"Fermeture" de London Calling
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Out of our misery ♦ Tristan && Tyler && Nate

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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 9 Nov 2014 - 19:44 par Nathanael E. Keynes
Out of our misery

ft. Tristan S. Newmann && Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Samedi 25.10.2014 • West London • Kensington
Je savais que ça allait être une soirée pourrie, je pensais franchement pas que ça serait à ce point. Je me suis fait chier à cette réception mondaine, je me suis tapé l'affiche quand Tristan m'a embrassé juste sous le nez de mes parents, et ça présage de quelques ennuis en perspective à suivre, et maintenant... ça. Tout ce qu'il faut pas. Je me retrouve entre deux types que j'apprécie au demeurant chacun à leur manière, faut croire que ça va devenir une habitude. Je me suis retrouvé dans cette situation avec Spencer à la place de Tristan, déjà, et j'avais pas vraiment envie de revivre ça. Raté, là aussi.

« Je sais et tu ne me connais pas non plus. »

J'ai lâché un soupir. Non, c'est vrai, on se connaît finalement assez peu. Ca m'empêche pas de me soucier de son cas quand même, et d'avoir de la sympathie pour lui. Je vois bien, au fond, qu'il ne va pas bien. J'ai bien compris que se bourrer la gueule comme ça, c'était pas juste un accident entre guillemets, que la soirée à laquelle on était censés assister nous faisait tous les deux profondément chier et qu'il a lui aussi de sérieux problèmes avec ses parents. Je me dis qu'un jour, il faudrait peut-être qu'on en parle, vraiment, tous les deux. Je crois bien que je comprends, aussi, un peu, qu'il est seul. Et ça me fait de la peine. Mais on évoquera tout ça plus tard. Un autre jour. Pour ce soir, je crois franchement qu'il ferait mieux de rentrer. Je crois qu'il aurait mieux valu que je ne cède pas à l'envie, moi aussi, de prendre un verre, et qu'on ne s'arrête pas ici. C'est trop tard, je peux pas revenir en arrière. Et j'espère qu'il arrivera chez lui sain et sauf, parce que dans l'état dans lequel il est, je peux à peu près tout imaginer. J'aurais peut-être dû le raccompagner, comme j'étais parti pour le faire à la toute base, mais je peux pas me résoudre à abandonner Tyler là-dessus. J'aurais peut-être dû.

Quand j'ai poussé la porte des toilettes, j'avoue que je m'attendais clairement pas à être accueilli de façon charmante. J'ai donc pas vraiment été surpris par le regard qu'il m'a lancé, ni par le dédain manifeste à mon égard, comme il continuait à s'éponger le visage comme si j'étais pas là. Mais je sais pas si c'est cette apparente indifférence ou les mots qu'il prononce finalement qui me blessent le plus.

« Pourquoi ? Il a eu raison, pourtant, et tu le sais très bien au fond de toi. Tout comme il a eu raison de dire que je n’en valais pas la peine. Mais suis-je réellement le seul à ne pas en valoir la peine ? Après tout, c’est bien toi qui m’as avoué que tu m’aimais et qui te retrouves à sortir avec quelqu’un d’autre un mois après ! Au final, t’es comme tous les autres à prétendre un truc qui n’a jamais existé, et je me demande sincèrement ce que vous cherchez en faisant ça, à part me convaincre un peu plus d’une chose que je sais déjà : personne ne peut m’aimer… Alors, maintenant, tu ferais mieux de rejoindre ton petit copain et de me laisser tranquille… définitivement. »

Il a déballé tout ce qu'il avait à dire, comme ça, d'un trait, sans me laisser le temps d'en placer une. Et j'ai à peine ouvert la bouche ensuite qu'il était déjà prêt à sortir de la pièce.

« J'essaie juste désespérément de t'oublier Playboy... Mais ça marche pas vraiment bien... »

J'ai aucune certitude qu'il m'ait entendu, et je crois pas que ça soit vraiment important à cet instant, je pense que de toute façon, il s'en fout royalement. Je me retrouve tout seul, à ruminer tout ce qu'il vient de se passer, et surtout, ce que je viens d'entendre, ce qui en transparaît. Personne ne peut l'aimer. Il n'en vaut pas la peine. 'Stan a eu raison. C'est faux, c'est complètement faux. Mon pote avait pas à réagir de la sorte. Quelle que soit la situation, j'ai jamais compris qu'on en vienne aux mains, même si ça ne consiste qu'en un verre jeté à la tronche. Ca reste une forme de violence, et je déteste ça. Et je suis sûr que si, il en vaut la peine, bien plus qu'il ne s'en est lui-même convaincu. Moi... C'est une autre histoire, et il m'a bien fait comprendre le peu d'estime qu'il peut avoir pour moi, maintenant. Il y a quelques semaines, je pensais avoir à peu près touché le fond. Je me faisais une raison, peu à peu, mais je crois que j'ai encore réussi à creuser un peu plus.

Je me suis passé de l'eau sur le visage comme si ça pouvait vraiment effacer la gueule déprimée que j'affiche maintenant, et je suis resté comme un con quelques minutes le regard fixe sur moi-même sans vraiment me voir. Et puis comme je m'apprêtais à sortir, le gars de la piste de danse est entré derrière moi.

« T'es mecs se sont barrés, Fred Astaire...
- Je sais.
- Je préférais ton partenaire sur la piste, plus mon type, mais t'avais l'air de savoir bouger... Je pourrais te tenir compagnie...
- Non merci. T'es pas vraiment mon genre non plus. »


Dire que j'aurais pu tenir ce genre de discours il y a assez peu de temps... Là, ça me dégoûte juste profondément, et le mépris dans ma voix doit s'entendre, ou peut-être que c'est mon regard, mon air dépité. J'en sais rien. Ce que je sais, c'est que j'ai droit à un « fuck you » des plus sympathiques dans mon dos comme je passe la porte. Et je secoue la tête en sortant du bar, les mains dans les poches. Ah ah... Si seulement... Mais je sais que là, tout ce qu'il va se passer, c'est que je vais rentrer chez moi, une clope à la bouche, sans doute l'une après l'autre, et regretter de pas avoir la présence de Kaspar pour me changer les idées, ni la possibilité d'en parler à Spencer parce qu'il s'agit de lui et que je lui ai jamais avoué ce que je ressentais. J'envoie quand même un dernier message à Rika, qu'il puisse retrouver Tyler, quelque part sur la route où chez lui. Et un autre à Tristan, en espérant qu'il soit bien rentré chez lui, malgré tout. Deux heures après, j'étais chez moi, allongé sur mon canapé, devant la télé allumée sans que je la regarde vraiment. Et il commençait à faire jour quand j'ai fini par sombrer dans un sommeil plutôt agité. Une éternité que j'avais pas pris de vacances. Ce premier soir de congé donne le ton, je suppose...
¤ Terminé ¤
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