ad astra per aspera

Londonien pure souche j'ai les vapeur d'une enfance vécu à New York dans le fin fond de mon cortex, il y a cinq ans, je suis revenu à Londres. Je vis dans un petit atelier, seul étant donné que ma famille est parti en éclat. Famille aisé, certes mais l'argent ne fait pas le bonheur. Père artiste, mère rédactrice en chef d'un magazine international. Je me suis installé à Londres pour l'indépendance car c'est mon berceau.  .

Sous les brumes liquoreuses, j’entends le chant des sirènes qui me murmure de rester au sol pour me garder en sécurité de moi-même. Cette sensation incompréhensible que mon hémoglobine tourne dans le mauvais sens. Je laisse couler en essayant de respirer, mon coeur est trop chargé. Foutu ventricule touché. J’ai la sensation qu’il sera ignorer alors je me protège. Je me protège de moi-même car je suis mon pire démon. Au bout de quelques temps sur le sol, mon cadavre se lève. Mes phalanges s’imprègnent des couleurs, s’enfuyant sous les pigments pour les laisser s’éloigner sur une toile vierge. Pure. Je colore mon univers à travers ses illusions mordantes. Mon esprit carnivore, un dédale frôle la toile, s’appuie en divers couche pour créer des formes, des apparences, un visage.

Son visage qui m’aspire, ses traits que je connais par coeur. Le trouble. L’illusion qui nait dans mon cortex est douloureux car je n’ai jamais ressenti ça. Cette douleur dans mon thorax, cette épine qui frôle mes cavités osseuses. Je déborde. Toujours. Le trop ou jamais assez. Je suis décoloré sous l’indifférence. Les hallucinations montent sans produit, sans aucune substance. Depuis petit. Celle-ci viennent m’attacher les os pour me hanter dans la constante obscurité et aucune église ne pouvait me libérer des sentinelles. C’est elle que je peins, que je dompte dans ma création. Transformer les rêves, transformer les cauchemars en débris d’images fêlées. Je me suis perdu à travers les eaux troubles des satisfactions étranges alors je me libère. L’abandon m’a creusé les poumons, ma tourné la tête alors j’essaie de me construire. De me bâtir sous les manteaux de mes propres règles. De mes propres sentiments.

Un vertige monte dans mes membres, celui de l’anxiété de ne pas arriver à prendre mon envole comme d’autre avant moi. Je m’alunis dans les ecchymoses invisible, laissant ma matière me guider sur les chemins de la cinéfaction. Je recouvre son visage, mon désir du bleu de minuit avec insouciance annihilant ainsi toutes les gènes que pourraient occasionner ma présence, mon obsession. Ma dose incontrôlable de ses sentiments qui s’épanche dans mon squelette. L’ingérable. J’écris des lettres nommées les lettres oubliées ou c’est mon coeur qui parle, je les cache au fond d’une boite voulant étouffer les maux de cette injustice parce que je ne suis pas assez intéressant à cause de ma sincérité. Il ne veut pas les voir, aucun de mes mots pourraient le troubler.  Je me suis enfermé dans les cages de la solitude bien trop longtemps, ça me semble encore étrange.

J'ai envie d'hurler mais rien ne sort.

extrait d'une des lettres :

Tout ce que je suis capable de faire, c'est te regarder, respirer à tes cotés, presque de façon invisible, presque de façon lointaine. Je voudrais te serrer dans mes bras pour calmer tes peines et t'aider a dompter tes peurs. Tu n'es pas seul, tu n'es pas seul. Dit le a cette enfant qui sommeil en toi, pétrifié dans chacun de ses gestes. Tu n'es pas seul et tu l'es tellement, car on est toujours seul mais je t'accompagne. Ma présence, ce n'est pas grand chose, j'aimerais t'offrir le monde faire que tout ce qui te fasse souffrir ne soit qu'un mirage inexistant. Tu m'as susurré un jour, que c'était la raison de ce que tu étais, c'était le pourquoi de tes comportements parfois brut, parfois révolté, parfois acide ou juste incompris. Je n'ai fais que te regarder à cette instant et tout ce que j'ai vu c'est une belle personne. Une belle personne.

Un jour, les équinoxes tourneront comme des manivelles et sache que ce jour, nous regarderons le ciel pleurer les météores de toutes les sortes. Elle bruleront le ciel et nous serons spectateur de cette beauté destructrice imminente, cette beauté c'est un reflet pour moi, un reflet qui ne cesse de s'étendre dans les voutes célestes de mon minable petit corps, qui ne sera jamais assez grand réussir a combattre toutes ses choses.