis oui de la tête.
-Ouais, c'était un pari.
Sans rien se dire de plus. Elle partit puis je partis de mon coté. C'était la fin d'une histoire, d'un truc qui n'avait pas duré.
Alors faut juste que j'oublie, ouais, faut que j'oublie cette histoire.De toute façon, elle a pas durée alors ça sert à quoi de s'attacher ?

Mais c'est quoi mon problème au juste ? Pourquoi je passe ma vie à regarder les photos que Kate et moi on a prit  ensembles avant de dormir ? Non, je suis pas tombé amoureux , un gars comme moi, ça ne  tombe pas amoureux. Non l'amour c'est rien pour moi. Je suis pas un sentimental. Je l'ai dis la dernière fois, je ne vais pas m'attacher à une fille comme ça. Demain, j'en aurais déjà une autre, j'embrasserai une autre fille et le jour d'après, je serais dans le lit d'encore une autre. Demain, on refera un nouveau pari avec Arthur et David et ce sera de nouveau sur moi que ça va tomber. Pourtant, je vais embrasser, une autre fille, une blonde ou une brune et je m'en souviendrai  même plus. Mais j'en aurait rien à faire. Ça ne me fera pas  le même effet.
Quelqu'un aurait t-il la solution à mon problème ?Pourquoi j'arrive pas à l'oublier ?
J'en sais vraiment plus où j'en suis avec tout ça.

SCENE 3 : WHERE YOU WILL BE I WILL BE


Le romantisme n'a jamais été un de mes plats préféré. Pourquoi je dis ça ? Parce que j'ai pas trouvé les mots pour lui dire « Je t'aime Kate ». Pourtant, oui,vous me direz que je l'ai prise dans mes bras sur la plage à Melbourne et que  je lui ai dit combien j'étais désolé.
Tout était alors rentré dans l'ordre ou semblait l'être.
Pourtant, non, c'est plus pareil entre nous,y a un truc en plus. C'est ce truc qui fait que je rêves  de Kate en sous vêtements la nuit. Le truc qui fait, que j'appelle Kate à 3h du mat parce que je suis terrorisé par mes mauvais souvenirs. J'ai mon enfance qui me hante et  me ronge. Mais elle ,tu vois, elle sait me ramener à la réalité.

Le lendemain, on finit par se voir.
Il n'y a rien de plus normal me diriez vous.
Et là...
« Je pars à Londres demain matin »
Alors je me retiens  de pleurer pourtant quand je rentre  chez moi,je claque la porte de la maison. Et qu'est ce que je fais ? Je pleure. Encore et encore. Putain Londres c'est pas à coté de Melbourne.
J'suis juste pas prêt de la revoir.
C'était une jolie histoire,elle et moi, mais maintenant,c'est fini,on rallume les lumières.

Et je fais quoi alors ? Rien en fait.
Je vais à la fac, mais je sèche les cours et  je bois de la Vodka en cachette.
J'suis pas mieux que mon père. J'suis rien. J'suis rien sans Kate.
Alors je claque la porte de la fac, on se prend la tête avec mon prof principal mais je m'en fou, je démissionne.
Pareil pour l'agence. Ça leur sert à rien d'avoir un mannequin qui ne sourit pas sur les photos.

-J'viens pas au shooting ce soir Josh !
-Hein ? Mais c'est pour une grande marque ! Faut que tu sois là Léo !
-T'as pas compris Josh, je pars pour Londres demain !
-Mais tu vas faire quoi chez les British ? Ça va la tête ?!
-Faut que je vois quelqu'un. J'trouverai une autre agence, un autre contrat. Ou je reviendrai, mais je sais pas quand !
-Hé mais attends  !

Josh devient fou. Il perd un mannequin de son agence mais je m'en fous. Je claque la porte.
J'ai juste besoin de Kate. Là avec moi. J'peux pas vivre loin d'elle.

-Tu m'expliques où tu vas ? Me lance Chloé ma coloc, tu pars en voyage ?!
-J'pars à Londres. J'prends le premier vol demain. T'as l'appart pour toi toute seule, Chlo', pas de bêtises hein !
-Non mais ne me dit pas que t'es sérieux ! C'est encore une de tes blagues à la noix ! Putain Léo tu fais du théâtre mais c'est pas la peine de me faire croire ça !
-C'est pas une blague Chloé.

Je reprends mon air triste et lui fait un bisous sur la joue.
Elle va me manquer.
Melbourne va me manquer.
Mais j'en ai rien à faire.
Ya quelqu'un qui me manque encore plus.
Adieu pays de mon enfance.
Je tourne la page.
Je  ne reviendrai pas tant que je serais pas près d'elle.
Je monte dans l'avion avec ma petite valise à la main.
«  Bientôt, Kate, je serais près de toi ! »
Même si j'ai dix milles raison de t'en vouloir de m'avoir laissé  comme ça.

Ne faites pas attention si un petit Australien à l'air perdu dans les rues de Londres.
C'est moi.
C'est Léo.
Et si vous l'entendez crier le nom de Kate Winchester.
C'est tout à fait normal.
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() message posté Dim 16 Nov 2014 - 19:24 par Invité
bienvenue parmi nous Léo - I'm following the map that leads to you-  1922099377 Léo - I'm following the map that leads to you-  2723850382 Léo - I'm following the map that leads to you-  2941632856
si tu as la moindre question, n'hésite pas Léo - I'm following the map that leads to you-  1973890357
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() message posté Dim 16 Nov 2014 - 19:25 par Invité
Bienvenue I love you
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() message posté Dim 16 Nov 2014 - 19:26 par Invité
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Léo - I'm following the map that leads to you-  2941632856
N'hésite pas à nous contacter si tu as un soucis Léo - I'm following the map that leads to you-  1973890357
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() message posté Dim 16 Nov 2014 - 19:28 par Invité
Bienvenue parmi nous, chouette choix d'avatar ! Bon courage pour ta fiche.
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() message posté Dim 16 Nov 2014 - 19:29 par Invité
Bienvenue parmi nous. Léo - I'm following the map that leads to you-  1973890357
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() message posté Dim 16 Nov 2014 - 19:29 par Invité
chico Léo - I'm following the map that leads to you-  3995727071
bienvenue Léo - I'm following the map that leads to you-  1922099377
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() message posté Dim 16 Nov 2014 - 19:43 par Invité
bienvenue parmi nous. Léo - I'm following the map that leads to you-  2941632856
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() message posté Dim 16 Nov 2014 - 19:54 par Invité
Bienvenue Léo - I'm following the map that leads to you-  1973890357
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