"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 2979874845 (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 1973890357
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(sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane.

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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 12:58 par Invité

Sam Pumba Oswald-Bower

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Oswald, qui lui vient de sa mère, et Bower pour son cher paternel. PRÉNOM(S) : Samantha, mais tout le monde l'appelle Sam ou Sammy. Elle déteste son prénom qu'elle trouve vieillot. Après une soirée bien arrosée, elle a accepté un défi qui consistait à se rendre dès le lendemain à la mairie pour s'ajouter un deuxième prénom non négociable. Elle se retrouve donc avec Pumba dans son patronyme. ÂGE : vingt quatre années. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 21 octobre 1989 à Londres, UK. NATIONALITÉ : anglaise pure souche. STATUT CIVIL : heart broken. MÉTIER  : flic. TRAITS DE CARACTÈRE : mature, courageuse, obstinée, jalouse, souriante, drôle, indépendante, pétillante, fidèle, pessimiste, fière, ambitieuse, maladroite, attachante. GROUPE : the tube.



My style, my life, my name

Samantha est née le 21 octobre 1990 à Londres, dans une chambre miteuse d'un hôtel des bas quartiers ∞ elle n'a jamais connu sa mère, celle-ci ayant été l'aventure d'un soir de son père qui tenait un bar. tout ce qu'elle sait de sa génitrice, c'est que son père n'était pas le premier devant qui elle laissait tomber ses vêtements. Sam ne l'a jamais cherché, malgré que son père ait insisté pour lui laisser son nom de famille en héritage. c'était déjà bien qu'il s'en soit souvenu. ∞ elle a une demi-soeur, Lexie, de deux ans sa cadette. elle aussi née d'une aventure, elle est la prunelle de ses yeux, sa petite étoile. ∞ leur père les a abandonné quand Sam avait quinze ans, il a fait ses bagages et ne s'est jamais retourné. c'est donc l'ainée qui a pris les choses en main et s'est toujours débrouillée pour que sa soeur ne manque de rien. ∞ il y a trois ans, les médecins ont annoncé que Lexie était atteinte d'une défaillance rénale. après une greffe de rein ratée, les deux filles Bower ont compris qu'elles n'étaient pas compatibles. Sam regarde sa soeur mourir, impuissante, et ne vit plus que pour cette maladie. ∞ elle n'a aimé qu'une fois, il y a deux ans. elle a eu le coeur brisé et s'est promis de ne plus jamais être faible pour aucun homme. ∞ elle a intégré la police il y a trois ans grâce à un ami de son père, Oncle Bob, qui est venu au secours des filles lorsque leur père est parti. ce métier représente tout pour elle, c'est un moyen qu'elle a trouvé pour ne pas sombrer. ∞ elle a tendance à vouloir tout contrôler, elle a besoin d'avoir une prise sur les gens. ∞ elle n'a jamais quitté la capitale et rêve de voir la mer. ∞ elle a un tatouage sur l'épaule représentant des oiseaux, comme son besoin d'évasion. ∞ c'est une femme de caractère, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et fait souvent entendre sa voix. c'est une vraie boule d'énergie mais surtout de colère. ∞ elle vit dans une quartier très pauvre de Londres, tout son salaire allant directement dans les soins de sa soeur. ∞ sous sa carapace froide et téméraire, Sam est une jeune femme au coeur brisé, si toutefois elle a encore un coeur. ∞ elle a toujours une arme sur elle, elle adore aller au stand de tire. ∞ elle rêve d'offrir une belle vie à sa soeur mais se rend peu à peu compte qu'elle en est incapable, car les gentils ne gagnent pas à la fin de l'histoire. ∞ elle agit souvent précipitamment, sans se soucier de ce que peuvent en penser les autres ∞ elle a beaucoup de répartie et sait se montrer très drôle ∞ c'est une battante, elle ne laisse jamais tomber ∞ elle a été mise en congés forcés après avoir manquer qu'une prise d'otage dégénère. ses supérieurs ont conclu qu'elle était psychologiquement trop troublée pour pouvoir faire correctement son travail. elle a depuis repris sa plaque et son arme, mais n'ose plus aller sur le terrain ∞ elle a récemment commencé à boire après que l'état de Lexie ait empiré et qu'elle eut de nouveau le coeur brisé par Julian ∞ Sam a perdu l'espoir.
 
PSEUDO : paper brain. PRÉNOM : loulou la relou. ÂGE : dix-neuf ans  (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 2137170534 . PERSONNAGE : on commence à le connaitre  (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 1499450316 .  AVATAR : queen emilia clarke. CRÉDITS : tumblr & crick. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : c'est l'histoire d'un ananas (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 2894325006 .


 

 
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 12:58 par Invité
At the beginning




“A little girl who cried herself to sleep at night 'cause she wanted her parents so bad and could never understand why they gave her up.”

Samantha n'était encore qu'un nouveau-né quand Louisa Oswald entra dans le bar que tenait Charles Bower. Tout le monde l'appelait Charli. Il était beau, très séduisant, mais tout aussi sombre et intimidant. Elle, la petite Louisa mal fagotée aux quelques kilos de trop se sentit toute petite à l'instant où il posa ses yeux noirs sur elle. Son regard bleu intense chercha un quelconque réconfort, chose qu'elle ne trouva guère sur le visage de Bower. Il semblait à peine la reconnaitre. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, cela faisait des mois… 9 mois exactement. 9 mois qu'il l'avait invité à boire un dernier verre après la fermeture du bar. Elle n'avait pas su décliner l'invitation. Après tout, on ne disait pas non à un homme comme Charli. Il devait bien avoir une dizaine d'année de plus qu'elle qui connaissait encore les bancs douloureux de la fac. Soudain, elle lu un éclair dans les yeux du barman, une prise de conscience. Il se souvenait. Il lui fit un rapide signe de la main avant de se détourner d'elle, et le sourire qui était venu éclairer le visage de Louisa disparu aussi vite qu'il était apparu. Il se fichait bien d'elle, et de ce qu'elle tenait dans ses bras, serré contre sa poitrine. Il n'avait pas vu, il ne savait pas. Des larmes de colère perlèrent au coin des yeux de la jeune fille qu'elle serrait maladroitement son enfant contre elle. Elle ne pouvait pas, elle n'y arriverait pas. C'était trop dur à endurer, croiser le regard de cet petit-être innocent et sans cesse se remémorer sa bêtise. Elle n'était qu'une gamine stupide, avec de stupides rêves. Qu'avait-elle cru ? Qu'il s'avancerait vers elle pour la prendre dans ses bras ? Lui dire que cet enfant était un cadeau du ciel ? Qu'ils n'avaient qu'à se marier demain et emménager dans une belle maison un peu éloignée de la ville mais pas trop de l'université ? Stupide. Le bébé gémissait sous ses bras un peu trop tendus et Louisa croisa le regard bleu de sa progéniture. Elle était magnifique. Un cadeau du ciel, sûrement. Mais pas pour elle. Ses yeux d'habitude océan étaient teintés d'une colère sans nom et cherchaient désespérément Charles. Il riait là-bas, charmait de nombreuses jeunes femmes toutes plus belles les unes que les autres. Elle, ne ressemblait plus à rien. Ses traits d'habitude si fins étaient tirés, et sa peau diaphane semblait fanée. Ses cheveux blonds qu'elle devait à sa grand-mère d'origine russe ressemblaient à de la paille qu'on aurait laissé à l'abandon trop longtemps. Elle était mère. Et soudain, l'injustice la frappa. Lui n'avait que faire de cette fille mal habillée qui se tenait encore devant l'entrée du bar. Elle gênait simplement les clients qui voulaient entrer. Elle n'était plus la jolie Louisa au charme de l'est, elle n'était plus cette femme à qui il avait promis monts et merveilles. Il n'avait même pas daigner tourner la tête lorsque l'enfant se mit à pleurer. Elle était seule contre lui, contre ce bar, contre le monde. Contre cet enfant qui la regardait avec des grands yeux. Lui aussi devait penser qu'elle était sotte. Il la jugeait, là, et la jugerait pour le restant de sa vie. Elle tournait les talons et quittait cet endroit macabre. Le froid d'octobre percuta son visage alors qu'elle marchait d'un pas rapide pour s'enfoncer dans les rues étroites de shoreditch. Elle savait que ce qu'elle faisait était mal. Elle savait que cet enfant lui en voudrait toute sa vie. Mais elle savait aussi que ce petit bijoux méritait mieux qu'une étudiante fauchée comme mère. Elle s'assit un moment sur le banc qui se trouvait devant ce petit immeuble sombre d'une partie reculée du quartier. Elle avait adoré cet endroit. Elle avait adoré s'aventurer jusqu'ici pour finir dans ses bras. Une larme roula sur sa joue alors que le bébé hurlait dans ses bras. Les mélodies qu'elle lui soufflait ne fonctionnaient plus, pas plus que sa voix lui soufflant de jolis mots. Elle finit par se lever et pousser la porte lourde de l'immeuble, s'arrêtant au deuxième étage et déposant le nourrisson sur le pas de la porte. Elle resta assise à ses côtés un long moment, guettant l'arrivée imminente de Charles. La porte de l'immeuble finit par faire trembler les murs et Louisa déposa un dernier baiser sur le front de son enfant avant de disparaitre derrière les marches de l'étage supérieur. Elle ne laissa rien derrière elle. Pas une adresse, pas un numéro. Rien. Juste un mot qu'elle avait griffonné sur la note de son café : "Her name is Samantha."« Qu’est-ce que tu fais ? » Ses yeux sombres étaient posés dans le dos de son père et semblaient prêt le transpercer. Sam était accoudée au chambranle de la porte, bras croisés et affichait les traits tirés d’une jeune fille de quinze ans qui ne dormait plus depuis un moment. Il avait sûrement du penser qu’elle dormait, ou bien qu’encore une fois, elle était venue se glisser dans le lit de Lexie pour la rassurer. Pour lui dire que la vie n’était pas si moche.  
Mais à l’instant où elle avait posé son regard bleu sur son paternel qui bouclait une valise, elle se disait que la vie était sacrément dégueulasse. Il s’était retourné dans un sursaut avant de la balayer du regard, sans grand intérêt. Elle n’avait jamais lu une once d’amour dans ses yeux, alors elle était habituée. Il l’avait furtivement détaillé, n’avait pas fait attention à sa mine réprobatrice, et avait poursuivi ses affaires. « Va dormir. » Elle étouffa un rire alors qu’elle faisait claquer sa langue. Il espérait vraiment qu’elle ferrait demi-tour sans demander son reste ? Elle savait pertinemment ce qu’il faisait. Il se barrait. Il les laissait, comme tout le monde l’avait fait auparavant. Ca n’avait plus rien d’exceptionnel. Elle n’avait simplement jamais pensé qu’il avait assez de courage pour le faire. Mais elle avait mal. Pas pour elle, pas pour sa misérable vie qui ne serait en rien bouleversée par ce départ, mais pour Lexie. Pour sa petite étoile qui dormait dans la pièce d’à côté. Il la bousillait comme il avait toujours tout bousillé. Il allait abandonner ses deux filles, et pourtant Sam savait qu’il ne serait pleuré que par une seule. Il ouvrit le tiroir du bureau et en retira une liasse de billets qu’il coupa en deux ; il mit la plus grosse partie dans sa poche avant de reposer le reste à sa place. Au moins elles auraient de quoi manger cette semaine. « Si tu veux disparaitre de nos vies, fais le bien au moins, et ne reviens jamais. » Elle scellait les dernières paroles qu’elle adressait à son père avant de tourner les talons et de s’enfoncer dans le couloir sombre de l’appartement. Elle hésita un instant devant une porte, sentant son coeur se serrer. Non, ce n’était pas le moment. Elle n’avait plus le droit d’être faible. Elle secoua la tête avant d’entrer dans le cagibi qui servait de chambre à Lexie. Elle détailla un instant la forme endormie qui se trouvait dans le lit et sourit tristement en s’avançant vers elle. Sans un bruit, elle se glissa sous les couvertures de sa petite soeur et se contenta de la regarder dormir. Alors que le sommeil la gagnait, le bruit sourd de la vieille porte de l’entrée la réveilla en sursaut. Et une dernière larme roula sur sa joue, sa dernière faiblesse.

“You don't get to choose if you get hurt in this world but you do have a say in who hurts you. And i like my choices.”

On l'avait appelé à trois heures du matin. Sam avait pris l'habitude de ne pas dormir. Le sommeil ne lui rappelait que de durs souvenirs, la nuit n'était pas son amie. Elle restait constamment sur le qui-vive, prête à bondir hors de son lit et affronter une nouvelle catastrophe. Après tout, la vie ne semblait pas vouloir lui être facile. Elle avait fermé les yeux quelques minutes plus tôt lorsque la sonnerie se fit entendre depuis le salon. Ses grands yeux bleus fixèrent le plafond une demi-seconde avant que son corps se mette en action. Elle jetait couette et oreillers à l'autre bout de son lit et manquait de tomber en quittant son lit. La brune attrapait le téléphone fixe au dernier moment et décrochait sans ménagement. « Mademoiselle Bower ? » Sam connaissait cette voix. Pas cette voix personnellement, non, elle n’osait pas penser qu’une seule femme avait ce job. Mais elle pouvait reconnaitre cette intonation entre mille. Celle de ces petites âmes en blouses rose qui était triste de vous annoncer une nouvelle. « Elle-même. » Elle retenait son souffle alors que son coeur tambourinait contre sa poitrine. Cela faisait six mois que Lexie avait été diagnostiquée. Une insuffisance rénale. Sam connaissait ce jargon médical, c’était celui qu’on retrouvait dans nos séries télés favorites. Mais lorsque l’on vous l’annonçait concernant votre soeur, il ne s’agissait plus de fiction. Il ne s’agissait plus que de la vie, et de son terme. Sans même attendre que l’infirmière au bout du fil termine ses explications, Samantha lâcha le combiné pour attraper sa veste et descendre les escaliers quatre à quatre. Elle attrapait un taxi, même si ses maigres revenus ne le lui permettait guère. Mais à cet instant, elle s’en fichait. Elle indiquait au chauffeur l’hôpital le plus proche, et il la déposa à l’entrée des urgences. La brune lui déposa le fond de ses poches au creux de la main avant de sortir en trombe du véhicule, sans plus de modalités. Elle courra jusqu’au bureau au centre des urgences, et demanda le nom de sa soeur. On la regardait avec un drôle d’air, comme si tant de gens souffraient ici qu’il leur était impossible de ce souvenir d’une certaine Alexandra. Samantha fusillait la pauvre fille du regard et tourna les talons avant d’errer dans les allées maudites de l’hôpital. Tant de gens souffraient. Elle entendait les cris de douleur, sentait la fièvre, voyait les sutures. Mais tout était flou. Son monde était flou tant qu’Alex n’en faisait pas partie. « Lex… Lex ! Lexie ! » Sa voix se brisait alors qu’une main se posait sur son avant-bras. Un médecin lui souriait doucement tout en la dirigeant vers un lit aligné aux autres. Un lit banal, blanc, froid, mais un lit qui couvrait le corps frêle d’Alexandra. Les yeux humides de Sam se posèrent sur son visage plus blanc qu’hier, et ses jambes lui répondirent enfin pour la mener jusqu’à elle. Elle s’asseyait à côté du corps de sa soeur, inquiète de lui faire mal. Elle ne voulait même pas la toucher, ne pouvait pas… Lexie ouvrit des yeux douloureux vers elle, avant d’esquisser un sourire. Elle paraissait tellement fatiguée. « Salut soeurette. » Sa voix était roque et sèche mais ses yeux trahissaient sa joie de la voir. Elle était branchée à une machine, et une perfusion dérangeait le dessus de sa main. Elle tenta de la lever vers Sam, mais la brune anticipa son geste et posa une main sur la sienne. Sa peau était chaude, douce, vivante. Et pourtant, ce soir-là, le corps de Lexie avait demandé une pause. Mais qu’en serait-il lorsqu’il dirait stop ? Les épaules de la jeune femme s’affaissèrent alors qu’elle portait son autre main sur sa bouche. Elle dissimulait, comme toujours. Elle cachait ses sanglots, cachait sa peur. Elle serrait la main de sa soeur aussi fort que ses dernières forces le lui permettait, et son dos se vouta jusqu’à ce que sa tête vienne se poser sur l’épaule d’Alexandra. Là, elle laissa couler les larmes qu’elle retenait depuis des mois déjà. Là, elle s’accrochait à la vie du seul être humain qu’elle ne pouvait concevoir de perdre.  ▶ Elle ouvrait des yeux endormis sur un plafond blanc. La lumière la dérangeait, tout comme le bruit alentour. Elle ferma les yeux, les rouvrit, les refermèrent à nouveau. Les néons qui défilaient au dessus de sa tête ne faisaient qu'accentuer son mal de crâne. C'était une sensation étrange. Elle ne se souvenait plus de l'instant où elle s'était endormie, mais elle avait l'impression que c'était il y a quelques minutes à peine. Elle n'avait pas l'impression que l'anesthésie avait durer huit heures. C'était ce que les médecins lui avait dit lorsqu'elle avait recouvré ses esprits quelques heures après sa sortie de la salle de réveil.
Elle était allongée dans ce lit inconfortable, entourée de petits élèves en blouse blanche qui notait sur un calepin les conclusions du médecin. « … Bonne réaction à l'anesthésie, pas de saignements pour l'instant. Le drain ne s'est pas déplacé et les points sont précis et réguliers. Les rougeurs et les bleus disparaitront au fil du temps. Du bon travail. » Elle n’écoutait pas la moitié de ce que les médecins racontaient. Ses yeux étaient trop occupés à regarder la cicatrice qui déchiraient maintenant son ventre. C’était rouge, gonflé, douloureux. Et pourtant, elle n’avait pas l’impression d’avoir changé. Elle ne ressentait pas le manque de son rein droit. C’était comme si il était encore là, ou comme si il n’avait jamais existé. Une infirmière s’occupa de replacer un large pansement blanc sur sa nouvelle blessure alors que les yeux de Samantha s’illuminèrent dans un éclair de lucidité. « Je veux voir Lexie. Je veux voir ma soeur. » La femme lui annonça qu’Alexandra était encore en salle de réveil, qu’il était impossible de la voir pour le moment. Elle la rassura, lui disant que la plupart des greffes entre parents étaient un succès. Elle savait que c’était faux, mais elle ne voulait sûrement pas subir la colère de la réputée Samantha Bower. Mais la brune savait qu’on lui mentait. Cela faisait des heures qu’Alex aurait du être placée dans sa chambre. Cela faisait des heures qu’elles auraient du être réunies en riant du passé et en pensant à l’avenir. Ce ne fut que trois heures plus tard que le verdict s’écroula sur les épaules déjà vacillantes de Samantha. « La greffe a échoué. Votre soeur a rejeté le rein quelques minutes après s’être réveillée. On a du l’ouvrir à nouveau et tenter de réparer les dégâts, mais ça n’a pas marché. Je suis désolé Samantha. » La bouche de Sam devint soudain sèche alors sa cicatrice la brûlait. Pire encore, c’était son coeur qui cognait douloureusement dans sa poitrine. Ca n’avait pas marché. Elle n’avait pas pu sauver sa propre soeur. Le chirurgien continuait de s’excuser, lui proposait des alternatives, lui faisait remarquer qu’il y avait encore de l’espoir tant que Lexie restait en haut de la liste des personnes en attente de greffe. Mais Samantha n’entendait rien. Seule l’image de sa soeur, seule dans cette grande chambre froide et vide, tournait en boucle dans son esprit. « Je veux la voir. Je veux voir ma soeur, tout de suite ! » Elle avait presque crié sa dernière phrase et quelques minutes plus tard, on poussait son lit dans les longs couloirs de l’hôpital jusqu’à ce qu’on la place à côté de celui de Lexie. Elle dormait encore. Elle était si belle quand elle dormait. Cela faisait des années que Sam adorait la regarder dormir. Elle aimait voir sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration, et entendre son souffle disparaitre dans l’air ambiant. Elle la regardait là, comme elle l’avait regardé depuis sa naissance. Sa petite étoile. Une larme roula sur sa joue alors qu’elle tâtonnait à la recherche de sa main. Elle l’attrapa, non sans esquisser une douleur lorsque sa perfusion se heurta aux barreaux du lit, et la serra aussi fort qu’elle le pouvait. « Je suis tellement désolée… » Son murmure se perdit dans le chaos ambiant qu’était l’hôpital. Personne n’entendait ses prières.

“Unfortunate way that makes me hate you, love you.
So pick me. Choose me. Love me.”

Elle jetait un coup d’oeil à l’horloge pour la troisième fois dans la même minute. 22h52. Cela faisait maintenant près de deux heures que la serveuse ne cessait de lui demander si elle désirait un autre café. Sam répondait toujours poliment que non, qu’elle renouvellerait sa commande quand la personne qu’elle attendait ferait acte de présence. Elle souriait, observant la jeune fille à pleine plus âgée qu’elle lever les yeux au ciel et mâchouiller son chewing-gum la bouche ouverte. Même si le service n’était pas irréprochable, Samantha adorait cet endroit. C’était un vieux café, l’un des plus vieux de la ville. Ceux qui, de l’extérieur, donnait seulement l’image de ces cafés ouverts 24h/24 et où les jeunes serveuses déambulaient sur des patins à roulettes. C’était à quelques détails près l’exact description des lieux où elle avait décidé de donner rendez-vous à Julian quelques heures auparavant. Elle lui avait envoyé le lieu, l’adresse, l’heure, et il avait répondait qu’il répondrait présent. Son coeur s’était réchauffé à la lecture de son message. Elle avait enfilé le pull qui pouvait l’embellir le plus possible en cette froide soirée de décembre et avait quitté Lexie et le canapé pour s’engouffrer dans le métro, rejoignant le nord de la ville en à peine trois quart d’heure. Elle avait joyeusement accueilli le chauffage qui se trouvait à côté de la table où elle avait pris place, et là, elle admira un moment l’agitation qui régnait au dehors. Les visages défilaient, certains pressés de rentrer, d’autres simplement heureux de passer la soirée en famille. Elle serrait fermement le petit sachet qu’elle avait posé sur ses genoux. Il était 20h55. Cela faisait déjà deux heures qu’elle attendait, deux heures que la serveuse revenait inlassablement à cette table où Sam se sentait terriblement seule. « Café ? » Elle déclina une nouvelle fois le café avant de se rendre à l’évidence. Il ne viendrait pas. Cela faisait longtemps qu’il ne venait plus. Longtemps qu’il était avec elle. La visage d’Eugenia apparu sous ses yeux océans et une vague d’émotions vint la faire redescendre sur terre. Elle se releva brusquement, manquant de renverser la tasse vide qui se trouvait devant elle depuis des heures. La serveuse la regarda, interloquée.
Ne sachant pas que faire du paquet qu’elle tenait dans ses mains, Sam le laissa sur la table, là où la serveuse penserait sûrement à un pourboire bien généreux. Ce n’était pourtant pas grand chose. Un petit bracelet en tissus qu’elle avait découpé dans sa fameuse robe blanche à étoiles rouges, celle qu’elle portait le jour où ils s’étaient rencontrés dans ce parc. En y réfléchissant bien, c’était terriblement niais. Ca ne lui ressemblait terriblement pas de faire ça, de faire un cadeau, un cadeau qui finirait au poignet d’une blondinette macheuse de chewing-gum professionnelle. Idiote. Sam prit son manteau à la volée avant de se diriger vers la sortie presque en courant, alors que la voix de la serveuse se fit de nouveau entendre. « Mademoiselle attendez ! » Sam, une main sur la poignée, se retourna alors que la jeune fille essuyait les dernières tasses de la soirée. Elle affichait un beau sourire, un que Sam n’avait encore jamais venu en venant ici.« Joyeux Noël ! » ▶ Elle le regardait s'éloigner au loin. Il ne s'était pas retourné, pas une seule fois. Pas un regard, pas un geste à peine esquissé. Non, il lui tournait le dos. Elle sentit son coeur se glacer alors qu'elle pouvait enfin poser un mot sur le sujet le plus traité par les livres et les films ; le coeur brisé. Elle sentait son rythme cardiaque s'enrayer au fur et à mesure que son coeur se fissurait. C'était une sensation douloureuse, indescriptible, irréelle. Une peine parmi tellement d'autres déjà. Ses propres mots ne cessaient de tourner en boucle : « Tu dois choisir Julian. C’est elle ou moi. » Et son silence ne s’arrêtait pas de battre contre ses tempes. Il l’avait regardé là, à coeur ouvert, et soudain, son regard s’était durci. Il n’avait plus rien du jeune homme souriant et innocent qui l’avait accosté dans ce parc. Non, il était froid, distant. Déjà si loin d’elle. Il avait eu l’air embêté, un instant. Peut-être se demandait-il s’il était mieux de tourner les talons ou bien de la contourner. Quelle solution ferait le moins mal ? Elle n’avait pas la réponse. Elle savait simplement que ça faisait mal. Il finit par disparaitre au coin d’une rue, et soudain, elle parut soulager. Elle pu respirer à nouveau, comme si ses poumons manquaient d’air depuis des mois. Elle profitait de cet élan d’air, avant qu’une sensation ne vienne la gêner. Elle portait une main à son visage, et elle y trouva un liquide qu’elle connaissait si bien en l’écartant de nouveau. Depuis combien de temps pleurait-elle maintenant ? Peut-être depuis le début. Depuis le tout début. Et jusqu’à la fin.
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 13:58 par Invité
Bonne chance pour cette nouvelle fiche (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 1973890357
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Alycia Hemsworth
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(sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. Tumblr_inline_ojuj3bc03m1tw2m0e_250
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 15:14 par Alycia Hemsworth
Re-Bienvenue (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 1922099377 (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 1973890357
Bon courage pour refaire ta fiche (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 3199500197
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 15:19 par Invité
re-bienvenue parmi nous I love you
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 15:42 par Invité
.. re bienvenue!!!
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 16:00 par Invité
Rebienvenue !
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 17:10 par Invité
(re) bienvenue parmi nous. (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 705448254 (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 3995727071
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 18:59 par Invité
Bon courage pour ta nouvelle fiche meow, rebienvenue à la maison. (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 1973890357 (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 2941632856
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 19:08 par Invité
bonne chance pour cette nouvelle fiche. (sam) ‹ if people were rain, she was a hurricane. 1922099377
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