"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici following the map that leads to you (w/oliver) 2979874845 following the map that leads to you (w/oliver) 1973890357
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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Mar 11 Avr 2017 - 0:16 par Margot Bernstein-Woolf


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Les mains tremblantes, elle attend assise sur le carrelage les deux minutes règlementaires inscrites au dos de la boite du test de grossesse. Minerva est en train de compter dans sa tête les cent vingt secondes qui la séparent d’une possible annonce de grossesse. Adossée à la baignoire, elle se demande encore pourquoi elle n’a pas réalisé plus tôt qu’elle avait du retard dans ses règles. Puis elle se rend compte qu’elle avait eu l’esprit bien trop occupé ces derniers temps : elle avait déserté Lerman & Lewis au profit de sa propre firme d’avocat (qui ne comptait à l’heure actuelle qu’elle et un stagiaire avec deux mains gauches). Elle qui était d’habitude une organisation quasi-militaire avait oublié de remarquer qu’elle n’avait pas eu ses règles. Et ça la menait là, à être assise comme une cruche en jogging sur le sol de sa salle de bain. Une petite voix dans sa tête finie par atteindre les cent vingt secondes qui lui avaient semblé être une éternité. Elle soupira, et saisit brusquement le test qu’elle avait posé sur le robinet, loin de sa vue. Minnie ferma les yeux, puis tenta de garder son calme. Elle ne pouvait pas être enceinte de toute façon, parce que ce genre de truc, ça n’arrivait qu’aux autres et surtout pas à une Van Halen pas mariée ni même casée qui avait une carrière à mener. Elle eût alors envie de ne jamais rouvrir les yeux pour ne pas voir si c’était une ou deux barres qui s’affichaient sur le test. Elle priait intérieurement pour n’en voir qu’une, bien que ça fasse longtemps qu’elle ait arrêté de croire en Dieu.
« Non…. Non… Non… Non… Non… Non…. Non… Non… Non… »
Elle aurait bien pu l’avoir répété un million de fois ce non, ça ne changerait en rien le résultat qui s’affichait sur le test de grossesse : deux gros traits bien distincts, qui indiquait qu’une petite chose grandissait maintenant à l’intérieure d’elle. Contrairement à la jeune femme sur la boite qui était tout sourire, Minnie eût envie de fondre en larme. Elle ne pouvait pas être enceinte. Plus loin que ça, elle ne voulait pas l’être. Elle renifla et empêcha du bout de son doigt une larme de couler. Elle se leva alors et se mit à réfléchir. Ça ne pouvait qu’être Oliver, ça ne pouvait être que son enfant. Elle grimaça lorsqu’elle se rendit compte qu’un être vivant, un possible enfant était maintenant relié à elle. Un enfant n’avait pas fait partie de ses plans, pour l’instant. Quand une tonne de femmes savent déjà à quel âge elle veule pondre leur premier, la blonde n’avait même pas penser pour l’instant à l’éventualité d’en avoir un. Même être belle mère l’avait totalement refroidie. Elle eût un frisson à s’imaginer mère au foyer dépendant d’un homme et mettant de côté une carrière qu’elle n’aurait fait que frôler.
Minnie ne prit même pas la peine de se changer et se contenta de mettre la preuve ultime de sa grossesse (soit le test) dans son sac et se retrouva en deux temps trois mouvements dans le bus. Elle ne pouvait pas tellement réfléchir à comment l’annoncer à Oliver, mais elle savait déjà que lui dire était clairement ce qu’il y avait le mieux à faire. Même si aujourd’hui, ils n’étaient plus ensembles, Oliver restait un chic type et elle n’avait pas le droit de lui faire un bébé dans le dos.
Elle se retrouva devant chez lui assez vite, tout du moins elle en avait l’impression. Peut-être que perdue dans ses pensées, le temps s’était écoulé plus vite. Elle sonna et le bruit de la sonnette lui donna alors presque envie de faire demi-tour et de prendre ses jambes à son coup. Des enfants qui n’avait pas de père, il y en avait plein, se rassura-t-elle. Au moment précis où elle vit la poignée de porte bouger, elle réalisa qu’elle n’avait même pas penser à l’avortement, ni même à se demander si Oliver sera chez lui.
Mais c’était bien lui qui se trouvait devant elle. Elle n’eût même pas le temps d’ouvrir la bouche qu’elle se mit alors à fondre en larmes. Ça y est, les hormones commençaient déjà à la faire chier.
« On a un problème… » s’exclama-t-elle en sanglots, se précipitant dans les bras musclés d’Oliver.


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() message posté Ven 19 Mai 2017 - 19:01 par Invité
In our time together, you claimed a special place in my heart, one I'll carry with me forever and that no one can ever replace. ✻✻✻ Alors que Piper est en train de me parler assise sur le siège passager, je ne fais pas vraiment attention à ce qu’elle raconte. La perspective d’emmener ma fille chez sa mère et mon frère, ne me réjouis pas. Cela fait maintenant des années que la situation est comme cela, mais il n’y a rien à faire, je suis toujours autant sur la défensive quand arrive le moment de la reconduire, ou bien quand mon ex-femme va la déposer. Je me passerais volontiers de ce moment, de l’apercevoir ou d’en entendre parler, mais je ne peux pas empêcher ma fille de me parler de sa mère, ni même de la voir. Je n’ai malheureusement pas d’autre choix que de composer avec. Mes mais sont crispées sur le volant, comme si cela allait changer quelque-chose, ce n’est pas la voiture qui m’a trompé. Plus quelques minutes, encore un feu à passer, une rue à tourner et nous y seront. Comme toujours le temps en compagnie de Piper m’a paru bien trop court. Et comme toujours, j’ai déjà hâte qu’elle revienne chez moi. Je n’aime pas la garde partagée, je n’aime pas ne pas voir ma fille tous les jours. J’ai toujours l’impression de manquer des choses dans sa vie, ce qui est le cas, et au final c’est ce qui m’énerve le plus dans toute cette situation. D’un seul coup c’est le silence dans la voiture et je tourne légèrement la tête vers Piper. Visiblement, elle attend une réponse, sauf que je n’ai pas entendu la question. « Quoi ? » Elle secoue la tête en rigolant, habituée à ce que je sois plus distrait quand nous arrivons par ici. « C'est pas grave. » Malgré son sourire, je m’en veux de ne pas avoir fait attention, mais je suppose que ce n’était pas trop important, sinon elle aurait répété. Encore quelques mètres, quelques secondes. Alors que je me gare devant la maison, mon sourire devient forcé, je redoute toujours ces moments, pour plusieurs raisons. Mais comme toujours, j’essaie de ne pas trop le montrer à ma fille, je n’ai pas envie qu’elle s’inquiète ou se sente coupable, alors qu’elle n’y est pour rien dans toute cette histoire. Je la regarde s’éloigner, lui fait signe une dernière fois et redémarre la voiture, avant que la porte ne s’ouvre. Je n’ai pas envie d’apercevoir mon ex-femme, ni même mon frère. De retour chez moi, j’allume la radio pour combler le vide, avant d’essayer d’aller réparer ce tiroir qui ne marche plus depuis des mois. J’ai besoin de m’occuper l’esprit, pour ne plus penser au fait que Piper est chez sa mère, et que je me retrouve de nouveau seul pour quelques jours. J’aurais volontiers était travailler, mais c’est mon jour de congé, ce qui tombe plutôt mal cette fois-ci. Après plusieurs tentatives, le tiroir parvient enfin à coulisser comme avant, ce qui me fait lever les bras en l’air.  C’est une mini victoire pour aujourd’hui, pile ce dont j’avais besoin. Je fais de nouveau coulisser le tiroir pour être sûr quand on sonne à la porte. Pourvu que Piper n’ai rien oublié et que ce ne soit pas sa mère qui vienne le récupérer. Je pose le tournevis par terre, avant de me lever pour aller ouvrir. Quelle n’est pas ma surprise de retrouver Minnie de l’autre côté de la pièce. Je suis plus qu’étonné de la trouver ici, mais content de la voir ici. Visiblement il y a quelque-chose qui ne va pas, puisque sans dire un mot là voilà qui se met à pleurer. « On a un problème… » Sans avoir le temps de répondre, de la saluer ou de faire quoique ce soit en réalité, la voilà dans mes bras en train de sangloter. Je ne l’ai jamais vu dans un tel état, ce qui me préoccupe un peu. Ce n’est pas parce que notre histoire n’a pas marché, que je ne me soucie plus d’elle. Je sers mes bras autour d’elle, comme pour la protéger, même si je ne sais pas réellement ce que je peux faire. Ni ce qui la préoccupe, ou plutôt nous, apparemment. « Minnie, qu’est-ce qui se passe ? » Je ne sais pas quoi penser, ni qu’est-ce qui a pu lui arriver pour la mettre dans un tel état. Et surtout, je ne vois pas le rapport avec moi. Nous ne nous sommes pas parlés depuis quelques temps maintenant, alors j’ai bien du mal à comprendre. Mais avant tout, j’aimerais qu’elle arrête de pleurer, je n’aime pas la voir comme cela. « Il t’es arrivé quelque-chose ? » Comme je le disais, malgré tout, elle compte toujours pour moi.

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() message posté Mar 23 Mai 2017 - 11:33 par Margot Bernstein-Woolf


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Minerva n’avait jamais penser qu’une telle chose pourrait arriver. Elle avait beau regarder des shows à la télé qui parlaient de jeunes mamans (parfois très très jeunes), elle ne s’était pourtant jamais dit que ça pourrait lui arriver à elle. Elle s’était toujours protégée, toujours. Elle se souvenait comme d’hier de la discussion certes gênante qu’elle avait eu avec ses parents lorsqu’elle avait atteint la puberté. Elle avait très bien noté dans sa petite tête qu’un rapport sexuel devait être consentant pour les deux partis et qu’il fallait toujours se protéger. S’en étant alors suivi une longue explication de la différence entre la contraception et la protection contre les MST. Bref. Le fait était que Minnie n’avait jamais cru probable le fait qu’elle puisse se retrouver enceinte alors qu’elle ne l’avait pas prévu. C’était exactement son problème : à tellement vouloir tout contrôler, elle se retrouvait désemparée face à des situations de la sorte. Son impulsivité n’influençait donc pas sa situation et ses réactions, puisqu’elle n’avait pas pris en compte parmi une centaine d’autres possibilités celle qui venait d’arriver. Oh, douce vie pleine de surprises.
Face aux répercutions de son annonce, l’esprit de la blonde se mit à passer en revue toutes les options qui s’offraient à elle. Tout d’abord, elle pourrait très bien garder ce bébé, même si elle ne l’avait pas prévu avant déjà d’en trouver le père, avec qui elle aurait eu une relation solide depuis quelques années avant même de songer à un bébé. Mais elle n’était plus en couple avec le père. Le karma avait d’ailleurs une drôle de façon de se charger du cas de Van Halen : la faire tomber enceinte d’un homme dont elle ne voulait pas être la belle-mère, aussi jeune, de sa fille… Le comble. Des mères célibataires, il y en avait plein, se mit-elle à penser. Aussitôt, la pensée de sa firme à peine fondée lui vint à l’esprit : sa carrière brillante ne pourrait alors jamais décoller. Elle deviendrait soit mère au foyer, soit se retrouverait avec un boulot minable, histoire de ne pas dépendre de ses parents. Et puis ses parents, que diraient-ils ? Essayeraient-ils de la caser avec un de leur bon parti pour simuler que cet enfant était le sien et que la petite famille était heureuse comme tout après ça ? Non. Elle s’y refusait. La solution qui serait la plus adoptée par les femmes actives de son âge avait pourtant du mal à s’imprimer dans le cerveau de Minerva : l’avortement. Au fond, elle doutait qu’elle puisse en être capable ; il était presque certain que quand sa surprise d’être enceinte d’un homme avec qui elle n’était plus serait passé, elle commencerait à s’attacher à cette chose qui grandissait en elle, même si à ce moment M, elle ne faisait que le maudire.
Les bras d’Oliver se serre alors contre elle, effaçant toutes les pensées de son esprit. La chaleur de son corps lui met du baume au coeur, et elle se rend compte, dans cette étreinte, qu’il ne la laissera pas tomber, bien qu’elle l’ait elle, laissé. Oliver était un homme doux, compréhensif, et peut-être trop gentil. Et elle n’avait rien eu contre lui. Non. Minnie n’avait pas rompu à cause de lui, mais à cause d’un rôle qu’elle ne se voyait pas endosser.
« Minnie, qu’est-ce qui se passe ? » lui demanda-t-il, inquiet.
Les sanglots se firent alors presque plus fort. Elle n’avait après tout rien demandé de cette situation et elle avait peur d’à nouveau faire du mal à Oliver. Mais c’était leur problème. Minnie tenta d’articuler quelques mots, sans succès. Elle se dégage alors de l’étreinte d’Oliver, et essuie les larmes presque séchées de son visage.
« Il t’est arrivé quelque-chose ? »
Sa voix se voulait douce et apaisante. Sans un mot, Minerva prend alors la main d’Oliver et l’entraîne vers son salon. Sans un mot, parce que sinon, elle allait encore pleurer. Ils s’assoient tous les deux l’un face à l’autre dans l’angle de son canapé. La néerlandaise prend alors une grande inspiration.
« Je… Oliver j’ai fait un test » commença-t-elle avec la voix tremblante.
Elle eût envie de se jeter à nouveau dans ses bras, là où rien ne semblait l’atteindre. Elle le fit presque en se déplaçant sur le canapé pour se coller contre lui et poser sa tête contre son épaule quelques secondes. Bien qu’hésitante, elle finit par ouvrir son sac -propre comme figuré- et en prendre le test de grossesse.
« C’est positif. J’ai fait pipi sur ce fichu bâton, et j’ai eu l’air ridicule soit dit en passant ! Bref, j'ai... J’ai fait pipi sur ce foutu bâton parce que j’avais du retard et il y a eu ces fichus deux traits. Et ça peut que être toi. Enfin, je sais que ça fait un mois ou un peu moins qu’on est plus… Mais c’est toi. Et je savais pas quoi faire et… »
Elle fondit à nouveau en sanglot.
« Qu’est-ce qu’on fait Oliver ? » dit-elle en tentant de stopper ses pleurs, encore.
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() message posté Ven 2 Juin 2017 - 15:34 par Invité
In our time together, you claimed a special place in my heart, one I'll carry with me forever and that no one can ever replace. ✻✻✻ Je n’ai jamais vu Minnie dans un tel état, ce qui est un peu inquiétant. Je n’ai aucune idée de ce qui a pu se passer, de ce qui a pu la retourner autant, me laissant une impression d’impuissance. Mais malgré toutes les questions que j’aimerais lui poser, et mon envie de savoir ce qui ne va pas tout de suite, je la laisse pleurer dans mes bras, ne voulant pas la brusquer. Ce n’est sans doute pas grand-chose, mais j’ai l’impression que c’est la seule chose que je peux faire pour le moment. Je suppose que si elle est ici, c’est qu’elle l’a voulu, et qu’elle finira par parler quand elle se sentira prête. Pour une fois, je suis plutôt heureux que Piper ne soit pas là. Il est toujours plus facile de gérer ma vie privé quand ma fille n’est pas dans le coin, même si sa mère ne doit pas se gêner pour le faire. Ce n’est pourtant pas le moment de penser à cela, mais c’est plus fort que moi. Malgré les années, mon ex-femme arrive encore à me gâcher la vie, comme si elle n’en avait pas suffisamment fait, par le passé. Seulement, il ne s’agit pas d’elle cette fois-ci, mais bien de Minnie qui ne semble pas réellement se calmer, ne faisant qu’augmenter mes questions. Je n’ai en plus de cela, aucun moyen de savoir ce qui lui arrive, puisque cela fait déjà quelques temps que nous ne nous sommes pas parlés. Difficile de savoir donc ce qui se passe dans sa vie. Je la sens bouger, pour finalement s’éloigner un peu, avant de sécher les larmes sur son visage. J’aimerais pouvoir en faire de même, ne serait-ce que pour lui dire qu’elle peut compter sur moi, malgré tout, mais je n’en fais rien. Finalement, elle prend ma main pour m’emmener sur le canapé. Je suis de plus en plus inquiet. Cela doit être assez grave pour ne pas arriver à m’en parler. J’ai beau me creuser la tête, je ne vois pas ce qui a pu se passer. « Je… Oliver j’ai fait un test. » Un test ? Quel test ? J’ai l’impression d’avoir raté quelque-chose, parce que je suis encore plus dans l’incompréhension qu’il y a quelques minutes. Elle bouge de nouveau pour poser sa tête contre mon épaule, et je me retiens de la serrer dans mes bras. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée pour nous deux. Je l’observe, alors qu’elle cherche quelque-chose dans son sac. « C’est positif. J’ai fait pipi sur ce fichu bâton, et j’ai eu l’air ridicule soit dit en passant ! Bref, j'ai... J’ai fait pipi sur ce foutu bâton parce que j’avais du retard et il y a eu ces fichus deux traits. Et ça peut que être toi. Enfin, je sais que ça fait un mois ou un peu moins qu’on est plus… Mais c’est toi. Et je savais pas quoi faire et… » Un test de grossesse. Ça me frappe d’un coup. Elle est enceinte. Voilà ce qui la bouleverse autant. Il me faut quelques secondes pour finalement comprendre la nouvelle. Elle est enceinte. « Qu’est-ce qu’on fait Oliver ? » Je ne peux pas parler pour elle, mais personnellement je ne peux rien faire. Si l’idée d’une grossesse éventuelle ne m’a pas effleuré l’esprit, c’est parce que je ne peux tout simplement pas avoir d’enfant. Bien évidemment, elle n’est pas au courant. Ce n’est pas le genre de chose dont je parle facilement. Et la seule personne au courant, est mon ex-femme. Je n’ai pas eu de relations suffisamment sérieuses pour évoquer le sujet avec quelqu’un, et même si je tiens à Minnie, je ne lui en ai jamais parlé. Ce qui signifie que ce n’est pas moi le père de son enfant. « Minnie ça ne peut pas être moi. » J’ai l’impression de l’accuser de m’avoir trompé, ou bien d’être remise rapidement de notre rupture, mais dans tous les cas, cela ne change pas le fait que ça ne peut pas être moi. Je n’ai pas envie de rentrer dans les détails, mais je sens bien que je lui dois une explication. « Ce n’est tout simplement pas possible. » Je lui adresse un léger sourire désolé. Je ne peux rien pour elle. Je ne peux clairement pas assumer la responsabilité de quelque d’autre. Avoir un autre enfant, ne fait pas partit de mes plans pour le moment, sans compter qu’il est assez difficile pour moi de pouvoir le faire. « Je suis désolé. » Je ne sais pas ce qu’elle compte faire, ni comment elle le vit, mais cela ne me concerne pas. Pourtant, je passe ma main autour de son épaule, en signe de réconfort. La seule chose que je peux faire, et d’être son ami dans cette situation, mais rien de plus. C’est une conversation qu’elle doit avoir avec le père de son bébé. Je réalise, que cette pensée me dérange plus que cela ne le devrait. Je n’ai pas envie d’en savoir plus sur cette histoire, mais je ne peux pas la renvoyer de chez moi. Je ne suis tout simplement pas ce genre de personne.

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() message posté Dim 4 Juin 2017 - 22:05 par Margot Bernstein-Woolf


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Non. Minerva ne pouvait décemment pas être maman. Elle n’avait pas la fibre, cet instinct maternelle que toutes les femmes étaient supposées avoir. Elle n’avait pas dû être là à la distribution de ce don. Non, la blonde n’avait jamais été douée avec les enfants. Quand les petites filles commençaient déjà à faire travailler leur fibre maternelle avec leurs poupées, elle préférait lire des livres. Quand bien même, elle aurait pu materner son petit frère, elle l’a longtemps regardé de travers. Longtemps, elle avait même jalousé son petit frère qui avait retenu toute l’attention de ses parents à peine il avait pointé le bout de son nez. Pas une once d’instinct maternel. Avait-elle déjà une bonne relation avec ses parents ? Elle s’était jetée corps et âme dans le droit pour impressionner un père qui n’avait que faire de ses exploits et qui préférait regarder son fils attendre une révélation pour faire quelque chose. Ne ferait-elle pas la même chose si elle avait un enfant au bout du compte ? Ne le forcerait-elle pas à faire la même chose, en s’étant elle même forcé à faire quelque chose qu’elle n’aimait pas plus que ça ?
Les mains tremblantes, mais presque soulagée d’avoir lâché le morceau à Oliver, elle réalise alors qu’elle n’a même pas prononcé le mot « enceinte » de son explication. Il avait du relier des petites ficelles dans son esprit pour pouvoir comprendre la réaction de la jeune femme. Il avait du faire face à ses pleurs, à ses tremblements et à ses explications, et il avait du essayer de comprendre ce qu’elle voulait lui dire. Et il le faisait apparemment. Les mains de Minnie tremblaient. Elle avait peur de la réaction d’Oliver. Pourtant, elle savait qu’il était un homme bien, un homme qui ne reculerait pas devant ses responsabilités, un homme qui ne la laisserait pas seule face à une situation qu’elle avait du mal à gérer. S’en était presque ironique, elle, la pro de l’organisation, qui était démunie face à une grossesse non prévue. Peut-être qu’à un autre moment de sa vie, un où elle aurait eu moins de difficultés à un niveau professionnel, un où elle aurait peut-être eu plus de soutien de ses proches.
« Minnie ça ne peut pas être moi. » dit-il, brisant alors le silence qui s’était instauré entre eux.
Elle lève alors la tête, presque choquée par la réponse de son ancien petit-ami. Comment ça ? Tout commence alors à se mélanger dans sa tête, tout. Elle se sent encore un peu plus perturbée et le doux contact des bras d’Oliver qui l’avait rassurée quelques minutes plus tôt laissa alors à nouveau place aux larmes.
« Ce n’est tout simplement pas possible. Je suis désolé. » dit-il, avec un petit sourire désolé.
Les larmes se mettent alors à couler à flot sur le visage de Minnie. Elle n’avait pas trouvé d’autre explications à ce test de grossesse positif. Elle n’en trouvait pour l’instant pas d’autre. Elle avait l’impression que son cerveau était tout simplement en surchauffe et qu’elle ne trouverait jamais une seule façon de gérer ça. Elle avait l’impression d’être seule contre le reste du monde. Elle enfuit subitement son visage dans ses mains. Minerva a tout simplement envie de hurler. Mais elle se contente de fondre en sanglot.
« Je… J’comprends pas » dit-elle en reniflant. « Je comprends pas ce qu’il se passe Oliver. »
Elle avait envie qu’il lui prenne la main et qu’il s’occupe de tout lui même. Elle. Oui, elle qui était si forte et si autoritaire et bavarde, exigeante, venant de lâcher prise. Minnie était tout simplement dans une impasse, incapable de savoir comment gérer cette situation. Et Oliver qui lui disait qu’il ne pouvait pas être le père de cet enfant.
Bien qu’ils aient rompu, elle se laissa glisser contre lui, toujours sanglotant.
« Ça peut qu’être le tien Oliver. Je… Je sais pas. »
Elle se retira presque automatiquement de ce contact physique et commença à agiter ses mains, comme pour retracer les évènements. Comme pour essayer de comprendre.
« Je… J’comprends pas. Ça peut que être le »
Elle s’interrompit un moment, comme si la lumière l’avait enfin frappée. Non. Il y avait bien eu quelqu’un d’autre, un soir, ou elle se sentait seule, peu de temps après Oliver. Tellement insignifiant qu’elle l’avait oublié.
« Je crois, que ça ne peut être que toi. Pourquoi ça ne pourrait pas être toi ? » insista-t-elle, comme si elle préférait que cet enfant soit celui d’un homme qu’elle avait apprécié plus que le temps d’une nuit.
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() message posté Mer 5 Juil 2017 - 18:14 par Invité
In our time together, you claimed a special place in my heart, one I'll carry with me forever and that no one can ever replace. ✻✻✻ J’ai bien du mal à réaliser que Minnie puisse être enceinte. Ça me semble presque impossible, mais vu son état et le test c’est assez difficile de ne pas la croire. Je suis cependant, déçu, choqué, triste qu’elle puisse l’être. Notre rupture ne remonte pas à si longtemps, et comme je sais à cent pour cent que cela ne peut pas être moi, cela veut dire qu’elle est passée à autre chose. Du moins à un moment donné. Je n’ai pas vraiment envie d’en savoir plus, d’avoir des détails, mais je ne peux me résoudre à lui demander de partir. Cela serait être horrible, et cruel que de la laisser seule en ce moment, même si j’en aurais le droit. Je ne peux rien pour elle, malheureusement. Je ne sais pas si j’aimerais que l’inverse soit possible. Avoir un être enfant n’est pas vraiment au programme pour le moment, mais j’aimerais que Piper puisse avoir un frère ou une sœur un jour, de mon côté bien évidemment. Je suis absolument contre l’idée que mon ex-femme et mon frère puissent se reproduire ensemble. Pour le moment, c’est Minnie qui a besoin d’aide, seulement je ne sais pas vraiment ce que je peux lui dire ou faire. Être son ami, l’écouter, oui ça je peux, mais il ne faut pas m’en demander plus. Je n’ai aucune envie de l’imaginer avec un autre, même si je ne peux pas l’empêcher de le faire. Je suis vraiment désolé pour elle, d’autant plus que la voir dans cet état me fait mal au cœur. Ma réponse ne semble pas être celle qu’elle attendait, puisqu’elle se remet tout simplement à pleurer. Bien évidemment, elle n’est pas au courant, ce qui explique qu’elle ne puisse pas comprendre. « Je… J’comprends pas. Je comprends pas ce qu’il se passe Oliver. » Je n’ai pas vraiment le temps de lui expliquer, ne sachant pas réellement comment lui dire, que la voilà de nouveau contre moi en train de pleurer. J’aimerais pouvoir la faire arrêter de pleurer, qu’elle se calme. « Ça peut qu’être le tien Oliver. Je… Je sais pas. » Je ne sais pas non plus. « Minnie… » Je n’ai pas le temps de poursuivre, qu’elle commence à s’agiter. Je ne sais même pas si elle m’a entendu. « Je… J’comprends pas. Ça peut que être le... » J’attends la suite, mais visiblement il n’y en aura pas. Vient-elle de se souvenir de quelque-chose, dont je n’ai pas envie de savoir, sûrement. Si ça ne peut pas être moi le père, c’est qu’il y a forcément eu quelqu’un d’autre. Tout ce que j’espère c’est que cela se soit passé après notre rupture. Non, que je pense que cela puisse être son genre, mais après tout je ne pensais pas non plus que cela puisse être le genre de Charlize, et pourtant. « Je crois, que ça ne peut être que toi. Pourquoi ça ne pourrait pas être toi ? » Je pousse un soupir, ce n’est pas quelque-chose dont j’aime parler, ni qui vient facilement. C’est personnel, et très peu de gens sont au courant. J’ai toujours l’impression que cela en dévoile trop sur moi quand j’en parle, alors que c’est quelque-chose de courant, et dont je ne suis en rien responsable. Cela fait malheureusement partie de la vie. Je m’approche d’elle, pour prendre sa main dans la mienne, tout en la regardant. « Minnie, ça ne peut pas être moi. » Je me répète, mais j’ai besoin de quelques secondes de plus, avant de lui donner les raisons. « Je ne peux pas avoir d’enfant. Du moins pas comme ça, je suis stérile. » Je lui souris timidement, presque pour m’excuser alors que je ne peux rien contre cela. « Désolé. » J’aurais préféré pourtant que ce ne soit pas le cas, ne serait-ce que pour la soulager sur ce coup-là. Il aurait été sûrement plus facile pour tout le monde si j’avais été le père de son enfant. J’aurais aussi aimé avoir des enfants biologiques, mais j’ai appris à vivre avec. Cela ne sert à rien de trop y penser de toute façon, les choses sont comme elles sont. Et puis j’ai Piper, je ne pourrais pas être plus fière et heureux de ma fille. « Je peux faire quelque-chose ? Tu as besoin de quelque-chose ? » Un verre d’eau, des conseils, une épaule sur qui pleurer, je suis prêt à l’aider autant que je le peux dans la mesure du possible. Je n’ai pas envie de lui poser des questions sur le vrai père de son enfant, même si je suis partagé entre curiosité et ne rien vouloir savoir. J’espère simplement pour elle, qu’il réagira comme il se doit, et qu’elle ne se  retrouvera pas tout seule face à cette grossesse. C’est bien une des seules choses dont je ne peux rien faire, cela ne me concerne pas après tout.

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