Vous êtes venu voir un match de Basket, avec un show à l'américaine. Ça semblait comme une bonne soirée, jusqu'au moment où pendant un temps mort, la " kiss cam" s'arrête sur vous et la personne à côté de vous. Tout le stade a les yeux rivés sur les écrans géants où vous êtes tous les deux affichés. Ils n'attendent qu'une chose. Que vous vous fassiez un bisou. Le ferez vous ?
Il n'y a pas d'ordre défini dans ce RP. Ce RP est issu du système "Le RP est aveugle"
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(✰) message posté Sam 6 Déc 2014 - 14:24 par Invité
Depuis longtemps, j’étais une grande fan de basket. J’étais une supportrice de l’équipe et j’essayais d’assister à tous les matchs de la saison. Ce n’était pas toujours possible avec mes horaires de travail, c’est pourquoi je savourerais chaque match. En bonne supportrice, je portais le T-shirt de mon équipe ainsi que la casquette assortie. Mes cheveux en tresse africaine, je ne m’étais pas vraiment maquillée de manière conventionnelle puisque j’avais dessiné deux bandes sur mes joues aux couleurs de mon équipe. Je portais un vieux jean et de bonne basket. J’étais impatiente d’être à ce match. Après un petit voyage en taxi, j’étais arrivée à l’endroit du match. Mon billet présenté, j’étais à l’intérieur. Après un délai de réflexion très court, je craquais finalement pour une boisson ainsi que des popcorns et une grosse main en mousse en cadeau. J’avais un sourire béat sur mon visage, j’étais réellement excitée par ce match. Après plusieurs minutes de recherche, je trouvais finalement mon siège et je m’y installais tranquillement, me laissant peu à peu prendre par l’ambiance du match avec les chants des supporters. Ignorant totalement les gens autours de moi. J'étais littéralement dans une petite bulle.
Le match fini par commencer et comme bonne supportrice, je râlais contre l’équipe adverse et sautais de joie lorsque mon équipe marquait des points. Sans m’en rendre compte, je vidais à une vitesse grand v mon paquet de popcorns et la boisson suivait le mouvement si bien qu’à la mi-temps, je n’avais plus rien. Ce n’était pas grave, je n’avais plus faim ni froid. Cependant, il aurait peut-être fallu. Car à ce moment là, je me serais levée de mon siège pour aller faire une interminable queue et j’aurais sans doute échappé à ce truc ! Ce truc ? Vous vous demandez sans doute ce que c’est. Et bien la fameuse kiss cam. Je me sentis rougir comme une tomate et je n'avais qu’une envie, me cacher dans un trou de souris. Je n’arrivais même pas à regarder celui qui partageait ce malheur avec moi. Je me demandais encore pourquoi c’était tombé sur moi. C’était idiot, je n’avais absolument pas eu le comportement de quelqu’un en couple avec la personne d’à côté. A aucun moment et je me demandais bien pourquoi cette mauvaise blague nous arrivait. Dans mon siège, alors que j’entendais tout le monde hurler de s’embrasser, je m’enfonçais un peu plus, trouvant refuge sous ma casquette. J’essayais de me faire transparente, mais il était évident que c’était une chose impossible.
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(✰) message posté Dim 7 Déc 2014 - 21:52 par Invité
Je n’avais jamais été un grand fan de basket, mais je m’étais laissé tenter pour cette fois. J’avais réussi à trouver un billet peu cher pour mon budget, et ça pouvait toujours être une bonne occasion pour se détendre. En tout cas, c’était ce que je me disais au moment où j’entrais dans le stade. Je ne connaissais pas vraiment l’une ou l’autre des équipes, mais tant pis. S’il y avait du beau jeu, ça pourrait toujours être intéressant, même si je ne connaissais pas toutes les règles par cœur. Je me pris un petit pot de pop-corn, déposant mon argent sur le comptoir alors que je gardais les mains dans les poches, essayant d’éviter de les laisser se balader trop près des poches des personnes qui étaient à mes côtés. Ce n’était pourtant pas l’envie qui m’en manquait, mais il ne manquerait plus que je me fasse jeter dehors après même pas cinq minutes. En silence, je me dirigeais vers la place qui m’était attribué en écoutant les pronostics des spectateurs sans rien y comprendre. J’avais un sourire satisfait aux lèvres. Ça faisait quelques mois que je n’avais pas fait une sortie pareille, trop accaparé par mon travail et mes problèmes d’argent. M’asseyant à ma place, je gardais mon manteau à cause de la température qui n’était franchement pas élevée, mais l’ambiance dans les gradins était plutôt agréable.
Je commençais à piocher dans mon paquet de pop-corn, attendant avec plus d’impatience que je ne l’aurais imaginé que le match commence. Alors que le ballon se baladait entre les différents camps, je me surprenais à ne rien penser à autre chose qu’aux joueurs. J’aurais peut-être dû demander à Barty de venir avec moi, vu le caractère de mon ami ç’aurait été amusant. Je crois. Et à peine ai-je pensé ça, je capte le regard plus qu’amusé de mon voisin de siège, qui me regarde fixement. Fronçant légèrement les sourcils, je me retourne vers mon autre voisine qui elle, semble mortifiée. Sans vraiment comprendre, je jette un regard à la caméra du stade et me fige complètement. J’aurais pu laisser tomber mes pop-corn si je n’avais pas justement crispé mes doigts dessus. Je jetais des regards paniqués à droite et à gauche, alors que la fille à côté de moi s’enfonçait dans son siège, son regard caché sous sa casquette de supporter. Le rouge me monta immédiatement aux joues, et je détournais le regard alors que tout le monde hurlait autour de nous. Bordel, mais qui était l’imbécile qui avait inventé ce… concept. Heureusement que Barty n’était pas là, en fait. C’était déjà assez horrible comme ça. « C’est la dernière fois que je viens à un truc pareil. » Marmonnais-je, tétanisé sans savoir quoi faire. Je n’allais tout de même pas l’embrasser devant tout ce stade juste parce qu’une caméra stupide l’avait décidé. Si ça plaisait tellement aux gens, ils n’avaient qu’à tous se mettre à bécoter leur voisin et ça irait mieux. J’eus l’envie de me lever et de partir immédiatement, mais j’avais tout de même payé ma place. Si c’était pour que ça finisse comme ça… Je m’enfonçais à mon tour un peu plus dans mon siège, totalement perdu sur ce que je devais faire. Je n’avais absolument pas envie de m’afficher devant tout le monde, même si c’était un peu trop tard pour ça. Et je fis semblant de me réintéresser au match, le cœur battant la chamade et la honte me traversant de part en part. « Y a rien à voir, circulez. » Ne pouvais-je m’empêcher de marmonner toutefois, me demandant ce que j’avais fait pour que ça tombe sur moi.
Sans grande surprise, le temps me parut comme une éternité. J’avais toujours voulu être très discrète dans la vie. Je n’aimais pas attirer la lumière sur moi. Je n’étais pas ce genre de personne pour la simple et bonne raison que je me sentais toujours super mal à l’aise dans ce genre de situation. Je n’arrivais pas vraiment à comprendre les personnes ressentant le besoin de toujours être sur le devant de la scène. Je suppose que c’est une chose que je ne comprendrais jamais. On ne peut pas dire mon plus que cela soit fondamental dans ma vie que d’essayer de comprendre les autres.
Toujours enfoncés dans mon siège, j’entendais les huer autour de nous pendant que mon compagnon d’infortune hurlait d’aller se faire voir. Cet instant me paraissait comme sans fin et je ne voulais qu’une seule chose, le retour des joueurs. D’ailleurs, je fis du doigt un mouvement négatif pour dire que jamais je n’irais embrasser un inconnu. C’est après encore quelques secondes qui me parurent une éternité que les pom-pom grils captèrent l’attention de tout le monde en plein milieu du stade. C’était terminée et j’eu un soupire de soulagement. Je m’étais rarement sentie aussi mal à l’aise. Trouvant enfin le courage de relever ma casquette, l’attention était clairement à présent sur les filles en petite tenue entrain de danser avec des pon-pons.
Me redressant finalement sur mon siège, je retirais ma casquette, j’avais réussi à m’emmêler les cheveux sur le devant de la casquette ce qui faisait horrible. C’est à ce moment là que j’eu le courage de regarder mon voisin. Il avait le regard dur et me semblait un peu sauvage. Il me donnait l’impression de quelqu’un pas très commode. « Désolé. » finis-je simplement par dire. Il était idiot de ma part de m’excuser pour quelque chose que je n’étais pas responsable mais c’était la seule chose que j’avais trouvé à dire. Me trouvant assez ridicule, je reportais mon attention sur les danseuses pendant que je replaçais correctement ma casquette de supportrice.