Simon se sentait vraiment mieux à présent, il sentait la pression retomber. la douce et chaleureuse atmosphère enveloppait enfin le jeune voyou. Tout son corps se décontracta. Mas c'était sans compter la réflexion de la jeune psychologue. Ah bon, à quoi tu pensais alors ?. Le corps de Sims se contracta au point de lui lancer un petit point dans le dos. Il détourna tout aussi vite son regard avant de passer la main dans les cheveux, signe de grande nervosité et de gêne. Il ne voulait pas la vexer par ces mots. Mais il fallait bien avouer qu'il n'avait pas pensé que le meilleur des scénarios pouvait arriver. Il était parti défaitiste donc comment expliquer à Rose, qu'il était encore sous le coup de son acceptation. Non... Mais c'était pas ce que je voulais dire. Mes idées sont plutôt noires en ce moment, je pensais pas que vous accepteriez de m'aider... Non pas que je doute de votre grand coeur... Enfin vous comprenez quoi, se débattit Sims en se perdant des ses mots et en rougissant comme une gamine face à son idole. Ok, il n'avait jamais été aussi gêné. Heureusement que Sims n'eut pas le temps de s'enfoncer encore plus. Et pour cause, ils abordaient à présent un sujet plus sérieux. Le fameux numéro de téléphone. Sims s'excusa de le lui avoir délibérément donné. Non pas qu'il était désolé. Au contraire, il ne regrettait pas son geste, mais bon il fallait absolument lui en parler avant qu'elle ne le fasse. Il préférait lancer le sujet et avoir la main plutôt que de se retrouver au pied du mur. Rose ne réagit pas vraiment comme Simon l'attendait. Il attendait à recevoir une bonne leçon sur son attitude déplacée, mais Rose ne qualifia pas de "déplacé" acte mais plutôt déstabilisant. C'était une bonne chose non ?, pensa Simon. C'était pas vexant. Loin de là. Peut-être... Un peu déstabilisant quand même Je voulais pas vous mettre dans l'embarras. J'ai juste fait ça parce que j'en avais envie... J'ai pas trop pensé à votre réaction. C'était brutal je vous l'accorde, répondit Simon. Il l'a suivit du regard lorsqu'elle se baissa à hauteur de Olaf. Elle reprit la parole en ignorant les yeux de Simon. Il aurait terriblement voulu ce contact. Ca importait pour lui. Mais Rose en avait décidé autrement, et il ne put qu'encaisser ses paroles sans se rendre bien compte de ce que ressentait vraiment Rose. Tu sais que ça n’aurait pas été... professionnel de ma part de t'appeler. Je pouvais vraiment pas.... Simon hocha la tête pour lui. Il encaissait. J'sais pas... J'ai attendu votre appel. je pensais que vous prendriez .... euh des nouvelles ? Ou j'sais pas un truc de psy.. ou non, se justifia Simon clairement déçu.
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(✰) message posté Mer 24 Déc 2014 - 10:06 par Invité
Rose ne cherche pas des excuses, ni même à le faire culpabiliser. Elle… Elle aime comprendre, savoir à quoi s’attendre. Et il faut croire que Simon non plus n’est pas du genre à agir de la façon à laquelle elle s’attend. Je voulais pas vous mettre dans l’embarras. J’ai juste fait ça parce que j’en avais envie… J’ai pas trop pensé à votre réaction. C’était brutal je vous l’accorde. Si brutal n’est pas le mot qu’elle aurait elle-même employé pour décrire le geste de Simon, la jeune femme ne rétorque rien pour autant. Ça va, il n’y a pas mort d’homme. De quoi peut-elle lui en vouloir alors ? J’sais pas… J’ai attendu votre appel. je pensais que prendriez … euh des nouvelles ? Ou j’sais pas un truc de psy.. ou non. Ses paroles font l’effet d’un électrochoc sur la jeune femme. Peu bavard en tant que patient, mais plutôt blagueur, dragueur, avec ses paroles légères, il l’a surprend à cet instant précis. Tout autant qu’en se pointant à l’improviste sur le pas de la porte. Un truc de psy, pas un truc de psy… Elle ne sait plus. J’aurais pu… Ou dû. Plutôt. Enfin, elle est littéralement perdue là. Oui, parce que même si Simon avait décrété que les séances étaient (définitivement) terminées ou qu’il ne s’était jamais montré très enclin à ce genre de conversations, elle aurait dû s’assurer qu’il allait bien, demander des nouvelles, surtout au vu de ses relations avec sa mère. Non, parce qu’il est lui et qu’elle ne sait plus trop à quoi s’attendre, ni même quel rôle avoir. Si Rose a de nouveau le courage d’affronter de nouveau son regard, son visage s’est presque éteint maintenant. La voilà comme habitée par un étrange sentiment de culpabilité mêlé à de la confusion. Je suis encore désolée. Elle est toujours partagée entre reprendre son rôle de psy comme Simon vient plus ou moins de sous entendre ou se comporter autrement. Être « elle » en compagnie d’un ancien patient. À défaut de faire les cents pas dans la pièce pour y réfléchir, la jeune femme s’exécute dans sa tête. C’est compliqué de continuer de jouer sur les deux tableaux. Et c’est tout aussi compliqué de prendre une décision. Bien qu’après tout, on pourrait considérer que la ligne a été franchie dès lors qu’elle a accepté de l’héberger, même si pour le moment il n’est question que de quelques nuits. Rose se lève, mais se ravise aussitôt. Cette histoire commence à lui donner sérieusement la tête qui tourne. Simon, tu peux pas me demander d’être ta psy et je ne sais quoi d’autre en même temps. Je veux bien t’aider. Mais il y a des choses que tu souhaites et… Tu t’adresses à deux personnes différentes pour le coup. Oui, parce qu’il y a bien Rose la psy, et Rose la femme en dehors de son travail quoi. Et puisqu’il est venu perturber son environnement avec ses sous entendus, Rose tient à ce que lui, Simon, mette les choses au clair. Même s’il est, de loin, le moins mature des deux. Alors, voilà les quelques mots de morale (et encore, elle n’a pas la force d’aller plus loin dans l’immédiat) tant attendus.
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(✰) message posté Dim 22 Fév 2015 - 18:56 par Invité
Il aurait adoré qu'elle revienne à sa rencontre. Ne serait-ce qu'n simple coup de fil. Il en aurait sûrement profité un peu pour lancer deux trois phrases bien déstabilisantes comme il adorait le faire, mais il ne serait pas allé plus loin. Non, il était trop en manquant de présence pour faire fuir les seules personnes qui tentaient vainement de l'aider. Sa mère et son beau-père l'avaient chassé sans aucun remords, même pas une petite larme. Sa petite (demi) soeur lui avait tiré la langue en guise d'aurevoir, elle n'avait sûrement pas encore digéré son petit séjour dans le placard. Les potes de Sims avaient bien voulu l'héberger deux nuits ou trois mais eux aussi ne pouvaient pas lui venir en aide. L'équipe de tuteurs aux TGI avait plutôt été cool. Sims s'entendait bien avec chacun d'entre eux, il avait même réussi à se lier d'amitié avec son tuteur qui lui ramenait des plats. Mais aucun d'entre eux ne pouvait plus aider Sims, il y avait un règlement. Et puis finalement qui restait-il ? Rose. Il avait pensé aller à sa rencontre beaucoup plus tôt qu'aujourd'hui. Mais le silence de la jeune femme l'avait rendu peureux. Et pourtant, il n'aurait jamais dit non si elle lui avait proposé de revenir au bureau pour parler. Il entend Rose s'excuser. Il est pris de remords, car ce n'était pas un reproche, pas même un constat. C'était juste l'expression d'une envie. De toute façon, on ne peut plus rien changer au passé. Je suis encore désolée. Simon lui adressa un franc sourire pour lui faire comprendre qu'il n'y a pas de mal. Après tout, on aurait pu interpréter n'importe comment son geste. Y a pas de soucis , c'est pas grave. Vous saviez pas. Puis j'avais décidé d'en finir avec les séances, ç'aurait été idiot de rappeler, rassura Sims. Rose continua néanmoins de s'expliquer. Simon, tu peux pas me demander d’être ta psy et je ne sais quoi d’autre en même temps. Je veux bien t’aider. Mais il y a des choses que tu souhaites et… Tu t’adresses à deux personnes différentes pour le coup. Simon eut un rictus en coin de bouche. D'un côté, ça l'amusait un peu. Elle l'acceptait chez elle, alors que ce n'était pas très éthique vis-à-vis de sa profession. Et puis de l'autre, elle se comportait vraiment comme sa psy. Il comprenait qu'elle ne veuille pas engager plus que cela. Elle ne devait certainement pas être intéressée. Vous n'êtes plus ma psy. Vous avez raison, tout cela est idiot. N'en parlons pus, conclut Simon en lui adressant un énorme sourire.Il voulait échapper à une discussion trop houleuse dè le premier soir, où alors il devrait trouver une autre solution de logement. Mais c'était bien clair dans sa tête, il ne laisserait pas tomber comme ça. Il avait bien vu les regards qu'elle lui avait lancé lors du procès, ce genre de chose ne pouvait pas tromper. Elle avait trop de passion et d'ardeur à la défendre pour que ça soit un simple patient. Sims était attachant mais qu'importe, c'était autre chose. Mais le temps avait passé, elle avait du l'oublier ou même le remplacer.