"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (Athénaïs&Owen) Wait you're not my friend?!  2979874845 (Athénaïs&Owen) Wait you're not my friend?!  1973890357
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(Athénaïs&Owen) Wait you're not my friend?!

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Destiny Tynged
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() message posté Dim 19 Oct 2014 - 0:45 par Destiny Tynged
wait you're not my friend?!

Athénaïs Hermès-Deschanel & Owen C. Reagan


Vous (Owen) êtes pas mal éméché  et vous avez décidé de vous rendre chez un ami en plein milieu de la nuit, pour lui faire une surprise. Manque de chance, vous sonnez à la mauvaise porte. Ce n'est pas celle de votre ami, mais celle d'une totale inconnue (Athénaïs), qui venait tout juste de trouver le sommeil et vu tout le bruit qu'il y a devant sa porte, elle ne pourra pas retrouver le sommeil tout de suite, une seule solution, allez demander à ce que le bruit ce fasse ailleurs que devant chez elle.

Il n'y a pas d'ordre défini dans ce RP. Ce RP est issu du système "Le RP est aveugle"


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() message posté Dim 19 Oct 2014 - 22:48 par Invité
Wait you're not my friend !
Athénais & Owen


Owen avait lutté ardemment toute la journée pour ne pas dévaliser la pharmacie de l'hôpital et trouver de la vicodin ou un substitue. La douleur qui émanait de son épaule droite, était puissante, tellement qu'elle lui avait fait oublier ses belles promesses à l'encontre de Julia. Donc après avoir fouillé la pharmacie, en vain, le docteur Reagan, quitta l'hôpital les mains vides. Dehors, sans grande surprise, il pleuvait. Le ciel dénué de la moindre étoile, était aussi menaçant qu'un ciel de tempête, une légère brise de vent accentuait ainsi l'aspect monotone de l'atmosphère extérieure. Owen remonta le col de son long manteau gris. Il sortit son portable et constata qu'il n'était pas tard, à peine 21h. Le médecin marcha encore un peu dans les ruelles, il se rapprochait ainsi du métro, mais arrivé près de la station, il opta finalement pour une toute autre destination. Sans trop réfléchir, il suivit la lueur des néons du premier bar qui se présentait à lui. Il entra très vite de peur d'être surprit ou par un collègue ou par Julia dans le pire des cas. Cela faisait une semaine jour pour jour qu'il lui avait promis qu'il consulterait un spécialiste, une semaine, soit sept jours sans avoir bu une seule goutte d'alcool. Maintenant que la vicodin venait à manquer le besoin de whisky commençait à se faire ressentir.

Il avança vers le comptoir, sa démarche était hésitante, tout comme son seuil de résistance. Il souffla longuement, retira sa veste et s'assit sur un tabouret. Le barman posa son torchon sur son épaule et s'approcha afin de prendre connaissance de l'éventuelle commande de ce pauvre type décidément peu convaincu d'être à sa place ici. Owen souffla, il hésita trois secondes avant de lâcher un imperceptible

« Un double, sans glaçons s'il vous plaît ! »

Le barman acquiesça et s'éloigna sans plus attendre pour aller préparer la boisson. Owen était déjà alourdi par la culpabilité. Il avait tenu sept jours sans boire et voilà qu'au moindre obstacle, il retombait dans ses anciens travers. Le barman posa le verre comportant le liquide ambré sans glaçon devant le médecin qui releva le regard. Il resta ainsi à fixer le verre pendant au moins une minute avant de se décider à le boire d'une traite. Il réitéra l'opération à six reprises. Il était à présent bien éméché. Il pouvait encore régler la note, mais avait du mal à marcher droit. Il enfila sans plus attendre sa veste et quitta le bar pour rejoindre le métro direction Hammersmith. Il sortit son portable avant de monter dans la rame du métro. Julia venait de lui envoyer un message, il ne prit même pas le temps de le lire. Dans sa tête, malgré les vapeurs d'alcool, tout était clair, il devait aller la voir, lui dire ce qu'il avait sur le cœur. Sans plus attendre, il attrapa la prochaine rame de métro. Il s'assit à l'autre bout de la voiture et se laissa tomber lourdement sur un siège. Quelques minutes plus tard, il descendit de la rame et quitta les souterrain du métro londonien pour rejoindre ce qu'il pensait être la bonne direction pour rejoindre le domicile du docteur Julia King.

Il avança, tituba et peinait à savoir où il se trouvait exactement. L'alcool pulsait dans ses veines et entravait son esprit à tel point qu'il se retrouvait à frapper à la porte d'une parfaite inconnue qu'il pensait être Julia.

« JULIA !!!!!!!! OUVRES !!!! Il FAUT QU'ON PARLE ! OUVRES ! »

Il continua à tambouriner contre la porte, attendant impatiemment une réponse.

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() message posté Sam 25 Oct 2014 - 20:03 par Invité
    Ce matin, tandis qu'elle buvait son frappuccino caramel, elle reçu un appel de son père. Contrairement à beaucoup de personnes, elle était proche de lui autant qu'elle l'était de sa mère. Ils formaient un couple parfait, à chaque fois qu'elle les voyait, ils semblaient toujours aussi amoureux l'un de l'autre. Les jaloux diront que quelque chose cloche forcément mais non, elle pouvait le confirmer, et elle n'était pas du genre à se voiler la face. Tout ça pour dire qu'elle était ravie qu'il appelle. Sa voix était enjouée, et trahissait sa volonté de lui annoncer une bonne nouvelle. Juste pour l'embêter, elle ne lui avait posé aucune question et finalement, frustré, il avait lâché l'info'. Il était sur le point d'acquérir un casino à Las Vegas. Même si elle était habituée aux grandeurs, elle ne pu s'empêcher de pousser un cri de surprise. C'était un projet complètement fou ! Elle n'avait aucune idée du prix que cela pouvait coûter mais il lui était facilement imaginable la rangée de zéro. C'était insensé, mais brillant. Vegas réunissait les plus grands joueurs, c'était une occasion de créer un business constant et plus grand que les mines de diamants qu'ils possédaient déjà. Il n'avait encore rien signé et voulait l'avis de sa fille unique. Bien qu'elle eu envie de lui crier de foncer, elle préféra lui proposer une conversation en vidéo conférence, pour qu'il puisse lui soumettre les pour et les contre. Son côté terre-à-terre prenait le dessus. Elle ne voulait pas qu'il se lance dans une aventure casse-gueule.

    En résumé, elle avait passé le clair de sa journée à discuter avec son père, puis sa mère les avait rejoint. Réunion familiale. Même si ils essayaient d'avoir l'air le plus professionnel possible, chacun d'eux était surexcité. Au final, ils avaient sauté dans leur jet privé pour le nouveau continent sans cesser la vidéo conférence. Elle avait pu voir les décors de rêve des Etats-Unis, ça lui faisait rêver. Elle n'y était jamais allée en réalité et elle y voyait une future occasion pour y remédier. Finalement, jusqu'à tard le soir, elle était restée à leur parler, parlant de ce qu'ils pourraient faire si il allait réellement signer. L'idée l'avait mise dans tous ses états, poussant des cris surexcités, rigolant pour un rien. Au moment où ils rentrèrent dans le casino, ils durent raccrocher, rencontrer les vendeurs de cette façon n'était pas appropriée.

    Allongée dans son lit, le sommeil ne parvenait pas à prendre possession de son corps. Les idées allaient et venaient dans sa tête, elle était beaucoup trop surexcitée pour dormir mais elle essayait. Lorsqu'elle commença à s'assoupir, un bruit assourdissant la sortit immédiatement de son pseudo sommeil. Quelqu'un tambourinait à sa porte. Qu'est-ce qu'il se passait ? Y'avait le feu ? Sautant de son lit, elle se revêtit d'un kimono avant de s'approcher de la porte. Apparemment, il n'y avait pas le feu mais quelqu'un cherchait une certaine Julia.

    « JULIA !!!!!!!! OUVRES !!!! Il FAUT QU'ON PARLE ! OUVRES ! »

    Son entrain faisait légèrement peur. Elle fronça des sourcils puis jeta un coup d'oeil par le judas. Il avait l'air désespéré et bourré. Elle attendit quelques instants, en espérant qu'il parte mais il était tenace, il continuait à crier et à frapper contre la porte comme un forcené. Finalement, elle décida d'ouvrir la porte en se cachant derrière, elle n'avait pas envie qu'il lui tombe dessus ce qui se révéla particulièrement intelligent puisqu'effectivemment, il tomba à plat ventre dans son appartement. Elle réprima un rire avant de se pencher légèrement pour voir s'il était encore conscient.

    "Est-ce que.. ça va ?" demanda-t-elle prudemment.
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() message posté Sam 1 Nov 2014 - 0:30 par Invité

    En journée, il brillait par sa dextérité lorsqu'on lui confiait une vie, mais lorsque cette journée s'achevait et que le docteur Reagan redevenait Owen, il ne brillait plus et redevenait ainsi un homme avec toutes ses faiblesses. Out, le bistouri et bonjour le verre de whisky, rectifications, les verres. Voyez-vous comme tout bon irlandais qui se respecte, il faut plus d'un verre de whisky pour se mettre dans l'ambiance ou dans le cas d'Owen, pour palier à l'absence de vicodin, cette charmante petite pilule qui au premier abord ressemble à un bonbon et qu'on gobe avec autant d'aisance. Mais voyez-vous, pour s'acheter des bonbons nuls besoin d'ordonnance, contrairement à la vicodin dont l'usage est strictement réglementé. L'avènement d'une certaine série médicale aurait-elle un lien avec le durcissement de la réglementation ? À croire que la fiction finit par rattraper la réalité. Owen n'était cependant pas aigri, il lui arrivait de manier le sarcasme de temps en temps sans que cela ne devienne son seul moyen d'expression et à sa connaissance il ne ressentait pas le besoin de se déplacer avec une canne. Du moins si l'on ne prend pas en compte l'instant présent. À bien y réfléchir, au vu de l'équilibre relatif d'Owen, une canne aurait effectivement pu être « utile ». Mais que voulez-vous, n'est pas Docteur House qui veut !

    L'homme « passablement » éméché continuait donc à tambouriner avec maladresse contre cette porte qu'il pensait être celle de Julia. N'ayant pas de réponse, dans l'immédiat, Owen s'acharna tout en luttant contre son manque d'équilibre. Dans sa tête tout s'embrouillait et c'est à peine s'il parvenait à se rappeler l'adresse exacte de sa meilleure amie. Conscient qu'il s'était peut-être « légèrement » trompé, le médecin se redressa, ou du moins esquiva une mince tentative de reprise en main, puis fit une petite pause avant de reprendre et de tambouriner contre la porte qui restait définitivement close. Alerté par les exclamations à peine silencieuses d'Owen, plusieurs lumières vinrent amoindrir la relative obscurité du quartier. -Merde ! déclara Owen qui observa les quelques sources lumineuses qui prenaient « vies » autour de lui. Il tenta de récupérer son portable bien dissimulé au fond de la poche de sa veste, afin de s'enquérir de l'heure. Mais avec autant d'alcool dans le sang l'opération s'avérait plus compliquée que prévue. Au bout de trois secondes à peine, il mit un terme à son action et recommença à taper, mais moins fort, contre la porte qui s'ouvrit enfin ne laissant apparaître... Personne. Surprit Owen perdit l'équilibre et se retrouva à plat ventre sur le tapis d'un appartement qui lui était parfaitement inconnu.

    -Ah...merde ! s'exclama-t-il en essayant de se relever sous le regard amusé d'une jeune demoiselle blonde.

    -Est-ce que... ça va ? s'enquit-elle de demander prudemment tandis qu'Owen, s'appuyant contre le mur se releva pour lui faire face et ainsi se rendre compte qu'il n'était pas là où il devait être. Les idées encore confuses, il se massa les tempes et prit quelques secondes pour récupérer.

    -Mince...Je suis vraiment désolé...

    Un sourire apparut sur son visage, puis se rendant compte de l'absurdité de la situation, il se mit à rire, un rire qu'il réfréna pour ne pas effrayer la jeune femme qui lui faisait face.

    -Je...je suis terriblement désolé. Je crois que ... que je me suis « un peu » trompé d'endroit. Je crois aussi que j'ai « un peu » trop bu. On est bien à Hammersmith ici non ?

    Une fois encore, il se lança à la recherche de son mobile, mais l'opération fut couronnée d'un non-succès qui incita Owen a arrêté de chercher.

    -Vous n'auriez pas l'heure s'il vous plaît ?

    Malgré toute la bonne volonté dont il faisait preuve, le Docteur Reagan peinant à rester debout, il chancelait tellement qu'il devait à présent s'appuyer contre le mur pour ne pas tanguer d'avantage. Les vapeurs d'alcool remontaient progressivement rendant l'allocution bien hésitante pour Owen qui commençait à avoir mal à la tête, signe annonciateur d'une future migraine carabinée dont il se serait bien passé.

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() message posté Mer 26 Nov 2014 - 19:18 par Invité
    Cet appartement au sein d’Hammersmith ne trouvait plus réellement son utilité sauf pour lui éviter de déménager tous ses vêtements, des papiers plus ou moins importants ou d’être un endroit pour se réfugier sans que personne ne puisse la trouver. En effet, elle habitait ici à son arrivée à Londres, fin août mais ses parents lui avait fait la magnifique surprise de construire une énorme maison dans le même quartier, au style versaillais. Il était tellement énorme qu’elle l’appelait hôtel privatif, c’était bien de le préciser parce qu’à chaque fois qu’elle le nommait ainsi, les personnes autour d’elle comprenait qu’elle vivait dans une chambre à l’hôtel alors que c’était loin d’être ça. La raison pour laquelle elle s’était rendue dans son ancien appartement relevait simplement du fait qu’elle désirait retrouver des dossiers d’affaires importantes que des associés lui avaient confiés. Par la même occasion, en jetant un coup d’oeil à son dressing, elle avait décidé de tout transporter dans l’hôtel, un camion était venu chercher ses affaires pour les déposer à bon port. Elle ne savait pas encore si elle voulait libérer cet endroit, elle comptait prendre sa décision le lendemain.

    Cependant, la venue de cet étranger faisait plutôt pencher la balance vers l’abandon des lieux, le bâtiment était censé être surveillé pour que la sécurité soit optimale mais apparemment, le gardien avait du s’endormir. Oui, elle ne pouvait pas habiter dans un endroit où on pouvait y entrer comme on le voulait ! Ça avait des allures de rien mais pour une héritière comme elle, chaque détail prenait de son importance. Il lui était déjà arrivée d’échapper à des agressions en pleine rue, heureusement, elle était accompagnée et avait échappé à la catastrophe. Son père avait même insisté pour qu’elle apprenne le self-défense, plus précisément appelé le krav-maga. Le but étant de viser les points vitaux de l’ennemi, l’armée israélienne s’en sert d’ailleurs. Pendant dix ans, elle en avait pratiqué alors à moins que l’homme ai une arme cachée quelque part et lui tire dessus sans qu’elle s’en aperçoive, elle ne craignait sans doute pas grand chose, il était de toute manière trop éméché. Mais elle restait sur sa garde même si son entrée dans l’appartement l’avait presque fait rire.

    - Ah...merde ! laissa-t-il échapper en se relevant difficilement. Elle l'observait avec amusement et presque avec fascination, combien de verres avait-il bus pour en arriver jusqu'à là ?

    Tandis qu'il s'efforçait à se relever à l'aide du mur, elle se tourna pour allumer la lumière à faible luminosité, elle savait qu'elle n'aurait pas apprécier de se prendre une lumière étincelante en étant dans cet état, et elle n'avait aucune envie qu'il lui saute au cou. Les mains sur les pans de son kimono, elle attendait.

    - Mince...Je suis vraiment désolé... dit-il en commençant à rire de sa chute. La jeune femme réprima de le suivre, seul un sourire apparu sur son visage alors qu'elle ouvrait de grands yeux. Elle était mi-choquée, mi-amusée. Il s'excusait, il ne devait pas être un mauvais bougre.

    - Je...je suis terriblement désolé. Je crois que ... que je me suis « un peu » trompé d'endroit. Je crois aussi que j'ai « un peu » trop bu. On est bien à Hammersmith ici non ?

    Elle papillonna des paupières à ses paroles. "Euh... Effectivement, c'est bien Hammersmith et vous vous êtes trompé d'endroit. Où est-ce que vous vouliez aller ?" Autant l'aider à trouver son chemin, elle était prête à lui appeler un taxi.

    Il semblait chercher quelque chose sur lui mais en vain, ses gestes étaient maladroits. - Vous n'auriez pas l'heure s'il vous plaît ? Oh il cherchait son portable probablement. Jetant un coup d'oeil à l'horloge contre le mur, elle lui répondit : "Il vient d'être minuit." Puis le voyant chanceler dangereusement, elle attrapa l'une des chaises en acajou de la table à manger pour la lui apporter. Il restait près de la porte et tant mieux, elle ne le connaissait pas, il était peut-être dangereux mais elle n'allait pas le renvoyer comme un vulgaire déchet. "Asseyez-vous. Je vous apporte de l'eau." Aussitôt dit, aussitôt fait, elle lui tendait un verre avec précaution, assez éloignée de lui. "Tenez." Elle priait pour que ce ne soit pas un fou qui allait lui agripper le bras et lui fracasser le verre sur la tête.
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() message posté Jeu 27 Nov 2014 - 18:01 par Invité
    La « charmante » et conciliante jeune demoiselle avait pris les devants et en moins de deux, Owen se retrouva assit sur une chaise. Un coup de chance, car quelques secondes plus tard, la gravité lui aurait certainement fait défaut. Il était donc minuit, d'après les dires de la jeune demoiselle et aussi d'après la charmante horloge qui trônait non loin de là. Mais ça, Owen était incapable de le voir tant sa forte alcoolémie lui embrouillait l'esprit et la vue. Prit d'une soif qu'il n'avait sue étancher, ce soir encore, il s'était littéralement noyé dans plusieurs verres de Whisky. Les enchaînant à tel point qu'il avait cessé de les compter. Ainsi, les verres vides défilaient devant lui tandis que le barman, peu dissuasif, continuait à répondre à ses commandes. Comment avait-il pu en arriver là ? Lui qui avait tenu quelques jours sans une goutte d'alcool? En moins de deux, il avait cédé à l'appel de la boisson. Pire encore, il ne se cherchait plus d'excuses à présent et se laissait enivrer et par les volutes alcoolisées et par le désespoir des hommes perdus. Perdu, voilà ce qu'il était, aussi perdu qu'un voyageur sans boussole, aussi perdu qu'un matelot sans carte, aussi perdu qu'un Parisien sans gps. Le médecin était arrivé à un point de non-retour, un stade critique, une mauvaise pente. Il se rêvait à imaginer que « quelques gouttes » d'alcool éclipseraient, du moins pendant un court instant, le désespoir qui avait assailli son cœur au moment où, quelques jours auparavant, il avait poussé la porte de la salle de garde et était tombé sur « un triste spectacle »

    La jeune femme restait sur ses gardes, Owen ne le remarquait même pas, il restait là, à parler et regarder dans le vide. Ce spectacle qu'il offrait gratuitement à la vue de son interlocutrice d'un soir, n'avait rien de réjouissant. L'homme était pathétique, au plus bas, tenant à peine debout et incapable d'entreprendre ne serait que le prémisse d'une conversation. Cet homme n'était vraisemblablement plus là, seule une loque apparaissait au regard de la pauvre Athénais qui dans un autre élan de bonté, avait apporté un verre d'eau à son indésirable invité. Cet homme n'était vraisemblablement plus là, seule une loque apparaissait au regard de la pauvre Athénais qui dans un autre élan de bonté, avait apporté un verre d'eau à son indésirable invité. L'homme hésita un court instant, puis se ravisa et prit le verre qu'il but d'une traite. L'effet était à n'en pas doutait moins puissant qu'un bon verre de pur malt, mais cela faisait du bien. Les mots ne sortaient plus à présent, rendant la scène totalement absurde, la tête d'Owen, comme prise dans un étau, rendait la moindre réflexion aussi douloureuse que peut l'être une écharte dans le pied. La migraine quant à elle, approchait à grand pas, tambourinant déjà son sa sévère réprobation. Ce soir était le soir de trop, se disait Owen, mais il ignorait encore qu'un autre soir arriverait sous peu et que ce soir-là, serait effectivement le dernier soir passé à enfiler des centilitres et des centilitres d'alcool fort.
    Dans un dernier élan de lucidité Owen releva la tête et posa son regard sur la jeune Athénais. Il voyait bien, malgré son coup dans le nez, que la jeune fille était légèrement mal à l'aise. Alors, il posa le verre, prit quelques secondes pour assembler ses idées et d'une voix calme et posée, il déclara :

    « Vous n'avez rien à craindre en fait. Je suis pas un malade, je suis médecin. Je ne vous ferais donc aucun mal. J'ai juste un peu trop bu en fait. Mais juste un peu trop, à peine une dizaine de verres. J'suis Owen, docteur Owen Reagan ! J'suis aussi désolé d'être là à une heure aussi tardive pour le commun des mortels »

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