(✰) message posté Dim 31 Aoû 2014 - 0:54 par Invité
En ce dernier weekend du mois d’août, j’avais décidé de me faire quelque peu plaisir en passant la soirée dans un club de strip-tease réservé aux hommes homosexuels – bien que des femmes venaient parfois y faire un tour – que j’avais déjà fréquenté il y avait de cela très longtemps. Et si je n’y revenais que rarement – n’y passant peut-être au minimum qu’une seule fois tous les ans –, c’était pour la simple et bonne raison que je sortais la plupart du temps avec mes amis – amis qui se trouvaient être hétéro. Et, tout comme ils ne me forçaient pas à venir assister à l’horrible spectacle d’une femme pratiquement à poil, je ne les forçais pas à venir admirer des hommes qui se déshabillaient au rythme d’un morceau de musique.
Ce soir, je me retrouvais donc seul, n’ayant que moi pour seule compagnie – ce qui me suffisait amplement, pour être honnête. Et après avoir marché tranquillement dans les rues du quartier de Soho – un quartier que je connaissais par cœur depuis bien longtemps puisque j’avais l’habitude de le fréquenter depuis près de cinq ans à présent –, je m’arrêtai dans ce club dans lequel je n’avais pas mis les pieds depuis plusieurs mois et je m’installai à une table près de l’immense scène sur laquelle plusieurs gogo dancers se déhanchaient au son d’une chanson à la mode. Je commandai ensuite un cocktail Nuit de Folie auprès d’un serveur à moitié nu qui passait par là – un cocktail aphrodisiaque en vue de me préparer physiquement et émotionnellement à ma future nuit, bien que je n’avais pas encore trouvé la personne avec qui j’allais coucher ce soir – et je profitai de la vue qui s’offrait à moi en attendant que le serveur revienne avec ma commande.
J’observais avec attention chaque mouvement du corps du jeune homme qui se dandinait devant mes yeux qui ne le quittait pas d’une semelle. J’apprenais les moindres lignes et formes de son anatomie rien qu’en le regardant, et je me plaisais à imaginer mes mains caressants cette peau transpirante à cause des dizaines de projecteurs braqués sur la scène afin que le public puisse admirer ces divines créatures danser et se déshabiller pour nous – mais aussi et surtout, pour notre argent – et mon excitation se fit déjà sentir avant même d’avoir goûté au cocktail que j’avais commandé et qui arrivait justement à point nommé.
Je trempai mes lèvres dans le liquide alcoolisé, tout en continuant de détailler avec une certaine adoration le corps du strip-teaser. Et lorsqu’il eut finit son petit numéro, s’agenouillant devant les hommes – dont la moyenne d’âge ferait même fuir l’homme le plus en chaleur de toute cette salle –, je m’approchai furtivement de la scène afin de me mettre face à lui et de lui glisser un petit billet dans le slip qu’il portait encore, tout en lui glissant à l’oreille :
- Tu es libre pour un petit show privatif ?
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(✰) message posté Sam 6 Sep 2014 - 22:03 par Invité
La liberté de nouveau, Trsitan se sentait extrêmement bien depuis quelques jours. Il y avait du monde au bar et il passait ses nuits et pratiquement ses journées à son poste. Il en avait eu tellement assez de traîner chez lui, qu'à présent il rattrapait le temps perdu. Il avait l'impression que ça faisait une éternité qu'il n'était pas sorti, alors qu'il s'était risqué à venir il y a quelques jours et d'ailleurs il avait croisé un certain Nate, plutôt beau gosse et très aimable. Il lui avait d'ailleurs envoyés quelques sms pour rester en contact et même s'il savait très bien que ce ne serait pas le gars qu'il attendait, il n'en restait pas moins agréable et serviable avec ce dernier autant lié l'amitié et le plaisir après tout et puis de fil en aiguille les deux barman avaient trouvés leur compte et avaient passé une nuit bien plus qu'agréable.
Newmann s'était réveil dans le lit du bel inconnu qui n'en était plus vraiment un, mais qui n'était pas encore ce qu'il pouvait appelé un ami, même s'il sentait qu'il deviendrait rapidement, après cette nuit ça ne pouvait que bien se passer entre eux, même si le jeune homme ne cherchait pas du tout à se caser ou à s'imposer, si Nate lui demander de s'en aller, il s'en irait. Tristan avait après ça reprit le travail et n'avait pas trop eu le temps de recontacter sa conquête d'un soir et il espérait tout de même que ça n'entacherait pas leur bonne entente. Il n'y avait pas un soir où il rentrait dormir chez lui, ses «clients» étaient plutôt très demandeurs cette semaine à croire qu'il leur avait manqué et ça lui faisait toujours plaisir de revoir des gars qui venaient seulement pour ça.
Ce soir il était sur les planches comme il le disait souvent et se déhanchait au son d'une musique à la mode, même s'il ne l'appréciait pas forcément ça semblait sexy et ça collait bien à ce qu'il faisait. Il avait remarqué un jeune homme au cheveux mi-long et au regard envoûtant qui l'observait depuis plusieurs minutes. Il s'était du fait rapproché et avait continué son show face à cet homme-là, ou plutôt ce jeune-homme là qui ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans, voir moins. Le strip-teaser était à présent presque nu, il n'avait qu'un simple slip pour homme spécialisé pour ce genre de danse et qui marquait plutôt bien ses formes, certains auraient qualifier ce string pour homme de vulgaire, mais ça lui importait peu, ce qui lui importait c'était que les clients appréciaient ça. Il ne fut pas étonné de voir le jeune homme s'approcher et lui glisser un billet puis lui demander s'il était libre pour un show privé. Tristan sourit lui murmura à son tour lui mettant au passage une main au fesse : « Toujours pour les beaux garçons, mais garde la monnaie, je fais ça gratis, , quand tu veux.»
Il lui fit un clin d’œil, sachant que ça risquait de le surprendre, ça en avait déjà surpris plus d'un, mais il ne faisait pas ça pour l'argent, non il avait les moyens de toute manière de vivre décemment comme lui aurait dit ses parents, mais il refusait d'avoir une étiquette de gosse de riche et préférait largement travailler dans ce bar de débauchés. Il descendit des tables qui leur servait de scène et attrapa la main de ce client l'entraînant vers une partie privé du bar, ou seul quelques privilégiés passaient.
J’appréciai énormément le spectacle qui se déroulait devant mes yeux, d’autant plus que le jeune strip-teaseur que j’étais en train d’admirer se déshabiller sur scène au rythme de la musique semblait ne danser que pour moi au vu de son regard de braise plongé avec une intensité peu commune dans le mien. Et je m’imaginais déjà en train de caresser les courbes de son corps – ce que je faisais déjà avec mes yeux – qui se cambrerait alors de plaisir sous le mien, tandis que ma langue glisserait dans sa bouche dans le but de s’amuser avec la sienne. Il était vrai que j’avais une imagination on-ne-peut-plus débordante, mais cela n’aurait absolument rien d’intéressant si cette imagination ne devenait pas réalité… En tout cas, au vu des regards enflammés que le jeune homme me lançait, j’espérais que ce serait pour bientôt – bien qu’il était actuellement en train de travailler… Il allait donc falloir que j’attende qu’il finisse sa journée soirée avant de pouvoir pleinement profiter de son corps (s’il était consentant – et les nombreux petits coups d’œil qu’il jetait dans ma direction me confortait dans l’idée qu’il allait l’être) – à croire que je ne faisais que ça : attendre que mes conquêtes finissent de bosser pour pouvoir enfin baiser…
- Toujours pour les beaux garçons, répondit-il à la question que je lui avais posé après m’être approché de lui à la fin de son show dans le but de glisser un petit billet entre l’élastique de son string et sa peau brûlante à cause de l’effort fourni, mais aussi et surtout, des projecteurs braqués sur la scène. Mais garde la monnaie, je fais ça gratis, quand tu veux. Et cette phrase m’étonna tout particulièrement parce que, s’il y avait bien une chose que je savais sur les strip-teaseurs, c’était qu’il ne crachait jamais sur l’argent. Alors pourquoi celui-ci refusait-il mon argent s’il en avait réellement besoin – oui, parce que je doutais fortement qu’il fasse ce « métier » pour le plaisir de montrer ses jolis fesses sur scène ? Quoique…
En tout cas, aussitôt demandé, aussitôt réalisé. Le jeune homme descendit rapidement de la scène improvisée et me prit par la main afin de m’emmener vers une partie du club que je n’avais pas encore eu l’occasion de visiter. La salle était plutôt petite et il y avait une banquette en cuir rouge qui faisait une partie du tour de la salle et qui m’avait l’air on-ne-peut-plus confortable. Je pus d’ailleurs confirmer ce fait lorsque je m’assis dessus, attendant patiemment le début de ce show privatif qui m’excitait déjà – ou était-ce mon cocktail à moitié entamé qui faisait déjà effet, allez savoir !
- Tu fais souvent des shows privatifs gratuits pour les clients ? J’ai pourtant pas fini de faire tamponner ma carte d’abonné, plaisantai-je alors, parce que s’il y avait des cartes d’abonnés dans des clubs de strip-tease, ça se saurait.
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(✰) message posté Mar 9 Sep 2014 - 20:57 par Invité
La pièce d'à côté était très typé et intime surtout, le genre d'endroits où l'on sait qu'il ne se passera pas que des choses correctes, mais le genre d'endroits que Tristan aimait bien, n'allez pas vous imaginez cependant que l'endroit ressemblait à un sanctuaire du plaisir, ce n'était pas le cas, il y avait juste de simple canapé rouge et des fauteuils, une lumière tamisé et presque romantique et quelques bougies ça et là, le tout était très mignon si on oublie ce qu'il s'y passait souvent, enfin ce n'est qu'un point de vue. Le jeune homme n'avait pas bronché lorsque le barman l'avait emmené, en même temps c'était lui qui avait demandé ce petit service, alors pourquoi lui en priver ? Tristan était d'avis qu'il devait faire plaisir à ses clients et comme ça ils reviendraient. Le Barman sourit à son «client» en l'entendant lui dire qu'il n'avait pas encore fini de faire tamponner sa carte d’abandonné, c'était souvent la remarque qu'on lui faisait, ça étonnait beaucoup de monde qu'il fasse ce genre de chose, mais il savait qu'il n'était pas le seul, il était juste le seul à ne pas demander d'argent en retour. « Quand on me le demande, je suis toujours à l'écoute de mes clients pour tout te dire. »
Il passa sa langue sur sa lèvre d'un air aguicheur et s'approcha du jeune homme, il était décidément très sexy encore plus vu de près et il semblait avoir un charisme fort, ce qui plaisait toujours au barman. Tristan attrapa les mains de son «partenaire» et les posa sur ses hanches qu'il trémoussa lentement et ne pu résisté à l'envie d'aller vers le jeune homme et il s'assit sur lui, écartant légèrement les cuisses et ne pu non plus résister à l'envie de l'embrasser. Il ne savait pas tellement pourquoi il lui faisait cet effet là, mais parfois de toute manières il préférait ne pas se poser de questions, il agissait surtout sur le moment et il était pratiquement certain que le jeune homme ne s'en rendrait pas compte. Les mains de Tristan tenaient le visage du bel inconnu et tandis que leur lèvres s'embrassaient il les glissa lentement sur le torse de son partenaire, si ce dernier lui demain autre chose, lui demandait de ne pas aller trop vite il s'exécuterait évidement, mais là tout suite il avait eu envie de l'embrasser. Il s'arrêta pour reprendre son air et lui trouva encore plus de charme qu'avant, sans doute l'effet de surprise, Tristan aimait surprendre ses clients, c'était ce qu'il préférait, qu'on ne s'attende pas à avoir quelque chose de banal. Il leva la tête et le regarda en lui murmurant à l'oreil : « Alors, maintenant tu veux quoi ? »
Il lui fit un clin d'oeil, on lui avait déjà demandé tellement de chose différente qu'il était capable de faire tout ou presque. Tout ça n'était qu'un jeu pour l'héritier Newmann.
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(✰) message posté Dim 14 Sep 2014 - 21:17 par Invité
En entrant dans cette pièce, il m’était déjà possible de remarquer sans la moindre difficulté le côté très intime de celle-ci et il n’y avait nullement besoin d’avoir une vie aussi pervertie que la mienne pour savoir que les salariés de ce club de strip-tease n’invitaient pas les clients dans cet endroit à l’écart de la salle principale simplement pour boire du thé. Et si l’intimité et l’ambiance quelque peu érotique de la pièce – créée par les nombreuses lumières tamisées et le décor entièrement rouge – possédait la combinaison parfaite pour me mettre dans l’ambiance afin de passer une soirée comme je les aimais, je ne pouvais tout de même m’empêcher de me demander combien d’hommes exactement avaient éjaculé sur ces canapés en cuir rouge et si toutes les tâches avaient bien étaient nettoyées… J’étais peut-être loin d’avoir des Troubles Obsessionnels Compulsifs – appelé plus généralement TOC –, mais j’avais tout de même quelques principes sur la propreté.
- Quand on me le demande, je suis toujours à l'écoute de mes clients pour tout te dire, répondit-il à ma question, et je fus curieux de savoir exactement combien de clients demandaient le recours à ses services et s’ils revenaient souvent – ces derniers étant gratuits, je ne me faisais pas d’illusion sur la réponse à cette question personnelle.
Le strip-teaseur commença alors son show, se déhanchant légèrement devant moi afin de faire monter mon excitation – ce qui n’était certainement pas dur à faire grâce au cocktail que j’avais bu juste avant. Il prit ensuite mes deux mains et les plaça lui-même sur ses hanches qui continuaient de bouger lentement au rythme d’une musique imaginaire – à moins que ce soit celle du club que l’on entendait en fond –, et sans même que je ne m’en rende vraiment compte, je me mordis la lèvre inférieure, appréciant ce contact avec son corps que j’avais imaginé depuis que je l’admirais danser sur scène. Il s’installa ensuite confortablement sur mes cuisses et mes mains glissèrent alors lentement vers ses fesses, tandis que les siennes vinrent chacune se poser délicatement sur l’une de mes joues, prenant ainsi mon visage en coupe. Puis, son visage s’approcha du mien et – ce qui devait alors arriver, arriva – ses lèvres vinrent toucher les miennes dans un baiser quelque peu passionné. Bien sûr, j’étais absolument ravi de me laisser faire, appréciant totalement de jouer les poupées sans vie. Enfin, pas totalement non plus, puisque mes mains caressaient toujours vivement ses fesses, alors que celles du strip-teaseur quittaient mon visage pour glisser vers mon torse.
- Alors, maintenant tu veux quoi ? me demanda-t-il, une fois le baiser coupé.
- Tout dépend de ce qui est inclus dans tes services… fis-je alors, ne sachant pas si ses shows privatifs incluaient la totale – et puis, même si ce n’était pas le cas, je pouvais toujours utiliser mes charmes pour le convaincre de finir la soirée chez moi. Branlette ? Fellation ? Pénétration ? Je suis partant pour tout et n’importe quoi, finis-je avec un petit sourire lubrique. Surtout pour tout d'ailleurs et pas n'importe quoi, parce que je ne risquais jamais ma santé pour une simple partie de jambes en l’air.
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(✰) message posté Jeu 2 Oct 2014 - 15:51 par Invité
Le jeune homme n'avait pas bronché une seule fois, ce qui allait parfaitement à Tristan. Il aimait bien être légèrement maître de la situation, cela dépendait des fois en fait, mais cette fois-ci ça l’arrangeait plutôt. Le barman appréciait ce genre de client, c'était facile de satisfaire quelqu'un qui acceptait de se laisser faire, sans crier gare. Tristan caressait la joue du beau brun passa ses mains dans ses cheveux et ayant encore très envie de l'embrasser. Il lui avait demandé ce qui était inclus dans ses services, ce qui le fit rire légèrement. Il acceptait beaucoup de chose, pratiquement tout ce qu'on lui proposait, sauf si ça devenait trop étrange, trop sado-masochiste aussi, ce n'était pas le genre de Tristan, la violence n'était pas ce qu'il préférait. « Propose toujours et je verrai si c'est dans mes cordes ou non. »
Tristan lui sourit et l'embrassa langoureusement profitant, ses mains glissèrent le long du torse de son client, il faudrait qu'il songe à lui demander son nom, il pouvait bien se taire si l'autre préférait, mais ce n'était pas amusant de ne rien savoir, il garderait une part de mystère bien sûr, mais ce serait plus amusant s'il savait comment l'appeler. Tristan sourit encore aux propositions du jeune homme. « Je n'aurais pas dit que vous étiez connaisseur, mais c'est plutôt une excellente nouvelle.»
Autant dire qu'il est inutile de vous décrire ce qu'il s'est passé entre eux après cela, Tristan occupant la plupart du temps son partenaire sexuel du moment ils s'exercèrent à une belle partie de sport de chambre, ou plutôt de sport de salon pour le coup. Le barman espérait avoir satisfait son client, et il n'avait finalement toujours pas demander son nom, n'ayant pas trouver le moment adéquat, pas pendant l'acte en tout cas, ça ne lui était pas vraiment venu à l'esprit il était trop occupé pour se préoccuper de ce genre de détails. Ils n'avaient pas étés dérangés, c'était une chance, il arrivait parfois que la porte s'ouvrait, pour laisser passer un autre barman qui avait eu la même idée qu'eux, mais cette fois ils avaient étés tranquille. Tristan se rhabillait, il ignorait combien de temps tout ça avait durer, mais ce qui était certain c'était qu'il avait largement apprécié les prouesses de cet homme là. Tous n'étaient pas aussi habile que lui, loin de là, c'était encore différent avec Arthur, mais en tout cas il avait prit son pied comme on disait. Il tourna la tête vers le jeune homme qui devait sûrement se rhabiller aussi, Tristan vêtu seulement de son jean avança vers lui et lui glissa dans la main un bout de papier avec son numéro de téléphone et lui murmura : « Juste au cas où tu t'ennuierais. »
Il lui fit un clin d’œil espérant qu'il le rappellerait un jour, et ne peut s'empêcher de lui demander : « Au fait j'ai le droit de savoir comment tu t'appelles ou je vais devoir t’appeler encore l'inconnu ? »
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(✰) message posté Mar 7 Oct 2014 - 17:16 par Invité
Sans jouer les types à l’ego surdimensionné que je devais bien avouer être la plupart du temps, il m’était très facile de dire que j’avais déjà eu des relations sexuelles dans de nombreux endroits qu’il m’était aisément possible de définir comme insolites : la cabine de toilettes d’un bar, les backstages d’une boîte de nuit très fréquentée, la cabine d’essayage d’un grand magasin de vêtements ou encore une ruelle sombre et mal famée, entre autres choses… Tous ces lieux publics qui sortaient quelque peu de l’ordinaire et qui étaient principalement utilisés par les couples pour pimenter leur vie sexuelle avaient été rayés de ma liste depuis bien longtemps. Par contre, s’il y avait bien un endroit dans lequel je n’avais pas encore déposé ma marque (ou plutôt, mon sperme), c’était dans la salle des plaisirs d’un club de strip-tease, et particulièrement en compagnie d’un des beaux et sexy strip-teaseurs. Heureusement d’ailleurs qu’il avait eu la décence de ne pas me faire payer ses services car j’aurais sinon été dans l’obligation de refuser une partie de jambes en l’air qui m’avait pourtant l’air très prometteuse. Après tout, n’ayant habituellement aucun mal à me trouver toutes sortes de conquêtes – en mal de sexe ou non – prêtes à réaliser tous mes désirs, pourquoi devrais-je alors me départir d’une somme généralement astronomique pour quelques minutes de bonheur que je pouvais avoir gratuitement ? Surtout lorsque la grande majorité des personnes que je ramenais dans mon lit était prêtes à satisfaire mes fantasmes les plus fous – fantasmes qu’il faudrait payer au plus fort avec d’autres…
En tout cas, une fois nos petites affaires personnelles terminées, le strip-teaseur – dont je ne connaissais toujours pas le nom, mais cela m’importait peu à vrai dire – et moi-même nous rhabillâmes tous les deux en silence. Je récupérai et regroupai toutes mes affaires qui avaient quelque peu valdingué d’un coin à l’autre de la pièce et j’étais en train de soigneusement reboutonner mon jean qui avait été arraché de mes cuisses peu avant lorsque le jeune homme s’approcha de moi toujours à moitié nu afin de me donner un morceau de papier sur lequel je remarquai un numéro de téléphone inscrit.
- Juste au cas où tu t'ennuierais, déclara-t-il simplement, tout en appuyant ses propos avec un clin d’œil complice. Je mis alors le bout de papier dans l’une des poches arrières de mon jean, sans oubliant de lui adresser un petit mouvement de tête dans le but de le remercier. Au fait j'ai le droit de savoir comment tu t'appelles ou je vais devoir t’appeler encore l'inconnu ?
- T.J., répondis-je alors afin de satisfaire sa curiosité. Cela faisait longtemps à présent que j’avais pris l’habitude de me présenter de la sorte, utilisant rarement mon véritable prénom. Peut-être parce que je n’aimais pas que de simple inconnus m’appellent « Tyler » ou alors parce que je préférai le surnom « T.J. » qui sonnait beaucoup mieux. Et toi ? Au fait, il y a un horaire particulier auquel je ne dois pas te contacter ou tu es libre n’importe quand ? demandai-je afin de savoir si je pouvais l’appeler à n’importe quel moment.
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(✰) message posté Lun 20 Oct 2014 - 16:30 par Invité
T-J , Thomas ? Tom ? Timothé? James? Jonathan? John. Il y a tant de possibilités de noms que je ne sais pas s'il veut restre mystérieux ou simplement me faire languir d'en savoir un peu plus. En tout cas c'est réussis si c'est ça. Je n'ai pourtant pas l'intention de jouer aux devinettes. Je ne crois pas qu'il apprécierait et de toute manière je ne le reverrais peut-être pas. Autant laisser le mystère planer. « Ok alors T-J ce fût un plaisir de faire affaire avec toi, n'hésite pas si jamais tu te sens trop seul où si tu as juste envie … appel moi.»
Certains trouveraient ça prétentieux, mais peu m'importait. Je suis spontané, c'est tout, spontané et sans doute désireux de pouvoir recommencer notre partie de jambes en l'air qui fût très réussie. Je crois que je n'oublierais pas ce gars-là. J'aurais presque envie de lui sauter dessus, mais il est tard et j'ai aussi envie de rentrer, ce qui est rare d'ailleurs, mais la fatigue est pourtant bien là, après une longue soirée de travail c'est normal que je sois hors-service. Je lui souris lorsqu'il me demande s'il j'ai des horaires précis.
« A n'importe quel heure de la journée et de la nuit et si jamais tu ne m'as pas au téléphone viens ici et demande Tristan, donne ton nom et je saurais que c'est toi. »
Un petit clin d’œil pour le mettre en confiance, c'est assez rare que j'autorise quelqu'un à me contacter quand il veut, il n'y a que quelques personnes qui ont ce droit là, Dimitri et Robin. Et encore Dimitri ne l'a jamais fait et Robin pareil … ils pensent sûrement qu'ils me dérange où je ne sais quoi, mais ça ne me dérangerait pas de me déplacer pour eux, ni pour T-J du coup. Je ne suis pas mécontent de cette journée. J'ai fait mon quotas d'heures, les clients étaient nombreux, au bar, pas forcément ici, mais ça me suffisait. J'ai sans doute la réputation d'un salaud ou d'un chaud lapin, mais je m'en contre-fiche. Celui qui n'est pas d'accord avec ça peu bien aller se faire voir. C'est ma vie.
« Tu veux que je te raccompagne ? »
Question toute bête à laquelle il pouvait bien me répondre non s'il n'en avait pas envie, mais quelque part j'espérais que oui, si je le raccompagnais … peut-être qu'il m'inviterait chez lui, peut-être qu'il voudrait encore de moi ou peut-être pas. J'ai tendance à m'emballer trop vite quand je crois un beau mec qui ne trouve pas que c'est hard de faire ce que je fais alors j'en profite un peu, un peu beaucoup pour tout dire, généralement ça fonctionne, mais je ne le connais pas encore pour savoir ce qu'il fera.
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(✰) message posté Dim 26 Oct 2014 - 22:53 par Invité
- Ok alors T-J, ce fût un plaisir de faire affaire avec toi, conclut alors le strip-teaseur. Et si je ne me formalisais jamais vraiment de ce genre de propos habituellement, je devais tout de même bien avouer que ce que venait de dire le jeune homme me choqua quelque peu. Parce qu’il venait en gros de considérer notre partie de jambes en l’air comme une affaire rondement menée, et qui disait « affaires » disait généralement « argent ». Donc en gros, j’étais une bonne affaire parce que… c’était gratuit ? J’avais beaucoup de mal à le suivre là… En tout cas, il venait clairement de mal choisir ses propos… N'hésite pas si jamais tu te sens trop seul ou si tu as juste envie … appel moi. Pour faire de nouveau affaire ensemble ? Je n’en étais plus très sûr à présent… J’avais un peu l’impression qu’il parlait de ce genre d’affaires normalement interdites par la loi et qui s’appelait « prostitution ». Après tout, lorsqu’une personne payait une autre personne en échange de services – même sexuels –, il était alors possible d’appeler ce genre d’arrangements des « affaires ». Mais je n’étais ni une prostituée, ni un client prêt à payer n’importe quelle somme pour se faire enculer (et dans tous les sens du terme, en plus), nous étions donc loin de « faire affaire » tous les deux. Nous étions juste deux mecs qui venaient de passer un bon moment ensemble. A n'importe quel heure de la journée et de la nuit et si jamais tu ne m'as pas au téléphone viens ici et demande Tristan, donne ton nom et je saurais que c'est toi, m’informa-t-il ensuite sur ses « horaires » et son prénom. J’ignorai encore si j’allais le rappeler, mais il était toujours intéressant d’avoir une personne de secours au cas où je me retrouverais seul un soir. C’était certes plutôt rare – voire même presque impossible –, mais je n’écartais pas l’idée que cela pouvait arriver. Un jour où toutes les personnes que je croisais se trouvaient être soit d’anciennes conquêtes éconduites, soit des hétérosexuels convaincus de leur sexualité, soit des romantiques qui n’étaient pas du tout intéressés à l’idée de ne passer qu’une nuit de folie dans mes draps – eh oui… cela existait encore… Tu veux que je te raccompagne ? me demanda tout à coup Tristan, donc.
- T’inquiète, répondis-je alors, en remettant le dernier vêtement qui me manquait : ma veste en cuir. Je suis un grand garçon. Je peux rentrer tout seul, fis-je avec un petit sourire amusé. Le métro était très certainement fermé à cette heure avancée de la nuit, mais j’avais l’habitude de prendre le taxi dans ces cas-là. Rentrer en taxi une à deux fois par semaine n’allait pas me ruiner, croyez-moi… Bon, eh bien… C’était sympa ! Au plaisir de te revoir. De toute façon, je garde ton numéro bien au chaud, l’informai-je en tapotant la poche dans laquelle j’avais mis sa carte sur laquelle le numéro était écrit. Puis, après un dernier petit clin d’œil charmeur, je pris la direction de la sortie.