"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Flashback " You feel so good you make me stutter" ft SOULMATE 2979874845 Flashback " You feel so good you make me stutter" ft SOULMATE 1973890357
Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 Go à 29,99€
29.99 €
Voir le deal


Flashback " You feel so good you make me stutter" ft SOULMATE

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 0:52 par Invité
Camden Town ; with a man I love too much “The love of man to woman is a thing common and of course, and at first partakes more of instinct and passion than of choice; but true friendship between man and man is infinite and immortal.–Plato-” Je m’avançais dans les rues bondées de Londres dans un rythme las – les visages défilaient, sans que je ne puisse me raccrocher à un sourire familier ou à un regard en particulier. Je n’étais tout simplement pas d’humeur. Mes pensées chahutaient dans mon cerveau, rendant ma démarche encore plus laborieuse qu’elle ne l’était déjà. Je fis la moue, en marquant une pause au coin de la rue. Ma canne orthopédique soutenait mes pas incertains, mais je n’étais toujours pas habitué à marcher sur trois pattes. Je perdais équilibre, je flanchais, et j’avais horriblement mal. Mon traitement antidouleur ne faisait que m’étourdir. Mon genou restait boursoufflé, tuméfié et instable. Parfois je doutais que l’opération était un succès, même si je savais pertinemment que le processus de guérison était long et difficile. Le vent froid s’engouffrait dans ma chevelure rebelle afin de m’envelopper de doutes et d’inquiétudes. Je n’étais pas complètement à côté de la plaque. A force, j’avais fini par comprendre que le silence n’était jamais de bon augure entre deux amis. Eugenia avait évité mes appels pendant une année, et quand on voyait le résultat … Je fis une grimace en roulant les yeux. C’était malsain de m’imposer de la sorte, mais Ewan n’était pas le genre de personne que je pouvais facilement oublier. Pas après notre soirée mouvementée, il y’a de cela quelques semaines – un mois peut-être. Je déglutis en montant difficilement les marches qui guidaient jusqu’au portail du bâtiment.

Dans un contexte différent, j’aurais préféré monter les marches une à une afin de me laisser le temps de  méditer. Mais je n’étais pas en état. Réfléchir  ou trier mes mots au volet était un luxe que je ne pouvais pas me permettre. Je me mordis la lèvre intérieure en appuyant sur le bouton de l’ascenseur. Pourquoi m’éviter ? Il mettait tant de cœur dans toutes ses tâches – que la pensée qu’il puisse m’en vouloir m’était insupportable. Je fis quelques pas titubants jusqu’à la porte de son appartement. J’hésitais à marteler les murs comme un sans abri pour signifier que j’étais là – C'était notre petit code à nous, mais je n’étais pas sûr qu’il veuille m’ouvrir. Je baissai les yeux sur mes chaussures dépareillées avant de sonner.

La lumière percuta mon visage lorsqu’il apparut en face de moi. J’esquissai un sourire timide en lui tendant une bouteille de scotch. Pour une fois que je ramenais à boire, il devait être content de me voir. Non ?

« Hey, Soulmate. » Commençai-je avec un entrain sur joué. Je n’étais pas sûr de pouvoir agir normalement. Après tout, je m’imposais chez lui parce qu’il refusait de répondre à mes appels. Je me sentais tout petit. Je fronçai les sourcils en plissant les yeux, puis dans un élan de folie je le pointait du doigt. « Ducon, pousse toi que je rentre ! Je te déteste de jamais répondre à mes textos … J’ai fait d’énormes efforts de réflexions sur ma vie dernièrement et tu n’étais même pas là pour appuyer mes choix de dingo ! » Je fini par lui sourire en tirant sur mon sac à dos. Je pouvais pas lui crier dessus plus de deux secondes!

Je fis deux pas vers lui avant d'entrer.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 1:38 par Invité
You feel so good you make me stutter
feat. Julian & Ewan
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Je n'en pouvais plus de ses derniers jours. Je comprenais pas ce qu'il se passait dans ma vie, tout a vais commencé il y a un mois. J'étais comme d'habitude, un jeune homme qui passait sa vie a travaillé sans pour autant penser à ses sentiments, c'est a cause de cette soirée… Julian était venu comme à son habitude, ils ont bu passait la soirée a discuter. Et finalement, voila que Julian se met a posé des questions… Je savais bien qu'il était curieux de nature, mais a ce point. Il se posait des questions sur sa sexualité. Il m'avoua être attiré par moi, il m'a même embrassé… Toutes ses informations, je venais d'halluciner, même le lendemain matin. Quand Julian est rentré, j'avais ce sentiment.. Ce sentiment qui me faisait peur, Julian me manquait… J'avais envie de revivre ce moment ou je dormais avec lui dans mes bras… J'en devenais malade comme droguait. Mon coeur me faisait un mal de chien… Je savais ce que j'avais, j'avais déjà ressenti cela il y a 18 ans…

Quelques jours après, on m'a apellé c'était le musée d'histoire naturelle de Londres, qui me demanda un service et surtout un emploi. Partir au Caire dans un mois, le responsable des fouilles d'un site a 20 Miles de Kheops a était commencer, mais le responsable a du rentrer. Être le responsable était quelque chose d'important, je l'avais déjà était sur un site de fouille en Alaska. J'aurais beaucoup de boulot. J'avais recu toutes les informations necessaires, j'ai mis Kaspar sur le coup. Je me suis dit qu'il serait temps qu'il voit un peu le terrain, cela faisait deux mois que je l'avais pris sous mon ailes. Il était doué, très doué et je serais qu'il serais capable de surmonter ça. Car être Archéologue pouvait être un travail éprouvant. Il a fait des recherches pour moi, il a fait des plans. Tout était entassé chez moi, j'avais une grande table a la base je m'en servais quand je recevais du monde, mais pas cette fois si. Il y a avais des feuilles aussi grande que moi avec des plans, des gribouillis y avais des instrument des carnets de notes un bordel sans noms.

Cela faisait 4 jours que je n'avais pas dormit, j'étais en debardeur blanc et en jeans. J'étais pâle et pourtant je me sentais bien… je tremblais certe comme une feuille, mais j'étais comme drogué a l'envie de travaillais. Cela faisait plus d'une semaine que Julian m'envoyait des textos… J'avais envie d'y repondre, mais d'un coté je devais travailler. Je voulais le voir… je voulais m'evader encore avec lui, mais je savais que je pouvais. Je n'avais pas le droit, je voulais pas perdre mon amitié m'a si belle amitié. Il tente de m'apeller mais j'étais a fond dans mon travail. Jusqu'au moment ou j'entend frapper. Je me redresse comme un suricate qui entend du mouvement, je m'approche de la porte, regardant par le Judas. J'apercois alors Julian. Mon coeur se serra, des scenes me repassent en tête. Je ressens encore ses levres sur les miennes, je ressens son corps sur le mien… Je déglutis l'espace d'un instant : « Hey, Soulmate. » J'eu un sourire faible, j'étais crever et pourtant le voir me faisait du bien, mon coeur me faisait mal mais la douleur semblait passable. : « Hey... » Disais-je faiblement, j'était pâle et ma barbe avait pousser un peu plus c'est ca de pas prendre soin de soi depuis trois semaines. Il pointa son doigt vers moi pour essayer de passer :« Ducon, pousse toi que je rentre ! Je te déteste de jamais répondre à mes textos … J’ai fait d’énormes efforts de réflexions sur ma vie dernièrement et tu n’étais même pas là pour appuyer mes choix de dingo ! » Je recula pour la laisser rentrer, je refermis la porte derrière lui remarquant qu'il avait une nouvelle petite amie, oui sa canne je haussa les sourcils avec un rire : « Je vois que tu as nouvelle chérie... » lui disais je en ricannant faiblement, je vis la bouteille de scotch. J'allais chercher des verres en lui demandant : « Je suis désolé Soul', de ne pas t'avoir repondu… Mais j'ai enormement de travail c'est dernier temps... » Je revenais en trainassant posant les verres sur la grandes tables alors que j'enlevais quelques cahier qui trainais pour poser les verres.. Je regardais Julian, il avait l'air legerement different comme si quelques choses avait changer dans sa vie… Je me demandais ce qu'il sait passer.
© Gasmask  
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 2:12 par Invité
Camden Town ; with a man I love too much “The love of man to woman is a thing common and of course, and at first partakes more of instinct and passion than of choice; but true friendship between man and man is infinite and immortal.–Plato-” Ewan avait le visage pâle; on aurait dit un fantome. Ses cernes traçaient de longs sillons sous ses magnifiques yeux perçants. Je peinais à le reconnaître sous le masque de la fatigue. Il me semblait même qu'il n'avait pas dormi depuis des jours. Je déglutis en accrochant son regard; il était las, faible , presque mou. Même sa voix avait perdu de son entrain habituel et de sa magie féerique. Il avait beaucoup de travail ... Après tout peut-être que je m'étais affolé pour rien. J'étais moi-même un acharné quand il s'agissait de rédiger mes articles. Je n'avais pas peur de me ruiner la santé, du moment que je voyais les résultats concrets de mes durs labeurs. Je ne pouvais pas lui jeter la pierre. J'en avais pas le droit, et pourtant j'en avais envie. Ce n'était pas sain de se malmener de la sorte. Je fis la moue en longeant l'entrée. Mes pas titubants me valaient une démarche digne des danseuses de ballet. Je tanguais dans un déhanché ridicule avant de me ressaisir sur ma canne. Et bien sûr, soulmate n'avait rien raté du spectacle.

« Ah oui je vous ai pas présenté. » Commençai-je en gardant mon sérieux. « Ma chérie, je te présente M. je répond pas au téléphone. M. je ne réponse pas au téléphone, voilà ma chérie. Voilà! » Je pouffai de rire.

Il s'excusa. Je regrettais presque ma blague vicieuse, mais non ! Je le regardais de haut en me dirigeant vers mon canapé préféré. Après tout je me sentais maître des lieux. La présence d'Ewan avait toujours su me mettre en confiance, et ceci malgré mes appréhensions premières. Je roulais les yeux afin d'inspecter les lieux. C'était le bordel ! Il y' avait des feuilles partout, des schémas, des plans et des engins que je n'avais jamais vu de ma vie. Tiens un compas ! Je fis la moue en me retournant vers lui.

« Tu devais vraiment être débordé si tu n'as pas eu le temps de ranger ... Maniaque comme tu es ... » Déclarai-je songeur.

Il posa deux verres sur la table. Je lui souris en nous servant deux fonds de scotch. Cette ambiance insouciante m'avait manqué. Il m'avait manqué. J'esquissai un sourire amusé. Quelque part j'étais soulagé de le voir. Il fallait que je l'ai en face de moi - au moins une fois avant de partir avec Athénaïs.

« Je me suis inquiété ... » Soufflai-je d'une petite voix. « Tu as l'air fatigué, mais tu es vivant. C'est déjà ça. » J'étais reconnaissant. J'avais tout le temps peur. Peur de recevoir un coup de fil. Peur d'être assigné à l’hôpital de manière imprévue. Je pris une gorgée d'alcool. « Qu'est ce qui te prend autant de temps ? Un nouveau projet ? »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 2:43 par Invité
You feel so good you make me stutter
  feat. Julian & Ewan
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
J'étais doué, mais pas à ce point, je me sentais si faible et de le voir ne me rendait pas la tache facile… J'était pourvu d'insomnie trop de choses qui me parcours la tête, au départ y avais Julian qui me hantait… Ses rêves me rendait visites chaque nuit, c'était bien je n'était pas mécontent, mais cela dit je savais ce que cela signifiait. Cette curiosité malsaine qu'avait Julian pour mes histoires de fantômes, perdait alors tout un sens. Surtout quand des sentiments fort comme j'épprouvai me perturbait en pleine nuit. J'étais fou sans doute, il y a eu ensuite le travail… Et enfin l'apparition de Gisel dans ma vie, c'est yeux bleu qui m'avait percuté de plein fouet, et se lutta dans mon coeur, elle a repris sa place tant bien que mal cette guerre insaissante entre moi même et mes sentiments pour Julian et Gisel…. Je ne pouvais pas aimer une personne… Alors deux j'imagine pas le bordel, j'ai déjà fait une crise à l'université je ne vais pas recommencer… Mes pensées fut interrompu a la vision de Julian et de sa demarche de danseuse. Voilà qu'il se prenait pour un rat maintenant ! J'en avais marre des danseuses dans ma vie… La fatigue me fait pensées des horreurs quand même : « Ah oui je vous ai pas présenté. » J'arquai un sourcil voila qu'il se prend au jeu, je regardais sa canne, il semblait commençait à a peine s'en servir, j'ai entendu dire de Robin que Julian s'était fait de nouveau opéré… J'avais promis a l'étudiant que je passerai voir Julian à l'hopital, mais je n'ai pas pu. Je me vois encore bloquer  devant l'hôpital le coeur serrer et les pieds encastré dans le sol : « Ma chérie, je te présente M. je répond pas au téléphone. M. je ne réponse pas au téléphone, voilà ma chérie. Voilà! » Je me suis mis à rire alors que je saisissa la bouteille de scotch. J'allais dans la cuisine, le voyant retrouver place sur ce canapé, mes souvenirs me reprenne, je tente de les oubliers tant bien que mal.  « Tu devais vraiment être débordé si tu n'as pas eu le temps de ranger ... Maniaque comme tu es ... » Devrais-je lui avouer… que simplement j'étais un bordélique organisé au travail ? Heureusement qu'il ne vois pas mon bureau, ce qui n'est pas pratique avec ce metier c'est que ca finit par être vite encombrant. Je nous versa un fond de scotch dans les verre… Dans un sens j'était content de le voir, il m'avais manqué… Il semblait en meilleur forme que moi ce qui était surement le truc le plus perturbant que j'ai pu voir, je me posa a coter de lui sur le canapé en repondant : « tu n'as pas idée » soupirais-je alors que je prenais mon verre pour boire une gorgée, sentant l'alcool coulé au fond de ma gorge me faisait du bien, j'en avais marre des bières… Surtout que je commencais a trop boire c'est dernier temps. Mais bon je restais lucide et mon travail reste tout de même impressionant. « Je me suis inquiété ... » Il m'avais interrompu dans mes pensées mais sa declaration me poignarda, non je ne voulais pas… je ne veux pas qu'il s'inquiète, pourquoi s'inquieterai t'il… Je vais bien… Voilà que je me parle a moi même je deviens flippant, je suis devenu un fantôme un vrai comme dans mes souvenir… « Tu as l'air fatigué, mais tu es vivant. C'est déjà ça. » Je joua avec le liquide, le regardant tournoyer dans mon verre comme hypnotiser, je pourrais etre bon dans ce domaine j'en suis sur, je tourna mon regard vers Julian en lui disant : « Je vais bien… » Lui disais-je d'un petit sourire, mais je savais qu'au fond de moi je mentais… Trop de chose, ma tête est sur le point d'exploser et mon coeur fait des siennes… il est aussi fatigué que moi… Soudain j'ecoutais sa question : « Qu'est ce qui te prend autant de temps ? Un nouveau projet ? » Je me redressa posant mon verre farfouillant dans les documents recuperant deux trois photo qui traina. C'était des photos global du terrain des fouilles. On remarquait le desert et un tombeau egyptien une pyramide plus petite largement que celle de kheops : « Je pars dans un mois... En Egypte...  » J'avais tendu les photos a Julian. Au moins il était au courant et dieu sait ce qu'il pensera de tout ça… Je pris une nouvelle gorgée, continuant mon recit: «C'est le tombeau du Pharaon Apophis 1er... Il y a environ six mois, le Docteur Jones Archeologue de l'université de Cambridge a découvert un souterain qui fait la superficie de la pyramide, il semblerait qu'il renferme le sarcophage de la Reine Tirlanotep… D'après ce qu'on dit, elle fut la fille batarde de Apophis 1er… d'apres les legendes Tirlanotep était une femme qui pratiquait la nécromancie… A la mort de son père, son frère fut déclaré Pharaon alors qu'il était le cadet. Elle a lancé une malediction sur son peuple et aurait reduit son frère au silence… On a jamais su ce qu'il sait passer entre ce moment et l'avenement du pharaon suivant qui a declancher une nouvelle Dynastie de Pharaon.  Le tombeau de Tirlanotep a était trouver dans le tombe de son père aucune preuve était marqué qu'elle était là… Au depart, il y avais un responsable, le Docteur Jones de l'université de Cambridge, mais il est rentré au pays. Ils m'ont contacter il y a trois semaines… Je pars en Egypte le mois prochain…»
© Gasmask    
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 3:34 par Invité
Camden Town ; with a man I love too much “The love of man to woman is a thing common and of course, and at first partakes more of instinct and passion than of choice; but true friendship between man and man is infinite and immortal.–Plato-” Je me prêtais lentement au jeu. Il avait le don d'apaiser tous mes doutes. Mes appréhensions et ma colère s'étaient évanouies comme par enchantement. C'était si facile de lui pardonner, de le retrouver et de ... L'aimer. Mon coeur frémissait, perturbé par mes perturbations intérieures. Je mettais tous mes espoirs dans cette amitié. Il me semblait parfois que nous étions immanquablement reliés - comme une famille. Je lui souris d'un air innocent. Je ne faisais tomber mon masque de froideur que devant quelques rares personnes, et Soulmate en faisait partie.

Je m'étais installé sur le canapé comme à mon habitude. Les souvenirs de ma dernière nuit ici me hantaient parfois. Je n'avais pas été aussi serin depuis si longtemps. Je connaissais les insomnies et les courtes nuit de sommeil depuis mon retour à la capitale - Mes retrouvailles et l'handicap d'Eugenia, y étant pour beaucoup. Certes il y' avait aussi le stress du travail, mais à force je m'étais habitué à carburer comme une machine. J'avais passé plusieurs stages de professionnalisation, un peu partout dans le monde avant de me stabiliser à Londres de toute façon. Je déglutis avant de boire une nouvelle gorgée de Scotch. Le liquide ambré brûlait ma gorge avant de se longer quelque part au fond de mon estomac.

« Tu as une sale mine ... » Fis-je remarquer. « Tu es sûr que tu ne veux pas déléguer ? Je sais qu'on est jamais mieux servi que par soit- même mais ... » Je marquai un silence, en réalisant la profondeur de ma connerie. Bien sûr qu'il ne déléguerait pas ! Je ne délégue jamais moi-même ! God, cette simple pensée m'hérissait le poil.

Ewan était un passionné. Chaque geste qu'il faisait était marqué par un entrain naturel - Je le voyais tout le temps. Il farfouilla dans ses documents afin de me montrer ses nouveaux projets de recherche. J'étais si fier de voir l'homme accompli qu'il était - Je le comprenais parfaitement, mais ... Je ne voulais pas qu'il parte. Les ruines d'Egypte n'étaient pas sûres. Il y' avait tout le temps un risque d'accident et j'avais peur pour son coeur dans un milieu aride.

« Un mois ... » Répétai-je, soucieux. On allait certainement se rater.

Il enchaîna avec le récit palpitant et incroyablement long de ses futures fouilles. Je n'étais pas très friand d'histoire, de tombeaux, et de mystères, mais je me laissais facilement bercer par le son de sa voix. Je ne comprenais qu'à moitié ses mots et pourtant je ne voulais pas qu'il arrête de parler. Je souris.

« Tu es sûr que les conditions sont ... Adéquates ? » M'enquis-je. « Il faut un minimum de confort même si tu es habitué ... »  Je le regardais perplexe. Je n'avais aucune idée des lieux qu'il visitait, ni de la réelle teneur de son travail. J'haussai les épaules avec désinvolture en me laissant aller à mes réflexions les plus insolites ... Quand une interrogation soudaine me traversa l'esprit. « Ewan, quand est-ce que tu comptais me prévenir ? Tu allais m'envoyer une carte postale au moins ? » Lançai-je à moitié outré. Je n'utilisais presque jamais son prénom dans une conversation ...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 4:07 par Invité
You feel so good you make me stutter
  feat. Julian & Ewan
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Je ne savais plus quoi faire pour empecher cela, empecher que mon coeur s'emballe a chaque fois que Julian pose les yeux sur moi, d'un coté cela me faisait mal, mais d'un autre j'appréciai cela, depuis qu'on s'est retrouvé. Il a toujours eu certes curiosité malsaine qui grandissait en lui, je voyais sa fascination qu'il avait pour moi, mon histoire… J'avais peur qu'il s'attache à un rêve, d'un idéal qui pourrait le détruire quand il n'y croira plus… Un peu comme le père noël mais en plus dramatique. Cela dit son inquiétude pour moi me toucher, j'avais l'impression qu'on se renvoyait litteralement l'ascenceur comme un jeu dangereux… Il était quelqu'un d'important, je l'aimer comme un frère, mais aussi comme un homme ce qui me perturba d'avantage…« Tu as une sale mine ... » Je me suis mis a rire doucement malgré la faiblesse dans ma voix. « Tu es sûr que tu ne veux pas déléguer ? Je sais qu'on est jamais mieux servi que par soit- même mais ... » J'arquai un sourcil, déléguer a un assistant novice ? Je préférais encore qu'il me ramene mon dîner… mais cela dit Kaspar venait régulierement pour m'aider a préparer le voyage et les fouilles. Plus ce sera préparé. Moins j'aurais de temps à passer labas. D'après le doyen j'en aurais pour deux mois làbas… Mais je savais que si je faisais bien les choses je pourrait diminuer… Il y avais des objectifs a atteindre et qui sait ce que cela donnera. Je lui avoua : « J'ai Kaspar mon assistant… Mais il est novice, il n'est qu'en premiere année… Mais il est motiver et très performant, je peut pas lui donner trop de responsabilité… Déjà que cela vas être sa premiere fouille... » Disais-je en riant en repensant alors a ma premiere fouille, c'était en turquie, j'ai participer a la decouverte d'un village mésopotamien. J'ai cru avoir déniché un tresor j'était heureux, mais les fouilles c'est une aventure qui fatigue… La bouche est ignoble, la fatigue l'emporte et généralement les supérieurs sont ignobles… Ce n'était pas l'armée mais presque. J'avouais alors à Julian que je partais… Il serait temps non ?

« Un mois ... » Répéta-t'il, je sentis dans sa voix qu'il était comme dépité… je l'étais aussi, une partie de moi vous restez, mais une grosse partie me dit de partir… Fuir comme je l'ai toujours fait, car oui en quelques sortes je fuis mes problemes… Comme la peste, j'ai toujours eu horreur de cela et cela m'apportait que des ennuis… Je suis parti dans mes explications comme quoi j'avais bien retenu mes leçons. Je me demandais bien j'allais trouvé làbas. Surement beaucoup de choses, j'avais 18 Archeologues et du personnels supplémentaire pour faciliter les recherches, j'avais en ma disposition un gros budget. Je vais diriger une sacré équipe j'en avais peur… Malgré mon histoire, je regardais Julian comme si il était envouté mais ne suivait strictement rien, je me suis mis a rire j'aurais pu raconter n'importe quoi.

« Tu es sûr que les conditions sont ... Adéquates ? Il faut un minimum de confort même si tu es habitué ... »  Je bus une nouvelle gorgée en l'écoutant, je me mis emettre un son comme pour l'interrompre et je repris : « Tu sais c'est jamais très adéquates… » disais je en riant : « La bouffe est généralement dégueulasse et il y a le stress et la fatigue c'est un boulot de titan… Mais généralement ce qui font ce métier savent a quoi s'attendre… T'en fais pas pour moi je fais cela depuis 6 ans maintenant… » Disais je en souriant, malgré tout ca je pensais a mon coeur… mais j'ai survecu a 5 ans de voyages pourquoi m'en ferais pour une 'sortie scolaire' Soudain le ton changea : « Ewan, quand est-ce que tu comptais me prévenir ? Tu allais m'envoyer une carte postale au moins ? » Il semblait furax… Je ne me posa pas la question, je n'y avais même pas songé… je reflechissais posant mon verre laissant alors couler un silence… Je me penchant reposant les photos, je pris une respiration en lui avouant : « Je… ne sais pas… » Je sais pas ce qui m'arrivait, mon coeur me faisait mal et mon ventre se retourna, je posa le verre regardant a peine Julian. J'avais l'impression d'être le fautif mais j'étais le fautif… J'allais partir sans rien lui dire… Je voulais l'éviter ca doit être ça… Enfait je le savais un plus profond de moi comme si… Je voulais faire disparaître ce que j'épprouve pour lui… Je tendis ma main vers la bouteille me resservant un verre, la fatigue me faisait delirer. J'avais les nerfs a fleur de peau je le sentais. Je tenta tout de même de lui parler : « Je dois bien t'avouer… Que je n'ai pas pensé a ça… » je bus une gorgée plonger dans mes pensées en continuant a parler : « J'en avais besoin… Ne plus penser ... »  Soupirais je avant de finir mon verre limite d'un seul trait, mon regard se posa dans le vide… Je faisais n'importe quoi fallais que je me resaissise cela n'était pas moi et je le savais ! Bon fallais changer la discussion sinon ca partirait mal je le sentais... je me redressa regardant Julian lui demandant: « Bon et toi ! Dit moi... Quels sont ses choix si drastique dont tu voulais je te soutienne? » Lui demandais-je pour eviter tout questionnement et eviter de trop parler...

© Gasmask    
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 14:08 par Invité
Camden Town ; with a man I love too much “The love of man to woman is a thing common and of course, and at first partakes more of instinct and passion than of choice; but true friendship between man and man is infinite and immortal.–Plato-” J'abordais peut-être la situation de la mauvaise manière. Je n'étais pas doué pour les excès d'affections ou les échanges sociaux, et même si les choses avaient toujours été incroyablement faciles avec Ewan - Je me surprenais à réfléchir avant d'ouvrir la bouche. Je ne voulais pas le brusquer. Ce baiser était une erreur. Certes une délicieuse et exquise erreur, mais elle n'en demeurait pas moins sans conséquences. J'étais conscient qu'il m'évitait. Je m'accrochais de toutes mes forces à ses sourires et à sa bonne humeur sur jouée - Je refusais de croire que j'avais ébréché notre amitié. Je déglutis en silence, écoutant chacune de ses explications avec une attention toute particulière. Je cherchais un signe, une assurance, n'importe quoi pour soulager mes doutes. Mon genou à peine opéré me lançait par moment, me tirant une ou deux grimaces mais j'essayais de garder la face. J'arborais mon masque de monstre arrogant et imperturbable.

Il parlait de son travail avec un passion et une telle implication. J'eus un raté en songeant à quel professeur merveilleux ou quel archéologue talentueux il pouvait bien être. Je n'avais songé à lui autrement que comme un ami - et un confident. Et voilà que je le découvrais obstiné, téméraire et dévoué. Des qualités qui nous rapprochaient encore plus - étant donné mon ambition dévorante et mon adoration pour mon job.

Je l'écoutais d'un air absent, transporté par les vibrations de sa voix. Le message m'importait peu du moment qu'il me berçait par sa mélodie magique. Je fronçai les sourcils en plissant les yeux - les conditions semblaient très peu adéquates. Pas de bouffe. Pas de sommeil. Pas de confort. Et son coeur dans tout ça ? Lui arrivait-il d'y penser ? Je ravalai ma salive afin de retenir un commentaire. Après tout, c'était sa vie, je n'avais pas le droit de m'impliquer outre mesure. J'étais bien placé pour le savoir étant donné mes réactions abusés à chaque fois qu'il s'aventurait à me parler de mon ligament rupturé ou de mes cicatrices.

« Tu fais ça depuis 6 ans, et tu es toujours en vie. Je devrais peut-être songer à te vouer un culte mine de rien.   » Raillai-je en prenant une nouvelle gorgée d'alcool. C'était frais , et très revigorant étant donné ma course titubante jusqu'au quartier de Camden Town.

Je pris une grande inspiration en me laissant aller à mes réflexions habituelle, lorsque mon cerveau marqua un arrêt. Il ne savait pas ? Il comptait fuir jusqu'au bout. J'étais froissé, peut-être même blessé par son manque de considération. Son comportement m'étonnait - lui , qui avait toujours été là pour moi. Voilà qu'il prenait trop de recul.

« Tu n'as pas pensé à me prévenir ? » Je me sentais tout à coup ridicule d'avoir traversé toute la ville afin de le prévenir de mon départ en France. Je baissai les yeux sur mon genou tuméfié avant de rétorquer : « Je vois. Je suis désole, que tes plans soient tombé à l'eau. »  J'étais amer. Jamais encore je n'avais usé de ce ton froid et hautain avec lui. Je me redressai sur le canapé, prêt à repartir lorsqu'il changea de sujet. Mais ce n'était pas assez de s’intéresser à moi maintenant. Ce n'était plus assez.« Je pars dans quelques jours à Paris - 1 mois. Je fais ma rééducation la-bas. Je me sens bête d'être venu te prévenir ... Je n'aurais peut-être pas dû. » Je souris d'un air triste. « Mais ce n'est pas grave, je prendrais exemple sur toi la prochaine fois. »

Il n'était pas le premier à partir sans un mot. Et avec ma chance, il ne sera probablement pas le dernier. Je me redressai en abandonnant mon verre sur la table. Je voulais partir au plus vite, fuir avec Athénaïs au pays du rêve et de l'oubli.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 16:35 par Invité
You feel so good you make me stutter
  feat. Julian & Ewan
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Pourquoi tout ceci était aussi infernal… Je le voyais qui commençais a comprendre, son ton était different comme si tout ceci n'était un sale cauchemard qui me pousse faire le fond. Je voulais être celui qu'il voudrait, mais la c'est trop dur pour moi, malgré la fatigue et le stress. Je ne savais pas si je réussirais maintenant, après tout il y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, je commencais a me dire que peut être tout ceci ne servait à rien au fond, pourquoi m'en faisais-je pour un truc aussi banal. Ma peur pour l'amour pouvait me tirailler le ventre et me faire mal au coeur, je vois pas pourquoi je me fairais chier… Voilà que je déraille mais cela il me coupa dans mon élan comme me couper l'herbe sous le pied :
« Tu fais ça depuis 6 ans, et tu es toujours en vie. Je devrais peut-être songer à te vouer un culte mine de rien.   » Je soupirai, souriant a la fin. Son coté grognons ce visage infaillible. Il l'avait retrouvé, c'est comme avancé pendant des mois pour mieu reculer en quelques jours : « Oh non me voue pas de culte, j'ai déjà des soucis avec les autres handicapés du coin... » souriais-je taquin je commencais a reprendre un peu de force, mais cela dit je pris quelques gorgées a nouveaux. Je commençais a prendre conscience, que je ne l'aurais sans doute pas prevenu, mais finalement j'allais surement prevenir personne, je ne savais pas pourquoi. Ma tête est remplit de plan et tout, je ne savais pas pourquoi je m'obstinait a ce point, je vis le visage de Julian se decomposer… « Tu n'as pas pensé à me prévenir ? » Je soupirais fallais bien l'avouer c'était vrai. Enfin peut être que j'aurais pensé une fois à l'avion je m'en voulais d'être aussi con sur cela. Je posa mon verre sur la table, mes pensées fut brusquer par son regard, j'allais lui dire que j'avais la tête bien trop préoccupé mais il me coupa dans mon élan : « Je vois. Je suis désole, que tes plans soient tombé à l'eau. »  Je me redressai, comme ebahit, je posa mon bras sur le dossier pour lui faire face, il fallait que je lui dire non…. Bon allez : « Attend… Tu crois que j'en fais exprès ? Je n'ai prevenu personne… Que se soit toi ou bien les autres… Je suis… Je suis dans mon travail, je n'ai pas pris le temps de sortir de chez moi pour profiter ! » Je commençai a râler a mon tour, la fatigue l'emporté sur cela, je m'en voulais d'être a ce point aussi con. Cela dit je commencais a reprendre face à tout cela, je lui demanda alors pour lui comment tout cela se dérouler pour lui. J'ai entendu des brides ayant croiser Robin à l'université mais je voulais en savoir plus… Je ne voulais même pas le regarder dans les yeux c'était pas le moment de flancher : « Je pars dans quelques jours à Paris - 1 mois. Je fais ma rééducation la-bas. Je me sens bête d'être venu te prévenir ... Je n'aurais peut-être pas dû. » Il part… Réeducation… Trop de mots de destination qui me percuta tel la peste noir, je me redressa en l'ecoutant a nouveau : « Mais ce n'est pas grave, je prendrais exemple sur toi la prochaine fois. » Je soupirai… Je me leva, marchant un peu pour finir par lui faire face. Je le regardais dans les yeux. Je passais une main dans mes cheveux grattant l'arriere de mon crane pour finir par lui dire : « Mais c'est génial Soul' ! » J'étais heureux pour lui, qu'il y ai une chance que sa santé s'arrange, je pouvais pas lui en vouloir ou quoi que se soit ! Je continua : « Robin m'a dit que tu t'étais fais opérer du genoux, je trouve ça fantastique que ca marche enfin ! » J'eu un sourire, j'étais comme comblé ! J'étais si heureux pour lui, mais je m'en voulais de ne pas avoir était là. « Ne dis pas ça ! Je sais que j'aurais du te prevenir, mais les jours passent… j'ai pensé a te prevenir plusieurs fois même, mais j'avais toujours un imprevu ou il était trop tard… Et puis... » Je pris une grande respiration prenant mon verre il fallait que j'en parle t'en pis s'il me prenait pour un fou : « Ecoute, la dernière soirée qu'on a passé ensemble… Je dois bien avouer qu'elle fut bien surprenante… J'ai aimé cette soirée… Voir même un peu trop… Ecoute je t'apprecie, je t'aime tellement. Que j'en ai eu peur je dois bien l'avouer… On peut pas oublier ce qui sait passer… Mais je dois te dire que j'ai voulu te fuir… Mais c'est pas pour toi… C'est pour moi surtout, il fallait que je me retrouve seul quelques temps… » Je soupirais partant dans un elan je commencais a marcher essayant de trouver mes mots : « Julian t'es important pour moi… Tu me rend la vie plus facile quand tes là, j'ai l'impression d'être un heros… mais c'est trop… Flippant... quand je sais que » Je me posa contre le dossier je soupirai je repensai a gisel en lui disant : « Julian… je l'ai retrouvé… La petite danseuse d'Edimbourg… Elle est a londres… » Quand je lui ai avoué cela dit j'ai compris… j'aimé ses deux personnes au point d'en perdre les pédales… Mais je savais qu'il fallait que je fasse un tri, car soyons honnete Julian ne sera pas a moi, mais avoir retrouvé Gisel, j'avais peur pour mon amitié encore plus.

© Gasmask    
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 7 Nov 2014 - 17:59 par Invité
Camden Town ; with a man I love too much “The love of man to woman is a thing common and of course, and at first partakes more of instinct and passion than of choice; but true friendship between man and man is infinite and immortal.–Plato-” C'était ridicule ! Nous avions passé plus de temps à boire et à rigoler qu'il n'en fallait pour batîr la grande muraille de Chine. C'était blessant de réaliser que le fossé entre nous se creusait de plus en plus à chaque fois que j'ouvrais la bouche. Ewan n'était qu'une fantaisie. J'avais besoin de notre amitié pour exister dans un semblant d'équilibre. Je baissais les yeux afin de replacer mes pensées dans la bonne direction. Rien n'y faisait ! Il me rendait fébrile. La distance était un fléau pour le coeur. Je fis la moue en sirotant ma boisson. Le gout de l'alcool me semblait presque écoeurant étant donné la situation. Ses paroles me parvenaient de loin. Pourquoi autant de malaise ? Tout n'était que tristesse et  ténèbres. Je clignais des yeux en le fixant du regard. Un peu de nerf Jules ! Je me redressai en réponse aux encouragements de mon démon intérieur.

Sa voix sobre coupait cours à toutes mes divagations. Je souris face à sa remarque, ne sachant pas si je devais me sentir flatté ou insulté. Ne pas lui vouer un culte comme les autres handicapés du coin. Une phrase à double tranchant ! J'étais trop susceptible,  peut-être trop blessé dans mon amour propre. Je ravalais mes ressentiments en songeant qu'Ewan n'était pas n'importe qui à mes yeux. Je ne pouvais pas simplement lui en vouloir pour une raison dérisoire. Je m'enfonçais dans une conversation bancale afin de détourner ma colère cuisante. Je sentais mon mal battre dans mes veines brûlantes; Je soupirai. Son aveu me laissa de marbre. Je refusais d'assimiler l'information .... Il comptait me prévenir une fois dans l'avion. Peut-être. Je restais bloqué sur ce mot. J'étais si attiré par les ténèbres qu'il me semblait presque normal de tout comprendre de travers.

« Je comprend que tu sois débordé - Ewan.   » Lançai-je en ponctuant chaque lettre de son prénom. Je marquai un silence afin de prendre un peu de recul. « Je me sens mieux, maintenant que je sais que tu n'as prévenu personne. » J'eus un rire nerveux. Il ne se rendait probablement pas compte de l'ampleur de ses mots. Je n'étais personne ...

Il passa une main derrière son crâne, mais ses gestes me semblaient si las. J'étais ailleurs, plongé dans une sorte de léthargie effrayante. D'habitude j'explosais ma rage en brandissant mes poings, mais j'étais incapable de bouger. Je fermais les yeux un court un instant. Je préférais tout mettre sur le dos de mes comprimés, plutôt que de songer que la personne en face de moi était trop importante pour être brisée. Je déglutis. Il me félicita avec entrain, mais je n'y croyais plus. Soul' ... J'avais envie de crier sacrilège ! mensonge ! ignominie ! Je me laissais lentement tomber contre le dossier du fauteuil. Je pense qu'il avait remarqué mon changement d'humeur parce qu'il s'était lancé dans une longue tirade. Mon coeur rata plusieurs battements de suite. Je n'étais pas sûr de vouloir explorer les méandres de son âme - et encore une fois Ewan me prouvait que je n'étais que malheur et déceptions pour les autres. J'avais dépassé les limites.

« Flippant ... Tu veux que je partes ? » Demandai-je tout à coup. « Je peux disparaitre si ça te rend la vie facile. » Avouai-je avec une extrême tristesse.

La danseuse était de retour. Je n'étais pas sûr du sens caché de cette confession - Elle apparaissait comme une ombre dans le tableau, ternissant nos rencontres et nos longues discussions. Gisel,allait le prendre. Je souris d'un air bien entendu.

« Tu comptes la reconquérir, je suppose ... » Je soupriai. « Pourquoi tu me dis tout ça ? »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 8 Nov 2014 - 17:19 par Invité
You feel so good you make me stutter
  feat. Julian & Ewan
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Je commençais a ne plus supporter la pression, trop de chose qui me martele tel un forgeron et son enclume… Je n'en pouvais plus. J'ai l'impression que ma vie passer en vitesse acceleré tout qui me tombe dessus comme si je me retrouver en plein milieu d'un combat de coq. Je regardais Julian qui changea completement face à moi. Je m'en voulais, je pouvais être vraiment un imbécile maladroit quand je m'y mettais, j'essayais tout de même d'essayé de m'excuser en donnant les excuses les moins convaincantes du monde. Je sais ce que j'ai fais pouvais la ruiner une amitié, et de voir la deception dans les yeux de Julian ne m'aida pas… J'étais perdu entre le desir de faire disparaître les sentiments que j'avais pour lui. Mais pas au point de perdre mon amitié. Il m'était beaucoup trop précieux, ou bien se serait le seul moyen ? Je n'en croyais pas un mot. « Je comprend que tu sois débordé - Ewan.   » Je n'aimais pas son ton, j'avais l'impression d'être le mechant, mais après tout c'était moi… Je devais assumer, je n'étais qu'un imbecile ! Une stupide maladroit dans les sentiments. Je lui ai avouais que je n'avais encore revenu personne, je comptais le prevenir et ce serait le premier. Mais je n'étais pas du genre a aimer les adieux c'est con comme idée, mais ca me brise le coeur a chaque fois et dieu seul sait que j'ai le coeur fragile  « Je me sens mieux, maintenant que je sais que tu n'as prévenu personne. » Je le voyais rire, je sentais toute cette nerveusité dans ce rire qui me torda l'estomac j'avais une envie de vomir d'un coup… Je lui avoua : « Julian… Tu sais que tu comptes enormement pour moi… » Je trouvais que ce que je disais sonnait faux. Il comptait pas enormement pour moi, il faisait partie de ma vie. Je n'étais pas du genre a laisser les gens rentrer  chez moi quand bon leurs semble, Julian était le seul a avoir ce privilège, il était le seul a me convaincre de repousser mes limites, il avait une place importante… Et de cette maladresse j'en payais le prix fort.

Je lui avoua mes sentiments, j'en avais marre de jouer les cachotiers, mais il semblerait que se soit pas le bon moment. Son coté obscur avait le dessus, je le vois s'effrondrer sur le dossier du canaper en me disant : « Flippant ... Tu veux que je partes ? » J'eu l'air surpris alors qu'il continua : « Je peux disparaitre si ça te rend la vie facile. » Je gigota tentant de me redresser, me mettant en tailleur sur le canapé, je gigotais les mains fermant les yeux essayer de rembobiner tout ça dans mon esprit en lui disant : «  Non non ! Julian je ne veux pas que tu partes… Ni que tu disparaisse je... » J'ouvris les yeux le regardant, je pris une grande respiration : « Ecoute moi s'il te plait ! Je suis sincerement désolé… Je veux pas te faire souffrir… Même si je sais que je te fais souffrir a cet instant. Je ne veux pas te perdre… Je t'aime, voir même un peu trop… C'est vrai que je trouve cela flippant, mais que tu partes serait encore pire… Je sais que cette sensation sera éphémère je ne veux pas perdre notre amitié. » Je venais de m'excuser, mais je sentais bien que cela ne servirait a rien. Je connaissais Julian, il pourrait être borné, je sentais cela comme une défaite, je commencais a me sentir mal, la tristesse me subjugeait je sentais le perdre pour de bon… Je ne voulais vraiment pas ça, je changea de discussion m'étant levé pour lui dire que Gisel était revenue, il devait être le premier a le savoir, je ne savais où me menerait ma relation avec elle… J'ai peur que cela ne soit qu'un fantasme, qu'elle ne soit pas aussi parfaite que dans mes souvenirs : « Tu comptes la reconquérir, je suppose ... » Je me suis rassis, soupirant a mon tour : « Je ne sais pas… Elle est, pas comme je l'imaginait… Je ne sais pas, j'ai l'impression que si je suis avec elle… Je perderais cette envie que j'avais de la retrouver. » Je soupirai repensant a cette soirée en sa compagnie, Il y avais eu cette passion dans l'air, mais tout s'effronda pour ce sceptisisme qui m'a donné envie de fuir… Me retrouvant dans une réalité qui me terrifia soudain je l'écouta : « Pourquoi tu me dis tout ça ? » Je posa ma main instinctivement sur l'épaule de Julian en lui disant : « Parce que tu es mon âme sœur ! Et mon Meilleur ami… Et que j'ai besoin de toi… Je sais que je ne le mérite pas, je n'ai pas été la pour toi… Je m'en veux terriblement... » Je commencais a avoir les yeux brillant, cela ne m'était pas arriver depuis longtemps, mais je ne voulais pas le perdre il en était hors de question.

© Gasmask    
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Aller à la page : 1, 2  Suivant
» Don't let a bad day make you feel like you have a bad life (Zachary)
» flashback - make this easier for me; tell me i never meant a thing to you. (bartholomew)
» to make you feel my love. (sage)
» (Sylas) you make me feel invicible.
» Mama is old. Come and make her feel young.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-