"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Ravie de te connaître.. ou pas. -Axelyn- - Page 2 2979874845 Ravie de te connaître.. ou pas. -Axelyn- - Page 2 1973890357
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Ravie de te connaître.. ou pas. -Axelyn-

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() message posté Dim 19 Oct 2014 - 20:22 par Invité
Tient il a ce point à la pousser à bout ? Cherche-t-il a découvrir ses limites ? Quand elle les dépassera ? Lyn n'a même pas envie de continuer à discuter avec lui. Pourquoi lui ferait elle cette joie. Il se moque d'elle depuis qu'ils se sont adressé la parole. Il s'amuse, comme un petit fou à la lyncher minutes après minutes. Il est tellement fier de lui, de croire qu'il a le pouvoir. Il n'attend qu'une chose, elle le sait, qu'elle s'énerve pour de bon, qu'elle se ridiculise ou bien qu'elle énerve ses parents. Mais non, non elle ne lui ferait pas cet honneur. Pourquoi le ferait elle. Le silence est bien plus fort que les mots. Lyn a l'impression de discuter avec un enfant. Un enfant qui a besoin d'avoir le dessus, le pouvoir, de se sentir fort. Trop difficile pour elle de réfléchir, c'est plutôt à lui que se pose la question. Mais Lyn ne réponds pas, elle n'en a que faire de son ironie à deux francs. Elle n'en a que faire de ses sarcasmes plus bas les uns que les autres. Quand aura-t-il terminé de jouer ? Elle n'en sait rien, jamais, sans doutes.

Bien sur que c'est vrai, bien sur qu'il n'en a rien à cirer. Au moins ça il ne peut le nier. C'est déjà une chose. La jeune femme arque un sourcil. Curieux, lui. Et puis quoi ? Veut il vraiment la connaître. Non, c'est juste pour pouvoir mieux se jouer d'elle, pour mieux la détruire ? Mais il n'y arrivera pas. Lyn est bien plus forte que ce qu'il croit. Il croit la tenir, il croit qu'elle va se laisser faire, il croit qu'elle va se plier en quatre pour lui, pour qu'il arrête. Non, pas même une supplication. Il n'obtiendra rien d'autre que du dégoût de sa part. Oui, il la dégoûte au plus haut point. Cet homme qui se croit le roi de tout, qui pense avoir droit à tout parce qu'il est le fils Dashwood. Parce qu'il a de l'argent. Elle s'en fiche de son argent, elle, mais ses parents non. Pour ses parents c'est important. Alors elle se tait. Elle se tient correctement. Mais elle n'a qu'une envie, lui mettre une gifle. Le faire taire, partir à tout jamais.

Elle finit par esquisser un rire en un temps. « Curieux ? » Comme si elle n'avait pas compris à quel sujet. Non elle ne lui apprendra rien d'elle. Il n'a qu'à s'en tenir à ce qu'il sait. Les rumeurs, les on-dit. Le repas lui semble interminable. Pourquoi. Pourquoi ses parents lui font ils subir un châtiment pareil. Elle n'a pourtant rien fait pour les contrarier. Peut être devrait elle, au moins, elle serait renier et elle n'aurait plus de problème de mariage arrangé. Quelle idée. Au vingt et unième siècle, un mariage arrangé de toute pièce, pour de l'argent, rien d'autre. Elle retient un soupire, encore. Termine son assiette et ne dit plus un mot le temps que le repas se termine, pas de dessert non. Elle n'a plus faim. Un goût amer lui noue la gorge.

La jeune femme se lève une fois le repas terminé. Elle n'a qu'une envie, enlever cette robe bien trop moulante et aller dormir. Dormir et se réveiller avec la conviction que tout ça n'est qu'une mauvais rêve. « Puis je me retirer ? » Sa mère la regarde et lui sourit tendrement. « Bien sûr.. Mais attends peut être ton fiancé, pour lui montrer ta chambre ? » Lyn reste bloquée. Pardon ? Sa chambre. Comment ça ..? Elle ne dit rien, muette, elle ne comprend pas. Son père sourit. « Oui, il dort dans ta chambre, cette nuit, la chambre d'amie étant attribuée à ses parents. » Elle sourit, nerveusement, non, c'est une blague. Elle préfère encore dormir sur le canapé. Ou même à même le sol. Et puis fiancé, ça sonne tellement faux. Lyn sourit faussement. « Je suis certaine qu'il saura trouver tout seul, il doit avoir un sens de l'orientation très développé. Et puis vous avez déjà fait visiter le château, alors.. s'il a une bonne mémoire. Il sait. » Non, elle ne veut pas attendre, et puis quoi . Lui donner la main pour monter ?

Lyn fini par se lever complètement et sort de la pièce avant de monter à toute vitesse dans sa chambre, fermant la porte derrière elle. Elle ne dormira pas avec lui, non, jamais. Qui sait de quoi il serait capable. L'étudiante s'adosse un instant et soupire d'exaspération. Elle se retient d'hurler. De jeter la première chose qui lui tombe sous la main.
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() message posté Dim 26 Oct 2014 - 16:19 par Invité
Nous n’échangeâmes plus aucune parole durant le reste du repas. Elle me paraissait faible. Presque dépité. Quelques fois, mon regard se posait sur elle. J’me demandais ce qui se passer dans sa petite tête. Si elle était tentée de prendre le couteau à sa droite pour me transpercer le coeur. J’suis sûr qu’elle aurait aimé.

Quoi qu’il en soit, je n’aies pas fait d’effort. J’en veux pas de ce mariage. Je veux encore moins être la marionnette des Stanhope et Dashwood. J’suis blasé. Putain, qu’est-ce que c’est fatigant d’être un Dashwood, d’avoir des devoirs, des obligations, une entreprise à diriger, et que sa vie soit dictée par les autres. La liberté, j’connais pas.  
Fin… Si. Je l’ai connu quatre ans, et putain que c’était bon. Ca me manque. Ca fait quatre mois que je l’ai perdu, j’suis pas sûre de la retrouver… Mais, à quoi j’aurais dû m’attendre ? J’ai osé espérer, que mon grand retour serait… différent du passé.
Mais non.
Mes parents sont toujours les mêmes. Ils ne connaissent pas la liberté, ils ne respectent pas les droits.
Ma soeur est toujours en colère.
Et y’a toujours la même Reine.

J’ai tenté de suivre les conversations. Vraiment. Mais c’était d’une telle futilité que j’ai retenu plus d’une fois un bâillement. Je suis ensuqué  quand Lyn ouvre la bouche et qu’elle me réveille. J’écoute à peine, quand j’entends le mot « fiancé » qui me fait grimacer, suivit de « ta chambre » euh… whah’s the fuck?
Quoi, quoi ? Ils n’ont que trois chambres ? Non, c’est une blague ? Ils sont vraiment pauvres, sérieusement … j’ai presque de la pitié pour eux. En plus, il me laisse dormir avec leur fille. Non, mais ça c’est une première, je ne peux m’empêcher d’avoir un sourire sadique au lèvre. C’est comme s’ils me donnaient la permission de me la faire. Et puis fiancé ?! Merde, j’ai même pas fait ma demande ! Une demande, qui, ceci dit n’arrivera jamais.
Et, je comprends pas pourquoi elle s’adresse à sa mère à la place de s’adresser directement à moi. Ouais, j’aime pas qu’on me désigne avec la troisième personne du pluriel quand je suis présent.
Je pose mon regard sur "elle", prêt à sortir les crocs, mais je me tais. J'vais avoir toute, mais absolument toute la soirée pour me venger.

Je le laisse partir. J'suis pas un mort de faim pour la rejoindre directement et me jeter sur elle. Vous me prenez pour qui ?!
Alors, je suis toujours muet, et lorsque nous décidons tous d'aller nous coucher, peu de temps après que Lyn soit partie, je me lève, prêt à la rejoindre. Je pense que nos parents avaient hâte de se coucher pour que je la rejoigne... j'en doute pas une seule seconde.

Je retrouve facilement mon chemin. Je ne toque pas avant d'ouvrir la porte à la volée. Bah quoi ?
Elle est debout, elle ne se tourne pas, alors, sans crier gare je me jette sur son lit.

- Alors, tu viens ?

Je tapote le coussin à côté de moi. Si elle savait comme je me marre. J'ai pas l'intention de coucher avec elle. C'est juste que j'ai envie de la torturer, un tout petit peu...
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() message posté Sam 1 Nov 2014 - 15:33 par Invité
Elle aimerait tellement que tout ça ne soit qu'un rêve, un très mauvais rêve. Ou bien une très mauvaise blague, peu importe, mais que ce ne soit pas réel. Pourquoi diable ses parents ont ils tant besoin d'argent. C'est quoi ce délire de mariage arrangé au vingt et unième siècle. A cet instant précis, Lyn rêve juste de faire partir d'une pauvre petite famille dont les parents ne guident pas totalement la vie de leur enfants. Lyn déteste qu'on fasse des choix pour elle, elle déteste ne pas pouvoir être libre. Ce n'est pas pour rien qu'elle est parti étudier à Londres. Elle aime beaucoup ses parents, mais ils l'étouffent, trop par moment. La jeune femme n'en peux déjà plus de ce week end. Pourquoi est elle rentré déjà ? Elle n'est pas sûre de la savoir encore. Le monde est bien cruel par moment.

Et bien sûr comme si tout ça ne suffisait pas, elle vient d'apprendre qu'elle va devoir partager sa chambre avec Axel. Et bien ils n'ont qu'à faire comme ça. Si elle avait quelques années en moins et moins de maturité, elle aurait fait le mur pour partir de là. Pour s'enfuir à tout jamais. Ne plus les revoir. Elle les déteste tellement à cet instant précis. Comment peuvent ils lui infliger une chose pareil. N'ont ils vraiment aucun intérêt pour elle. Elle a pourtant cru qu'elle était leur petit trésor. Foutaises. La demoiselle sourit faussement avant de répondre poliment à ses parents et de se retirer. Comme si elle allait sagement attendre que monsieur se décide à bouger son arrière train.

Une fois dans sa chambre elle reste un petit moment adosser à la porte et soupire. Elle n'a qu'une envie, hurler, pleurer de nerf, lâcher la pression. Mais non, non elle ne peut pas, il serait capable de l'utiliser contre elle. Elle décide finalement de se changer, après avoir mit un t-shirt et un short pour dormir, elle enfile un gros pull, elle regarde un instant par la fenêtre. C'est bien sûr ce moment que monsieur choisit pour entrer sans ménagement dans la chambre. Elle a envie de lui balancer une phrase dans le style « On t'a jamais apprit à toquer..? » Mais à quoi bon, il peut très bien en rire. Et lui répondre que de toute façon, pour cette nuit il s'agit de sa chambre aussi, que c'est lui l'invité et bien d'autres arguments vrai mais bien énervants.

Lyn retient un nouveau soupire lorsqu'il lui demande si elle compte venir s'allonger avec lui. et puis quoi. Il ne veut pas non plus qu'elle se plie à ses exigences. Non, jamais. Jamais. L'étudiante se tourne simplement vers lui et sourit faussement avant de se rapprocher du lit. Elle hésite, comment s'allonger, doit elle vraiment se coucher là. D'un coup son lit tout entier la dégoûte. Pourquoi tant de haine ? Elle sent très bien qu'il a juste envie de jouer, de la pousser un peu plus à bout, de la faire craquer. Oui il veut la voir craquer, elle le sent, elle le sait. Si elle se tourne dos à lui, elle ne pourra pas voir ce qu'il s’apprêtera à faire. Si elle se met face à lui, elle sera obligée de le regarder. Sur le dos, il pourra la bloquer sans même faire d'efforts, et sur le ventre, elle n'aime pas. Lyn soupire et décide finalement de s'asseoir, elle replie ses jambe contre sa poitrine avant de les entourer de ses bras en s'adossant au rebord du lit. Elle laisse sa tête appuyer contre le bois et ferme les yeux. « Bonne nuit. » Deux mots, secs, froids. Elle n'a pas envie de discuter, de jouer ou encore de se disputer. Non, elle n'a pas envie. Lyn espère bien qu'il se contentera de dormir et de lui foutre la paix. Non pas qu'elle croit qu'il voudra se la faire, non, elle n'est pas intéressante pour lui, pourquoi le ferait il. Elle est juste persuader qu'il veut se jouer d'elle et elle est fatiguée, fatiguée de lutter, de se battre contre lui. La jeune femme ne bouge pas, les yeux clos, elle sent finalement une larme couler le long de sa joue. Elle ne prend même pas la peine de l'essuyer, qu'il se moque d'elle, qu'il se fasse plaisir, elle n'en a que faire, rien ne pourrait être pire en ce moment précis. Rien.
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() message posté Ven 7 Nov 2014 - 21:34 par Invité
    C’est tout ? Un simple « bonne nuit » ? Je la regarde. Elle me tourne le dos. Elle est assise… par terre ! Et… Merde je m’attendais à tellement plus. J’attendais qu’elle m’en envoie dans la gueule : j’ai vraiment l’air d’un sadomasochiste. Après tout, il n’y a pas nos parents, autant qu’elle se défoule ! Je suis même déçue de sa faiblesse. Elle n’est pas d’une femme de caractère, elle est peut-être trop gentille, et c’est des femmes, que, généralement, je mange toutes crues. Elle ne m’amuse plus. Je soupire. Je suis … frustré de sa réaction. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’obéisse, j’en aurais été encore plus frustré si elle serait rentrée dans mon propre jeu : je me serais fait avoir. Mais là… ouais, elle ressemble à la bonne en étant par terre. Je me mords la joue intérieure pour ne pas éclater de rire.
    Cette situation est totalement pathétique.
    Oui, j’avoue, moi, Axel Dashwood, je l’ai poussé à bout. Mais, franchement je m’attendais à plus de répartie de sa part et que le jeu serait plus difficile. Là, ça a été carrément un jeu d’enfant ! M'enfin...
    Elle est faible mentalement. Et, honnêtement, ça me désespère les femmes sans charismes et sans personnalité. Ouais, le mot gentil c’est tout ce qui la définirait alors ?!

    -  Tu comptes vraiment dormir dans cette position ? Non, parce que ce n’est pas très agréable.

    J’ai une once de pitié. Ca m'arrive, parfois.
    J’ai plus envie de jouer, car, je me dis qu’elle en vaut réellement pas le coup. D’ordinaire, je ne m’amuse pas à torturer les personnes, on me définit plutôt comme l'éternel je m'en foutiste, branleur et inconscient de la vie, mais là j’agis comme un salop et c’est assez agréable. Elle est devenue mon souffre-douleur, et le fait qu'elle ne dise rien me donne envie de poursuivre. C'est fou, mais elle en impose pas. Je me demande si elle s'est déjà fait bouffer plus d'une fois, ne serait-ce qu'à l'école ou par la société privilégiée dans laquelle nous sommes.
    J’dois dire que je dois être le dernier homme sur terre à vouloir d’un mariage : célibataire endurci, ça me va à ravir ! J’suis trop sauvage et infidèle pour être avec une seule femme toute ma vie, et puis… j’serais volage et je me lasserais trop facilement.
    J’admire les gens qui restent avec la même personne pendant cinquante ans, voir plus. Je dis respect, sérieusement.

    - Prends le lit, je vais me débrouiller.

    Mes paroles sont froides, et aussi secs que les siennes. Et je me lève. Je sais pas où je vais dormir, peut-être le canapé, mais je trouverais. Bon, le point négatif c'est qu'elle risque de se faire sermonner si ses parents me voient sur le canapé. J'sais pas si j'la protégerais. La nuit porte conseil, à ce qu'il paraît.
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() message posté Lun 10 Nov 2014 - 12:26 par Invité
Lyn se déteste. elle se déteste tellement de ne pas savoir comment le remettre à sa place. Il est tellement insupportable. Elle a envie de hurler, de le gifler, de l'envoyer chier une bonne fois pour toute. Mais non, non, au lieu de ça elle s'assoit parterre et elle lui souhaite une bonne nuit. Pathétique. Pitoyable. Elle ne se reconnait même pas.  Il est tellement sadique, méchant. Elle n'a même pas le courage de lui tenir tête, de toute façon il trouverait encore le moyen de la descendre. De la détruire. C'est tout ce qu'il veut, la détruire. Alors elle coupe court. Elle n'a même plus envie de le regarder, de l'entendre. il soupire, tant pis. Qu'est ce qu'elle en a faire de son avis, de sa frustration. Il voulait jouer encore, elle le sens bien. Mais elle n'a plus envie, elle n'a jamais eut envie de jouer. Alors elle reste à assise au sol, les jambes repliées contre sa poitrine et elle fixe le vide. Elle n'en peut plus, elle n'en peut vraiment plus.

Et il parle encore. Ne peut il pas juste se taire. Elle n'a même pas envie de l'écouter, alors elle le coupe, froidement. « Tais toi. » Oh, il ne doit pas être le genre de mec a aimer recevoir des ordres. Mais tant pis. Elle lui a dit. Elle ne l'a pas hurlé parce que ses parents la tueraient pour ces mots. Si seulement ils savaient à quel point elle le déteste, cet homme auquel elle est fiancée. Quoiqu'il en soit, elle ne veut plus l'entendre. Elle ne veut pas savoir s'il a pitié d'elle ou pas. Elle a déjà dormi parterre et elle n'en est pas morte. Elle n'est pas aussi douillette qu'il peut le croire. Non, ce n'est pas une petite fillette pourrie gâté qui a besoin de son petit confort. Pas comme lui. Elle le déteste, elle le hait au plus haut point. Et pourtant elle se retrouve dans la même chambre.

Il se relève et Lyn ne bouge pas. Il va se débrouillé, cool pour lui. Elle ne bougera pas. La jeune femme hausse les épaules. « Je m'en fous Axel. J'suis pas une enfant douillette et j'ai déjà dormi parterre, plus souvent que tu ne le penses. Tu crois tout savoir de moi, mais tu ne sais rien. Alors fais, je m'en fous. Vas, où tu veux. Tu peux même rentrer chez toi, j'en ai rien à faire. Si je dois me faire engueuler par mes parents j'me ferais engueuler. Fais ce que tu veux, mais fous moi la paix. J'ai pas envie de jouer avec toi. J'ai pas envie de jouer au jeu du plus con, du plus malin, du plus sadique, de celui qui a le plus de réparti. J'ai plus quatre ans. Tu te sens puissant, tant mieux. Je m'en fous. Tu ne m'atteins pas. » Au fond, elle parle plus pour elle que pour lui. Qu'il écoute ou pas, elle en a rien à faire. Non, c'est le dernier de ses soucis. Qu'il aille dormir ailleurs, qu'est ce que ça peut lui faire. Elle dira à ses parents qu'ils n'ont pas su s'entendre. Et pour les rassurer, elle dira que ça viendra plus tard.  Lyn ne dit rien de plus, il veut se moquer, qu'il fasse, il veut rire, qu'il fasse. Il veut la prendre en pitié, même pas en rêve. Elle sait déjà qu'il va rire d'elle, encore. Au moins elle l'amuse, ce petit fils à papa.
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() message posté Mar 11 Nov 2014 - 12:26 par Invité
    Je m’apprête à partir quand elle me déballe son monologue. Instinctivement, je me tourne vers la fragile poupée.
    Elle ment.
    Je l’atteint. Ses paroles ne font qu’appuyer ce que je sais déjà. Je l’ai blessé, vexé, presque détruite en même pas une journée… Pauvre Lyn. C’est la femme la plus fragile que je connaisse dans le milieu. C’en est presque désolant et pathétique.
    Cependant, ses paroles me marquent. Pas de la manière qu’il faut. Elle est censée être encore riche et n’avoir jamais manqué de quoi que ce soit. Là, j’ai de la pitié pour elle. Elle n’est qu’une « pauvre petite chose » qui ne mérite même pas mon attention. Elle se plaint, presque. J’ai l’impression qu’elle veut me montrer autre chose, qu’elle veut limite que JE la plaint de son sort. Ou peut-être que je lui pose des tas de questions sur ‘’ce que je ne sais pas d’elle’’ mais, elle ne sait pas à quel point je m’en moque de sa vie, de son passé, de son histoire, de Lyn Stanhope.

    - T’as déjà dormi par terre ? T’as un château, un titre, mais tu dors par terre ? Vous êtes vraiment étranges les Stanhope.

    Et totalement sans intérêt. J’hausse les épaules. J’ai plus de pitié. Elle n’en mérite même pas. A vraie dire, je suis déçue d’être dans l’obligation d’épouser une jeune femme pareille. J’ai toujours préféré les femmes de caractères, et Lyn est totalement fade. J’en ferais vite-fait le tour, comme je l’ai fait bien des fois avec beaucoup de femmes…

    - Tu viens exactement de prouver le contraire.

    Ce n’est que la stricte vérité. Elle aurait dû me laisser partir tranquillement, à la place elle me débite des paroles abasourdissantes. Elle n’a pas envie de jouer… c’est malheureux, car, moi, tant que je ne l’aurais pas détruite complètement, je continuerais.

    - Et oui, tu peux dire ce que tu veux Lyn Stanhope, mais tu es fade. Et totalement désintéressante à mes yeux.

    C’est bon, j’ai tout dit. Elle a peut-être une belle gueule de poupée cassée, mais c’est tout ce qu’elle a.

    - Sur ce, au revoir.

    Et je m’en vais, une clope au bec.
    La journée a été suffisamment longue, et éprouvante. Je maudis mes parents de vouloir me caser à cette femme. Peut-être qu'elle aurait pu piqué ma curiosité, voir, m'intéresser. Là, je ne lui trouve rien à part un visage agréable. Mais, le physique n'a jamais tout fait surtout quand il s'agit de finir sa vie avec. On ne peut pas dire que je suis un homme compliqué, pourtant. J'ai eut des femmes, d'une nuit principalement, qui été intéressante et de toutes origines.
    Je crois que je ne pourrais continuer. Si je l'épouse, je passerais le reste de ma vie à m'ennuyer. On sera la "parfaite famille" en apparence avec les deux enfants, la belle maison, le chien et le chat. Mais c'est pas ce que je veux.
    Pas avec Lyn Stanhope.
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