(✰) message posté Dim 5 Oct 2014 - 13:17 par Invité
Maisy Cara Alexandra Williams-Norton
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Williams-Norton, le premier est bien évidemment le nom de famille de son papa et le second celui de son mari. Après le divorce de ses parents et son installation à New York avec sa mère, cette dernière a insisté pour que Maisy s'appelle Williams-Livingston (le nom de jeune fille de sa mère). Elle est aujourd'hui très fière de porter le nom de son mari. PRÉNOM(S) : Maisy Cara Alexandra, c’est son père qui a choisi son prénom après avoir lu dans un livre que cela signifiait « pearl ». Son deuxième prénom lui a été donné en honneur de sa mère, le troisième en l’honneur du deuxième prénom de la reine Elizabeth II (et oui, les Williams adorent la famille royale) ÂGE : vingt-cinq ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : quatorze août mille neuf cent quatre vingt neuf, Londres, UK.NATIONALITÉ : double nationalité anglaise-américaine (merci son mari d'être américain). STATUT CIVIL : mariée depuis le 29/08/2012 MÉTIER : C'est une ancienne étudiante en stylisme de Fordham ayant laissé tombé ses études en cinquième année, elle est maintenant assistante dans un studio de photographie de mode. TRAITS DE CARACTÈRE : peste sur les bords - feignante - jalouse - manipulatrice - totalement barrée - fragile - émotive - directe - opportuniste - sans gênes - rancunière - fausee -sociale - narcissique (un chouilla). GROUPE : the tubei.
My style, my life, my name
D’origine anglaise, Maisy a conservé un petit accent anglais (qu’elle trouve d’ailleurs très sexy !) malgré ses quelques années passées aux États-Unis + se considère johnathansexuelle et ce depuis le dimanche 21 novembre 2010 + fait remarquer à tout le monde son alliance, et par conséquent, le fait qu’elle est mariée + n’a jamais voulu de piercing, elle trouve ça vulgaire (elle a malgré tout deux trous à chaque oreille) + Maisy possède deux tatouages : le premier sur l’intérieur de son poignet gauche, qu’elle a fait lors de son arrivée à New York lorsqu’elle avait 17 ans, représente un bref « V » qu’elle a choisi avec quelques notions de français. Pour elle c’est le « v » de la « vie ». Le second est le signe de Sanfoka, qu’elle a fait après sa cure de désintoxication, qui signifie « apprendre ses erreurs du passé » + son père lui a coupé les vivres lorsqu’elle s’est mariée : c’était lui qui l’entretenait au par avant et il a tout simplement décidé qu’elle était assez grande pour se débrouiller maintenant + si à la base son job n’était que pour occuper ses journées, elle en trouve maintenant l’utilité + Maisy a été une grande fumeuse et a prit la résolution d’arrêter de fumer juste avant son mariage + sa nouvelle drogue est maintenant les « Fisherman’s Friend » + ses yeux bleus sont sa grande fierté (et son atout majeur d’après elle) + elle est myope et porte des lentilles : c’est son petit secret + n’a pas son permis car elle trouve ça inutile (en vrai, elle l’a raté trop de fois) et préfère se faire conduire + possède une chienne, Willow, qu’elle considère comme son bébé : elle a d’ailleurs eu du mal à arrêter de lui donner le biberon + a prit du poids depuis qu’elle est retournée dans son pays + nomme sa mère par son nom, ou "Cruella" + elle a gardé de bons rapports avec son père qu'elle considéra toujours come un héros + trop feignante pour se remettre au sport ϟ elle se passe constamment la main dans les cheveux+ a un style capillaire qui varie fréquemment + est allergique au pollen + pleure plus que n'importe qui d'autre sur cette terre + aussi étonnant que ça soit, l’ex peste populaire s’est calmé et veut maintenant fonder une famille. + elle reste une tape-manière sans limite.
PSEUDO : lions' tears. (oui, les larmes des lions ) PRÉNOM : morgane ÂGE : 7 ans de moins que maisy. PERSONNAGE : inventé un 13 avril 2010 . AVATAR : Lucy Kate Hale. CRÉDITS : avatar@lovely kitty. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : .
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(✰) message posté Dim 5 Oct 2014 - 13:17 par Invité
At the beginning
MARCH 1989 - LIVINGSTON + WILLIAMS« Faut qu’on ait l’air heureux de faire ça James. C’est ta mère et toute ta putain de famille qui insiste pour qu’on se marie. » Cara Livingston leva les yeux au ciel et se laissa tomber sur le canapé. Elle remit sa tiare et son voile en place. La robe blanche qu’elle avait choisie mettait sa poitrine en valeur, et les nombreuses couches de tulles cachaient le reste de son corps. Mais malgré tout ce tissu qui pouvait sembler de trop, la robe de la future mariée restait classe. La classe des Livingston, elle en avait hérité à coup sûr, c'était génétique. La robe était classe, mais chère. Et l’argent des Williams, elle l’avait aussi à sa disposition. « J’oubliais que ça t’embêtait de te marier avec moi Cara. » dit-il en ajustant son nœud papillon. Grand brun aux yeux bleus clairs, James Williams, héritier de la fortune Williams et de l’entreprise ayant permis cette fortune, avait tout le physique et le caractère pour une femme telle que Cara Livingston. Il l’avait rencontrée à un gala de charité, rien de plus étonnant pour des gens de ce calibre, une année plus tôt. « On aurait pu s’en passer » dit-elle en soupirant encore. Les traits si fins et nets de Cara s’étaient adoucies ces derniers temps, remplaçant par ailleurs ses joues creuses par de petites joues quelques peu… potelées. Levant à son tour les yeux au ciel, James se retourna pour observer sa future femme : la tradition de ne pas se voir avant le mariage ? Il n’en avait que faire ces deux là (enfin surtout Cara) « Écoute moi bien, ça allait arriver de toute façon un jour ou l’autre. Alors remercie ce bébé de te faire devenir Mrs. Williams plus tôt que prévu » Cara rit, puis elle commença à retirer ses escarpins de ses pieds gonflés. Elle détestait être enceinte. Elle détestait cette sensation d’avoir quelque chose d’en le ventre et elle détestait par-dessus tout le fait que ses beaux-parents, en apprenant la nouvelle, l’ait forcé à se marier avec James. Parce que lui, avait peut être prévu de l’épouser un jour ou l’autre : mais elle, non.
AUGUST 1989 - WELCOME TO THE WORLD« Je me prénomme Maisy Cara Alexandra Williams et je suis née hier matin, le 14 aout 1989 à 01 :38. Je mesure déjà 1.641 ft et pèse 3kilogrammes. Ma maman et moi sommes en bonne santé et attendons avec impatience votre visite » lit Cara Williams avec une voix haut perchée. « Ugh. Mais James, qu’est-ce que c’est niai ! Et franchement, tu n’as vraiment pas choisi les plus beaux prénoms qui puisse exister » soupira-t-elle, blasée. Elle regarda encore une paire de fois le faire part que son mari lui avait ramené en venant la voir à la maternité. Elle le tourna, le re-tourna, encore et encore, analysant presque au millimètre près le carton rose annonçant la naissance de sa fille. Allongée sur son lit d’hôpital, vêtue d’une robe de maternité, son ventre encore arrondie, Cara semblait extenuée, mais toujours prête à râler. James, quant à lui, était assis sur la rocking chair à côté du lit de sa femme, se balançant avec son bébé dans les bras. Enveloppée dans une petite couverture rose, le bébé gigotait un peu dans les bras de son père. Celui-ci avait un air ahuri devant ce petit bout, admiratif de son enfant, de ce qu’il avait crée. « Tu m’as laissé choisir. Je pensais que ça te plairait, c’est mignon, doux. Je pensais que son second prénom te ferait plaisir… » Il resta calme, malgré la remarque assassine de sa femme. Oui, James Williams était obnubilé par sa fille. Il était charmé par la touffe de cheveux noirs qu’elle avait sur le sommet du crâne et par ses yeux bleus, les mêmes yeux que les siens, le même bleu. Maisy avait plutôt les traits de sa mère à vrai dire. « Argh » grogna Cara en remarquant que son mari n’avait maintenant plus d’yeux que pour leur bébé. Sa petite Maisy, c'était déjà sa fierté, ce qu'il aurait de plus cher au monde avec sa femme Cara. Cara, ne pensait pas la même chose, mais pas du tout ; elle était dégoutée, presque à regretter que son médecin ne lui ai pas annoncer qu'elle avait fait une fausse couche. On va dire que vu comme elle avait souffert... Pendant tout l'accouchement, Cara avait supplié qu'on la tue, et qu'on tue l'abominable bébé qui dans tous les cas allait la tuer. Son bébé, sa fille. Elle n'y attachait pas assez d'importance, et voyait sa jeunesse et sa liberté fichues à cause de cette gosse. Elle ne voulait pas y attacher d’importance. Au pire, James le ferait pour elle. Elle avait toujours été égoïste, et elle continuerait à l'être.
JANUARY 1991 - FIRST STEPMaisy était assise sur le tapis du salon, tandis que sa mère, ne jetant brièvement un coup d’œil sur sa progéniture de temps en temps, buvant son verre de scotch quotidien tout en lisant un magasine féminin. Ouais, parce que Cara venait d’une famille où boire de l’alcool était aussi ordinaire que de se moucher. Les cheveux de la fille Williams s’étaient éclaircis avec les années, laissant maintenant à la place d’une touffe de cheveux noirs, quelques petits cheveux blonds qui commençait à virer au châtain. Elle émettant des sons, comme la plupart des enfants de son âge. Assise et à jouer avec le livre en mousse que son père lui avait ramené la veille, elle faisait des grands gestes. Son jouet en question lui échappa alors des mains. Si la plupart des enfants se seraient mis sur leurs jambes et seraient partis chercher le jouer en question, Maisy, un an et demi, n’avait toujours pas daigné marcher pour l’instant, préférant de loin hurler et faire le pire des caprices que de bouger ses fesses. C’est ce que la petite fit : elle commença à devenir rouge et à piquer une des colères dont seule elle avait le secret. Sa mère restait persuadée que si elle mettait un pounds sur un compte à chaque fois que sa fille faisait un caprice, dans 18 ans, elle aurait de quoi se payer une baraque à Los Angeles. Cara Williams, entendant l’énième crise de sa fille, ne bougea pas un doigt et préféra hurler à son tour « JAAAMES » hurla-t-elle. L’intéressé se précipita dans le salon. « Ta fille pleure » se contenta-t-elle de rajouter, toujours avec cet air blasé. Et James se mit soudain à rire, provoquant par ailleurs la curiosité de son épouse. « Quoi ? » beugla Cara sans pour autant tourner la tête. James continua à rire, s’approchant peu à peu de son enfant.« Elle marche chérie, elle marche. » Ahuri et abasourdi par l’action de son enfant qui commençait à se faire attendre, James avait un sourire grand jusqu’aux oreilles. Cara, qui avait fini par regarder Maisy, ne décrocha pas un sourire pour autant. « Tant mieux pour elle » s’était-elle contenter de dire avant de boire une gorgée de son scotch.
MAY 2004 – SELF DESTRUCTION « Et ta mère elle fait quoi Williams » La brunette quitta un moment des yeux la table basse en verre qu'elle fixait depuis cinq, dix, vingt minutes voir plus. La musique de la boite de nuit résonnait dans le salon privé et lui donnait presque mal au crâne. Stone. Elle était complètement Stone. Maisy prit une grande inspiration. « Ma mère est une égoïste de profession, mais je pense qu'elle se ré-oriente pour devenir une connasse hargneuse et égocentrée à plein temps. Pour faire simple, elle passe ses journées à nous détester moi et mon père. Par moment, on lui rend bien » Elle avait beau être une adolescente de quinze ans -qui comme tous les adolescents à cette âge, en rajoutaient des tonnes et des tonnes- elle avait pourtant raison. Les années avaient défilés et pourtant Cara n'avait jamais daigné donné un peu d'amour à sa seule et unique fille. Elle s'était enfoncée dans son rôle de femme de, dans son rôle de duchesse auto-proclamée. Elle n'avait pas le temps pour les autres. Est-ce qu'elle pouvait seulement remarquer comment sa fille se comportait ? Non. Parce qu'elle n'y accordait pas la moindre importance. Et Maisy se doutait bien que cela ne ferait ni chaud ni froid à sa chère et tendre mère si elle venait à disparaître. Alors appel à l'aide ou envie de donner à sa mère ce qu'elle avait toujours cherché, Maisy ne savait pas vraiment pourquoi elle était là, au milieu d'un salon qui sentait le tabac froid, à côté d'une table en verre recouverte de poudre blanche. Elle ne savait pas trop. Elle ne savait plus trop. Mais ce n'était pas comme si elle savait quoi faire non plus, personne n'avait jamais été là pour lui montrer la voie. Et même si elle avait un père qui l'aimait plus que tout, il n'était jamais là. Comme s'il voulait lui aussi échapper à Cara. « Et ton père? Elle sourit. « Il bosse dans une boîte assez importante pour que je puisse me payer tout ça » Et malgré tout ce qu'elle pensait, Maisy sourit. Parce qu'après tout, c'était ce qu'elle savait faire de mieux. Porter des tenues qui brillaient plus les unes que les autres, sourir et se détruire en silence.
NOVEMBER 2005 – HELP « De toute façon, je suis quoi pour eux, rien, pas grand chose. Qu'est-ce qu'ils m'apportent, à quoi ça rime. A rien, je rime à rien. Je suis un accident. Je suis rien. » Maisy ne faisait que se répéter ce genre de chose. Ses mains tremblaient, ses yeux étaient rouges. Elle était assise sur son lit. Les somnifères étaient sur la table de chevet, à côté du verre de whisky. On la comparait à sa mère. On disait d'elle qu'en plus de lui ressembler physiquement, elle avait fini par devenir aussi auto-centrée que sa mère. Elle avait fini par devenir ce genre de personnes associales qu'on déteste et qu'on jalouse en même temps. Elle n'était qu'une gosse de riche de plus qui ne savait pas se gérer à cause de la démission de ses parents. Elle était devenue une de ces filles de plus à qui on avait autorisé un open-bar constant en espérant qu'elle n'en abuserait pas. Elle faisait partie de cette catégorie de fille qui gaspillait son argent et qui le faisait savoir. Et au fond d'elle, elle détestait ça. Mais elle ne se voyait être qu'ainsi. « C'est fini. J'veux plus » Vivre. Être une personne qu'elle détestait. Elle ne pouvait plus. Ses appels à l'aide, elle les avait déjà passé. Elle était au bord du ravin. C'était fini. Elle ne le voyait qu'ainsi. Sa mère avait démissioné de son rôle le jour où elle était née. Son père s'était réfugié dans le travail pour échapper à sa hyene de femme. « Terminé. » Alors que les larmes ruisselaient le long de ses joues comme tous les soirs, elle prit une grande inspiration et finit par prendre les cachets en main, avant de le mettre en bouche et de les avaler à l'aide de l'alcool qu'elle avait à sa disposition. « Fini. » lâcha-t-elle dans un dernier sanglot, avant de se coucher sur son lit, et de fermer les yeux. En attendant.
FEBRUARY 2006 – INTERVENTION « Maisy, tu souhaiterais peut-être partagé ton histoire avec nous ? » L'adolescence fut interrompue dans ses pensées. Blottie dans son pull, elle ne pensait pas qu'elle serait dérangée. Elle était dans ce centre depuis bientôt deux mois. Elle était exclue de tout, à son goût. Mais ce n'était pas plus mal, à son humble avis. « Hum, je m'appelle Maisy Williams, j'ai seize ans et demi. J'ai fais une tentative de suicide en novembre dernier. Mon père m'a retrouvé inerte dans ma chambre. Avant ça j'étais devenue accro à la cocaïne, avec une légère dépendance à l'alcool aussi. J'étais une droguée doublée d'une pétasse, comme ma mère. Sauf que pour sa défense, elle n'est qu'une pétasse. Je fais partie de cette jeunesse dorée londonienne, qui a assez d'argent pour se faire un rail de cock entre deux cours dans les toilettes d'une école privée. Je suis une pétasse frigide parce que je souffre du délaissement de mes parents et plus particulièrement de ma mère. Et c'est une carapace que je ne quitterai sûrement jamais. Maintenant ça va. » Elle n'était pas un bon sujet de thérapie. Elle n'aiderait personne pour la simple et bonne raison que personne ne l'avait jamais aidé. Ils n'avaient fais que la sevrer ici. Et elle essayerait de partir du bon pied c'était tout. Avec le divorce de ses parents -qu'elle avait quelque peu provoqué- elle partirait avec sa mère à New York. Parce qu'après tout, c'était malheureusement elle qui avait obtenu sa garde -et qui l'avait surtout voulu pour la pension. Alors elle suivrait, elle n'en avait pas le choix. Et puis, ce n'était pas comme si Cara commencerait à lui prêter de l'attention elle le savait. Maisy allait juste tenter de continuer à vivre, essayer de prendre un droit chemin, sans l'alcool et la drogue. C'était tout. Elle se l'était promis. Elle supporterait sa mère jusqu'à sa majorité, et elle partirait, et ferait sa vie comme elle l'entendait. Rien de plus. C'était prévu dans sa tête.
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(✰) message posté Dim 5 Oct 2014 - 13:18 par Invité
JULY 2010 - FALLING (IN LOVE) WITH A JERK« Ouais, je me la suite faite! Comme tu dis si bien. Contente? » Rien, absolument rien ne sortait de ma bouche. J'avais cette expression alarmante qui le prévenait que j'allais me mettre à pleurer. Ou était-ce de la colère ? J'avais les yeux humides, mais non je ne pleurerais pas, ça ne voulait pas sortir. Pas devant lui, non, je ne voulais pas qu'il me voit faible. Je devais lui tenir tête. J'eus un soupir de colère, avant de boire une gorgée de champagne, de regarder mon petit ami ; et de lui donner une gifle avec la force et la colère que j'avais en moi. Il ne dit rien, à la place, il voulu me saisir la bouteille. Croyait il franchement que c'était l'alcool qui me mettait dans un tel cas ? Non, j'agissais en mon âme et conscience, je savais absolument ce que je faisais. Je lui souriais, je buvais, je buvais ; je ne savais plus quoi faire. C'était un sourire narquois, sourire plein de colère aussi. Et il me fit rire en me disant qu'on ne pourrait plus parler si je continuais à boire. Je rigolais ; sans son. J'eus presque envie de lui faire un bras d'honneur. Pendant cinq longues minutes, il essaye de se racheter de ses paroles de m'expliquer, mais non, rien n'y ferait. Je ne faisais que le couper avec des sortes d'onomatopées. Il partit prendre l'autre bouteille dans le frigo. Je soupirais, comme si moi, je n'avais pas d'autre bouteille dans mon appartement. Je ricanais ; puis je me ressaisissais, comme si l'idée du siècle m'était passée par la tête. Je devenais toute raide, et fixais Mathys. « Mais Merde Mathys… »Hurlais-je avant de jeter la bouteille au sol -bouteille qui éclata en mille morceaux. « Tu m'as trompé avec une de tes potes, et tu le clames fièrement ? » Je m'avançais vers lui en essayant d'éviter les bouts de verre étalés au sol. « Tu ne t'excuses pas ? Tu ne te défends pas ? » J'étais sur le point de pleurer ; pleurer de colère. « MAIS MERDE ! Qu'est-ce qui cloche chez toi ?! » Je m’assieds sur le canapé, évitant comme je peux tout ce qui est étendu au sol. Tout ça, à cause d’une fille. Une seule. Comme toujours. Il m’avait changé, mais il n’avait pas réussi à changer la vision des hommes que j’avais, ni de l’amour. « Je croyais que t’étais le bon Mathys » lâchais je dans un soupir avant de lui tourner dos afin de pouvoir lâcher le flot de larmes que je retenais depuis cinq bonnes minutes et qui commençait à me faire mal au crâne. « Mais non. Maintenant, pars. » Et il s’exécuta, me laissant seule et détruite, encore une fois.
NOVEMBER 2010 - YOU CAN'T CONTROL LOVE John s'approcha de moi lentement, je me laissais faire, même si je savais bien ce qu'il voulait. Délicatement, il posa sa main sur ma joue. Doucement, il penchait la tête. On se serrait crut dans une série pour ado. Il continuait de me regarder, je le sentais. Ce n'était pas un mauvais sentiment, puisque c'était un regard protecteur, un regard amoureux, doux. Je n'avais pas besoin de plus pour comprendre qu'il m'aimait, et pas qu'un peu. Il me serra fort dans ses bras ; je n'avais pas compris si c'était pour que je sente ses tablettes de chocolat et que je craque pour lui ou bien si c'était pour me réchauffer. La neige qui commençait tout doucement à se déposer sur nous, nous faisant alors nous rapprocher encore et encore. Mes yeux se noyaient dans les siens, mon nez touchait le sien, je sentais son souffle se heurter à ma peau. Il n'eut besoin que d'un murmure pour me dire sur un ton plus que romanesque « Laisse-moi une chance Maisy. » La phrase là suffit à me faire verser une larme. Certes, juste une larme, qui glissait le long de la joue, mais je pleurais. De joie ? De peur ? Je ne savais pas. Mes lèvres étaient si proches des siennes. Mais il voulait quoi en me demandant juste une chance ? Que je quitte tout pour lui ? A cet instant là, j'aurais pu le faire, s'il m'avait juste embrassé, sans attendre mon "accord". La chance, je pouvais largement là lui accorder. Largement, parce qu'au fond, je savais bien qu'avec lui ça serait différent. Personne n'était pareil en même temps. « John... » Soufflais-je d'une petite voix. Les larmes se mirent à ruisseler le long de mon visage. Je le regardais à nouveau dans les yeux. Je croyais bien que mon maquillage coulait, ça donnait un côté dramatique à la scène. Doucement, je continuais de souffler son prénom, de pleurer. Doucement, je continuais de m'approcher de ses lèvres. Je crois que cet "accord" il l'avait. Mon coeur et ma tête s'étaient mis d'accord ; ils lui laissaient une chance. Les sentiments ? Je n'en savais rien. Mathys ? Qu'il aille au diable un moment... Délicatement, je posais mes lèvres sur les siennes, juste pour lui faire comprendre qu'il l'avait cette chance.
FEBRUARY 2011 - LIKE A FIRST MEETING Et là, je ne pus que l'observer, encore et encore. Déposer une fois de temps en temps mes lèvres sur les siennes, laisser ses mains se balader sur mon corps et les miennes sur le sien. Bizarrement, j'avais l'impression d'avoir de nouveau quinze ans, d'avoir effacé toute la mauvaise période de ma vie pour essayer de me reconstruire, avec Johnathan. Si j'avais à nouveau quinze ans, ça voulait dire que j'avais tout oublier, que j'étais à nouveau la petite vierge sage et qui est vite choquée. Non, je ne pouvais pas avoir oublié. Mais cette fois-ci, je comprenais tout. Les réels sentiments, et le pourquoi du comment. Pourquoi je ressentais cette impression de retour en arrière, et comme c'était beau d'aimer quelqu'un. Sentimentale, je devenais sentimentale. J'aimais Johnathan ; j'étais raide dingue de lui. C'était ça. Il n'y avait pas d'autre explication. Mathys, au final c'était de la nioniotte. Au final, les vrais sentiments, je ne les connaissais qu'avec John. Pour la première fois. Romantique, je devenais romantique. Parce que ce que j'allais rajouter avant de me jeter sur lui, je n'aurais jamais pu le caser comme ça dans une phrase, en le regardant dans le yeux, en y pensant et en sachant que c'était sincère. « John, je... » Perdue dans ses yeux, allongée sur lui ; c'était juste une hésitation. « Je t'aime » dis-je avant de me jeter sur lui presque sauvagement. « Je t'aime aussi Maisy Cara Williams » J'ai soudain cru que mon cœur allait cesser de battre. Je n'avais jamais entendue ça... D'une façon si sincère. Dans un moment tellement... fatidique ? non. Romantique, pleins d'émotions. […] Alors cette nuit là resterait en mémoire ; quelque chose que je n'oublierais sûrement jamais. Ma première fois avec Johnathan, notre premier je t’aime. Notre vrai début.
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(✰) message posté Dim 5 Oct 2014 - 13:18 par Invité
DECEMBER 2011 - SOMETHING SNAPPED ME OUT OF A DREAM Nous étions toujours sur le canapé, comme si au final nous ne pouvions pas nous déplacer dans mon lit pour être plus confortablement installés. Point positif, je portais sa chemise -comme toujours dans ce genre de situation-, et il était collé contre moi. La nuit avait été parfaite : sûrement parce qu'elle était chargée d'émotions : l'aveu de nos bêtises qui nous avait amené à dévoiler nos sentiments, nos envies. Je n'avais rien dis de faux hier : je l'aimais plus que tout ce qu'on pouvait trouver et il n'y avait qu'avec lui que je m'imaginais pouvoir me marier et avoir des enfants alors que j'avais cette peur de l'engagement. Comme si c'était si simple. J'avais toujours considéré que le mariage, c'était se vendre à son futur mari et donc lui appartenir jusqu'au divorce ou pire, à la mort. C'était ça qui me faisait peur, d'être finalement la marionnette de quelqu'un, de ne plus être bonne qu'à faire la popotte et le ménage. J'avais peur de refaire les erreurs de ma mère aussi. Johnathan commença à caresser mon ventre. Doucement, délicatement. Le bas du ventre, comme s'il s'attendait à ce que j'ai vraiment quelque chose dedans, comme si un bébé était déjà là. Je fis soudain les gros yeux. Est-ce que j'étais finalement prête à accueillir un enfant dans ma vie ? Est-ce que j'étais prête à laisser ma vie de jeune femme, étudiante, de côté ? Avec un enfant, plus de fêtes, moins de temps pour étudier. Pour en revenir au plus important, est-ce que j'arriverais à quitter l'appartement que j'occupais avec ma meilleure amie et qui était presque comme ma soeur pour m'installer avec le père de mon enfant. Serais-je capable de mettre ma vie être parenthèse pour celle d'un ou d'une Norton-Williams -il était inadmissible qu'on mette mon nom de famille de côté. « Arrête. » Je disais ça comme un soupire et en retirant sa main de son ventre. C'était gênant, qu'il puisse penser qu'il y avait effectivement quelque "chose" à l'intérieur de moi. J'étais gênée, désormais. Je me posais un tas de question aux quelles je n'avais pas bien réfléchis avant de lui dire de me faire un enfant -essayer d'en faire un ça ne me dérangeait pas, mais en faire réellement un...- et maintenant, toutes ces questions me venait à l'esprit. Et me marier, maintenant ? J'étais à peine majeure dans cette Etat. « Épouse-moi Maisy. » Mon coeur cessa de battre. Il était bloqué, BOUM. D'un coup, il s'était arrêté. Le choc, je ne m'y attendais pas. On avait parlé bébé, maintenant on parlait mariage. Il y avait quelque chose qui clochait. Non, ça ne pouvait pas se passer comme ça. Comment deux jeunes personnes, deux jeunes adultes, pouvaient-ils déjà penser aux enfants et au mariage ? A vrai dire, John avait trois ans de plus aussi et ne devait pas voir les choses de la même façon que moi. Lui il rêvait d'avoir une famille depuis qu'il était tout petit. Alors que moi ? Moi, il fallait déjà me faire changer d'avis sur la conception du mariage. « Tu déconnes là... » Murmurais-je encore une fois. Non, ce n'était pas possible. J'avais l'impression qu'en une journée on arrivait à gâcher cette relation qui marchait si bien. Nous, le couple presque parfait qui faisait rager toutes les envieuses et les envieuses. Comment avait-il pu tout gâcher ? De quoi on était parti ? Tout ça c'était la faute de Dylan en fait : si je ne l'avais pas vu, on n’aurait pas coucher ensemble -si on l'avait fait ce n'était pas encore sur- et je n'aurais rien eu a avouer a John ce soir là. Il m'aurait dit qu'il m'avait trompé avec un mec, je l'aurais pardonné, j'aurais versé deux ou trois larmes contre son torse et puis tout aurait réglé. On serait comme on a toujours été cette dernière année. Rien de plus rien de moins : à croire que je n'étais pas prête a faire évoluer notre relation. Puis il me confirma qu'il ne déconnait pas. J'étais sous le choc : immobile, les yeux grands ouverts. Et après, comme si cela ne suffisait pas, il rajouta que j'étais la femme de sa vie, qu'il voulait des enfants de moi et rajouta -c'était surement ce qui me mit presque le plus sur le cul- qu'il voulait vivre avec moi jusqu'à la fin de ses jours. Je ne savais plus quoi penser, quoi dire que faire. J'étais dans une situation de panique totale. Je ne savais plus ce que je voulais. J'aimais Johnathan, c'était sur, mais non, Maisy Williams n'était pas une fille à marier. Non, pas pour le moment. Il était en train de tout gâcher... Et ma réaction allait surement être totalement contraire avec celle d'hier soir. Mais en même temps, toute cette soirée, j'avais été illogique.« Tu dis ça mais... C'est l'émotion, tu n'es pas sérieux Johnathan. » Je commençais à trembler. « T'es en train de tout gâcher. Tu gâches tout ce qui nous rendait heureux. Tu veux tout compliquer... » Je me levais, puis commençais à le regarder. C'était à son tour d'être sur le cul, de ne plus savoir que dire ou que faire. De ne pas comprendre ce qu'il se passait. Il avait cet air triste, comme si avait déjà compris ce que j'allais dire, comme s'il croyait que finalement, je ne l'aimais pas comme il m'aimait pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas aller plus loin avec lui. « Je ne veux pas me marier et je ne veux pas d'enfant John. » Je me retournais pour ne pas le voir, pour ne pas voir sa réaction. « J'aime la simplicité de notre relation. » Mon ton était froid, sérieux. « Je n'ai pas besoin de plus. » […] Johnathan se leva alors. « Surtout, ne reviens pas me voir. Sauf si tu sais ce que tu veux vraiment et que tu me l'expose sans mentir. » Les larmes commencèrent à couler le long de mes joues, silencieusement. C'était comme si cette phrase était un pieu, et qu'il me l'avait enfoncé dans le coeur, pour me faire souffrir. Je l'aimais, vraiment, mais je n'étais pas prête. Du moins je le pensais. Ou j'en avais trop peur. J'avais mal, sa phrase était horrible. Alors c'était ça le vrai amour : celui qui fait mal tellement on aime, celui qui donne le sourire a peine on y pense, celui qui nous déchire le coeur pendant une petite engueulade, celui à qui va notre première pensée dès le matin et surtout celui qui nous arrache le coeur de la poitrine quand on rompt. J'entendis la porte de l'appartement claquer. Et je restais planter là, toujours avec sa chemise sur le dos. Sa chemise, à lui, à Johnathan Stefan Norton. A celui qui venait de me quitter. Son odeur se mélangeait à la mienne, je pouvais humer son parfum. J'en pleurais. Et enfin je réagis. Je courus jusqu'à la porte, l'ouvrais et du palier ou je me trouvais, j'entendais John qui descendait les escaliers furax, d'un pas lourd. J'étais bloquée devant ma fichue porte, sans pouvoir rien dire. Comme si je le laissais partir, comme si je pouvais accepter qu'il parte. Au final, je n'avais pas réfléchis à ce que j'avais dis. J'aurais pu lui dire qu'on devait peut-être ralentir la cadence et qu'on devrait d'abord se trouver un petit appart sympa et voir par la suite. J'étais bête. Et qui plus est bloqué devant ma porte. Je pris une grande respiration puis je commençais à descendre les escaliers en courant, pieds nus, pour le rattraper, pour lui demander de m'excuser, que j'étais perdue et que j'étais incapable de réfléchir et de penser correctement mais que j'étais au moins sûre de l'aimer plus que tout. Je descendais les escaliers à toute vitesse, comme si je pouvais espérer rattraper les deux minutes d'avances qu'il devait surement avoir sur moi. J'arrivais au rez de chaussé et la porte d'entrée se referma devant moi. Et c'est à ce moment là, que j'avais compris que c'était terminé, que par ma faute, l'homme que j'aimais m'avait quitté. Et je ne pus que murmurer, entre deux sanglots, son prénom, comme si ça allait le faire revenir. « Johnathan... »
MARS 2012 - IT'S A BEAUTIFUL NIGHT, WE'RE LOOKING FOR SOMETHIND DUMB TO DO, HEY BABY I THINK I WANNA MARRY YOUIl allait m'écouter, il allait écouter ce que j'allais dire. Il ne m'éviterait pas et ne partirait pas en courant en me hurlant que nous avions rompu et que nous n'avions plus rien à nous dire. Non, il était là face à moi, pendu à mes lèvres, attendant mes paroles : comme si depuis qu'il avait quitté mon appartement -et moi par la même occasion- il n'attendait que cela : que je vienne lui parler. Et j'avais mis trop de temps, trop de temps pour prendre mon courage à deux mains et lui dire ça. Et est-ce que j'aurais le courage de lui dire ? C'était Aria qui m'avait soufflé cette idée et j'avais été totalement d'accord. Mais est-ce que au final je serais capable d'aller jusqu'au bout de cette idée ? Ne pas lui mentir. Ne plus lui mentir, c'était ce qu'il m'avait demandé de faire pour que je puisse revenir. « J'ai réfléchi, tellement réfléchis tu sais... » Je ne savais pas ce que je voulais, c'était ça. Je ne savais pas ce que je voulais à cette période et j'avais tout foutu en l'air. J'avais mes mains sur ses hanches, les yeux plongés dans les siens. Cela faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas eu près de moi. J'aurais aimé pouvoir le prendre dans mes bras, les serrer fort, sentir son odeur, sentir son corps contre le mien, comme avant : car cela me manquait. Mais je gardais mon sérieux. La discussion et ce que je pouvais gagner en valait la peine. « John je m'en veux de t'avoir menti et de ne pas avoir su ce que je voulais. Maintenant je sais ce que je veux John, je m'en suis rendue compte. » Je le regardais dans les yeux, j'étais au bord des larmes, déjà. « Tu m'as tellement manqué et c'est comme ça que je me suis rendue compte que tu m'étais indispensable et que la seule chose dont j'ai besoin et que je veux, c'est toi. » Il m'avait tellement manqué, tellement, qu'au final je me suis rendue compte que je devais tout tenter pour le récupérer, je devais tout faire, tout tenter, jusqu'à ce que ça marche, ou pas. Que ça soit inutile, je devais tout faire, c'était quelque chose que je devais faire. Je ne pouvais l'abandonner, il était essentiel à ma vie, il était essentiel à ma survie. Au final, je m'étais rendue compte qu'il était comme mon oxygène. J'avais vingt et un ans, et je le considérais comme l'homme de ma vie ? Une folie ? Non. J'étais une femme amoureuse. Nian nian ? Oui je l'avoue. J'étais loin d'être comme ça au par avant. Mais merde, je l'aimais. C'était une sensation, un sentiment, qui me rendait heureuse : Johnathan était mon bonheur.Il coupa mon magnifique monologue plein d'émotions par la vérité qui nous avait tout d'abord séparé : nous ne voulions pas être ensemble de la même façon. Et c'est à ce moment que je lui déballais ce que j'avais à lui dire, ce à quoi j'avais réfléchi « John, je me fiche royalement de la façon dont on veut chacun être ensemble. L'important c'est qu'on soit ensemble » J'étais, je l'avoue, assez confuse dans mes paroles. Je posais mes mains sur son visage et commençais à les faire glisser le long de celui-ci. Ca m'avait manqué, de pouvoir le toucher. « Johnathan, je t'aime comme j'ai jamais aimé, et comme je serais surement incapable d'aimer quelqu'un d'autre. J'ai besoin de toi. Plus que tout. John, je m'en veux d'être ce que je suis : égoïste, menteuse. Je m'en veux de te faire du mal, parce que c'est ce que je fais d'une certaine façon, mais je ne peux pas te laisser partir. » Je prenais son visage entre mes mains et le regardais dans les yeux. C'est à ce moment là, que je fus le plus sérieuse. « Johnathan Stefan Norton, épouse moi. »
AOUT 2012 - IF YOU LIKE ANYTHING PUT A RING ON ITJe passais les mains sur ma robe et jetais un dernier coup d’œil à mon reflet dans le miroir. Je souris. Une des mes amies proches de Londres surgit soudain dans la pièce, apportant la pièce ultime manquante. « Bordel, j’y crois pas que je te marie aujourd’hui » dit celle-ci en plaçant le voile sur mes cheveux. On aurait dit qu’elle allait fondre en larmes. Elle me fit me reculer de devant le miroir, puis faire un tour sur moi-même. Elle acquiesça, me donnant officiellement l’accord sur ma tenue. En même temps, on ne pouvait plus faire marche arrière, la robe blanche que je portais était choisie depuis mai, comme sa robe de demoiselle d’honneur mauve. Ma robe était simple, mais blanche. C’était le but d’une robe de mariée. « Faut pas que je pleure, faut pas que je pleure » se mit-elle à couiner en posant ses doigts sous ses yeux comme pour retenir les larmes. « Allez viens, si je te ramène pas à l’autel tu ne risques pas de devenir Mrs. Norton comme c’est prévu » Elle rit puis me prit la main, me faisant descendre les escaliers qui me conduiraient jusqu’à l’allée de la chapelle. Lorsque j’arrivais dans l’entrée de la chapelle, le piano se mit à jouer. J’aperçus enfin Johnathan, qui m’attendait, là bas, devant l’autel. Je lançais un dernier regard à mon amie, qui me sourit avant de me lâcher la main et de me donner mon bouquet, afin que je puisse rejoindre celui qui serait d’ici peu mon futur mari. J’avançais, tête levée, regard fixé sur Johnathan. Qui aurait dit, lors de notre rencontre en 2009 que j’allais épouser ce type qui m’avait guidé pour trouver Fordham. Qui ? Qui aurait pu parier que mon meilleur ami deviendrait mon mari ? J’avançais vers l’autel, comme laissant derrière moi tous ces détails sans importance. Mais le plus étonnant sûrement : personne, ni même ma meilleure amie –aujourd’hui seule et unique demoiselle d’honneur- n’aurait pu prédire que moi, Maisy Cara Alexandra Williams, réticente depuis l’adolescence aux principes du mariage, de l’amour et de la famille, allait finir par me marier. Pourtant c’était le cas. En fait, il avait juste fallu que je trouve « le bon ». Oui, c’était lui mon âme sœur, j’en étais sûre et certaine. Si mon père était l’homme de ma vie, Johnathan Stefan Norton était mon âme sœur. La chapelle n’était pas grande, on avait fait petit. En même temps, je ne voulais pas le même mariage que William & Kate. On avait un comité réduit. Faire venir tout le monde au Royaume-Uni n’était pas chose facile non plus. Mon père et sa nouvelle compagne ainsi que mon amie, étaient mes invités. Ma mère n’avait pas été invité, je n’avais pas voulu d’elle pour gâcher le plus beau jour de ma vie. John avait quant à lui convié sa petite sœur et sa tante ainsi que son témoin. C’était suffisant. C’était notre mariage, la plus belle des preuves d’amour qu’on pouvait se faire, et nous n’avions pas besoin d’une énorme fête pour nous prouver notre amour. La chapelle n’étant donc pas la Westminster Abbey et étant plutôt pommée au milieu de la campagne, l’allée n’était pas longue à parcourir. J’étais à présent aux côtés de Johnathan. « Nous sommes aujourd’hui réunis pour célébrer l’union de Maisy Cara Alexandra Williams, fille de James Andrew Williams et Cara Elizabeth Louisa Livingston-Williams et de Johnathan Stefan Norton, fils de Eric et Maria Norton » Je faillis me mettre à pleurer. Je retenais alors comme je pouvais les larmes qui allaient bientôt m’échapper. Maisy Williams, faisait honneur à sa réputation : toujours en train de pleurer. Mais ça y est, on y était : dans quelques minutes, John et moi seront officiellement mariés. Et nous passerons sûrement le reste de notre vie ensemble. Je pris alors la main de Johnathan, tout en continuant d’écouter le pasteur. Oui, on allait se marier lui et moi, pour le meilleur comme pour le pire.
NOWADAYS - TRUE LOVE HONEY, JUST CAN'T KILL IT Je cours dans l'hopital, talons en main. Les larmes ruisselent le long de mes joues et sont presque immédiatement sécher au vue de ma course. Mon coeur bat la chamade : pas dans le bon sens cela dit. J'arrive à l'accueil, essouflée, fatiguée, stressée. Je suis la personne a contacter en cas d'urgence, je suis sa femme merde, c'est logique. Alors pourquoi ont-ils attendu que je sois au bloc, pourquoi ont-ils attendus que John soit au bloc pour m'en avertir. « Johnathan Norton, s'il vous plait. » Je suis essouflée, fatiguée. Le stress commence tout simplement à me bouffer. Depuis le coup de fil, je vois ma vie, notre vie défiler. Qu'est-ce que je serais sans lui ? Qu'est-ce que je ferais sans l'homme de ma vie ? Celui qui m'avait changé. Si j'avais décidé d'avoir des enfants, ce n'était que les siens. Un an et demi de mariage plus tard et j'étais déjà en train de prier pour que mon mari ne parte pas de l'autre côté. Ce genre de chose n'était pas sensée arrivée dans une quarantaine d'année ? « Il est en soins intensifs, troisième étage et » Je ne pris pas la peine d'écouter ce qu'elle voulait dire et prit la direction du troisième étage. Je ne pouvais pas le perdre. Pas a cause d'un stupide accident de moto. On avait encore trop de choses à faire. Je devais tomber enceinte, on devait acheter une maison aux abords de la ville, on devait élever notre enfant : on devait être heureux, parce que c'était tout ce qu'on avait toujours voulu. Il devait vivre. Parce que c'était la seule chose qui à ce jour m'aidait à survivre.
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(✰) message posté Dim 5 Oct 2014 - 13:21 par Invité
mais c'est un livre que tu fais en fait XD
Re bienvenue et bon courage... pour le reste de ta fiche XD
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(✰) message posté Dim 5 Oct 2014 - 13:22 par Invité
C'est ce qu'on peut appeler une fiche rapide mais conséquente (Re?)-Bienvenue parmi nous, Maisy
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(✰) message posté Dim 5 Oct 2014 - 13:23 par Invité
Elle a déjà vécu un paquet de chose celle là c'est pour ça merci et re-bienvenue, effectivement :hinhin:
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(✰) message posté Dim 5 Oct 2014 - 13:31 par Invité
PAPUUUUUUUCHE. MAISYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY. Avec Hale en plus.
Rebienvenue chez toi papuche. Je viendrais te réclamer un lien. Bon courage avec ce qu'il te reste dans ta fiche.
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(✰) message posté Dim 5 Oct 2014 - 13:31 par Invité
Rebienvenue !
Alycia Hemsworth
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(✰) message posté Dim 5 Oct 2014 - 13:43 par Alycia Hemsworth
MAISSSSSSSSSSSSSSY (en souvenir d'une autre époque) Ils on subit tous les deux un petit ravalement de façade