"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Try some french  ft Maura 2979874845 Try some french  ft Maura 1973890357


Try some french ft Maura

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() message posté Dim 28 Sep 2014 - 18:38 par Invité
"The person, be it gentleman or lady, who has not pleasure in a good novel, must be intolerably stupid.Cuz good friends, good books, and a sleepy conscience: this is the ideal life." Je dévalai les marches du métro en direction de Soho. Mon genou boursouflé, grinçait au contact du tissu de mon pantalon, mais je m’efforçais de garder une démarche normale. Je déglutis en m’engouffrant dans la voiture bondée. Il y ‘avait des gens partout autour de moi, et je ne pouvais m’empêcher de les regarder avec un certain dédain. Il faisait chaud, ça sentait l’eau de Cologne bon marché et j’avais un mal de chien. Ma mauvaise humeur était justifiée. Tout du moins, j’essayais de m’en convaincre pour me donner bonne conscience.

Je soupirai en arrivant à destination après quelques 20 minutes. Le contact du cuir de ma berline me manquait, mais je devais faire quelques concessions en attendant que mon ligament croisé calme ses ardeurs. Il m'était impossible de conduire dans cet état! Je traînai jusqu’à la surface de Central London ; le cœur majestueux de la diversité et des arts. J’adorais me balader dans ces quartiers festifs, même si j’étais d'habitude d’un tempérament asocial. Je me plaisais à observer les gens et leurs extravagances, et à lancer quelques remarques acerbes dans ma tête. Je m’avançai le long de la rue principale jusqu’ au Leicester Square avant de m’enfoncer dans une petite ruelle déserte menant jusqu’ à une petite fontaine médiévale à moitié en ruine. Au fond, se trouvait un petit restaurant français très cosy, qui appartenait à un ancien collaborateur du journal. Je boitai en direction de l’entrée afin de me présenter. Il n’y avait pas besoin de réserver pour trouver une place en terrasse, mais je suppose que j’adorais me donner des faux airs snob. Le serveur me guida jusqu’à ma table en souriant.

« En attendant l’arrivée de mon amie, je voudrais jeter un œil à la carte des vins. » Lançai-je d’un ton distingué et poli.

Le jeune homme s’exécuta. Je baladai les yeux le long des noms sans réellement accrocher, la vérité ce que je n’étais pas un réel connaisseur. Mise à part le Chardonnay, le vin n’était pas réellement ma boisson préférée au monde. Je regardai la colonne des vins rouges en plissant les yeux : Il serait peut-être plus judicieux de choisir en fonction du prix.  Je pointai une ligne du doigt.

« Nous essayerons le Gevrey Chambertin 1er Cru 2008. » Prononçai-je avec un accent français à passer à la tronçonneuse. J’avais pourtant passé quelques mois de stage à Paris, et même si j’arrivais à tenir une conversation avec aisance, je n’avais jamais su me débarrasser de mon roulement de langue londonien. Je sentais soulagé que Maura ne soit pas là pour assister à ce spectacle ridicule. Elle ne m’aurait pas raté ! Déjà qu’elle se moquait souvent de mon léger accent écossais … J’haussais les épaules en me perdant dans l’étendue de la cour devant moi.

Elle était légèrement en retard. Se serait-elle perdue en chemin ?
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() message posté Mar 30 Sep 2014 - 0:16 par Invité
“A friend is one that knows you as you are, understands where you have been, accepts what you have become, and still, gently allows you to grow. ” - William Shakespeare ~ julian&maura. △ Plutôt dans la journée, Maura avait été invitée par Julian à déjeuner dans un petit restaurant français que ce dernier connaissait. Pour sa part, Maura n'en connaissait aucunement l'existence malgré qu'elle vive à Londres depuis qu'elle était sur Terre. C'était pour cette raison qu'elle avait acceptée avec joie de rejoindre Julian à ce restaurant afin d'en découvrir l'existence et par la même occasion passer un bon moment avec son ami d'enfance. Connaître les détails de sa vie, prendre des nouvelles de celui-ci sur sa vie et sur l'avancement de la publication de son roman même si elle en connaissait un peu les détails puisque ce dernier allait être publié par la maison d'édition où elle travaillait. Lorsqu'elle vit l'heure à laquelle Julian lui avait dit de le rejoindre, Maura repoussa la chaise de quelques centimètres pour qu'elle puisse se lever et prendre ses affaires et quitter son bureau. Au passage, elle annonça à James qu'elle sortait déjeuner d'une petite voix et même si elle n'avait pas besoin de se justifier auprès de lui Maura en ressentait toujours le besoin. Simplement au cas où ce dernier la chercherait et qu'il ne sache pas où elle se trouvait. Quittant les lieux, la rousse prit la direction d'un arrêt afin d'embarquer dans son moyen de transport favori : le double-decker. Il était impossible pour Maura de marcher jusqu'à Soho avec les souliers qu'elle avait aux pieds. Elle allait se ramasser un mal de pieds et elle ne voulait pas qu'une telle chose arrive.

Après une route de quelques minutes, elle allait être légèrement en retard, Maura débarqua au centre de Londres et se dirigea vers le quartier Soho. Quartier qu'elle ne visitait pas souvent et qu'elle avait probablement visitée à deux reprises, maximum. En même temps, Maura ne quittait pas souvent son appartement excepté lorsqu'elle magasinait, se rendait à son boulot ou à la librairie. Là encore, elle en possédait pratiquement une chez elle. Maintenant, elle devait trouver ce petit restaurant français sans se perdre ce qui était pratiquement chose impossible. D'ailleurs, Maura suivait les instructions de Julian religieusement pour ne pas manquer une sortie ou quoique ce soit et se retrouver quelque part qu'elle ne connaissait pour finalement appeler Julian pour qu'il vienne la chercher. Ce serait lui donner une occasion de se moquer d'elle et sur son manque d'orientation et Maura ne pouvait pas laisser ça arriver donc elle devait se débrouiller comme une grande fille. Après cinq minutes de recherche, Maura se résolue à trouver les lieux et arrêta un autre habitant de Londres afin de lui indiquer le lieu. Ce dernier ne put l'aider, ne connaissant pas les environs. Avec un sourire, elle remercia cet inconnu avant de se diriger vers un autre inconnu. Heureusement, ce dernier put l'aider et lui indiqua le chemin allant même jusqu'à la mener jusqu'à la petite rue peu fréquentée. Elle était en retard, mais ça Julian était habitué. Maura n'avait rien d'une personne qui se présentait en avance à tous les rendez-vous. Non, Maura était une retardataire. Excepté au boulot. Lorsqu'elle arriva à destination, Maura se présenta au serveur en disant qu'un ami l'attendait et il l'a mena jusqu'à lui. « Je sais, je sais je suis en retard. Cette fois-ci, ce n'est pas ma faute, mais de la tienne. Tes instructions n'étaient pas très clairs. » Dit-elle en s'approchant de lui pour se pencher et lui donner la bise sur les joues. C'était devenue une habitude avec Julian. Après ça, elle alla s'asseoir en face de ce dernier et lui sourit. « J'ai beau vivre à Londres depuis toujours, je n'ai jamais entendue parler de ce restaurant français. Tu le connais depuis longtemps ? » Demanda-t-elle en regardant autour d'elle.

Spoiler:
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() message posté Mar 30 Sep 2014 - 15:10 par Invité
"The person, be it gentleman or lady, who has not pleasure in a good novel, must be intolerably stupid.Cuz good friends, good books, and a sleepy conscience: this is the ideal life." J’avais les yeux perdus sur l’étendue de la cour déserte. Les minutes se consumaient avec une lenteur exaspérante, et ma tignasse rousse préférée ne s’était toujours pas montré. Je baissai les yeux sur mon téléphone. Devrais-je l’appeler ? Ou carrément aller la chercher ? Mon esprit se lançait dans une longue discussion philosophique lorsqu’elle fendit l’air derrière moi. Sa voix mielleuse me fit sursauter. Je me retournai, un sourire taquin tatoué sur la bouche.

« Je sais, je sais je suis en retard. Cette fois-ci, ce n'est pas ma faute, mais de la tienne. Tes instructions n'étaient pas très clairs. »

J’éclatai de rire, amusé par son petit air de diva. Elle se pencha pour me faire la bise et je retins son bras en plongeant mon regard azur dans le sien.

« Je crois que je mérite un peu plus qu’une bise. Il t’en faut au moins soixante. Je me suis tellement languis de toi … » La taquinai-je en claquant mes lèvres.

Elle se déroba de ma prise afin de s’assoir en face de moi, toute sourire. J’adorais la façon dont ses yeux pétillaient lorsqu’elle était d’humeur joviale. Son visage me ramenait des années en arrière, à une époque insouciante et innocente ou j’étais l’enfant étranger et non l’homme brisé. Je déglutis lentement.

« J'ai beau vivre à Londres depuis toujours, je n'ai jamais entendue parler de ce restaurant français. Tu le connais depuis longtemps ? »

Je passai une main dans mes cheveux rebelles, avant de lui lancer un regard affectueux.

« Je ne me suis réellement intéressé à ce genre de gastronomie qu’après mon stage de professionnalisation à Paris. » Je marquai une légère pause. « C’est un ancien collaborateur du TIMES UK qui en ait le propriétaire. Je ne le connais que superficiellement, mais il m’a convié une ou deux fois. Et je ne sais pas pourquoi j’ai pensé à toi. Le menu est assez … vert.» Je plissai les yeux. « Tu aimes bien brouter maintenant. Pas vrai ? » Raillai-je en me penchant vers elle.

Je m’attendais à ce qu’elle réplique de manière sanglante, mais cela ne ferait que rendre notre rencontre plus amusante. Nous avions toujours eu une relation taquine mais très complice. A vrai dire, j’aimais beaucoup Maura, et ceci depuis tout petit. Elle avait toujours réussi à faire resortir le mauvais en moi : Elle avait le chic de plomber mes récréations avec Robin. Elle m’énervait en refusant de se prêter à nos courses de voitures, ou à nous obliger à assister à ses pauses de thé fictives. Une fois j’avais dû partager mon gouter avec une peluche de lapin rose ! Mais pour une raison qui me dépassait, cette petite peste énervante avait fini par hanter mes nuits comme un cauchemar récurrent. Je souris à cette pensée. J’avais toujours été très possessif quand il s’agissait d’avoir son attention. Et quelque part, je me plaisais à croire, qu’au fond de moi, je n’avais pas réellement changé cet aspect. Sa reconnaissance comptait tellement à mes yeux. Pour preuve : Elle était la seule à lire mon livre.

Le serveur s’approcha avec notre bouteille de vin et deux menus. Je lui tendis mon verre pour qu’il me serve avant de le congédier. Je m’occuperais d’assouvir la soif de mon amie, personnellement. Je bu une gorgée, et mon palais s’illumina. C’était délicieux.

« Je te sers ? Le vin c’est fait avec du raisin je suppose que tu peux … »

Je ris en lui en remplissant son verre à moitié. Je savais déjà ce que j’allais commander, je me contentais de la fixer alors qu'elle choisissait son repas.
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() message posté Mer 1 Oct 2014 - 2:01 par Invité
“A friend is one that knows you as you are, understands where you have been, accepts what you have become, and still, gently allows you to grow. ” - William Shakespeare ~ julian&maura. △ « Je crois que je mérite un peu plus qu’une bise. Il t’en faut au moins soixante. Je me suis tellement languis de toi… » Maura ne peut pas s'empêcher de lever les yeux au ciel tout en réussissant à se dérober de l'emprise de Julian pour prendre place en face de lui, souriante. La jeune femme aimait passer des moments de sa minuscule vie avec Julian parce qu'il l'amusait, qu'il l'a connaissait bien et qu'ils pouvaient tous les deux se moquer de l'un ou l'autre sans qu'une quelconque friction s'installe entre eux. Leur amitié était simple. Maura avait besoin de ce genre d'amitié dans sa vie qu'elle tentait de ramener sur les rails depuis le retour d'Adam, après le départ de Sam et surtout sa rupture de fiançailles. En d'autres mots, Julian était, aux yeux de la rousse, un ami idéal pour passer un bon moment et oublier quelques heures ces propres problèmes.  Maura regardait toujours d'elle les lieux en attendant la réponse de Julian à la question qu'elle lui avait posée. « Je ne me suis réellement intéressé à ce genre de gastronomie qu’après mon stage de professionnalisation à Paris. C’est un ancien collaborateur du TIMES UK qui en ait le propriétaire. Je ne le connais que superficiellement, mais il m’a convié une ou deux fois. Et je ne sais pas pourquoi j’ai pensé à toi. Le menu est assez … vert. » Cette fois, elle cessa de jeter des regards circulaires autour d'elle pour se concentrer sur Julian et la remarque légère qu'il venait de lui faire. À la place d'une réponse, elle préféra lui faire une grimace en sachant que le fait qu'elle soit végétarienne le déroutait toujours. Même après trois ans. « Tu aimes bien brouter maintenant. Pas vrai ? » Ajouta-t-il en se penchant vers elle et Maura n'hésita pas une seconde à faire de même. « Très vrai. Le vert est rendu mon aliment favori. Tu es certain que tu ne veux toujours pas te convertir au végétarisme ? Je suis certaine que ça ferait du bien à ton tour de taille. » Un clin d’œil avant qu'elle éclate de rire suite à la remarque sanglante qu'elle lui avait fait. Cet échange était un exemple parfait que leur amitié était simple et que rien ne vexait l'un ou l'autre. Il le fallait bien après toutes ces années qu'ils se connaissaient. Maura cessa de rire lorsqu'elle entendit les pas du serveur s'approcher d'eux avec une bouteille de vin. Avec un sourire, Maura prit le menu que lui tendait ce dernier avant de le remercier et de jeter un coup d’œil au menu. C'était d'un œil distrait qu'elle regardait l'échange entre Julian et le serveur. « Je te sers ? Le vin c’est fait avec du raisin je suppose que tu peux… » « Oui, j'ai le droit. Merci de t'en préoccuper, Fitzgerald ! » Répondit-elle tout simplement en relevant le regard quelques secondes vers Julian qui versait du vin jusqu'à la moitié de son verre. Cela lui suffirait amplement. Par la suite, Maura reporta son attention au menu sans réellement connaître les éléments. « J'ignore quoi prendre. Tu veux choisir pour moi, s'il-te-plaît ? Je te fais confiance au fait que je ne veux pas de viandes. » En prononçant ces mots, elle regarda Julian avec des yeux à la chat botté. Cela avait toujours fonctionné sur Julian et ce, depuis leur enfance. « Et tu devrais arrêter de te moquer de moi quant à mon végétarisme parce que sinon je dévoile des éléments gênants te concernant sur les réseaux sociaux... Ça te hantera toute ta vie. » Dit-elle en refermant, enfin, le menu pour le déposer près d'elle et prendre son verre de vin et en boire une gorgée. Julian avait fait un bon choix. Même si elle n'était pas une grande connaisseuse des vins. Ce n'était tout simplement pas son métier et elle ne s'en intéressait pas plus que ça. La littérature française et anglaise étaient ces deux domaines favoris.
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() message posté Jeu 2 Oct 2014 - 0:42 par Invité
"The person, be it gentleman or lady, who has not pleasure in a good novel, must be intolerably stupid.Cuz good friends, good books, and a sleepy conscience: this is the ideal life." J'adorais passer du temps avec Maura. Et même si nos entrevues étaient souvent taquines, et tranchantes, il était indéniable que le lien qui nous unissait était fort. Je la connaissais depuis l'enfance, et même sans, je crois que je l'aurais adoré instantanément, même en l'ayant rencontré la veille de la saint glinglin. Quoi que tout dépend de sa robe; l'imprimé pamplemousse avait son petit effet sur moi. Je souris d'un air enjoué, tandis qu'elle se dérobait de ma prise avec aisance. Elle s'assit en face de moi et ses yeux pétillants me transportèrent immédiatement vers les vieux quartiers de Londres que j'avais l'habitude de dévaler à trottinette.

Sa voix mielleuse sonnait à mes oreilles comme une chanson préférée qui passait tout le temps à la radio, mais dont personne ne comprenait réellement les paroles. Elle était juste entraînante et catchy. Je la taquinai sur son régime alimentaire végétarien, et sa lubie du bio. Il est vrai que j'avais du mal avec le concept. A vrai dire je me voyais mal me priver de protéines animales, alors que j'étais un carnivore par excellence!

« Très vrai. Le vert est rendu mon aliment favori. Tu es certain que tu ne veux toujours pas te convertir au végétarisme ? Je suis certaine que ça ferait du bien à ton tour de taille. »

J’éclatai de rire, amusé par son petit pic. Ses longs cheveux roues balançaient au gré d'une petite brise afin d'encadrer son visage angélique. Je fis la moue.

« Sans façon. Et mon tour de taille te dit m***!» Lançai-je en tournant la tête d'un air dramatique. « J'ai perdu 3 KG ce mois, à force de danser le hula avec les collaborateurs du journal.» Je soupirai avant de relever mes yeux vers elle.

Je buvais une gorgée de vin avant de lui proposer de remplir sa coupe. Sa voix mielleuse, perturba mes songes à nouveau. Je lui souris, attendri par l'emprise qu'elle avait encore sur moi après toutes ses années. Maura était définitivement la meilleure de toutes !

« Oui, j'ai le droit. Merci de t'en préoccuper, Fitzgerald ! »

« Mais je me soucie toujours de toi, Ginger. » Je marquai une légère pause. Il y' avait du vrai dans ma confession. Nous avions toujours veillé les uns sur les autres : Maura, Robin, et moi. Je connaissais chaque détail poignant de son histoire, tout comme elle pouvait ressentir ma détresse vis à vis d'Eugenia. Les paroles étaient surfaites, il suffisait d'un regard et elle comprenait.

Je la regardai loucher sur le menu, perdue entre tous les mets que le restaurant proposait. Je souris amusé. Elle était incapable de faire un choix ! Je le voyais arriver comme un toit de maison.

« J'ignore quoi prendre. Tu veux choisir pour moi, s'il-te-plaît ? Je te fais confiance au fait que je ne veux pas de viandes. »

Elle me lança un regard de chien battu, auquel je ne pouvais pas me dérober. Elle le savait, sale chipie ! Je ris à gorge déployée avant de me concentrer sur mon menu.

« Tu peux essayer le Curry de patate au Tofu, ou la quiche légumes de soleil. Je décline toute responsabilité, au pire tu pourras piocher dans mon gratin Dauphinois. » Je lui fis un clin d'oeil taquin. « Je répéterais pas, promis! »

Elle me lança un regard en biais avant de fermer son menu. Elle dégustait le vin, avec grâce. Comme une princesse déchue ou une célébrité mondaine.

« Et tu devrais arrêter de te moquer de moi quant à mon végétarisme parce que sinon je dévoile des éléments gênants te concernant sur les réseaux sociaux... Ça te hantera toute ta vie. »

Je pris mes grand airs offusqués. Me moquer d'elle ? Arrêter de me moquer d'elle ? Non! C'était tout bonnement impossible.

« Tu ne peux pas faire ça ... J'ai de quoi risposter.» Menaçai-je à mon tour, en clignant des yeux.

Le serveur revint vers nous, et j'adressai un regard à amie.

« Alors on va sur la quiche ? Je pense que c'est un choix plus sûr ... »

Le jeune homme était toujours debout, à notre table.

« Une salade du chef pour deux. Je prendrais un gratin Dauphinois, et mon amie ... » Je lui fis signe de continuer.

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() message posté Sam 4 Oct 2014 - 22:16 par Invité
“A friend is one that knows you as you are, understands where you have been, accepts what you have become, and still, gently allows you to grow. ” - William Shakespeare ~ julian&maura. △ Lancer des piques à Julian était certainement un des passes-temps favoris de Maura. Elle savait que cela ne gênerait pas Julian et qu'il n'allait pas le prendre mal contrairement à d'autres personnes qui n'aimaient pas sa franchise parfois trop brusque. Mais elle était comme ça et Julian l'acceptait comme ça. Comme il avait toujours accepté de se prêter aux jeux qu'elle imaginait lors de leurs enfances. « Sans façon. Et mon tour de taille te dit m***! » À la réponse qu'il lui donna, Maura ne put s'empêcher de faire une grimace en affichant ce petit sourire moqueur. « J'ai perdu 3 KG ce mois, à force de danser le hula avec les collaborateurs du journal. » Maura se contenta d'agiter la tête de façon affirmative. Elle avait envie de répliquer un truc purement méchant, mais elle se contenta de ne pas le faire pour épargner Julian au début de leur déjeuner. C'était de la gentillesse puis il en avait tellement subit durant toutes ces années où ils jouaient tous les trois avec Robin, le meilleur ami de Julian et cousin de Maura. La rousse considérait littéralement Robin et Julian comme ces protecteurs, ceux sur qui elle pouvait toujours compter en cas de problèmes. Ils en connaissaient des trucs sur Maura et c'était identique pour la jeune femme. « Mais je me soucie toujours de toi, Ginger. » À entendant cela, elle releva le visage vers Julian pour lui faire son plus beau sourire. Puis, ce surnom qu'il lui donnait depuis son enfance. Bref, par la suite Maura lui demander de choisir son repas puisqu'elle n'en avait absolument aucune idée. Au passage, elle remarqua à Julian qu'elle lui faisait confiance quant au fait qu'elle ne voulait pas de viandes. « Tu peux essayer le Curry de patate au Tofu, ou la quiche légumes de soleil. Je décline toute responsabilité, au pire tu pourras piocher dans mon gratin Dauphinois. Je répéterais pas, promis! » Maura secoua la tête. « Mmmh, choix intéressants. » Souffla-t-elle en remettant des mèches de cheveux derrière son oreille. Elle disait ça sauf qu'elle n'avait absolument aucune idée quoi prendre. Maura était indécise à 100%. « Tu ne peux pas faire ça ... J'ai de quoi riposter. » Maura n'avait aucune peur étant donné qu'elle se moquait si elle avait l'air ridicule ou pas. Enfin.. Tout dépendait avec quoi Julian pouvait riposter. Maura allait répliquer lorsqu'elle entendit le serveur s'approcher d'eux et s'arrêter prêt à prendre leurs commandes. Julian lui demanda s'ils allaient sur la quiche puisque cela semblait comme un choix sûr, mais elle hésitait encore. Maura attendrait au dernier moment pour prendre sa décision. Durant le temps qu'elle réfléchissait, Julian dit au serveur deux salades du chef et le plat qu'il allait prendre. « Une quiche, ce sera. » Dit-elle en relevant la tête vers le serveur et lui sourire lorsqu'il lui bon choix. Après ça, ce dernier quitta leur table et laissa les deux amis tranquilles. « Je n'ai honte de rien, tu devrais le savoir après toutes ces années. Mes robes à fleurs, légumes, fruits devraient suffire à te convaincre. » Julian était hanté à jamais des robes que sa mère lui faisait porter lorsqu'elle était jeune. Il n'arrêtait jamais d'en parler et lorsqu'il pouvait ramener le sujet, il le fessait. Après ça, elle lui fit un clin d’œil tout en s'éclaircissant la gorge en regardant Julian dans les yeux. « Dans tout ça, je n'ai pas eu l'occasion de te demander comment tu allais ? Et comment avance la publication de ton livre ? » Elle l'avait lue, elle l'avait adorée et Maura était certaine que les gens allaient l'adorer. Julian avait une chance de réussir comme écrivain alors que d'autres n'y arrivaient tout simplement pas même après une publication.
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() message posté Dim 5 Oct 2014 - 13:49 par Invité
"The person, be it gentleman or lady, who has not pleasure in a good novel, must be intolerably stupid.Cuz good friends, good books, and a sleepy conscience: this is the ideal life." Un large sourire s’afficha sur mon visage placide. Mon genou me titillait légèrement, mais c’était une douleur passagère que je pouvais bien supporter en compagnie d’une aussi délicieuse créature. Aucun mot ne pouvait décrire mon attachement pour Maura – Mon âme l’avait adoré pendant des années en secret, avant de se dévoiler au grand jour. Ce n’était pas une amitié ordinaire, mais une partie de mon vécu et de mon identité. Parfois lorsque je me sentais perdu, brisé et sans famille, il me suffisait de repenser à ces moments passés à rêvasser sur le patio de la grande maison des Lawford, ou de ses longs gouters fashion girly avec les peluches de Ginger pour me sentir serein à nouveau. Je baissai les yeux vers les doigts fins de la jeune femme et je repensais à sa bague de fiançailles déchue. Elle avait tellement souffert de sa rupture. Ma mâchoire claqua sous la pression de mes émotions. Il avait fallu que je retienne mes pulsions meurtrières à chaque que mes yeux rencontraient ses larmes.

Je soupirai afin de chasser ses idées. Elle était enfin épanouie.

Je roulai les yeux sur le menu avant de lui proposer quelques plats. La jeune rousse avait toujours été une grande indécise – sauf lorsqu’il s’agissait de choisir ses robes. Alors là c’était tout le temps aux couleurs du potager. Je fis une moue dubitative, je ne m’en remettrais décidément jamais !

« Mmmh, choix intéressants. »

Sa réponse n’était qu’un murmure dans le vent. Elle glissa sa main dans sa chevelure soyeuse avant de me lancer un regard en biais. Je savais pertinemment qu’elle n’avait encore aucun choix en tête. La prochaine fois, je lui imposerais un menu – ce sera moins contraignant pour son cerveau. Cette idée me fit sourire.

« Tu vas finir par y arriver !» Me moquai-je avec douceur.

Je pris une lampée de vin en m’adossant à mon siège. Le vent frais caressait mes joues et le duvet de ma barbe naissante. Je respirai à plein poumons avant de me pencher en direction de Maura à nouveau.

« C’est fini le temps ou tu pouvais prendre pareil que moi …  » Lançai-je en lui faisant un clin d’œil complice. « Petite copieuse !  »

Le serveur s’approcha de notre table afin de prendre les commandes. Maura eut un moment d’hésitation avant de se décider pour la quiche. Je savais que la pâte était bonne,  mais je n’avais aucune idée du gout de la garniture. Elle aimait les légumes – Je suppose que le vert avait toujours la même saveur.

Elle me regarda d’un air de défi.

« Je n'ai honte de rien, tu devrais le savoir après toutes ces années. Mes robes à fleurs, légumes, fruits devraient suffire à te convaincre. »

Mon visage se transforma. Je la fixais, faussement outré. Alors, elle savait qu’il m’avait traumatisé ; Elle l’avait même fait exprès si ça se trouve.

« Tes robes ...  » Sifflai-je. « La pire c’était celle avec les énormes pamplemousses. Tu la portais le jour où je t’ai embrassé. C’est frustrant de me dire que j’ai un faible pour ce genre de fille. »  Raillai-je.

Je ris au souvenir de ce jour. Je me rappelle m’être jeté sur elle sans crier gare, poussé dans un élan d’impulsivité ou de courage. Je ne saurais dire. J’avais plaqué maladroitement ma bouche contre sienne. La scène m’avait semblé héroïque lorsque j’étais derrière mon téléviseur, mais une fois en pratique, je devais avouer que c’était plutôt … Bizarre. J’arquai un sourcil , qu’est-ce qui m’avait pris ?

« Dans tout ça, je n'ai pas eu l'occasion de te demander comment tu allais ? Et comment avance la publication de ton livre ? »

Elle me tira de ma torpeur et je souris.

« Tu étais trop en retard, alors on a zappé les politesses. » Commençai-je d’une petite voix. « Je vais bien. Le livre est au point mort, je n’ai plus revu James. Nous devions trouver un créneau pour nous retrouver mais j’ai été trop pris au journal puis il y’ a eu la tempête à Brighton … Mais c’est toujours d’actualité. »

J’étais résigné à publier ce livre, comme une dernière déclaration ou une sorte d’Adieu. Ecrire me libérait de mes démons, et j’osais croire qu’en dévoilant mes pires tourments je pourrais enfin me dérober de l’emprise d’Eugenia Berenice Lancaster. J’haussais les épaules.

« Et toi ? Tu te plais toujours à la maison d’édition ? Je suis sûr que si, tu es un vrai rat de bibliothèque. Tu lis quoi comme livre en ce moment _ Le mythe végétarien ? »

Je souris en me resservant du vin.
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() message posté Ven 10 Oct 2014 - 5:29 par Invité
“A friend is one that knows you as you are, understands where you have been, accepts what you have become, and still, gently allows you to grow. ” - William Shakespeare ~ julian&maura. △ Maura passait un très bon moment même si leur déjeuner venait tout juste de commencer, il y a près de dix minutes. Cela lui faisait un bien fou d'oublier la réalité de tous les jours pour prendre un moment bien à elle en compagnie d'un de ces plus fidèles amis. « Tu vas finir par y arriver ! » Avait-elle entendue lorsqu'elle n'arrivait pas à choisir le plat qu'elle allait commander. L'indécision était un phénomène fréquent chez la jeune femme et cela nuisait grandement à sa vie, en générale. Le matin, c'était toujours horrible lorsqu'elle hésitait entre deux tenues et elle devait toujours prendre sa décision à la dernière minute. Choisir un film ? Mission impossible pour Maura qui préférait largement laisser l'autre personne choisir quitte à lui dire que non, elle ne voulait pas écouter ce film lorsqu'il prenait sa décision. Bref, elle donna une réponse non-verbale à Julian en lui tirant la langue sans même le regarder. « C’est fini le temps ou tu pouvais prendre pareil que moi… Petite copieuse ! » En refermant le menu, elle remonta le regard vers Julian en plissant les yeux. « Tu veux dire le temps où tu prenais toujours exemple sur ton aîné ? Et je crois me rappeler que tu aimais bien me copier. » Cela lui fessait toujours bizarre de se savoir plus vieille de quelques mois que son ami d'enfance, de son Julian. Puis, elle n'avait aucune preuve et elle se doutait fortement que c'était toujours elle qui prenait exemple sur lui. Maura avait toujours été comme ça. À ça, Maura ramena sur la table les nombreuses robes qu'elle possédait lorsqu'elle était jeune. Un multitude de robes à fruits, légumes etc qui avaient certainement traumatisé le pauvre Julian, enfant. Elle eut un sourire amusé lorsqu'elle le vit noircir son regard et froncer les sourcils avec ce petit air de dédain sur le visage. Oui, il avait été traumatisé. « Tes robes... La pire c’était celle avec les énormes pamplemousses. Tu la portais le jour où je t’ai embrassé. C’est frustrant de me dire que j’ai un faible pour ce genre de fille. » En riant, elle renversa la tête vers l'arrière. Maura n'avait jamais décidée des robes qu'elle mettait les journées puisque c'était sa mère qui choisissait les vêtements qu'elle porterait. Puis, dans ces années, c'était la mode donc Maura ne se plaignait pas. « Menteur ! Je suis certaine que c'était cette robe qui t'avait fait donné le béguin pour moi. » Répondit-elle avant de prendre son verre et de le porter à ces lèvres. Pour ensuite, sortir Julian de ces pensées en lui disant qu'elle n'avait pas pris de ces nouvelles et de l'avancement de son livre dans tout ça. Et comme un boomerang, Julian lui rappela que c'était causé par son retard qu'il avait zappé les politesses. Forcément, c'était à cause d'elle. « Je vais bien. Le livre est au point mort, je n’ai plus revu James. Nous devions trouver un créneau pour nous retrouver mais j’ai été trop pris au journal puis il y’ a eu la tempête à Brighton … Mais c’est toujours d’actualité. » Sacré tempête où elle s'était retrouvée avec Sam et des inconnus sous un parasol sans moyen de retourner chez elle sans abîmer sa précieuse robe. « Si tu veux, je t'arrange un rendez-vous dans son agenda, discrètement ? » C'était les joies de travailler pour James et d'avoir facilement accès à son emploi du temps. Parfois, il lui arrivait de vivre dangereusement. « Et toi ? Tu te plais toujours à la maison d’édition ? Je suis sûr que si, tu es un vrai rat de bibliothèque. Tu lis quoi comme livre en ce moment _ Le mythe végétarien ? » En l'entendant, elle faillit s'étouffer avec la gorgée de vin qu'elle venait de prendre. Portant une main devant sa bouche comme pour se masquer. Un peu plus et elle tâchait son nouveau chandail de vin rouge et si cela était arrivé, elle aurait blâmer Julian. « Non, plutôt un livre sur comment apprivoiser les mecs un peu tarés... Comme toi, en fait. J'essaie de comprendre comment vous fonctionnez donc comment tu fonctionnes. C'est pas une tâche facile, je dois l'avouer. » Répondit-elle du tac au tac sans aucunement pesé ces mots en lui souriant de manière sarcastique. « Mais sinon, tout est calme. Ma vie est un long fleuve tranquille. » Il l'était. Maura n'avait pas beaucoup de vie sociale puisqu'elle passait principalement son temps à lire des livres ou des manuscrits. De cette manière, elle évitait de parler avec Adam. Au fond, elle en ressortait gagnante.
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 17:08 par Invité
"The person, be it gentleman or lady, who has not pleasure in a good novel, must be intolerably stupid.Cuz good friends, good books, and a sleepy conscience: this is the ideal life." Il fallait avouer que la compagnie de la jeune femme était un pur plaisir. J’avais l’impression d’être en présence d’une famille que l’on m’avait extirpé très tôt dans ma vie. Mes souvenirs joyeux ponctuaient l’instant présent. Mon cœur se serra dans ma poitrine, exalté – conquis. Je jetai un regard amusé à Maura, tout en sirotant mon vin. C’était une indécise de nature. Et il fallait avouer que je trouvais un malin plaisir à la regarder se noyer dans ses propres choix. Je fis la moue. Si d’ici 10 minutes elle a pas commandé son déjeuner, je mets le feu au restaurant !

« Tu veux dire le temps où tu prenais toujours exemple sur ton aîné ? Et je crois me rappeler que tu aimais bien me copier. »

J’éclatai de rire. Bon elle avait quelques mois de plus, c’était indéniable, mais il était clair dans mon esprit que j’étais l’aîné. Tout du moins, j’avais toujours agi comme un grand frère protecteur. La perspective de la savoir loin de moi, et hors de ma surveillance, me glaçait le sang. Je l’aimais profondément, et sincèrement. Maura n’était pas que la cousine de mon meilleur ami. Notre connexion était beaucoup plus complexe que ça. Au-delà de mes grand airs de faux jetons et de ses piques de diva – Il y’ avait de l’amour entre nous.

« Je ne copie jamais !» Me défendis-je. « Disons que je m’inspire … »

J’arquai un sourcil en prenant mon air le plus sérieux. J’avais l’éloquence d’un auteur et le savoir-faire d’un journaliste, je refusais de perdre ce bras de fer intellectuel. Après tout, manier les mots c’était en grande partie ma vocation. Je lui souris en la défiant du regard.

Ses robes affriolantes et les motifs de potager … Quelle histoire ! Cela me tuerait d’avouer que c’était son allure délurée qui m’avait tout de suite captivé. Que c’était ses longs cheveux roux et son regard de gangster qui m’avaient laissé sans voix. Foutaises!

« Menteur ! Je suis certaine que c'était cette robe qui t'avait fait donné le béguin pour moi. »

Je lui tirai la langue.

« Mais bien sûr … » Raillai-je. « Tu devrais en porter plus souvent. Je suis sûr que tu continuerais de faire des ravages. »

Mon livre – ce ramassis de souvenirs et de conneries mielleuses. J’étais de plus en plus hésitant quant à sa publication depuis que j’avais retrouvé la fille. Eugenia était à présent sur une chaise roulante, c’était peut-être inapproprié de la détester autant. Pourtant ma rage était sourde et lancinante. Je soupirai.

« Si tu veux, je t'arrange un rendez-vous dans son agenda, discrètement ? »

Je posai mes mains sur la table afin de prendre appui. Je me redressai vers elle avant de me relever.

« Je ne pense pas que ça vaille la peine de te faire prendre des risques. » Commençai-je d’une petite voix. « Le courant passe plutôt bien entre moi et James. Je pense qu’il me suffit de le contacter. » Je marquai un silence. « Je veux vraiment devenir auteur – et je suis résigné à me faire publier, mais j’ai des doutes parfois. »

Je tendis mon genou avant de lui sourire. Ma blague sur ses préférences littéraires était peut-être mal passée. Je levai les yeux au ciel, l’air de pas y toucher.

« Non, plutôt un livre sur comment apprivoiser les mecs un peu tarés... Comme toi, en fait. J'essaie de comprendre comment vous fonctionnez donc comment tu fonctionnes. C'est pas une tâche facile, je dois l'avouer. Mais sinon, tout est calme. Ma vie est un long fleuve tranquille. »

J’éclatai de rire. Ah la vilaine!

« Tu es incorrigible. Je vais faire un petit saut aux toilettes. J’en profiterais pour accélérer le service. »

Je m’avançai d’un pas titubant jusqu’au comptoir afin de m’adresser au manager. Puis je disparu dans l’entrée.

Après quelques minutes, la table était servie et ma vessie était soulagée. Je souris à Maura en louchant sur sa quiche végétarienne.

« Bon appétit, miss long fleuve tranquille. » Lançai-je en prenant un bout de gratin.

J’étais peu convaincu. Je voulais un récit plus détaillé de ses frasques amoureuses et de son espèce de relation bizarre avec son meilleur ami. Adam.
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() message posté Ven 31 Oct 2014 - 5:38 par Invité
“A friend is one that knows you as you are, understands where you have been, accepts what you have become, and still, gently allows you to grow. ” - William Shakespeare ~ julian&maura. △ Les réponses lui venaient du bout des doigts lorsque Maura se trouvait en présence de Julian. Avec lui, elle n'avait aucune gêne de dire ce qu'elle désirait même si cela pouvait être blessant ou autres. Il l'a connaissait depuis trop longtemps pour être vexé de quoique ce soit sortant de sa bouche, il savait lorsqu'elle se moquait de lui - ce qui était fréquent depuis leur enfance - et il savait lui répondre pour renchérir sur ce qu'elle lui disait. « Je ne copie jamais ! Disons que je m’inspire … » Maura roula des yeux lorsqu'elle entendit la réponse de Julian qu'il lui donnait après avoir répliqué qu'elle ne prenait jamais exemple sur lui et qu'en vérité, c'était le contraire. Elle eut également un sourire en voyant l'expression qu'il prenait. À son tour, elle arqua aussi un sourcil en regardant Julian dans les yeux tout en secouant la tête, légèrement. Il s'enfonçait, enfin à ces yeux. Et voilà qu'ils entraient dans un duel de regards. Maura était certaine de gagner, elle était douée à ce petit jeu spécialement avec Julian puisqu'après tout, ils le faisaient depuis leurs enfances. « Mais bien sûr… Tu devrais en porter plus souvent. Je suis sûr que tu continuerais de faire des ravages. » À son tour, elle lui tira la langue en l'entendant parler de ces robes d'enfances. À l'époque, elles convenaient parfaitement, mais plus maintenant quoique qu'elle pourrait probablement repartir une mode sur les robes à motifs ridicules. Mon Dieu que sa mère avait pris un plaisir à l'habiller n'importe comment. Heureusement, aujourd'hui, Maura avait le contrôle sur cela et elle s'habillait avec plus de classe. Maura était une adoratrice de mode, elle magasinait beaucoup trop pour le peu d'espace qu'elle possédait, mais cela ne l'importait pas. Elle aimait tout simplement ça. C'était son péché mignon et elle se moquait de brûler en enfer pour ça. Tant qu'elle pouvait porter sa paire de Louboutin, elle était d'accord. Leur conversation se dirigea vers le livre qu'avait écrit Julian et qu'il lui avait demandé de lire. Après avoir demandé l'avancement de la publication, Maura lui proposa d'arranger un rendez-vous discrètement pour que James et Julian se rencontrent. « Je ne pense pas que ça vaille la peine de te faire prendre des risques. Le courant passe plutôt bien entre moi et James. Je pense qu’il me suffit de le contacter. » Elle leva les yeux en l'entendant dire cela. Maura s'en moquait de prendre des risques surtout si James avait déjà montré de l'intérêt pour ça, mais elle se tut préférant attendre la suite de Julian parce qu'il y allait avoir suite, Maura en était certaine. « Je veux vraiment devenir auteur – et je suis résigné à me faire publier, mais j’ai des doutes parfois. » Sa tête fit quelques degrés vers la droite alors qu'elle regardait Julian parler des doutes qu'il avait parfois concernant la publication de son livre. Elle voulait demander la raison, mais elle n'était pas certaine si lui voulait aborder le sujet bien que ce soit elle. Oui, ils étaient proches, vraiment très proches, mais parfois il y a certains trucs qui restaient en suspens. Quelque part, au fond d'elle, Maura savait que cela avait un rapport avec l'amour de sa vie, Eugenia. Elle allait oser demander le pourquoi de ces doutes lorsque leur discussion tituba vers un autre sujet. Ces préférences littéraires. Et comme toujours, Maura avait répondue une réponse parfaite dans sa tête. « Tu es incorrigible. Je vais faire un petit saut aux toilettes. J’en profiterais pour accélérer le service. » Et c'était elle, l’incorrigible ? « Et c'est moi l'incorrigible, monsieur impatient ? » Maura constata que Julian titubait et elle se demanda pourquoi. Elle lui poserait la question lorsqu'il reviendrait. Lorsqu'il fut revenu, leurs assiettes étaient posés sur la table et Maura regardait pratiquement son assiette avec un filet de bave coulant de son coin de bouche. « Bon appétit, miss long fleuve tranquille. » Lui dit-il en reprenant place sur sa chaise tout en reprenant les mots qu'elle avait dit cinq minutes auparavant. Cependant, elle le remercia d'un sourire et en lui souhaitant bon appétit à lui aussi. Alors, qu'elle planta sa fourchette dans sa quiche végétarienne, Maura reporta son attention sur Julian. « Qu'est-ce que tu as genoux ? » Elle voulait les détails pour oublier de parler de ces problèmes à elle que Julian devait probablement se douter. Il n'avait pas avalé son long fleuve tranquille. « Aussi, j'ose, mais pourquoi est-ce que tu as des doutes sur ton livre ? Tu n'as peut-être pas envie d'en parler, mais tu ne peux rien me cacher Fitzgerald. Ne l'oublie pas. » Elle lui fit un clin d'oeil, lâcha sa fourchette pour prendre la main de Julian de celle où autrefois une bague trônait un annuaire. « Si tu ne veux pas en parler, je comprendrais. Alors, tu peux utiliser le joker que je t'offre : tes dernières mésaventures romantiques monsieur charmeur. » Après impatient, c'était charmeur. Elle seule pouvait le caractériser de tous ces adjectifs.
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