"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Do you hear this sound ? It's the sound of my heart breaking. (julia&theodore&owen) - Page 2 2979874845 Do you hear this sound ? It's the sound of my heart breaking. (julia&theodore&owen) - Page 2 1973890357
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Do you hear this sound ? It's the sound of my heart breaking. (julia&theodore&owen)

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Siobhan M. Williams
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() message posté Mar 30 Déc 2014 - 3:09 par Siobhan M. Williams

Il attrapa mes poignets doucement. Je commençais à retrouver une respiration plus ou moins normale lorsqu’il se mit à parler. « Je me fais tirer dessus la plus part du temps, pour des inconnus. » Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire. C’est vrai que lors de notre première rencontre, il était à moitié mort avec une balle dans le corps. .« ça fait plaisir de se faire frapper pour une personne qui compte … » Il serra mes poignets et mon souffle se coupa un instant. Je n’avais jamais pensé qu’il pouvait cela de moi, encore moins qu’il me l’avouerait. J’étais surprise et touchée par ses paroles. En y réfléchissant, je tenais aussi à lui. « Tu ne devrais pas souffrir pour si peu. Ceux qui pleurent sont jolies disent n’importe quoi. » Il me bouscula doucement et je ne pus lui réprimer un sourire. « Ta personnalité va au-delà de ses mots. Tu es au-dessus de tout. » Je continuais à sourire mais mes yeux se posèrent sur le sol. J’avais perdu mon plus vieil ami aujourd’hui et je me sentais au plus mal. Même les paroles attentionnées de Theodore ne changeaient pas cela. Les larmes recommençaient à couler sur mes joues. Il était en train de se rhabiller et je venais à me dire que la chaleur de son corps m’avait réconfortée jusqu’à présent. Il s’approchait à nouveau de moi et se mettait à ma hauteur. « Tu devrais lui parler. Il a l’air de … beaucoup tenir à toi. » Je hochais la tête doucement puis la secouais. Je n’avais aucune envie de parler avec Owen, surtout pas dans l’état dans lequel il était. Je pourrais très bien aller lui parler une fois qu’il serait calmé. « Tu es encore de service ? Je pense que tu pourrais prendre un café avec moi. » J’attrapais mon portable pour vérifier l’heure et hochais à nouveau la tête. « Ma garde est finie. Un café me ferait du bien. » Je levais les yeux vers Theodore, luttant de toutes mes forces pour que mes larmes s’arrêtent. « Tu… Tu veux bien me tenir contre toi ? Juste une minute ? S’il te plait…. » Je l’implorais du regard. Je n’avais pas pour habitude de me montrer ainsi devant lui, aussi vulnérable. Il m’avait vu nue et haletante, au sommet de mes orgasmes et même à genou devant lui, mais jamais il n’avait vu ce côté de ma personnalité. Je me sentais à bout de forces, incapable de lutter contre quoique ce soit. Pourtant je savais qu’il allait falloir sortir de cette pièce et sourire comme si de rien n’était. J’allais devoir rentrer à la maison auprès de mes enfants et être leur mère aimante, alors que je n’avais qu’une seule envie, engloutir une bouteille de vin avant de me laisser tomber dans mon lit.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mer 31 Déc 2014 - 15:34 par Theodore A. Rottenford
“Everything in the world is about sex except sex. Sex is about power.” Je la touchais avec une certaine pudeur. C’était  un geste étrange après toutes nos aventures charnelles, mais tout à coup – je remarquais ses larmes et son côté vulnérable. Je voyais toute sa féminité, et ses faiblesses. Julia n’était pas une sans cœur comme moi. Elle vivait avec et pour les autres. Je baissais les yeux, sombrant dans mes divagations internes. C’était certainement indélicat de ma part, mais j’évitais de m’attarder sur son visage, ou sur ses gestes de détresse. Je me relevais afin de m’habiller, et même si chaque cellule de mon corps scandait son indignation – même si je ne rêvais que de fuir cette pièce sombre et monotone, j’étais incapable d’effectuer un grand pas vers la porte. Je restais. J’étais là, maladroitement, froidement, et patiemment. Je lui adressai un sourire furtif avant de me détourner. Je la rejoignis après quelques instants, pris par une envie étrange de la soutenir. Je le voulais, sincèrement mais je n’y parvenais pas. Mes muscles se contractaient sous la pression de mes réflexions avant de tomber ballants le long de mon torse. J’osais espérer que la force de mes pensées pourrait l’envelopper de compassion à la place de mes câlins retenus.

Elle ne répondit pas tout de suite à mon invitation ; elle prit son téléphone afin de vérifier son planning avant de secouer positivement la tête. Je m’apprêtais à rétorquer avec malice, signifiant que finalement, malgré sa retenue, elle finissait par sortir avec moi dans un lieu public, mais son regard incertain me retint dans mon élan. Elle papillonna des yeux, luttant contre une force invisible avant de me demander de la prendre dans mes bras. Mon cœur se perdait dans ses battements avant de s’arrêter brusquement. J’écarquillai les yeux avec stupeur. Je ne faisais jamais de câlins, je me laissais faire, comme avec Sinéad ou Samantha – mais je ne savais pas prendre l’initiative. Je déglutis avant d’ouvrir les bras d’un geste robotique. Je me tenais à quelques mètres, le souffle coupé, et la bouche incurvée dans une expression à mi-chemin entre le sourire et la grimace du Joker.

«   Viens vite, avant que je ne change d’avis. » M’amusai-je en l’accueillant contre mon torse tendu. Je passais délicatement mes mains dans son dos, avant de remonter jusqu’à sa nuque. «   Je suis désolé … » Grommelai-je. «   Je ne suis pas très doué pour ce genre de situation, mais je suis sincèrement désolé. »

Une sensation bizarre s’immisçait en moi. Je plongeais dans mon mutisme habituel, dressant une barrière entre ma raison et mon sentiment. Après quelques instants, je me rétractais en faisant un pas à reculons.

«   Je connais un bistro devant mon commissariat. Il y’ a que des grosses brutes, et je les connais tous. » Lançai-je pour dévier mon attention. «   Au cas où tu veux frapper dans quelque chose. » J’haussai les épaules avec désinvolture. Un rire nerveux m’échappa.
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Siobhan M. Williams
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() message posté Mer 31 Déc 2014 - 17:05 par Siobhan M. Williams

Theodore semblait contre l’idée de me faire un câlin, je savais que ce n’était pas dans nos habitudes, mais j’espérais qu’il accepterait. Je sentais qu’après aujourd’hui, notre relation allait changer, et que j’allais perdre le confort que m’apportais les nuits que l’on passait ensemble. Mais je voulais vraiment essayer de le garder dans ma vie. A ma surprise, il ouvrit les bras et me sourit. « Viens vite, avant que je ne change d’avis. » Me dit-il en rigolant. Je me levais et me blottissais contre lui, respirant contre son torse et enroulant mes bras autour de lui. Il commença à caresser mon dos pour me réconforter et il s’excusa de la situation. Ce n’était en rien sa faute, mais j’appréciais qu’il montre ainsi qu’il tenait à moi. Au bout d’un moment, il s’écartait et faisait un pas en arrière, je faisais de même et récupérais mes baskets toujours par terre. « Je connais un bistro devant mon commissariat. Il y’ a que des grosses brutes, et je les connais tous. » Me dit-il alors que je mettais mes chaussures. « Au cas où tu veux frapper dans quelque chose. » Il ria un peu et j'en faisais de même. Je ne sais comment, il parvenait à me faire sourire alors que je me sentais au plus mal. Cela me faisait du bien néanmoins et je finissais de lacer mes baskets et attrapais ma veste. Je me relevais et me mettais à sa hauteur en lui souriant. Il fallait avouer que la perspective de taper dans quelque chose était alléchante, mais j’étais loin d’être une bonne boxeuse et je savais éperdument que je risquais de me casser la main à cogner sur des hommes aussi durs que du béton. Il y avait aussi que je risquais de me faire passer les menottes pour avoir commencé une bagarre dans un bar, et je n’étais pas du tout du genre à me battre, surtout pas dans un bar, en pleine journée. J’étais médecin, je réparais les gens, je ne les cassais pas. « Je crois que ça va aller pour aujourd’hui ! Je n’ai pas très envie de me retrouver au poste, la journée a été assez pourrie comme ça… » Répondis-je. Je mordais ma lèvre nerveusement et le regardais dans les yeux. « On devrait peut-être arrêter de se voir quelques temps… Après aujourd’hui, je… je sais pas où j’en suis, et je pense qu’on devrait arrêter de coucher ensemble. C’est sympa, et je t’aime beaucoup, mais je dois faire le point… Et tes talents au lit ne risquent pas de m’aider à y voir plus clair. » Dis-je en riant nerveusement. Je ne voulais pas le vexer ou qu’il se sente mal, mais j’avais besoin de me retrouver seule pour un temps. « On pourrait peut-être essayer d’être amis, non ? » Demandais-je timidement alors que nous sortions de la salle de garde.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Jeu 1 Jan 2015 - 14:33 par Theodore A. Rottenford
“Everything in the world is about sex except sex. Sex is about power.” J’esquissais une ébauche de sourire en me rétractant. Julia se pencha afin de prendre ses chaussures, et tandis qu’elle se perdait dans ses petits gestes naturels, je me permis une absence intellectuelle à nouveau. Je songeais à la situation, à mon agresseur, à mon visage boursoufflé, et à elle – cette magnifique créature que je ne pourrais certainement plus toucher de manière aussi immorale. Je déglutis en passant une main dans ma chevelure impeccable. Le silence qui se creusait entre nous n’était pas gênant, bien au contraire, il témoignait de notre grande complicité inavouée. Je me redressai avec nonchalance avant de prendre la direction de la porte. Mon regard balaya la salle de garde, et tous ses coins – témoins de mes vices passés. Mon sourire s’élargit. C’était probablement la dernière fois je me retrouverais, ici.

Son étreinte fut brève et pas désagréable du tout. Mon corps se crispa, malmené par un trop-plein d’affection que je lui refusais d’habitude. Julia, était quelqu’un de bien. Je l’avais su à la minute ou mon regard avait croisé le sien aux urgences. Elle cachait sa mélancolie au monde, mais je percevais chacune de ses humeurs maussades. Ce n’était pas un effort considérable, je ne faisais que reconnaitre les miens. Je savais qu’elle avait perdu son mari ; comme j’avais perdu que mon meilleur ami. Je baissais les yeux avec recueillement pendant quelques instants, m’offrant ainsi un répit que je ne méritais pas. Je restais convaincu que Jamie était mort à cause de moi. La culpabilité grouillait dans mon système comme un poison virulent. Et je sombrais inévitablement vers l’abysse froid et ténébreux.

La voix mielleuse de Julia m’extirpa de mon tombeau ; je me retournai vers elle – reconnaissant.

«   Tu ne te retrouveras pas au poste si je suis là – et si le mec est consentent … » Murmurai-je. «   Et sans vouloir être méchant, je pense que malgré toute ta volonté possible tu ne parviendrais qu’à chatouiller un truand de grand gabarit. » Me moquai-je avec douceur.

Elle me regarda tout à coup, et son expression changea. Je redoutais ses paroles, mais je les avais anticipées à la minute ou le poing volant d’Owen s’était écrasé contre ma mâchoire. Elle prit son air sincère et compatissant, certainement le même qu’elle arborait en annonçant une mauvaise nouvelle, ou un décès aux proches d’un patient. J’haussais les épaules avec désinvolture avant de pencher la tête du côté gauche, laissant ainsi mon oreille valide se concentrer sur ses révélations. Je souris.

«   Non. » Tranchai-je d’un ton sec. «   On a pas à devenir amis, Julia. Il me semble qu’on l’ai déjà … Tu ne te rend pas compte, mais je t’ai prise dans mes bras. Je ne prends personne dans mes bras. J’ai peur des microbes !! » Raillai-je en faisant référence à mon penchant maniaco-obsessionnel pour la propreté et l’ordre.
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() message posté Dim 8 Mar 2015 - 14:38 par Siobhan M. Williams

J’avais peur de sa réponse, peur qu’il refuse, auquel cas il risquait de baisser dans mon estime surtout si tout ce qu’il voulait avec moi c’était une histoire de sexe et rien au-delà. Son « Non  » ferme et décidé ne me laisser rien présager de bon, et je me maudissais déjà d’avoir perdu deux personnes qui m’étaient cher en moins d’une heure. Mais il continua et je souriais en l’entendant. « On a pas à devenir amis, Julia. Il me semble qu’on l’ai déjà … Tu ne te rend pas compte, mais je t’ai prise dans mes bras. Je ne prends personne dans mes bras. J’ai peur des microbes !!  » Dit-il en plaisantant. Je riais doucement et secouais la tête. J’étais soulagée qu’il ne veuille pas couper les ponts, je ne savais vraiment pas envie de perdre encore un ami. « Tu es étrange ! Tu ne prends jamais personne dans tes bras, tu prétends avoir peur des microbes mais tu couches avec la moindre femme qui passe devant toi !  » Dis-je en me moquant légèrement. « Tu es sûr que tu es humain ?  » J’appréciais que la conversation devienne plus légère et qu’il joue de son humour. Je n’avais en aucun cas envie de m’apitoyer sur mon sort et la compagnie de Theodore, même si c’était juste le temps de boire un café, me paraissait le meilleur moyen de ne pas le faire. J’avais certainement perdu l’amitié d’Owen, mais celle avec Theodore semblait s’être renforcée, et même si nous arrêtions nos coucheries je savais que je pourrais trouver en lui, une épaule sur laquelle m’appuyer en cas de besoin.
La conversation s’allégeait au fur et à mesure que les tasses de café se vidaient, me faisant presque oublier les évènements de la journée. Ce n’est qu’une fois les enfants couchés, lorsque je me retrouvais seule dans le noir de ma chambre que les larmes coulèrent. J’étais toujours sous le choc de la dispute et ne comprenais pas encore pleinement les conséquences qu’elle aurait. Owen allait refuser de me voir, de me parler, et je sentais déjà que ce serait terriblement pénible et douloureux. Comme si l’on m’enlevait tout l’air du monde. J’avais du vivre sans lui pendant quatre ans et il faut avouer que la distance rendait la séparation plus facile à supporter, alors que demain, j’allais le croiser dans un couloir à l’hôpital, ou à la cafétéria, et il allait m’ignorer. Nous allions nous comporter comme deux étrangers alors que nous nous connaissions depuis si longtemps. Ma vie prenait un tournant dont je ne voyais pas encore l’ampleur, c’était terrifiant. La peur de l’avenir et les regrets du passé étaient mes dernières pensées avant de m’endormir épuisée par mes sanglots.
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