"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Leslie | Calling on the stars to fall and catch the silver sunlight in your hands. 2979874845 Leslie | Calling on the stars to fall and catch the silver sunlight in your hands. 1973890357
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Leslie | Calling on the stars to fall and catch the silver sunlight in your hands.

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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 15:23 par Invité

Leslie Wieth

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Il est peut-être quelque chose que tu aimes le plus chez toi, parce qu'il glisse sur la langue quand tu le prononces, il est doux, court, simple, il n'attire pas les yeux et ne sonne pas si étranger. Ton nom de famille est peut-être la chose dont tu es la plus fier, si seulement il n'était pas l'image de ton passé, un passé que tu aimerais oublier, toi, parce que les autres n'ont jamais entendu parler de Wieth. PRÉNOM(S) : Leslie, comme les filles Mais vous saviez que ce n'était pas un prénom simplement féminin ? Non, parce qu'il pourrait croire à ta gueule que t'es une fille, mais quand tu leur mettras la tête dans ton pantalon, ils comprendront certainement que tu n'es pas une fille. Et que t'en as dans le pantalon. ÂGE : Pas assez de doigts pour compter. Ou en tout cas, c'est ce que tu préfères répondre. Tu n'assumes pas ton âge. Vingt-huit ans. Presque trente. C'est terrifiant, effrayant, apeurant, triste. Presque mort. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Il faudrait donner l'heure pour que ce soit une date, une vraie, mais tu n'en sais rien. Tout ce que tu sais, c'est que tu es né un certain 06 Juin 1986, dans la ville de Manchester. NATIONALITÉ : Anglais, mon gars. On fera pas plus anglais que toi. STATUT CIVIL : Libre comme l'air, coureur de jupon, bâtard, enculé, connard, infidèle, coup d'un soir. Ca ne marche pas ? Célibataire, alors. MÉTIER  : Sans travail fixe, tu ne sais pas garder un poste plus d'un mois, voire deux, alors tu enchaînes les boulots. Des fois chez des disquaires, des fois chez des livreurs de pizza. Tant que tu peux gagner ta vie, c'est tout ce qui t'importe. TRAITS DE CARACTÈRE : Actif • Curieux • Franc •  Coléreux • Impulsif • Maladroit • Arrogant • Bagarreur • Coureur de jupon • Bout-en-train • Sûr de lui • Confiant • Têtu • Jaloux • Possessif • Câlin • Souriant • Beau parleur • Convainquant • Original • Créatif • GROUPE : Walk on a line.



My style, my life, my name

Il n'y a rien de particulier chez un homme, vous êtes tous les mêmes et encore plus quand on essaye de se fondre dans la masse. Il y a toutes ces personnes qui essayent de ressembler à d'autres, qui essayent d'être toutes les mêmes pour ne pas se faire peur, pour ne pas être fui. Mais ce n'est pas ce que tu veux, ce n'est pas ce que tu es. Tu bombes le torse face aux autres et tu affiches fièrement ton style, débraillé, à la limite du sale, ton style de bohème, ton style de dépravé. Vêtements déchirés, vêtements effacés, tu leur souris comme tu ne sourirais à personne et derrières tes beaux yeux bleus se cachent de belles insultes qui ne passeront jamais la barrière de tes lèvres, mais pourtant elles sont là, tu les penses, tu leur hurles dans un regard, dans un sourire, dans un geste. Allez vous faire foutre, tu n'as rien faire de ce qu'ils pensent, de ce qu'ils disent, tu ne vis que pour toi.
Tu n'as pas d'attache, tu vis au jour le jour. Est-ce aussi une particularité de l'homme que tu es ? Peut-être. Tu te laisses aller, tu t'oublies dans les paysages, tu t'oublies dans les nuages, tu t'oublies dans les reflets de ton âme. Personne ne comprend, en fait ils ne cherchent pas à comprendre parce que tu ne cherches pas à leur dire. Tu ne cherches pas à leur expliquer, ce que tu penses, ce que tu dis. De toute manière, ils ne comprendraient pas. Ils te regarderaient, avec leurs grands yeux ronds, ils diront oui, hocheraient de la tête mais ne comprendraient pas un seul mot de ta pensée. Tu n'as pas besoin d'eux, de toute manière.
Tu te plains sans cesses des gens, mais pourtant tu restes accroché à eux. Tu dis que tu n'en as pas besoin, mais ils sont là pour toi tout de même. Tu dois les avoir près de toi, tu dois avoir quelqu'un, quelque chose. Un corps à serrer la nuit, un corps à prendre contre toi, à embrasser, à dénuder. Comme un manque à combler. Tu t'en fiche de qui il est, de ce qu'il fait, de ce qu'il veut, tu voudrais qu'il ne soit qu'à toi, rien que pour une nuit, rien que pour une étreinte Tu veux avoir le contrôle sur lui, tu veux avoir le contrôle sur chaque parcelle de sa peau comme tu aurais le contrôle sur une marionnette. Ils te parlent tous d'amour, ils te parlent tous de choses que tu ne comprends pas. Qu'est-ce que le coeur qui bat, qu'est-ce que les joues rougissent, les mots d'amour glissé au levé du soleil dans le creux de ton oreille, les étreintes douces d'un sommeil partagé ? Tu ne connais pas, tout ça, tu ne comprends pas. Tu n'as jamais connu l'amour, jamais.
Alors quand tu ne comprends pas, tu t'énerves, tu te bas avec les autres, avec toi même. Tu te frappes comme tu les frappes et il n'est pas rare de te voir impliqué dans une bagarre à la sortie d'un bar, à la sortie d'une fête, à la sortie de chez toi.
Tu es un oiseau de nuit. Tu aimes faire la fête, tu aimes boire, fumer, tu aimes te déchirer, te retrouver mort, toucher le paradis du bout des doigts, tu aimes essayer d'atteindre l'inaccessible, tu aimes essayer de voler plus que tu ne le devrais. L'atterrissage en n'est plus que douloureux encore. Mais il t'es impossible de chasser tes démons, impossible de te battre contre tes envies. Tu sais que tu devrais arrêter, que tu ne devrais pas prendre ces merdes. Mais qui sait résister à l'appel de la drogue, qui sait résister au bien être qu'elle procure ? Pas toi. Tu es bien trop faible face aux illusions, face au bonheur factice d'un rail de poudre. Tu es bien trop faible, parce qu'ils sont là, dans ta tête, ils chantent les anges déchus, ils font résonner tes péchés, et tu te laisses aller, encore, tu te laisses avoir.
Mais peut-être que la plus grosse particularité de ton être, c'est ton homosexualité ? Comment ça, ce n'est pas quelque chose de particulier ? Allez donc dire ça à ceux qui ouvrent de grands yeux quand tu embrasses un homme dans la rue, quand tu oses lui tenir la main dans des endroits où il ne faudrait pas, parce que vous comprenez, ça dérange. Ca dérange beaucoup trop, ça fait peur, ça effraie. Presque on penserait encore que c'est une maladie. Dégage, ne me la transmet pas. Mais toi tu es fier, très fier de ça, peut-être un peu trop. Peut-être qu'en fait, tu les provoques, peut-être qu'en fait, tu cherches à les choquer. Tu veux leur montrer qu'il n'y a rien de différent à aimer le même sexe, ou à l'apprécier si on ne sait pas aimer. Mais tu ne sais pas t'y prendre, c'est drôle, mais c'est comme ça. Alors tu joues les enfants, regardez-moi, je fais des choses interdites, des choses que vous n'aimez pas. Regardez-moi, je fais une connerie et j'en suis fier. Oups, vous allez faire quoi ? Tu n'as pas peur de leurs réactions, tu te battras, tu leur en mettras plein la tête. Tu veux faire passer cette "particularité, à la normalité. Tu n'es pas différent, juste exclu.
 
PSEUDO : LikeNovocaine PRÉNOM : Sorenza. ÂGE : 17 ans. PERSONNAGE : inventé.  AVATAR : Cole Mohr. CRÉDITS : Tumblr. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Top sites.


 

 
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 15:25 par Invité
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You'll fall into the dead of night

« Dis, tu voudrais faire quoi, toi, plus tard ? - M'casser de ce trou à rat. » Tu n'es qu'un adolescent, tu n'es qu'un enfant. Tu as des rêves plein la tête, tu as des rêves qui se dessinent dans les nuages. Tu vois les formes blanches se dessiner selon tes pensées. Personne ne voit les nuages de la même manière, parce que personne ne pense pareil. C'est drôle, des fois tu vois des choses qui n'existent pas dans ces formes abstraites. Tu te plais à imaginer des scènes, tu te plais à te dire que le ciel bleu est comme une grande salle de théâtre, les nuages en sont les principaux personnages et toi tu es le chef d'orchestre, celui qui a fait vivre ça. Tu n'es qu'un enfant, tu te sens prisonnier, tu n'en as jamais assez. Ce que tu veux, c'est parcourir le monde, courir, voler, être libre. Tu te sens comme enfermé dans cet endroit, dans cette ville grise. Tu te sens comme opprimé par tes parents, comme serré dans un étau dont tu aimerais te libérer. C'est normal. Tout le monde rêve de grands espaces, tout le monde rêve qu'un jour il sera libre de faire ce qu'il veut, d'agir comme il faut. Mais toi, tu le veux plus que quiconque. Ton métier, plus tard, ce sera chercheur de liberté. C'est ce que tu disais, souriant, tes grands yeux bleus pétillants. On n'osait pas te contredire, tu étais tellement adorable mais personne ne t'a prévu qu'à force de voler trop haut on se cognait la tête. Personne ne t'a jamais dit qu'à force de rêver, on ne comprenait plus la réalité. On ne te comprenais pas non plus, tes parents étaient désespérés. Ils faisaient tout pour toi. Grands travailleurs, petits prolos de base, couple parfait dans le cadre de la ville ouvrière, ils te donnaient tout. Ils se saignaient pour toi, pour ton bonheur mais toi en égoïste, tu peignais les murs avec leur sang. Ce n'est qu'une image, mais tu t'en fichais, tu ne les entendais pas, tu ne les écoutais pas. Tu avais l'âme rebelle, l'âme qui se fait la malle. Tu n'écoutais que toi, que tes rêves. Tu n'avais pas les pieds sur Terre, tu voulais déjà beaucoup trop haut dans tes espoirs, tu ne pouvais être que déçu par la vie qui t'attendait, déçu par ce que tu allais connaître. On est toujours déçu, lorsqu'on attend trop. Tu en attendais trop de la vie, de ce cadeau merveilleux. Merveilleux ? C'est ce que tu croyais, c'est ce que tu cherches toujours à croire. Tu essayes de te convaincre que vivre est une merveille, que connaître la misère , c'est génial. Vous n'avez jamais été riche, tu n'as jamais manqué de rien mais tu n'as jamais eu ce que tu voulais. Tu étais un sale gosse, tu n'avais pas dix ans que tu volais les pommes sur le marché, les crayons dans les papeteries. Tu faisais les quatre cent coups, parce que tu te sentais vivant. Courant entre les rues pavées, tu sentais ton coeur battre, tu le sentais arracher ta poitrine ; c'est ça que tu recherchais. Cette émotion. Ce bonheur. La satisfaction. Tu n'es pas vraiment un artiste, tu ne sais pas exprimer tes sentiments, tu ne sais pas balancer de la peinture sur les toiles, des mots sur les feuilles, tu ne sais pas dessiner alors tu ne sais pas si tu es vraiment vivant. Tu ne sais pas si tu ressens, si tu y arrives. Si tu es comme les autres. C'est dur de se dire qu'on ne ressemble pas à tout le monde, c'est ce que tu croyais en tout cas. Pourquoi tu ne sais pas ressentir ce qu'ils ressentent, eux ? La tristesse, la peur, la faiblesse, l'angoisse ? Tu n'es que colère. Colère contre le monde, colère contre toi. Tu n'es que haine contre la réalité, celle à laquelle tu as essayé d'échapper. Mais un jour elle vous rattrape, elle vous mange. Et toi, elle t'a rattrapé, trop rapidement. Tu voulais continuer d'être innocent, continuer d'être un enfant, tu voulais continuer d'espérer, tu voulais continuer de croire, de rêver, de dessiner dans les nuages les sourires de ton âme, mais non. Ce n'est pas ce qu'on avait prévu pour toi, ce n'est pas ce qu'ils voulaient, tu devais souffrir. Souffrir sans pleurer, parce que tu ne sais pas pleurer, tu devais souffrir et ne plus rêver, ne plus avoir t'échapper. Il est mort, et elle est malade. Beaucoup malade. Trop malade. « Elle vous oubliera un jour. » Il avait dit ça, te regardant dans les yeux, il avait dit ça comme si de rien était, comme si on ne pouvait rien y faire. Mais tu n'as pas pleuré, jamais. Tu l'as regardé fièrement, tu l'as regardé comme s'il te lançait un défi, et tu as dit que tu la sauverais. Il a rigolé, il s'est moqué. Tu n'en feras rien, tu n'y arriveras pas. Il n'avait pas tort, mais tu ne voulais pas le croire, tu voulais essayer. Espérer, encore un peu, rien qu'une dernière fois. Mais c'était perdu d'avance, elle était perdue et toi aussi. Quinze ans et orphelin. C'est un peu comme ça que tu étais, parce que des fois elle savait qui tu étais, des fois elle ne s'en souvenait pas. Etranger, sortez. Comme si sa mémoire se dégradait rapidement, trop rapidement. Comme si elle perdait ses souvenirs, ses premiers souvenirs. Ses derniers. Un jour elle ne se souviendra plus de rien et ça t'effraie ; tu devras te souvenir pour elle. Tu devrais vivre pour elle. Mais comment ? Tu n'as pas l'âge, tu es bien trop jeune, bien trop frêle, tu est bien trop enfant, bien trop gamin. Il fallait te laisser dans ton monde, il fallait te laisser rêver encore avant de détruire ta cité, de la piétiner. Maintenant, tu t'es écrasé. Empereur déchu, tu es tombé. Un genoux à terre, tu as abdiqué. La réalité a gagné.

Tu t'es perdu dans cette réalité, tu as voulu t'en échapper mais tu n'as jamais trouvé la sortie. Tu ne sais pas, tu es prisonnier, tu es perdu, tu es enchaîné à vivre avec sur les épaules le poids de a vie. « Je suis rentrée, Madame. - Qui êtes-vous ? » Il avait raison. Elle ne se souvient plus de toi. Son fils. Sa chair. Son sang. Elle ne souvient plus de la douleur que lui a couté ta vie, elle ne souvient plus à quel point tu as pu la faire souffrir. Elle est une étrangère, tu es un étranger. Madame. Tu ne pouvais plus l'appeler maman, tu ne te sentais plus de lui expliquer chaque jour ce qu'est une maman. Ce que tu es, un vulgaire objet. Ce qu'elle est, une simple poupée. Tu n'en pouvais plus de lui dire qu'elle comptait pour toi, que tu l'aimais. Tu as abandonné, à quoi bon ? Elle ne s'en souviendra jamais. Il n'y a que les larmes qui coulent sur ses joues, les soirs de pluie, quand devant la télé tu préfères regarder sa silhouette décharnée que le vieux film qui pouvait passer. Tu as honte. Honte de l'abandonner, honte de te laisser aller. Mais tu ne sais pas quoi faire, tu ne sais pas comment faire. Tu ne comprends pas, ça te dépasse. Tu ne rêves plus maintenant, c’est terminé. Tes nuits sont cauchemars, elles  sont rivières rouges, rivières de sang. Ton sang. Tu cours, loin, pour échapper au monstre de la réalité mais ça te rattrape et tu en meurs, tu en meurs parce qu’elle t’égorge, parce qu’elle te coupe les jambes. Tu ne fuiras plus. Elle te coupe les bras. Tu n’en auras plus besoin. Elle t’emprisonne un peu plus et tu hurles. Tu hurles tellement fort que tu te réveilles. Transpirant, fatigué. Tu te réveilles en pensant que c’est vrai. Ton corps entier te tire, ton corps entier te fait souffrir, mais que peux-tu y faire ? Alors tu ne dors plus. Tu ne passes plus tes nuits dans ton lit, elles sont blanches, calmes, apaisantes. Elles sont promenades au clair de lune, elles sont balades entre des corps. Tu as trouvé le plaisir de la luxure dans ta démence, tu as trouvé l’extase de la chaire, le bonheur des frémissements. Hommes, femmes, tout y passait. Mais les femmes te dégoûtent. Tu les détestes, avec leurs formes trop rondes, avec leurs formes qui pendent. Tu les détestes, tu ne peux plus les regarder. Alors tu te réconfortais auprès d’homme, auprès d’inconnus. Que pouvait-il te faire de mal ? Vous étiez, pour une nuit, mains dans la main et vous vous accompagniez dans les limbes de l’enfer. C’est drôle de flirter avec le Diable, c’est marrant de saluer la Bête. Elle est comme un ami à présent, comme un ami à qui on sert la main. Tu respires un rail de cocaïne que tu avais disposé sur le torse de ton amant. C’est ça ta délivrance, on te l’a dit. « Tu veux oublier ? Essaye ça. » Tu as essayé. Tu as aimé. Tu as recommencé. Tu es tombé dedans. Tu ne sais pas t’en sortir. Tu n’as pas envie de t’en sortir. C’est ça, le tuc. C’est que tu ne veux pas t’en sortir, tu n’as pas envie. Tu es trop bien dans ton confort de camé. Ca aide, ça aide tellement. Tu ne le conseillerais pas, on ne conseille jamais ce genre de choses mais tu ne diras à personne d’arrêter. Jamais. C’est tellement bon de sentir le sol se dérober sous toi quand tu injectes dans tes veines les premières gouttes du liquide meurtrier. C’est comme un orgasme, avec plus de puissance. C’est comme avoir fait l’amour pendant des heures et  enfin en finir, épuisé. Tu es accroc.  Accroc à toutes ces merdes, accroc aux rêves qu’ils te donnent. Mais tu essayes d’arrêter. Des fois, tu te ne fais rien. Tu te contentes de triper, de mourir à petit feu, les bras écartés. Tu te contentes d’oublier. Quelque part, tu n’en veux pas à ta mère d’avoir tout oublié. C’est une méthode comme une autre de s’échapper. Quand on oublie, on est libre. On libre, parce qu’on a plus toutes ces limites, parce qu’on a plus cette conscience qui sans cesse te rappelle ce qui est bien, ce qui est mal. Non, toi tu ne l’entends plus quand tu sombres dans tes folies douces, quand tu rêves. C’est la seule chose qui te permet de te maintenant la tête haute. Ca te coule, pourtant. Tu n’es plus rien, ou tu sembles ne plus rien être. C’est l’impression que tu donnes,  mais toi tu te sens bien. Tu te sens fier. Tu te sens comme avant, comme adolescent. C’est cette sensation là que tu as l’impression de retrouver. Tu te sens vivant. Dans ce qui te tue, tu trouves la vie parce que tu sens chacun de tes muscles, parce que tu sens chacune des parties de ton corps. Tu penses. Tu penses que tu peux être triste, que tu peux pleurer, et tu le fais. Tu n’as jamais pleuré avant, quand tu ne prenais rien. Parce que tu n’y arrivais pas, parce que tu n’as jamais réussi à pleurer. Tu ne voulais pas, tu étais bien trop fier de toi, bien trop fier de qui tu es. Mais maintenant tu peux. Et tu te sens vivant. Dans ce qui te détruit, tu te sens comme un immeuble encore droit. Dans un palais démonté, tu serais comme la dernière colonne. C’est ça le problème, c’est que tu ne veux pas abandonner, tu ne veux pas céder. Tu n’es pas prêt à abandonner tes rêves, ton bien-être. Tu n’es pas prêt à laisser partir ton bout de paradis artificiel, tu as bien trop peur de te noyer dans la réalité.

Puis elle est morte. Elle t’a laissé. Tu n’as pas pleuré, trop défoncé sûrement. Tu as regardé le cercueil s’enterrer. Au moins, elle est avec lui. Ils vont pouvoir s’aimer en squelette dans les tombes froides, ils vont pouvoir se faire l’amour en âme déchues, en fantômes abandonnés. C’est tout ce que tu leur souhaitais. Toi, tu es parti. Manchester ? Tu l’as abandonnée. Tu n’en avais plus rien à faire, de cette ville, moche, froide, tu n’avais plus rien à faire de sa pluie qui glace le sang, de ses ados qui préfèrent mourir que de s’en sortir. Tu es parti, un sac sur le dos, l’argent que tu avais économisé, celui qu’elle planquait. Tu es parti, pour la capitale, mener ta petite vie. Te laisser vivre. Parce que tu n’es plus bon qu’à ça, maintenant. Te laisser vivre.
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 15:44 par Invité
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche. Leslie | Calling on the stars to fall and catch the silver sunlight in your hands. 1922099377
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Alycia Hemsworth
Alycia Hemsworth
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» Âge : 28yo
» Schizophrénie : jamie & gabrielle
() message posté Lun 20 Oct 2014 - 16:18 par Alycia Hemsworth
Bienvenue sur LC Leslie | Calling on the stars to fall and catch the silver sunlight in your hands. 1922099377 & bon courage pour ta fiche Leslie | Calling on the stars to fall and catch the silver sunlight in your hands. 2723850382
Si tu as besoin, n'hésite surtout pas Leslie | Calling on the stars to fall and catch the silver sunlight in your hands. 1973890357

En attendant d'être validé tu peux déjà aller faire un tour sur le flood ou venir papoter sur la cb Leslie | Calling on the stars to fall and catch the silver sunlight in your hands. 2336905461
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 16:24 par Invité
J'aime bien ton choix d'avatar. Leslie | Calling on the stars to fall and catch the silver sunlight in your hands. 2107231163
Bienvenue parmi nous. I love you
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 16:26 par Invité
Merci beaucoup. ♥
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 17:04 par Invité
Bienvenue sur le forum I love you
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 17:19 par Invité
Bienvenue sur le forum. Je vois que ta fiche est presque done Leslie | Calling on the stars to fall and catch the silver sunlight in your hands. 1973890357
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 17:21 par Invité
Merci. ♥
Julian - oui, presque ! encore quelques petits détails et elle est finie. c:
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 17:29 par Invité
Bienvenue parmi nous Leslie | Calling on the stars to fall and catch the silver sunlight in your hands. 1973890357
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