(✰) message posté Mer 20 Aoû 2014 - 12:03 par Invité
Week end à la maison. Cela faisait quelques semaines que Lyn n'était pas rentrée. Disons qu'elle se plaisait à Londres pour l'instant et que.. ses parents l'appelaient souvent. Bref, la jeune femme était rentrée en fin de matinée et était monté poser ses affaires. Elle était posée là, sur on lit et observait le paysage qu'elle n'avait pas oublié. On toque à la porte. Lyn ne répond que par un bref « oui ? » Elle s'attendait à ce que ce soit une bonne qui ramène des vêtements ou quelque chose dans ce genre. Mais non, c'était son père. Lyn restait figée, à observait le paysage. Son visage se décomposa à chaque paroles que son paternel prononçait. Non. Ce la ne pouvait pas être vrai. La jeune femme se retourna vivement pour riposter mais c'était trop tard, la porte se refermait déjà, laissant disparaître la silhouette du père de famille. Un soupire franchi la barrière de ses lèvres alors qu'elle se lève à contre coeur. Au fond, elle se doutait bien que ce Week end n'allait pas être de tout repose, pour que ses parents insistent autant. Elle qui avait cru l'espace de deux minutes qu'elle leur manquait. Non, ce n'était qu'une de ces foutue histoires de mariage.
On vient à nouveau toquer à la porte. Les Dashwood sont arrivés il faut qu'elle descende. Lyn était tellement peu motivée, rencontrer son futur fiancé, tu parles d'un Week End. Ils ne voulaient pas les envoyer en lune de miel aussi, histoire qu'ils fassent connaissance en toute intimité. Yeurk, rien que d'y penser elle était dégoûté. Cet homme elle n'en savait rien si ce n'était que des rumeurs, peu glorieuses, ce qui ne l'encourageait pas à vouloir le rencontrer et encore moins à se marier avec lui. La jeune femme finit de se préparer et soupira quand on toqua encore à la porte « J'arrive ! » Elle se releva et sorti de la pièce, un faux sourire déchira son visage. Au fond elle avait juste envie de fuir, de hurler. Mais non, il fallait bien se tenir, il ne fallait pas qu'on la prenne pour une folle, ou bien une fille mal élevée. Oh grand dieu jamais.
Lentement elle descendit les escalier pour rejoindre ses parents dans la salle de séjour. Son père sourit fièrement lorsqu'elle entra dans la pièce Lyn se força a sourire encore, saluant poliment les Dashwood. Lorsque son regard croisa celui de jeune homme face à elle, son sourire manqua de s'effacer. Mais son père vint passer un bras sur ses épaules et la jeune femme se contenta de sourire. Était elle vraiment obligée de subir cette torture ? Elle essayait de ne pas le regarder. Elle imaginait déjà ce qu'elle pourrait faire pour lui pourrir la vie. Pour qu'il veuille la renier avant même qu'ils ne soient mariés. Parce que c'était certain. elle ferait tout pour ne pas l'épouser. Allaient ils rester tout le week end ? Avant même qu'elle n'ait pu imaginer la possibilité qu'ils ne resteraient qu'une journée son père annonça joyeusement qu'un de leur majordome allait leur montrer leur chambre. La jeune femme brûlait intérieurement de rage. Ce week end promettait d'être mouvementé.
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(✰) message posté Mer 20 Aoû 2014 - 19:38 par Invité
Six cent quarante kilomètres nous séparent. Plus de sept heures en voiture, plus d'une heure en avion. Et pourtant, ça ne me semble pas suffisant. J'aimerais être à des années-lumières d'Edimbourg. Pourtant, chaque seconde, je m'en approche … J'veux pas. Non, j'veux pas voir sa tronche. J'veux pas aller dans son putain de château. J'veux pas me coltiner un week-end avec mes parents. Oh que non. J'veux passer le week-end libre. LIBRE. J'ai l'impression que ce mot m'est devenu inconnu. Merde. Mes parents semblent vouloir encore guider ma vie à vingt-quatre ans ; d'abord l'entreprise familiale, maintenant mon mariage ? Ma colère menace d'exploser. Je serre les mâchoires.
Au paroxysme du mécontentement, j'ouvre la fenêtre arrière de la voiture familiale, une "simple" Mercedes Classe S. Je porte à mes lèvres, d'une main tremblante, une cigarette. A l'aide de mon zippo, gravé à mes initiales, je l'allume. J'inhale, recrache la fumée. Je peux sentir le regard désapprobateur de ma mère à ma droite.
Axel, tu vas arrêter de fumer ? C'est mauvais pour ta santé. Et ton odeur, tu y penses ? Lyn n'aime peut-être pas les garçons qui fument !
J'émets un rire moqueur. Qu'est-ce qu'elle est naïve ; la plupart du temps, c'est beaucoup plus fort ce que je fume.
Vous venez de me donner une excellente raison de continuer.
J'entends un "oh" choquée. Elle n'est pas au bout de ses surprises ma pauvre mère … Je ferme les yeux, ravi de l'avoir contrarié ; j'ai rouspété des heures face à des sourds. Mes parents sont d'une coopération admirative… Oui, j'existe, aurais-je aimé leur dire. Oui, j'ai mon mot à dire. C'est moi qui vais "soit-disant" devoir être enchaîné à elle toute ma vie. Tant pis, elle sera la femme la plus cocue d'Angleterre. Qu'il en soit ainsi. Et même, je l'abandonnerai devant l'autel. J'serais prêt à fuir Londres. J'suis prêt à la faire me détester, à la faire pleurer dans son lit, je n'ai pas de limite. Evidemment, la raison qui m'a fait "coopérer" 'n'est autre que mes vivres. Mes millions restent importants à ma survie … Du moins, temporairement.
J'ai fini par m'assoupir dans la voiture, jusqu'à qu'une voix forte s'élève. Celle de ma mère qui m'annonce que nous sommes arrivés. Elle m'ordonne d'être agréable. Elle me rappelle le prénom de la demoiselle. Lyn. O.K. Elle n'oublie pas de me rappeler d'éviter de fumer en public, de ne pas froisser Mr et Mrs Stanhope, d'être agréable et galant avec Mademoiselle Stanhope, dit-elle avec un certain sourire. Oh, je suis certaine qu'elle ne doute pas de mes talents de séducteur et qu'elle a hâte que je les utilise sur Lyn plutôt que sur des femmes sans aucunes valeurs. Le château est grand. Il est beau, bien entretenu avec un jardin magnifique. Et dire qu'ils sont presque ruinés… On fini par nous accueillir dignement. Les Stanhope semblent ravis. Pas moi. Je tente un sourire, qui ressemble plutôt à une grimace. On échange des mots courtois, et je m'ennuie à mourir. Je manque un bâillement. Mais qu'est-ce que je fous là ? Je suis clairement pas à ma place. Ladite Lyn descend. Les présentations sont faîtes, ma mère me lance un regard insistant. Ma mère s'attend peut-être à ce que je lui embrasse la main, mais elle rêve. Je la toise la Lyn. De la tête au pied. Elle a le visage d'un ange. Elle n'est pas désagréable à regarder mais … filiforme. On ne lui a jamais donné à manger ? Certes, elle est jolie, mais pas assez pour me faire me retourner.
Rapidement, nous sommes guider jusqu'au chambre. Je les accompagne, dans un silence de mort. Ma mère ne cesse de s'exclamer par des "oh" signe de son ravissement du château. Elle fini par se tourner vers moi, et me demande :
N'est-il pas magnifique le château, mon fils ? Potable.
Elle s'empourpre de honte et donne mille excuse à Mr et Mrs Stanhope, mettant ma mauvaise humeur sur le long trajet que nous avons eut. Nous sommes alors amenés à prendre un apéritif dinatoire. C'est à ce moment que je me retrouve dans un coin, tandis que les autres se trouvent en train de papoter. C'est sans compter sur ma mère qui me lance des regards froids et m'ordonne rien que par ses yeux, de les rejoindre. Je m'exécute deux minutes plus tard, pour la faire rager.
Dîtes-moi, Lyn, que faîtes-vous dans la vie ?
Demande ma mère à la jeune femme. Elle tente de nous mettre à l'aise, de nous faire parler, mais … c'est pas une réussite. Je ne lui ai accordé aucune parole depuis le début. Je pari qu'elle ne fait rien dans sa vie. C'est mieux d'être accroché à ses parents et d'attendre le bon parti qui la sauvera de sa misère. Pff.
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(✰) message posté Sam 23 Aoû 2014 - 20:37 par Invité
Les présentations viennent à peine d'être faites que Lyn avait déjà envie de fuir. De retourner à Londres pour réviser ses cours et ne plus penser à ce foutu mariage, qui n'aboutira surement qu'à un divorce. S'ils arrivent à se marier. En voyant le visage du jeune homme, Axel si elle se souvenait bien, elle savait qu'ils allaient être au moins d'accord sur le fait qu'ils ne comptaient pas se marier, l'un avec l'autre. Cependant, pourquoi les choses seraient elle aussi simple. Lyn ne risquait pas d'aller le supplier de ne pas accepter. Non, il en était hors de question. Elle allait juste lui faire comprendre, de la meilleure façon qui soit, ou pas. Dans tous les cas, elle comptait bien lui pourrir la vie et lui faire comprendre qu'elle n'était pas une femme aussi soumise qu'elle n'en avait l'air. Il valait mieux pour lui qu'il ne s'imagine pas la culbuter juste quand il en avait besoin pour ensuite aller voir ailleurs. Aha non, il ne poserait pas ne serait ce qu'un doigt sur elle. Il était clair et net qu'il ne serait pas l'homme à qui elle se donnerait.
La jeune femme n'avait pas eut le temps d'y penser plus que la visite du château se terminait. Potable ? Bah voyons, tant de crédibilité dans ses paroles. Dis juste que t'en as rien à foutre, ça ira plus vite. Pensait elle. Lorsque Mme Dashwood s'excusa auprès des parents Stanhope, la mère de Lyn adressa un sourire à l'autre femme pour la rassurer. Le père de l'écossaise quant à lui, avait moyennement apprécié la remarque du jeune homme mais préférait en pas en tenir compte, il avait bien trop besoin de cette union pour se vexer pour si peu. Il changea d'ailleurs rapidement de sujet invita tout le monde à prendre un apéritif. Lyn retint un soupire, devait elle encore boire ? Déjà elle n'avait pas soif et en plus elle savait que son père n'allait servir que de l'alcool. Il était hors de question qu'elle boive de l'eau, il l'avait bien stipulé. L'étudiante suivit le mouvement sans rien dire et s'assit sagement, il fallait faire bonne figure. Cela ne faisait que plusieurs semaines que sa mère la bassinait avec tout ça. Elle avait bien comprit que c'était important pour eux. Mais elle les détestait de lui faire subir ça, juste pour pas finir à la rue. Il pouvait pas la marier au prince d'Angleterre non? au moins ils étaient sur d'avoir de l'argent pendant au moins cent cinquante ans.
Lyn tourna un instant le regard vers le jeune homme qui vint s'asseoir, elle sourit intérieurement en voyant qu'il ne contrôlait pas aussi bien qu'elle son agacement. Un fin sourire étira ses lèvres alors qu'elle répondait sagement à son interlocutrice, sa "future belle mère" « Je suis étudiante en droit. » Ses parents souriaient fièrement. Ils étaient tellement fiers de voir leur fille se concentré sur des études aussi importantes. La jeune femme ne faisait pas ça parce que c'était classe, mais parce que le droit c'était quelque chose qu'elle aimait. Qui la passionnait. Elle se concentrait énormément sur ses études, passait parfois des nuits à finir ses devoirs. Son père demanda à un majordome de mettre de la musique, histoire d'avoir un peu d'ambiance de fond. Et Bien sûr comme pour montrer l'exemple il invita sa femme à danser. Lyn soupira intérieurement, elle imaginait déjà la suite du programme. Devoir danser avec le jeune Dashwood. Savait il au moins danser. Mais avait qu'elle n'ai pu tenter de dévier le sujet pour occuper la mère du jeune homme celle ci s'exclama auprès de son fils qu'il se devait d'inviter Lyn a danser. La jeune femme fit un faible sourire, histoire de rester polie, mais priait intérieurement pour qu'il refuse. Mais son père ne pensait pas comme ça bien sur. Il s'exclama alors « Oui ! Montrez nous vos talents en danse, jeune homme ! » Raté. L'étudiante détourna le regard sur son futur (ex) époux, allait il contredire son père ou non ?
Je ne suis pas hypocrite. Non. Je ne sais pas fermer ma gueule, sauf en cas extrême. Ou si ma mère me mitraille de son regard glacial qui me donne la chair de poule. C'est malheureux, car, dans mon monde, je le devrais. Les apparences sont plus que trompeuses. Il faut se montrer toujours charmant, distingué, courtois, agréable … Pourtant, aujourd'hui je ne le suis pas. J'aime avoir le pouvoir. J'aime contrôler la situation. Et je sais que je peux les manger les Stanhope. Il paraît même que Lyn est vierge. C'est ce qu'on murmure, mais c'est aussi ce qu'on murmure pour ma soeur cadette, alors que je sais pertinemment que c'est faux. Et puis au 21ème siècle, je doute qu'une jeune femme le soit encore à ses vingt-trois ans. Au pire, j''vérifierai pour m'amuser. Et même Mr Stanhope et sa progéniture n'ouvrent pas leurs gueules tellement ils ont besoin de nous, de moi, pour sauver leur imminente misère. Mes remarques les froissent, mais ils restent de marbre. Je ris intérieurement. Ils vont certainement me détester, mais jamais ils oseront rejeté une demande en mariage. Enfin, c'est ce que je crois. Et puis, y'aura pas de demande en mariage de ma part dans tout les cas. De l'espoir pour elle, peut-être. Je joue à un jeu dangereux, mais qu'est-ce que c'est bon.
Ma mère tente de nous … aider à nous débloquer. C'est certainement ce qu'elle doit pensée, que Lyn est trop timide, réservée, et que de toute façon c'est à l'homme à faire le premier pas. On est juste au 21ème siècle, mais bon, mère est encore arriérée. A la réponse de ladite Lyn, j'arque un sourcils. Réellement ? Étudiante en droit ? Oh, comme c'est amusant. Ca pourra servir à ses parents quand ils seront ruinés, elle pourra les aider avec ses lois. Un sourire narquois se dessine sur mes lèvres, qu'est-ce que je peux être détestable. Toutefois, j'admets m'être trompé et ne rien savoir sur elle. Pourtant, je garde un silence de mort. Bien sûr, Mr et Ms Stanhope ont la bonne idée de mettre de la musique et de danser. Evidemment, je m'attendais déjà à ce que ma mère m'oblige à danser avec Lyn. C'est un cauchemar.
Axel, va donc montrer tes talents de danseur à la demoiselle !
J'arque un sourcils. Un … talent de danseur ? Depuis quand ? J'ai plus de talent dans le lit que dans la danse. M'enfin, je compte répliquer, mais Mr Stanhope insiste. Et, dès que je croise le regard de mon père, je sais que je n'ai pas le choix. Je l'entends déjà dire "tu y vas où je te coupe les vivres". Chantage chantage … Je vais finir fou avant la fin de la soirée. Je croise alors le regard de Lyn, ne sachant quoi y lire. Je me lève, et lui tends la main :
Lyn, m'accorderais-tu cette danse ?
C'est la première fois de la soirée que je ne me comporte pas grossièrement et que je lui adresse la parole. J'attends patiemment qu'elle prend ma main, bien qu'elle semble hésitante, pour ensuite nous diriger vers le centre de la salle, bien que nous soyons à l'abris des oreilles indiscrètes. Ma main se pose au creux de son dos, tandis que je garde sa main dans la mienne. Nous dansons doucement, au rythme de la musique. Mes yeux dans le sien, je la regarde sans ciller ; c'est le moment où jamais de la bombarder de question, les plus viles au plus indiscrètes.
Alors, tu fais des études de droit ? Tu compte faire quoi comme métier plus tard ? Etant donné que nos parents comptent nous marier, j'imagine que tes plans vont être compromis. D'autant que je cherche une femme au foyer, prête à avoir six enfants et à les élever.
Je mens. Jamais j'aurais six gosses. Jamais je ne voudrais d'une femme au foyer. Je préfère les femmes actives, qui ne se repose pas sur leur millionnaire de mari. Mon unique but est de la provoquée. Je continue :
Quel âge as-tu ? Es-tu prête à quitter ton château pour vivre dans mon "modeste" appartement ? Parce que je ne vivrais pas ici, c'est perdu.
J'hausse les épaules. J'attends à ce qu'elle me réponde, docilement qu'elle serait prête à tout. En vérité, je ne sais pas à quoi je joue. J'essaie de la dégoûté ? Ou, est-ce que j'essaie de m'y faire à cette idée de mariage ?
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(✰) message posté Jeu 28 Aoû 2014 - 16:29 par Invité
Pourquoi n'est il pas resté dans son coin. Lyn aurait préféré. Mais elle sait déjà que Madame Dashwood n'était pas de cet avis, du tout même. Lyn retint un soupire lorsqu'il vint s'installer près d'elles et se concentra sur la mère du jeune homme qui venait de lui demander ce qu'elle faisait dans la vie. La jeune femme répondit simplement qu'elle faisait des études de droit, il n'y avait rien de plus à dire. Elle ne voulait pas se vanter, par aujourd'hui et puis, dans quel intérêt. C'était déjà mieux d'être étudiante en droit que de vivre au crochet de ses parents. quoiqu'il en soit, la discussion n'alla pas plus loin. De toute façon le paternel de la demoiselle avait choisit de faire mettre de la musique. Elle savait déjà ce qui l'attendait et elle espérait au fond que ce Axel ne soit pas mauvais danseur. L'étudiante resta assise. elle n'allait pas prendre l'initiative non plus.
Finalement le fils Dashwood, poussé par tout le monde, se décida à se lever pour venir lui tendre la main. C'était la première fois depuis qu'il était là qu'elle l'entendit parler poliment, il en était presque mignon, presque.. Lyn hésita un moment mais sa mère l'encouragea fortement du regard. Elle saisie donc cette main qu'on lui tendait et se releva avant de suivre le jeune homme sur la "piste" de danse. En un sens elle était quelque peu habituée, ce n'était pas la première fois qu'elle dansait avec un homme. Elle posa docilement sa main libre sur l'épaule de son partenaire de danse avant de le laisser les guider au rythme de la musique. Il se débrouillait assez bien, elle avait vu pire. Mais elle ne fit aucune remarque, ne voulant en aucun cas le flatter, il avait l'air bien trop sur de lui, de toute façon. Il devait déjà se vanter tout seul alors pourquoi le ferait elle. Il se sentirait bien trop puissant. Elle ne voulait pas qu'il croit que c'était gagner. Qu'elle se soumettrait à lui et serait une gentille petite épouse. Non, hors de question.
Lyn soutenait son regard plus par défie que par admiration. Et lorsque les questions tombèrent, elle l'écoutait attentivement, sans broncher. Elle restait neutre face à ses provocations. Il voulait quoi ? La faire flipper ? Ou bien il espérait qu'elle serait sage et qu'elle dirait oui amen à tout. Une femme au foyer, ce n'était absolument pas le genre de Lyn. Elle avait besoin de bouger, elle avait besoin de liberté. Il était hors de question qu'il lui fasse six enfants en sachant que de toute façon il irait surement se vider les testicules ailleurs. Elle savait déjà que s'ils se mariaient, la fidélité n'allait pas être au rendez vous. Mais si il pensait qu'il serait le seul à faire ce qu'il voulait, il se fourrait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Croit il vraiment qu'elle vit encore ici ? Non. Elle a une vie, elle aussi, à Londres. Peut être ne le sait il pas. Mais ce château ce n'est pas ce qu'elle convoite le plus, comme le reste. La jeune femme finit par laisser apparaître un fin sourire sur son visage. Elle ne parlait pas fort, pour qu'il soit le seul à entendre. « Écoute moi bien. Si tu crois que je serai une femme soumise et que je dirai oui amen à tout ce que tu voudras, tu peux continuer de rêver. Je n'arrêterai pas mes études et je ferai ce que je voudrai faire. Je ne serai pas une femme au foyer que tu engrosseras quand tu voudras juste histoire de dire qu'on a une "famille". Et je n'ai pas besoin de vivre dans ton appartement, j'ai le mien et ça me suffit. Ne me sous estime pas. » Croyait il vraiment qu'elle n'allait pas dire le fond de sa pensée ? Au fond elle n'avait même pas répondu à toute ses questions, mais elle estimait que de toute façon, il s'en fichait royalement et que ça ne le regardait pas. Mais peut être qu'il voulait vraiment savoir ce qu'elle comptait devenir ? La jeune femme continuait de le regarder droit dans les yeux, elle n'avait pas peur de lui. « Et si ça t'intéresse tant que ça, je compte faire avocate, ça pourra servir pour notre divorce. » Un fin sourire en coin étirait à présent ses lèvres. Non, elle ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds par ce type qui sortait d'elle ne savait pas où et qui n'avait ps une réputation glorieuse. D'ailleurs... « Et toi, tu fais quoi dans la vie, à part tenter de ne pas perdre tes vivres ? »
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(✰) message posté Mer 3 Sep 2014 - 20:43 par Invité
J'arque un sourcils face à sa tirade qui ne m'atteint pas. Qu'est-ce qu'elle peut être bête … J'ai envie de rire. Mais, visiblement, elle n'est pas d'accord avec ce mariage. Ni avec mon petit arrangement. Ceci dit, ça m'arrange fortement, mais sa famille risque de couler par son égoïsme. Ils n'ont plus d'argent, et elle refuse le seul homme dont elle est obligée d'épouser, avec sans grand désir partagée. Le but est uniquement de garder mes vivres. Juste quelques mois … après, je pars.
Je ne compte pas épouser Lyn. Nous ne semblons n'avoir aucun atome crochu, et à vingt-quatre ans, mon dernier souhait est d'être attaché à quiconque pour le reste de ma vie. Elle, ou une autre. J'estime avoir le choix d'épouser une femme que je choisirai, enfin, j'estime … mais mes humbles parents ne sont pas de cet avis. C'est dommage, car, même si je sais pertinemment que ma mère est cocue et que leur mariage n'a été qu'un grand arrangement entre eux (comme ils comptent nous le faire), le mariage n'est pas une affaire à prendre à la légère. Le divorce, non plus. Je ne crois plus réellement à l'amour, on m'a suffisamment fracassé, toutefois j'estime que le mariage ne peut être envisager que lorsqu'on ne peut imaginer sa vie sans l'autre tous les matins.
Etonament, j'ai envie de la toucher, de la blesser, de la casser. Elle m'horripile. Savoir que je vais devoir passé le reste de ma vie à ses côtés est un vrai supplice. Je ne peux pas. Je vais étouffer. Je serais le pire mari du siècle, et le père le plus absent du monde. Merde, pourquoi je dois l'épousé ? Elle est ruinée ! Ce n'est pas un mariage avantageux pour nous, au contraire, mais pour elle ! C'est exactement les arguments que je sortirais dans quelques heures à mon père quand je lui avouerais que la demoiselle Stanhope ne m'intéresse absolument pas, et qu'elle décline mes avances.
Alors nous n'avons rien à faire ensemble. Je te rappelle que c'est ta famille qui a besoin de nous, pas l'inverse. Ce mariage n'a rien d'avantageux. Tu crois que ça me réjouit de marier une petite princesse capricieuse ruinée ?
C'est fou comme je la déteste. Peut-être que si nous nous serons connu dans d'autre circonstance, ça aurait été différent. Je la fusille du regard. Je m'en moque des regards des parents. Ca va partir en vrille, je le sens. Un sourire narquois se dessine sur mes lèvres.
Ne t'inquiètes pas, je te ferais signé un contrat qui ne te laissera même pas un centime de mon argent.
Si elle croit pouvoir m'arnaquer… elle rêve la petite. D'un air nonchalant et détaché je réponds à sa question :
Je voyage, je dors, je bois et je baise.
C'est de la provocation à la Dashwood. Pur et dur. Quoi, c'est pas ce qu'elle sait de moi ? Je vais pas lui donner l'impression d'être un autre, jamais je me laisserai découvrir par Stanhope. Jamais.
Mais ça, tu dois déjà le savoir.
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(✰) message posté Dim 14 Sep 2014 - 12:17 par Invité
Il l'exaspérait. Elle n'en pouvait déjà plus de lui. Elle voulait juste s'enfuir, s'enfermer dans sa chambre et se concentrer sur ses études. Pourquoi.. pourquoi fallait il qu'elle soit promise à un imbécile pareil, pour rester polie. La jeune femme avait ranger son côté déterminée et sûre d'elle, parce qu'elle devait se tenir correctement, devant ses parents, devant les parents Dashwood. Elle s'empêchait tellement de se lever et de tous les envoyer chier. Bien sûr, elle n'échappa à la danse. Quel honneur.. Quelle ironie. L'étudiante avait accepté plus par devoir que par envie. Elle devait bien se tenir. Cependant elle ne supportait pas vraiment l'idée d'être vendue, parce que oui c'était un peu ça, au fond. Si elle se mariait avec cet.. homme, c'était simplement pour que ses parents ne soient pas ruinés. D'un côté, elle préférait être ruinée que de se retrouvée mariée à un homme comme le fils Dashwood. Ils étaient entrain de danser, sous les regards attentifs de leur aînés et bien sur le jeune homme n'avait pas pu s'empêcher de la provoquer. Elle n'était pas encore mariée qu'elle imaginait déjà la procédure à suivre pour le divorce. Elle avait envie de rire. Pensait il réellement lui faire peur ? Sa famille qui avait besoin d'eux ? Et lui, n'en avait il pas besoin peut être ? S'il refusait cette union son argent lui passait sous le nez, ce n'était pas ça l'histoire, sinon, pourquoi se fatiguer à se marier. Lyn arqua un sourcil à cette réponse. En effet ils n'avaient rien à faire ensemble, ils n'avaient rien en communs, lui n'était qu'un fils à papa, qui ne faisait rien de sa vie alors qu'elle se démerdait toute seule, elle avait beau être une gosse de riche elle ne se reposait pas sur l'argent de ses parents. Rien d'avantageux, peut être que si au fond. Le jour où elle serait avocate et que c'est elle qui ramènera l'argent à la maison, peut être se rendra-t-il compte à quel point il est misérable.
Une petite princesse capricieuse ? Rien que ça. Ruinée, peut être, princesse, grâce à ses parents, elle n'a jamais rien réclamée, elle s'est toujours débrouiller pour avoir ce qu'elle voulait à la manière dont elle le voulait. Elle ne put finalement pas empêcher un rire en un temps sortir d'entre ses lèvres. IL lui ferait signer un contrat. Croit il réellement que c'était lui qui allait choisir les terme du contrats. Oh non, il était aussi prisonnier qu'elle. Il n'avait pas de choix à faire dans cette histoire. « Ce sont nos parents qui font le contrats, t'as rien à dire, comme moi. » Que la vie est triste. Lyn le fixait, il ne l'effrayait pas. Il voulait quoi ? La dégoûter ? C'était déjà le cas. Dés l'instant où ses parents l'avaient présenté comme son fiancé, elle ne l'aimait pas. Elle aurait pu l'apprécier, dans d'autres circonstances, mais il était clair et net que là, là tout de suite, elle le détestait au plus haut point. Son programme ne la fit pas broncher. Croyait il l'impressionner ? C'était un glandeur, rien de plus. Un bon fils à papa qui gaspillait son argent. Oui, elle le savait déjà, avec tout ce qui court sur lui ce n'était pas étonnant au fond. Mais elle ne voulait pas en savoir plus. elle ne voulait pas le connaître. Elle ne voulait pas savoir qui il était. Elle s'en foutait. Il ne lui plaisait pas, pas le moins du monde. Lyn haussa les épaules et se détacha de lui à la fin de la musique. Enfin, son martyre était terminé, du moins pour le moment. « Au fond, je veux pas savoir qui tu es. »
Lyn sourit faussement et retourna s'asseoir à sa place alors que son père la regardait. Sa mère sourit grandement. « Vous avez fait plus ample connaissance ? » Connaissance, si l'on voulait. Lyn la regarda et hocha la tête positivement. « Oui. » Elle ne répondit rien de plus. Elle ne voulait pas parler davantage. Elle n'avait rien à leur dire. Pourtant les parents Dashwood, ne semblaient pas mauvais. Mais leur fils. Comment pouvait il avoir un fils de la sorte, eux qui semblait assez biens, cadrés. Vu le caractère qu'il semble avoir Lyn supposa que c'était pas si facile et qu'ils avaient simplement "laisser tomber". Elle évitait de regarder le fils de leur visiteur, elle ne voulait pas qu'il perce son regard. Elle ne voulait pas qu'il en découvre plus sur elle. Le père de la demoiselle sourit alors grandement. « Si tu nous montrais tes talents au piano ma fille ? » Lyn retint une grimace. Pourquoi ? Plus le temps passait et plus elle se sentait comme une vulgaire marchandise de quoi on faisait la pub. Le piano et quoi d'autre après, elle devrait montrer une de ses thèse de droit ? Qu'est ce qu'ils en avaient à faire, les Dashwood de tout ça. Sa mère l'encouragea du regard et la jeune femme se leva alors à contre coeur pour aller s'installer devant l'instrument. Elle inspira doucement avant de laisser ses doigts tapoter les touche en douceur.Elle interpréta une de ses propre composition, parce que c'était tout ce qu'il lui était venu, sur le moment. Elle se perdit dans la musique et l'espace de deux minutes oublia complètement ce qui l'entourait.
Une fois le morceau terminé, elle se releva pour et remercia d'une inclinaison de la tête les applaudissements. Elle n'aimait tellement pas ça. Pas comme ça. Le piano elle aimait en jouer seule, ou avec ses amis, mais pas en spectacle comme ça. Non, Lyn était vraiment mal à l'aise. Elle attendait d'ailleurs une remarque du jeune homme pour se foutre de sa poire. Qu'attendait il ? Lyn revint s'asseoir en souriant timidement.
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(✰) message posté Ven 19 Sep 2014 - 19:04 par Invité
Lyn, Lyn, Lyn… ma petite Lyn, tu ne sais pas qui tu affrontes. Peut-être, que c'est même mieux que tu l'ignores. Elle me crache son dégoût à la face, et je souris. Un sourire béat à mes lèvres. Ses yeux tentent de me percer à jour, ils me fixent, ils me défient, ils me glacent. Ne sait-elle pas que c'est peine perdue ? Au fond, elle n'est qu'une "bourgeoise ruinée et capricieuse" parmi tant d'autre. C'est vrai Lyn, as-tu regardé plus que le physique ? Plus que les "on dit" ? Nous sommes remplis de préjugés. Nous nous détestons car nous sommes destinés à nous marier contre notre volonté. Nous ne voulons pas de l'un, et de l'autre. Non. Nous méritons mieux que nous taper, nous haïr, pour le restant de nos jours. Nous ne voulons pas de cette vie qu'on veut nous imposer. J'en ai vu défilé des petites riches, imbu d'elle-même. Elles ne m'apportaient rien d'autre que des ennuies, que de l'exaspération. Elles étaient fades.
J'arque un sourcils à sa réponse. Techniquement… elle n'a pas tort. Mais, je n'ai pas envie de lui prouver qu'elle a raison. Non, ce serait lui faire un trop grand honneur.
- Ca c'est ce que tu crois. J'ai quand même mon droit de Véto contrairement à toi. Après tout, tu es une femme.
Leçon une : être un beau salop. C'est tout ce que je cherche, la dénigrer, la rabaisser, la faire me haïr d'une force inimaginable. C'est mon souhait actuel, ma tactique ultime. Attention, ne prenez pas mes paroles au sérieux. Je n'ai jamais estimé qu'une femme était inférieur au homme, non, je respecte les femmes, en général. Ou du moins, quand elle mérite le respect. Simplement, elle, cette petite Lyn, j'ai envie de la rendre folle. Quand elle me dit qu'elle ne veut pas savoir qui je suis, je réplique froidement :
- C'est réciproque.
Et voilà la musique qui s'achève. Je retire mes mains de son corps immédiatement, comme s'il m'était impossible de l'avoir quelques secondes supplémentaires à mes côtés. C'est le cas. Je mets mes mains dans mes poches et m'approche de la sortie quand j'entends ma mère m'appelait. Je retiens un hurlement. Merde, j'ai envie de fumer. Je suis clairement sur les nerfs. Je fais demi-tour, affronte de nouveau l'hypocrisie des deux familles. Lyn m'évite, volontairement. J'hausse les épaules. Je suis loin d'avoir gagné encore la partie, je crois que si je me montre désagréable avec les parents… ça passera mieux un refus ! Seulement, avec mes parents dans le collimateur ça risque d'être compliqué… Mr Stanhope proposa ensuite à Lyn de jouer du piano. J'ai toujours aimé le piano. J'en ai fait, quelques années, avant d'arrêter après ma rupture avec Ashlynn. Elle adorait quand je jouais… et je jouais des heures pour elle. C'était mignon, innocent. Ils applaudissent, me sortant de ma rêverie. Merde, elle m'a emporté avec elle. Je le fais également, nonchalant.
- Tu es vraiment doué ! Tu es la bienvenue à Londres si un jour, tu souhaites venir. Nous avons un magnifique piano. Celui d'Axel. N'est-ce pas ?
Ma mère insiste du regard. Je la regarde, presque froidement.
- Il y a bien longtemps que je n'ai pas joué. - Oh, tu es bien modeste. Vous savez, il a un master économie et finance mais il n'en parle jamais. Il va reprendre l'entreprise familiale, il sera génial.
Je grince presque les dents. Ptain, on est où là ? J'ai envie de répliquer, mais je ferme la gueule, comme d'habitude, car je sens le regard de mon père me fixait. Il s'attend à ce que je réplique pour m'en foutre une. Alors, je ne dis rien.
- Et si, nous allions manger ?
Propose ma mère, comme pour calmer les tensions. Nous obtempérons et nous retrouvons dans la salle à manger. Evidemment, je me retrouve à côté de Lyn. Je ne peux m'empêcher de lui lancer :
- Alors, tu as réfléchit à tout ce que je t'ai dit ?
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(✰) message posté Lun 13 Oct 2014 - 0:32 par Invité
Il n'y a pas d'homme plus détestable qu'Alex à cet instant pour Lyn. Elle ne savait pas à quoi il jouait. Il voulait quoi ? Lui faire peur ? La déstabiliser ? Pensait il réellement y arriver ? Croyait il avoir le pouvoir sur elle. L'avantage ? La jeune femme ne put empêcher un faible sourire étirer le coin de ses douces lèvres. Comme si il allait lui faire croire une chose pareil. Un droit de veto. S'il l'avait, il ne serait pas ici à l'heure actuelle. S'il avait quelque chose à dire, le contrat ne serait même pas en cours, et ils ne seraient pas réunis, ici, pour se rencontrer. Elle ne répond pas, que répondre. Il n'avait qu'à croire ce qu'il voulait. L'étudiante ne lui donne ni raison, ni tord, il n'a plus qu'à croire ce qu'il veut, penser ce qu'il souhaite de sa réaction. Elle abandonne rapidement l'idée de vouloir le connaître. Idée qui lui a effleurer l'esprit l'espace de quelques secondes seulement. Elle s'est vite raviser, elle a vite fait demi tour. Non, elle ne veut pas savoir quel genre d'homme il est. Elle ne veut pas le connaître. Pourquoi faire ? Si ce mariage est mit en place, ils ne seront mari et femme que par les papiers, que par obligation. Jamais elle ne laissera cet homme la connaître, jamais elle ne cherchera à savoir qui il est. Lyn ne réponds pas à la réponse peu constructive de son vis à vis. Il n'y a rien à dire, de toute façon. Au moins ils sont d'accord sur ce point.
Une fois la musique terminé il la lâche comme si elle était en feu, le diable en personne. Lyn contient son sourire et en même temps elle contient son envie de s'enfuir, de hurler. La jeune femme retourne s'asseoir et répond le plus furtivement possible à sa futur belle mère. Oui, on peut dire qu'ils ont fait connaissance. On peut l'imaginer. Le faire croire. Son père lui propose de jouer un morceau de piano et la jeune femme grimace. elle n'a pas envie. Non, mais elle s'exécute et joue un morceau à la perfection, oui, comme on le lui apprit. Une fois le morceau terminé, la jeune fille se relève pour revenir s'asseoir. Elle lève les yeux vers la mère d'Axel et lui sourit, par politesse. Saurait il faire du piano ? Elle finit par répondre poliment. « Ce serait un plaisir de jouer sur ce piano, au moins une fois. » Oui, cela signifie qu'elle devrait mettre les pieds chez eux. Mais de toute façon, elle devra y aller. autant y trouver une sorte de motivation. Oui le piano était une bonne motivation, ça pourrait l'aider à se convaincre d'y aller.. Et puis ça lui donneras une occasion de l'envahir, parce qu'elle suppose que ses parents le forceront à s'y rendre, à ce domicile, si elle vient. Enfin, la jeune femme n'espère pas, au fond, mais elle suppose, tout de même. Lyn ne porte qu'un bref regard sur le jeune homme qui annonce qu'il n'a pas joué depuis longtemps. Parce qu'il sait jouer ? Lyn ne fait aucune remarque, après tout, tout est possible. elle est au fond curieuse de l'entendre, juste.. par curiosité. Mais elle ne lui en fera pas part, non jamais. Lyn n'écoute qu'à moitié ce que dit la mère à propos de son fils, ça ne l'intéresse pas, elle ne veut pas savoir. Elle n'en a que faire de son entreprise.
S'ils mangeaient, quelle bonne idée. La jeune femme approuve en silence. Elle se lève pour changer de pièce, rejoignant la salle à manger, s'asseyant alors. Elle retient un soupire d'exaspération en se retrouvant assise à côté d'Axel. En même temps, c'est assez logique, mais ça l'exaspère tout de même. Elle lance un regard qui en dit long sur son avis sur la question du jeune homme. Il espère sincèrement qu'elle y réfléchisse. Lyn esquisse un sourire, faux, sans nul doutes. « Je n'ai pas que ça à faire. » Oh non, elle ne veut juste pas y réfléchir, pourquoi le ferait elle ? Lyn est à moitié satisfaite de sa réponse, bizarrement elle s'attend à un autre sarcasme de la part du jeune homme. Elle fini par lâcher. « De toute façon t'en a rien à cirer de mon avis. » Il ne pourra contredire cette phrase, puisqu'elle a raison.
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(✰) message posté Dim 19 Oct 2014 - 16:04 par Invité
C'est fou comme elle me tend des perches pour la terminer. Son regard m'en dit long. J'ai l'impression qu'elle a envie de me foutre un coup de pied dans l'entrejambe, de me balancer des jurons à la figure. Mais elle ne peut pas. Elle est bloquée dans son pauvre rôle de femme obligée à me prendre pour époux. Et je suis fier. J'ai cette impression que j'ai réussit à l'exaspérer, qu'elle me déteste déjà. En même temps, c'est pas difficile de me haïr ; je dirais même que c'est plus facile que de m'apprécier. Du moins, dans ce cas. J'sais me montrer sympathique. Petite précision : quand je le souhaite. Contrairement à elle, j'ose. Certes, mon père est sans aucun doute la personne qui me terrifie le plus sur cette Terre, tandis que ma mère n'est qu'insignifiante comparais à la terreur que peut me prodiguer mon paternel. Il s'est toujours montré autoritaire. Même un aveugle pourrait comprendre qu'il ne faut surtout pas s'attaquer à lui. D'une certaine façon, je le comprends. Il a dû, d'une main de fer, mené une entreprise en pleine expansion. Nous, "pauvre" Dashwood, nous avons souvent le rôle du méchant. On achète les entreprises, ou on les détruit. Et ce, depuis un siècle. Il est l'une des raisons de mon départ à Paris. Un départ dont il n'a jamais commenté, mais dans son silence prouvait son mécontentement. Toutefois, j'ai toujours essayé de faire… presque comme il voulait en échange d'un compromis. Ne serait-ce que par mes études. En même temps que je cumulais les bonnes notes, j'avais le droit de prendre des cours de photographie. Ca me suffisait. A l'époque. Maintenant, je veux plus, mais j'sais que je peux toujours attendre, et, ça, c'est le plus douloureux. Je sais que je suis maudit à reprendre l'entreprise familial, quel que soit ma motivation.
J'ai déjà abandonné mon plus grand rêve, mais, cette fois-ci, c'est moi qui va détruire leur ambition de me marier à une potiche.
Mon regard croise celui de Lyn. Encore, je peux m'estimer heureux qu'elle ne soit pas laide. C'est la seule chose qui me réconforte dans le choix de mes parents…
- Pourquoi ? C'est trop difficile pour toi de réfléchir ?
Et bam. Encore une pique. J'peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi putain. Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas émettre un gloussement. Mon fou rire est proche de se manifester, toutefois je me racle la gorge pour l'oublier.
Elle n'a pas tort quand elle dit que son avis m'indiffère. Elle n'a pas de valeur à mes yeux, alors, elle n'est qu'insignifiante. Comme toutes les autres qui ouvrent les cuisses d'un simple claquement de doigt. Certes, elles m'arrangent bien parfois ces jeunes femmes. Je l'avoue. Mais elles sont… Insipide.
- C'est vrai.
Je ne le nie pas.
- Mais je suis curieux.
Curieux de savoir si sa réputation est vraie, si sa dite virginité également, si elle est autant blasée que moi par ce mariage … Ouais, j'ai pleins de questions en tête qui ne demandent que des réponses.