Boys, Oh boys ... Our toys ♪♫ (Athénaïs)

crazy little thing called friends

L’été arrivait à sa fin. Doucement le chant des oiseaux du matin se faisait entendre de moins en moins. Les tonnes de voitures étaient de nouveau de retour.  Le ciel bleu du matin tirait beaucoup plus dans le gris et le soleil se levait de plus en plus tard. Il me semblait même avoir vu une jeune femme porter une écharpe ce matin.  J’avais passé ma matinée assise sur le rebord de ma fenêtre et j’observais les gens dehors  tout en buvant mon starbucks et écoutant en boucle les albums d’Eminem. Le monde extérieur était fascinant à observer. Tout le monde était différent et pourtant  semblable. On pouvait également tellement bien différencier les londoniens aux touristes.  Les londoniens étaient toujours habillés en noir et blanc, ils étaient pressés et paraissaient hyper stressé. Alors qu’au contraire les touristes étaient plutôt de ton clair. Ils marchaient lentement et s’arrêtaient tous les cinq mètres pour photographier leurs petits bouts de chou à côté d’une maison londonienne ou une voiture ou une cabine et parfois même à côté d’un panneau insignifiant. Enfin bon avec tout cela j’étais toujours encore en pyjama et je devais être au boulot depuis trois petites heures. J’avais entendu mon portable vibrer des millions de fois et je ne parlais pas du nombre d’SMS que j’avais dû recevoir. Ma boss devait probablement s’arracher les cheveux  et me maudire devant Satan. D’un autre côté ce n’était pas trop mon problème, maintenant elle savait comment je me sentais quand elle ne répondait à aucun de mes coups de fils et que je devais me débrouiller toute seule pour faire son boulot. Bref on était vendredi matin et aujourd’hui était la dernière journée ensoleillée, donc je m’étais pris la liberté de prendre un jour de congé avant que ce quotidien dépriment sous la pluie de reprenne.
Je prenais une dernière gorgée de mon starbucks, le balançai dans la poubelle, choppai mes affaires de sport, mes écouteurs, mon portable et je partais pour un dernier footing matinal avant  l’été prochain. Enfin je n’aurais pas appelé ça un « footing » plutôt le tour du quartier en courant pour trouver le starbucks le plus proche, me reprendre un café et courir le chemin du retour jusqu’à l’appartement et tout ça en dix minutes. On déduit juste les sept minutes d’attente au starbucks et je pouvais dire fièrement que j’avais courus trois minutes et trente secondes. C’était pas mal, peut-être qu’avec un peu d’ambition l’année prochaine j’arriverais à dépasser les cinq minute, qui sait ? Anyway ! J’étais de retour à mon appartement avec mon café, un petit muffin (la récompense pour avoir courus) et je m’affalais avec tout ça sur mon canapé. J’étais d’une motivation affolante aujourd’hui.  Il fallait bien que je fasse quelque chose de ma journée, ou pas. Je prenais mon portable et regardais tous ce que j’avais loupés. Je commençais avec les appels. Il y avait un petit total de trente-cinq appel manqué de ma boss et il suffisait d’un coup de pouce pour qu’ils soient tous effacés. Ensuite j’admirais mes centaines de messages. Bien sur quatre-vingt pourcent venaient de mon supérieure et les vingt autres pourcent  étaient des messages de Wyatt, Wesley et Athénaïs. Tiens Athé, ça faisait genre une petit éternité que je l’avais plus vu et j’avais bien envi qu’on se fasse une petite soirée fille avec un bon champagne, à boire sur la terrasse.  Sans plus attendre je tapais a une vitesse sur humaine un message à ma meilleure amie, lui proposant de me rejoindre ce soir, je lui préparais un bon petit plat et j’avais trois jolies champagnes moet et chandon à notre service. J’envoyai le message et sans même attendre sa réponse j’appelai déjà mon chauffeur pour récupérer pour moi des ingrédients pour le repas du soir. Eh oui ! Si déjà on avait les moyens d’avoir un chauffeur au moins qu’il nous soit  un peu utile.
Le reste de l’après-midi je l’avais passé à être sur l’ordinateur, faire la cuisine et regarder bob l’éponge.
Je  venais de mettre le gratin dans le four quand l’interphone se mit à retentir.  J’appuyais sur le bouton ouvrir et entre-ouvrai la porte pour qu’elle puisse rentrer par soit même dans l’appartement.  En attendant qu’elle monte les escaliers, j’ouvrai la bouteille de champagne et versai le contenu dans une flute.  Je déposai le tout sur la table et que je l’entendais rentrer dans l’appartement, je courus vers elle et lui sautai dans les bras, telle une petite fille qui retrouvai sa maman.
« A. ! AMORE MIO !  Par la barbe de Merlin mais qu’est-ce que ta bouille parfaite m’avait manqué ! C’était limite que je n’accrochais pas un portrait géant de toi dans ma chambre, pour pouvoir l’admirer tous les soirs ! Enfin ça aurait été bizarre quand même … ANYWAY ! Tu m’as manqué ! »


made by LUMOS MAXIMA

crazy little thing called friends

Discuté toute la nuit, c’était bien quelque chose que je n’avais plus fait depuis belle lurette. J’avais l’impression d’être redevenu une adolescente, de faire des soirées pyjama, sauf que maintenant, la joie d’un bon champagne pouvait nous accompagner.

Je relâchai mon emprise et me dirigeai vers la cuisine. A vrai dire je n’avais aucune idée, de ce que je venais de concocter. J’ai toujours adoré cuisiner au feeling et personne ne s’en était pleins jusqu’à maintenant.

« Écoute j’ai appelé ça de l’arrache à la Destiny ! Il suffit de mélanger des pâtes, du poulet, du curry, avec du gruyère et un peu d’œuf et ça a la tête d’un gratin plutôt réussit. »

Maintenant que je venais de réciter les ingrédients j’étais plus très sur de la qualité du repas… Bon je dirais qu’il fallait goûter avant de juger. J’veux dire, en France, ils mangent bien des cuisses de grenouille, ce qui a première vue n’avait pas l’air très tentent, mais au final c’était plutôt intéressant. Bref on avait encore une demi heure avant de jouer à Master Chef.

Je prenais les deux coupes de champagne et me dirigeai vers Athénaïs qui scrutait en détail les photos de nous que j’avais accroché dans mon salon. Il était vrai qu’elle et moi on avait tous fait et passer par tous les états possible. Si je devais mourir demain, se serait a elle que je lèguerai tous mes biens.

« Ma vie ? Alors va falloir que tu me consacres plus qu’une soirée pour tous te raconter ! Enfin avant, va falloir que toi tu me racontes ! J’ai entendu que ta vie était plutôt mouvementée en ce moment. »

Je lui affichais un large sourire et pris le pas pour aller sur la terrasse. Je n’avais pas forcément le plus grand des apparts. Il était très espacé et avec quand même six pièces mais ça changeait quand même beaucoup de ma maison à Paris. Par contre la terrasse, c’était le meilleur ici. A vrai dire j’avais pris cet appartement uniquement pour avoir la plus belle vue sur Londres. On était au cinquième étage et on survolait toute la ville d’un regard. Droit devant on avait une vue parfaite sur big ben et le London eye. On pouvait voir la parfaite structure des anciens bâtiments, les lumières qui éclairaient la ville le soir, les petites ruelles mis à vie par les pubs, les restaurants et les spectacles de rue. Enfin, en gros c’était très convivial par ici.

Je déposais les deux verres sur la table de la terrasse et invitais d’un coup de tête, Athé’ a me rejoindre. Je sortais une cigarette de mon paquet et l’allumais. J’inspirais un bonne taffe et m’assis sur une des chaises qui entourait la table.

« Mon sieur qu’est-ce que j’aime cette vue, cette petite brise fraiche, les rues qui s’animent doucement… J’en viendrais presque à dire que je suis satisfaite de ma vie. » Je prie ma flûte à la main et la tendais en direction de Athénaïs. « Aller, on trinque à cette excellente soirée ! »

Je prenais une petite gorgée de mon champagne après avoir trinqué et le posai délicatement sur la table. Il est un cours silence, où on contemplait la ville, perdue dans nos pensées. Je reprenais une bouffée de ma cigarette et me tournai vers ma meilleure amie.

« Bon ! On commence par quoi ? Wyatt ? Wesley ? Owain ? je dirais Wyatt parce que c’est l’histoire que me palpite le plus, quoi que Wesley c’est à ce tordre de rire mais Owain ça devient un peu le bordel… Finalement et si on commençait par toi ? »



made by LUMOS MAXIMA