"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Try some french  ft Maura - Page 2 2979874845 Try some french  ft Maura - Page 2 1973890357
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Try some french ft Maura

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() message posté Ven 7 Nov 2014 - 23:09 par Invité
"The person, be it gentleman or lady, who has not pleasure in a good novel, must be intolerably stupid.Cuz good friends, good books, and a sleepy conscience: this is the ideal life." Je la fixais du regard avec intensité. Mon expression était à mi-chemin entre l’amusement et l’arrogance. Il y’ avait une tonne de piques qui titillaient ma langue. Je fis la moue avant d’exploser de rire. On n'allait pas se voiler la face, ma relation avec Maura était une éternité de railleries et de taquineries mesquines, mais au fond je restais convaincu de notre profonde amitié. Elle était à peine plus âgée, pourtant je m’étais toujours évertué à jouer le rôle du grand frère – à défaut de pouvoir être le preux chevalier.

Mon genou me lancinait. Le vent froid se glissait entre les fibres de mon pantalon afin de chatouiller ma plaie récente. Je déglutis – Je ne voulais pas exposer les détails de ma chute. Maintenant que j’y pensais c’était tellement pathétique de traverser la baie vitrée pour rejoindre Eugenia dans la tempête de Brighton. Je n’avais pas réfléchi. Je pense que je n’avais pas les idées claires. Mon impulsivité était un véritable fléau – elle obscurcissait ma vision des choses. Je ne savais plus être pragmatique. Je soupirai en me levant. J’adressai un sourire las à la jeune rousse.

« Et c'est moi l'incorrigible, monsieur impatient ? »

J’haussai les épaules avec désinvolture. Je me penchai légèrement à sa hauteur afin de frôler sa joue d’un air mauvais.

« Monsieur occupé !» Corrigeai-je. « Et il me semble que Mlle aussi, doit reprendre le boulot.»

Bizarrement notre proximité, même lorsqu’elle frôlait l’indécent, ne me gênait pas. Nous avions pratiquement grandi ensemble, et malgré la distance et les différents obstacles de la vie nous étions restés soudés. Je souris en songeant à Robin, et à nos soirées de perdition à la fac. Je me redressai afin de disparaitre à l’intérieur du restaurant. J'inspectai rapidement mon genou dans les toilettes avant de me résigner à supporter mon mal. Je n'avais pas trop le choix de toute façon!

Je chancelais en direction de la table. Je grinçai des dents en reportant tout mon poids sur ma jambe valide, mais c’était peine perdue. Je soupirai en me laissant littéralement tomber sur ma chaise. J’étais soulagé de retrouver le confort d’une position assise.

« Qu'est-ce que tu as genoux ? »

Elle avait remarqué. Je levai les yeux au ciel d’un air innocent. Je souris.

« La routine …  » Raillai-je. « J’ai un mauvais genou. C’est pas nouveau.  »  

Maura était au courant des violences de mon père, et de son acharnement contre mon genou gauche. Elle savait que je boitais à chaud ou lorsque j’étais fatigué. J’avais espoir de la tromper en arborant mon masque imperturbable. Je déglutis, en baissant les yeux sur mon plat. L’odeur de fumée chatouillait mes narine afin d’éveiller mon estomac affamé. Je pris la fourchette afin de picoter mon gratin. J’avalai une bouchée avant de lui adresser un regard. Je n’aimais pas lui cacher des choses.

« Aussi, j'ose, mais pourquoi est-ce que tu as des doutes sur ton livre ? Tu n'as peut-être pas envie d'en parler, mais tu ne peux rien me cacher Fitzgerald. Ne l'oublie pas.   »

Sa voix m’extirpa de mes remords. J’étais soulagé qu’elle change de sujet, même si j’étais parfaitement conscient qu’elle essayait de faire diversion sur mes questions pertinentes. J’avais l’habitude qu’on détourne mon attention à force de faire des interviews pour la presse. Je crispai mes doigts autour de ma coupe de vin.

« Tu ne peux rien me cacher non plus, Ginger. » Soufflai-je avec délicatesse. « Mon livre est une dédicace pour une personne bien spécifique. Il y ‘a des passages que nous avons vécu, je ne veux pas qu’Eugenia se fasse des idées. » Je marquai un silence. « Lorsque que je l’ai retrouvé sur une chaise roulante, quelque chose s’est brisé en moi. Je n’ai pas arrêté de l’aimer parce qu’elle était …  » Ma voix se cassa brusquement. C’était un sujet trop sensible. Je me mordis la lèvre inférieure. Je n’arrivais toujours pas à prononcer le mot. Handicapée. Elle est handicapée, murmurait mon démon intérieur.  « Je …  » Je vidai mon verre d’une traite.  « Le vin est délicieux.  » J’eus un rire nerveux en reportant mon attention sur mon plat.

Les choses avaient toujours été incroyablement faciles avec Maura, mais il y’ avait des blessures béantes que je préférais taire. Je ramenai ma tête en arrière.

« Si tu ne veux pas en parler, je comprendrais. Alors, tu peux utiliser le joker que je t'offre : tes dernières mésaventures romantiques monsieur charmeur. » Sa main frôla la mienne. Je tremblai, surpris par cet élan d’affection soudain avant de réaliser que je serrais fermement sa prise. Mon cœur rata plusieurs battements de suite. J'étais torturé tout le long des pages de mon récit. Elle le savait.

« Je sors avec Sam à nouveau. » Commençai-je. « Mais je suis très incertain. » Je souris timidement. « Qu’est-ce qui cloche chez moi ? » M’enquis-je dans un souffle à peine audible.
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() message posté Mar 23 Déc 2014 - 3:23 par Invité
“A friend is one that knows you as you are, understands where you have been, accepts what you have become, and still, gently allows you to grow. ” - William Shakespeare ~ julian&maura. △ Julian était comme le grand frère que Maura n'avait jamais eue. Elle était enfant unique et elle avait toujours souhaitée avoir un petit frère ou une petite sœur. « Monsieur occupé ! Et il me semble que Mlle aussi, doit reprendre le boulot. » Souffla-t-il près de son visage. Malgré leur proximité, Maura n'était aucunement dérangée. Elle connaissait Julian depuis trop longtemps que cela n'avait rien de suspicieux ou même de dérangeant pour les autres clients du restaurant. Leurs gestes, leurs paroles démontraient qu'ils étaient deux bons amis qui vieillissaient ensemble. Comme une équipe. Avec Robin. Pour Maura, il était certain qu'elle allait vieillir aux côtés de son cousin et de son meilleur ami qui était son bon ami. Puis, il marquait un point. Maura devrait reprendre le boulot bientôt si elle ne voulait pas perdre son poste de stagiaire. C'était une opportunité pour elle de travailler auprès du légendaire James Westlake alors elle ne voulait pas la perdre. Au bout d'un moment, Maura regarda Julian se redresser pour ensuite disparaître à l'intérieur. Durant son absence, elle en profita pour vérifier ses e-mails sur son téléphone portable. Son heure qui lui était accorder se terminerait bientôt. Elle ne voulait pas. Maura désirait passer un moment avec Julian, à se raconter leurs vies respectives. Lorsqu'il revient, la jeune femme remarqua qu'il boitait d'une jambe. Comme un automatisme, elle lui demanda ce qu'il avait au genou. - « La routine… J’ai un mauvais genou. C’est pas nouveau. » Elle baissa le regard quelques secondes. Maura ne voulait pas se rappeler. Elle préférait oublier la véritable raison pour laquelle Julian boitait du genou gauche alors elle lui demanda pourquoi il était hésitant à publier son livre. Sa curiosité avait toujours eue le dessus sur elle et peu importe la personne, Maura demandait toujours lorsqu'elle voulait connaître un truc. Avec Julian, c'était différent parce que s'il ne lui disait pas immédiatement, il le lui dirait plus tard. « Tu ne peux rien me cacher non plus, Ginger. » Comme si elle n'était pas au courant. Maura était comme un livre ouvert pour tout le monde. Les gens pouvaient lire en elle comme les touristes lisent dans un pamphlet. « Mon livre est une dédicace pour une personne bien spécifique. Il y ‘a des passages que nous avons vécu, je ne veux pas qu’Eugenia se fasse des idées. » Je marquai un silence. Lorsque que je l’ai retrouvé sur une chaise roulante, quelque chose s’est brisé en moi. Je n’ai pas arrêté de l’aimer parce qu’elle était… » Tout en écoutant la réponse de Julian, Maura continua de manger sa quiche végétarienne. Elle eut de la difficulté à avaler lorsque la voix de Julian se brisa tant elle ressentie de la peine pour lui. À l'instant, elle n'avait qu'une seule envie et c'était de le prendre dans ses bras. Sauf qu'il changea d'attitude comme lui seul arrivait à le faire. Cette fois ? Il se contenta d'ajouter que le vin était délicieux. Sa main alla rejoindre la sienne et elle sera cette dernière dans la sienne. C'était un moyen pour elle de montrer qu'elle était là. Qu'elle serait toujours là, peu importe. Cette fois-ci, Maura décida de donner une pause à Julian et de ne pas lui poser des questions. « Si tu ne veux pas en parler, je comprendrais. Alors, tu peux utiliser le joker que je t'offre : tes dernières mésaventures romantiques monsieur charmeur. » Dit-elle avec un sourire en coin. « Je sors avec Sam à nouveau. » Maura fronça les sourcils. Julian et Sam. Sam et Julian. Son premier baiser et son ex-meilleure amie formaient un couple ? Elle en manqua de tomber sur le sol. C'était un choc parce que cela avait toujours été sa Samantha en quelque sorte. Et elle connaissait Julian. Comme elle connaissait Sam. Ils s'aimaient peut-être maintenant, mais cela ne durerait pas longtemps. « Je-je suis contente pour vous deux. Qui aurait crû? » Répondit-elle en souriant faussement tout en retirant doucement sa main de celle de Julian qui alla remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. « Mais je suis très incertain. Qu’est-ce qui cloche chez moi ? » Absolument rien. « Tu veux dire qu'est-ce qui cloche chez nous. Je suis jalouse de la fiancée d'Adam et toi tu es incertain. Il n'y a rien qui cloche avec nous. C'est nos cœurs qui décident de jouer aux salopards. » Ajouta-t-elle avec un haussement d'épaules.

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() message posté Jeu 25 Déc 2014 - 23:45 par Invité
"The person, be it gentleman or lady, who has not pleasure in a good novel, must be intolerably stupid.Cuz good friends, good books, and a sleepy conscience: this is the ideal life." Je m’étais profondément entiché d’elle pendant des mois, avant de réaliser que mes efforts étaient vains. Elle ne remarquait pas mes gestes affectueux, ni ma générosité transcendante ; je lui avais même offert de jouer avec ma collection de petites voitures une fois. Elle ne s’était probablement pas rendu compte du sacrifice - Personne ne touchait à mes miniatures !  Je souris d’un air taquin en tournant ma fourchette. Malgré les années, et nos nouvelles occupations quotidiennes, nous trouvions toujours le temps de partager un déjeuner, ou un café une fois par mois minimum. C’était vital. Maura était une partie de mon identité, au même titre que ma personnalité ou mon penchant démesuré pour l’arrogance. Mes souvenirs tournaient en boucle dans ma tête, ponctués par les lamentations de mon genou. Je m’éclipsai quelques instants afin de délier mes muscles engourdis. Marcher jusqu’à la salle de bain avait soulagé mon membre crispé. Je fis quelques enjambées entre les tables vides avant de retrouver le visage enfantin de mon amie. Mon cœur se serra lorsque je songeais à nos longues journées d’insouciances sous le porche des Lawford, ou à nos balades nocturnes en été. Malgré les violences de mon père, et mes incertitudes d’enfant, j’avais eu une belle vie à Londres. Je me penchai lentement sur la table. Ma main vint retrouver ma coupe de vin, presque machinalement. Je pris une lampée avant de lui sourire. Je ne voulais pas garder mes secrets inavoués, mais parler d’Eugenia me plongeait dans une transe malsaine. Je n’arrivais pas à me résoudre à son accident. Les choses avaient changées mais mon cœur battait  continuellement en direction de Cardiff, répétant inévitablement les mêmes symphonies. Je crispai la mâchoire en me redressant dans mon siège. Maura sentait ma détresse, son regard compatissant trahissait son combat interne. Elle frôla ma main, et j’esquissais de la tête, reconnaissant.

« Elle est sur un fauteuil roulant, et …  » Répétai-je dans un murmure. Cette vision me brisait. Je déglutis. La  conversation stagna quelques secondes avant de reprendre, cette fois, je lui avouai mes frasques amoureuses avec  la belle Samantha Oswald-Bower. Je savais que Maura entretenait une relation complexe avec la jeune brune. Elles avaient été très proches, avant de se diviser pour une raison qui me dépassait encore. Les fiançailles rompues de Maura l’avaient beaucoup touché. Elle s’était plongée dans une sorte de solitude, que j’avais peiné à briser.

« Je-je suis contente pour vous deux. Qui aurait crû? » Lança-t-elle en souriant. Elle se détacha doucement de ma prise. Je roulai des yeux, avant de rire avec légèreté. L’attitude de la jeune rousse ne me surprenait qu’à moitié. Elle me connaissait assez pour savoir que je n’étais pas ce qu’on appelait boyfriend material .

« Tu ne penses pas que ça va durer ? » M’enquis-je d’un ton neutre. « Je ne sors pas très longtemps avec les filles, malgré toute la volonté du monde parce que je suis ... J’appartiens à Eugenia. C’est ça ?» Je ris jaune. « C’est des foutaises! Je me suis remis de toi, je peux me remettre de n’importe quelle déception amoureuse ! » Raillai-je en lui faisant un clin d’œil.

Je pris une bouchée de gratin. La viande hachée avait bon gout, mais je peinais à me délecter de sa saveur épicée. Ma gorge était sèche, et seul le vin semblait désaltérer mes muqueuses. Je commençais déjà à me sentir vaciller. Un sourire terne se traça sur mon visage. Maura me fixa un instant, elle semblait presque aussi perdue que moi.

«  Tu veux dire qu'est-ce qui cloche chez nous. Je suis jalouse de la fiancée d'Adam et toi tu es incertain. Il n'y a rien qui cloche avec nous. C'est nos cœurs qui décident de jouer aux salopards. »

Je ris à gorge déployée, touché par l’ironie de la situation. C’était d’un pathétique! Je fis la moue avant de balayer l’air d’un geste de la main.

« J’ai toujours pensé que vous aviez une certaine alchimie avec Adam. Je ne connais pas sa fiancée, mais je pense que votre amitié n’est pas ordinaire … »  J’avais remarqué la façon qu’il avait de s’extasier devant les blagues de Maura – elle n’était même pas drôle ! Je pris la bouteille. « Une longue journée m’attend, j’adoucis mes mœurs au cas où … » Me justifiai-je. « Un dernier verre ?» M’enquis-je en regardant l’heure.


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() message posté Sam 3 Jan 2015 - 1:21 par Invité
“A friend is one that knows you as you are, understands where you have been, accepts what you have become, and still, gently allows you to grow. ” - William Shakespeare ~ julian&maura. △ Il était plus facile pour Maura de parler avec Julian qu'avec n'importe qui. Certes, Sam et Annabelle étaient au courant des sentiments possibles qu'elle pouvait ressentir pour Adam, mais il avait fallu que les deux demoiselles posent la question à Maura. Avec Julian, elle n'était pas passée par quatre chemins. Elle lui avait simplement dit qu'elle était jalouse de la fiancée de ce dernier. Maura lui avait dit de vive-voix qu'elle était jalouse et pour la jeune femme cela revenait à dire qu'elle se pensait amoureuse de son meilleur ami d'enfance. C'était une déclaration. C'était un avancement pour Maura. Un pas dans le bon chemin de sa vie amoureuse. Vie amoureuse qui était vide. Cependant, Maura ne se plaignait pas en entendant celle de son ami, Julian. La sienne était chaotique. « Elle est sur un fauteuil roulant, et ... » Sa bouche s'ouvrit comme lorsqu'on est surpris d'apprendre un truc. Maura était surprise, elle l'ignorait. Elle ignorait que le premier amour de Julian soit en fauteuil roulant, mais ce qui l'intéressait le plus c'était la relation que son ami d'enfance entretenait avec son ancienne meilleure amie. Celle qui avait eu le cœur brisé pratiquement en même temps que Maura. Celle qui connaissait tout d'elle. « Je suis désolé pour Eugenia. » Dit-elle tout de même avec esquissant un mince sourire. Après quoi, Maura lui dit qu'elle était contente pour lui et Sam. Au fond d'elle, elle ne l'était pas. Elle aurait aimé approuver cette relation, mais elle connaissait Julian comme elle connaissait Sam. Ils étaient deux êtres humains brisés. Oui, qui aurait cru ? Pas elle, en tout cas. Jlian le remarqua. « Tu ne penses pas que ça va durer ? Je ne sors pas très longtemps avec les filles, malgré toute la volonté du monde parce que je suis ... J'appartiens à Eugenia. C'est ça ? » Maura l'écoutait parler tout en mangeant l'assiette qui se trouvait devant elle. Elle voyait à quel point toute cette histoire le touchait vraiment et cela lui brisait le cœur. « Non, je ne pense pas que ça va durer. Je ne dis pas que tu appartiens à Eugenia, je dis simplement que vous êtes deux cœurs brisés. Les gens aux cœurs brisés qui se mettent en couple ne durent jamais parce qu'ils réalisent au bout du compte qu'ils ne se soignent pas. » Répondit-elle d'un ton neutre et de manière la plus honnête possible. « C’est des foutaises! Je me suis remis de toi, je peux me remettre de n’importe quelle déception amoureuse !  » « Et moi, je n'étais que la petite fillette aux robes étranges donc je suis facilement oubliable. » Ajouta-t-elle avec un rire léger. Quelque part, elle ne se voyait pas former un couple avec Julian parce qu'elle le connaissait trop bien. Elle connaissait pratiquement tout de lui. Comme il connaissait tout d'elle. Leur relation n'aurait jamais fonctionné et ils auraient eu comme résultat une amitié brisée à tout jamais. « J’ai toujours pensé que vous aviez une certaine alchimie avec Adam. Je ne connais pas sa fiancée, mais je pense que votre amitié n’est pas ordinaire … » Elle haussa les épaules. Elle savait déjà que leur amitié n'était pas ordinaire. Ils avaient grandis ensemble pendant treize ans avant que la famille de ce dernier quitte Londres pour les États-Unis. Ce jour-là, elle avait pensée que c'était la fin de leur amitié, mais cela ne l'avait pas été. Du moins, au début. « Notre amitié a toujours été hors du commun. » Répondit-elle en plongeant son regard dans celui de Julian. « Une longue journée m’attend, j’adoucis mes mœurs au cas où … Un dernier verre ? » Elle ne lui répondit pas avec du son, mais en présentant son verre.
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() message posté Jeu 15 Jan 2015 - 20:37 par Invité
"The person, be it gentleman or lady, who has not pleasure in a good novel, must be intolerably stupid.Cuz good friends, good books, and a sleepy conscience: this is the ideal life." Je n’avais aucune idée des directions que prenaient ses pensées, mais je pouvais facilement percevoir sa détresse lorsqu’elle parlait de son meilleur ami. Elle semblait empreinte de cette même mélancolie qui m’avait tenu en captivité durant de longues années. Je tournais en boucle dans un passé qui s’était déjà fané, mais malgré mes efforts acharnés, et mes rencontres nouvelles, je ne pouvais pas oublier Eugenia. Elle était marquée au fer rouge sur ma peau, clamant tous les droits sur mon existence. J’esquissai une ébauche de sourire en faisant tourner ma coupe de vin sur la table d’un geste las.« Je suis désolé pour Eugenia. » Souffla-t-elle. Je lui fis un signe de la tête d’un air bien entendu. Elle n’avait pas à se sentir désolée, les choses étaient ainsi faites. Ma poitrine vibrait au gré de mes sentiments mal contenus. Je soupirai avant de plaquer ma main contre mon genou boursoufflé. « L’ambiance est tout à coup pompeuse, pas vrai ? » M’amusai-je en riant nerveusement. Je ne voulais pas la faire sombrer avec moi ou l’impliquer plus que nécessaire dans mon malheur. Après tout Maura était comme une sœur pour moi, et je m’évertuais à jouer le rôle du protecteur malgré mes incertitudes et mes lacunes.

Je la regardais piocher dans son assiette en souriant. Je remarquais ses tiques et sa façon adorable de fixer sa nourriture avant de la déguster lentement. Elle m’adressa un regard à son tour. « Non, je ne pense pas que ça va durer. Je ne dis pas que tu appartiens à Eugenia, je dis simplement que vous êtes deux cœurs brisés. Les gens aux cœurs brisés qui se mettent en couple ne durent jamais parce qu'ils réalisent au bout du compte qu'ils ne se soignent pas. » Ses paroles me semblaient pleines de sens, j’acquissai avant de m’accouder à la table. J’avais à peine touché à mon plat, mais ce n’était pas plus grave. Je prenais plaisir dans la compagnie de la belle rousse, et ça c’était le plus important. « Les cœurs brisés sont condamnés à l’errance. » Je marquai une légère pause. « Je pense que tu as raison, mais parfois je me surprend à espérer que nous pouvons nous soigner l’un l’autre.» Je levai le bras afin de demander l’addition, tout en continuant à l’écouter.« Et moi, je n'étais que la petite fillette aux robes étranges donc je suis facilement oubliable. » Je ris avec légèreté, avant de protester. « Il n’empêche que tu as bien grandi. Et tu n’es pas facilement oubliable, regarde, je suis toujours là. »

Son amitié avec Adam m’avait toujours intrigué. Il me semblait parfois dénoter une certaine affection dans son regard. Je pouvais facilement calquer le destin de ces deux-là, sur le mien avec Eugenia. Je fis la moue tandis qu’elle m’avouait que les choses étaient hors du commun avec son meilleur ami. Je remplis son verre avant de m’abreuver à mon tour. Le gout sucré du raisin s’engouffrait dans mon estomac crispé afin de réchauffer mon corps engourdi. Le garçon de table se présenta avec l’addition, et je souris en sortant ma carte de crédit. « Je te raccompagne ? J’ai bon espoir de croiser James. » déclarai-je avec douceur.



FIN
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