"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I got the eye of the tiger, a fighter, dancing through the fire. - Athénaïs & Alix 2979874845 I got the eye of the tiger, a fighter, dancing through the fire. - Athénaïs & Alix 1973890357
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I got the eye of the tiger, a fighter, dancing through the fire. - Athénaïs & Alix

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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 13:24 par Invité


Stinging like a bee, I earned my stripes.
Athénaïs & Alix.
fiche par ©century sex  

Ça ne me plait pas vraiment que mes parents s’amusent à donner des fêtes dans notre maison, même si bon, c’est aussi le lieu de travail de mon père. J’ai l’impression de ne plus être chez moi une fois que c’est décoré, que des buffets sont disposés pour remplir le gosier de certaines personnalités que ce soit en alcool, en boissons non alcoolisés et en nourriture qui n’ont rien de diététique.

Je décide donc de prendre mon temps dans ma chambre mais j’ai l’air d’une furie, passant du peignoir aux sous-vêtements, et finalement me planter, tourner, aller vers le miroir pour essayer de faire le choix de ma robe pour plaire à un maximum de monde. Tout est une question d’image dans le milieu, je suis une jolie fille, je dois m’habiller en conséquence pour donner une bonne image de ma famille. Histoire d’assurer pour longtemps le siège de mon père en ces lieux.

Ma mère entra dans ma chambre, me pressant pour descendre et priant les dieux pour que je ne sois pas trop en retard. Il est bientôt 20h00 et je n’ai toujours pas fais mon apparition. De toute façon, ce n’est pas moi l’Ambassadeur français, mais mon père. Je ne suis qu’un décor qui affirme qu’il a un beau palmarès que ce soit dans la vie professionnelle et personnelle.

Finalement, je cède pour la robe à la teinte jaune pâle avec des motifs asiatiques. Une robe façon Geisha, je n’ai jamais eu la chance de la porter. Rapidement, ma mère pose des talons à côté de mes pieds alors que je me faisais un joli chignon style négligé, quelques mèches en ressorte. J’enfile finalement mes chaussures et ma mère s’en va.

Enfin… je suis mieux seule ici. J’ai toujours quelque chose à faire. Je demande à la servante de m’apporter quelque chose à manger. Des fruits frais, par exemple. Elle sort de ma chambre alors que je finis de me maquiller.

Il y a une sorte de grand balcon à côté de l’escalier. Je peux voir les personnes qui sont à la fête. Je ne suis pas étonnée de voir certaines têtes, rares sont ceux qui s’aperçoivent de ma présence en haut d’ailleurs. Je croquais dans mon premier fruit quand mon regard fut capté par une personne… que je connaissais que trop bien.

Je détaillais sa toilette, elle est si belle. Elle. Athénaïs, la belle princesse française. J’admire depuis toujours ce qu’elle est. C’est une dame de haut rang. Je voulais être comme elle jusqu’à ce que sa présence auprès de moi prenne un sens qui ne me plaisait pas. « Madame, ma mère vous dit de descendre. » Je regarde la servante, un peu perturbée.

Je sais qu’Athénaïs m’a vu et la connaissant, elle ne manquerait pas de me rattraper pour me questionner sur mon attitude avec elle. Toujours la même chose, elle veut savoir, je m’y refuse. Nous sommes deux femmes têtues et persévérantes. J’accorde un regard tendre à la française avant de durcir les traits de mon visage, me cachant derrière ce masque snob.

« Je vais passer de l’autre côté. Je veux faire une entrée discrète, pour une fois. Rassurez ma mère et faites le service. » ordonnais-je à la vieille dame alors que je passais devant elle pour traverser le couloir.

Je sens mon cœur battre à une allure affolante. Athénaïs est là et je sais que je ne pourrais pas lui échapper. J’ai peur de ce qu’elle représente, il faut que j’éloigne au plus tard possible notre rencontre. Je me retrouve finalement dans la cuisine, slalomant entre les employés pour déboucher au niveau d’un buffet.

« Miss Delacour, vous êtes là. Edward Stanson, je suis un ami de votre père.
- Enchantée. J’espère que la soirée vous plait.
- Oh oui, ma femme est ravie. Je suis content d’avoir pu faire votre connaissance, vous êtes magnifique.
- Moi de même, Monsieur Stanson. Profitez bien de la fête. Je crois que mon père est vers l’entrée si vous le cherchez… »

Je fuis alors cet ami de mon père. Il a dû parler de moi, sa fierté. Mais il ne sera jamais aussi fier de moi qu’il l’est pour Jade. Ma sœur est tellement plus belle, plus intéressante. Il l’a toujours apprécié.

Je sors de mes songes en apercevant à nouveau la blonde. Je crois qu’on joue à un jeu du chat et de la souris. Je me faufile derrière le buffet dans l’espoir qu’elle ne me trouve pas. Je suis sûre qu’elle ne me verra pas, enfin je crois…

C’était sans compter mon odieux petit-frère qui parle juste trop fort…
« Maman, Alix est enfin venue ! »

Je le regarde avant l’envie de l’étrangler. Il a de la chance d’être en public. Je l’aurais décimé sur place. Je tente de continuer mon chemin même si bon… je crois que la souris s’est faite attrapée…
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() message posté Ven 24 Oct 2014 - 14:13 par Invité
    Les soirées organisées par l'Ambassadeur français étaient toujours gigantesques, elles respiraient la grandeur, le chic. Ce genre d'événement faisait parti de son quotidien, Athénaïs s'y sentait comme un poisson dans l'eau. Certains héritiers avaient du mal à se modeler comme le voulait les parents, mais elle, c'était autre chose. Depuis son enfance, elle n'avait jamais essayé de se rebeller contre eux, elles les chérissait trop, ils étaient un modèle et elle faisait tout ce qui était en son pouvoir pour les rendre fière. Et elle pouvait dire sans trembler qu'elle réussissait son rôle à merveille, personne n'y trouvait à redire même les langues de vipères. Jamais elle ne laissait l'occasion à quiconque de trouver une faille dans ce comportement.

    Ce soir-là, elle s'habilla particulièrement distinguée. Ses cheveux blonds étaient relevés en un chignon digne des grandes dames, des boucles d'oreille et un fin collier de perles pour couronner sa tenue. Elle semblait plus femme que jamais. Oublié la jeune femme aux relations compliquées, elle était prête à se fondre parmi les mondains. Même si elle tenait toujours à retenir l'attention.

    Elle descendit de sa voiture, accueillie par un homme qui l'accompagna directement dans la salle principale. Toutes les lumières étaient allumées, donnant encore plus une allure d'élégance et de luxure à cet endroit. Tout de suite commença les embrassades avec des personnalités, tout le monde se connaissait dans le milieu. Plus les minutes défilaient, plus les invités faisaient leur apparition. Elle était en train de parler de la nouvelle acquisition immobilière avec un vieux couple millionnaire lorsqu'elle aperçue une silhouette sur le balcon à l'étage et vu la rapidité à laquelle elle s'était retirée, elle aussi l'avait remarquée.

    "Veuillez m'excuser, je viens d'apercevoir une connaissance..." Et elle fila.

    Quand ce petit manège allait-il enfin cesser ? Alix l'évitait dès qu'elles avaient à se croiser et il n'y avait aucune raison. Elle avait beau chercher ce qu'elle avait pu faire de mal, elle ne trouvait pas et lorsqu'elle s'aventurait à l'interroger, la jolie blonde feignait l'indifférence. A qui voulait-elle faire croire ça ? Elles avaient passé tout un été ensemble déjà et elle savait combien elles étaient proches, inséparables, ce n'était décidément pas son style d'être aussi distante. Bornée, elle ne lâchait pas l'affaire, elle voulait savoir mais elle ne lui facilitait pas la tâche, disparaissant de son champ de vision pendant quelques instants puis finalement, la voix claire d'un jeune garçon l'attira, c'était son petit frère. Elle s'approcha de lui et lança :

    "Bien joué." avant de se diriger vers sa soeur.

    Elle était magnifique, vêtue de ce kimono. C'était à la mode et elle l'honorait très bien. Un sourire victorieux sur son visage, et elle lui dit :

    "Bonsoir Alix, tu es la fille de l'organisateur de cette soirée, tu ne devrais pas te terrer derrière ce buffet même s'il est incroyablement appétissant."

    Ce soir, elle n'allait pas y échapper, elle voulait savoir. Compte-tenu son expression gênée, elle était à présent sûre et certaine qu'elle lui cachait quelque chose d'important, sinon elle ne fuirait pas ainsi. Finalement, elle ajouta :

    "Ton père a tenu à ce que tu me tiennes compagnie ce soir."

    Ou bien, c'était elle qui s'était arrangée pour qu'il propose une telle suggestion. Son sourire s'agrandit, qu'est-ce qu'elle allait lui prétexter encore ?
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() message posté Lun 3 Nov 2014 - 18:17 par Invité


Stinging like a bee, I earned my stripes.
Athénaïs & Alix.
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J’espérais pouvoir échapper à cette princesse sortie des contes de fées. Cette déesse dont je déteste devoir m’échapper à chaque fois que je croise son regard. Je ne pensais pas la revoir mais à chaque fois, c’est inévitable. Elle est la noblesse française et dans notre pays, c’est une femme plus qu’importante. Je ne peux rien faire contre ça…
J’espère qu’elle ne m’as pas vu ou alors qu’elle a cru m’apercevoir. J’essaye d’être une hôtesse comme les autres, buvant avec mes invités mais je ne peux pas fuir autant de temps. Mon petit frère a remarqué brillamment ma supercherie et me vends à une inconnue – pour lui.  
Je continue de marcher, espérant faire la sourde oreille aux yeux de tout le monde. De saluer les invités par un léger mouvement de tête et continuer mon chemin comme si personne ne m’avait vu, ni même que je n’ai pas entendu mon frère me vendre. Seulement…
Elle est là.
Elle est près de moi et je ne peux plus échapper à cette beauté. Mon dieu, elle est belle. Encore plus à chaque fois. Je m’en veux de ressentir cela pour elle. J’ai envie de pleurer au fond de moi mais je suis trop forte pour ça.
"Bonsoir Alix, tu es la fille de l'organisateur de cette soirée, tu ne devrais pas te terrer derrière ce buffet même s'il est incroyablement appétissant."
Je tente un petit sourire amusée, un peu de timidité aussi. Même si cela ne me sied guère étant donné que ma personnalité était beaucoup plus… joviale et active en temps normal. Mais rien n’est normal depuis que mon cœur a commencé à battre pour elle.
« Bonsoir, Athénaïs… En effet, le buffet est délicieux. Le chef s’est surpassé, comme à chaque fois. Tu devrais essayer les beignets de crabes, c’est une merveille. »
Tu peux aussi y aller maintenant, me faire espérer que ton attention soit portée sur ces petites bombes à calories le temps que je me faufile autre part. Je me dis que j’aurais dû inviter quelqu’un à danser, un homme. Oui, un homme grand, beau. Elle ne pourrait pas m’enlever à lui. On ne danse pas entre dames bien élevées.
"Ton père a tenu à ce que tu me tiennes compagnie ce soir."
Comme par hasard.
Je jauge la petite blonde en sachant pertinemment qu’elle ne cherchait qu’à creuser dans le secret de mon éloignement. De la raison qui fait que je ne suis plus cette amie proche et tendre pour elle. Mais une personne qui ne cherche plus sa compagnie. Je tourne mon visage vers mon père, il me fait signe.
Je le déteste. J’ai l’impression d’avoir encore 17 ans. Je réprime ce soupir que j’aimerais tant exprimé. Par respect pour la « Princesse ».
« Bien… Allons-y. » Je tente un sourire radieux mais raté, car totalement faux. Je me rapproche de la princesse et glisse mon bras autour du sien pour la guider au travers de la soirée. Je ne sais même pas comment je vais faire pour échapper à tout ça.
Nous nous faufilons parmi quelques personnes et je trouve un sofa assez grand pour eux, assez bien placé pour être à la vue de beaucoup de personnes tout en gardant une certaine intimité dans la future conversation à venir.
« C’est bien, tu m’as attrapé. » Je n’ai pas besoin de mentir sur ça. L’évidence est impossible à cacher maintenant. Seulement. La suite doit continuer comme avant. Nier. Mentir. Dévier.
« En ce moment, je ne me montres pas trop, j’en suis désolé. Ce n’est pas contre toi. » Ou plutôt le souvenir de ce que j’ai pu ressentir pour toi. Bien que ce ne soit plus aussi fort qu’avant, c’est encore une honte pour moi. J’ai honte et je ne veux plus en parler.
Mais je suis incapable de passer outre pour retourner vers toi. « Comment vas-tu ? » demandais-je ouvertement à la jeune femme.
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