"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici « It was like a time bomb set into motion. »  (Kaspana) - Page 3 2979874845 « It was like a time bomb set into motion. »  (Kaspana) - Page 3 1973890357
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« It was like a time bomb set into motion. » (Kaspana)

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() message posté Ven 31 Oct 2014 - 23:49 par Invité
Avec tout cela, la jeune femme a malheureusement cru que la question de la famille est bouclée, mais il faut croire que Kaspar est la personne la plus avide de questions qu’elle ait jamais rencontrée. « Tu crois qu’un jour je les verrais? »
Elle cligne des yeux à sa question.
Elle ne sait pas quoi en penser.
Là voilà déstabilisée par quelques mots innocents.
Elle qui aime avoir une réponse précise… « Je… Peut-être. » Elle hausse les épaules. « Si t’es sage et que l’occasion se présente. » Ivana lui donne une petite tape sur le bout du nez pour le taquiner. Inutile de demander à la personne la plus adorable d’être sage… « En fait… J’ai pas la moindre idée du moment opportun pour ce genre de chose… La joie de la première fois. » Son sourire se tort un peu. Quand est-ce que l’on doit présenter le petit ami aux parents au juste ? Six mois ? Avant ? Après ? À défaut d’une réponse claire et nette, elle se note dans un coin de la tête de faire une recherche du style sur Google la prochaine fois qu’elle ouvrira son ordinateur. Elle ne tient pas à ce que Kaspar reste un étranger sur le long terme, car elle y croit désormais.

Son sourire a disparu, au profit d’un regard triste, lorsque la conversation du voyage a été mise sur la table. « Tu vas me manquer aussi. Mais je penserais à toi et je t’apporterais un petit souvenir d’Egypte. C’est pas tous les jours qu’on y va et il parait qu’ils ont plein de babioles. » Ça, Ivana n’en doute pas un instant.
C’est juste qu’elle est de nouveau bien dans leur bulle et qu’elle ne veut pas la quitter autant de temps dans l’immédiat.
C’est juste un peu égoïste de sa part, elle en est bien consciente.
Et sa bonne humeur refait surface à sa nouvelle demande : « Oui… tu peux m’embrasser. » Là-dessus, Ivana s’exécute sans broncher, s’accrochant également au bord de la baignoire pour ne pas glisser et couler.
L’embrasser, Kaspar n’a pas besoin de lui demander une nouvelle fois, ni même de l’implorer. Après tout, ils ne vont pas se voir pendant près d’un mois, ils n’ont donc plus une seconde à perdre et à son retour, ils auront du temps à rattraper. Ah la logique de deux jeunes amoureux… Et quand bien même la position n’est pas la plus confortable, elle a dû mal à quitter ses lèvres. Et puis une question la titille… « Tu pars dans combien de temps ? » Pour une raison qu’elle ignore, Ivana se met soudainement à chuchoter.
Il n’a pas précisé quand c’est vrai et elle a besoin de savoir si elle doit s’y préparer tout de suite — ce qui pourrait être une source de stress pour les jours à venir — ou si elle a un peu plus de temps qu’elle le redoute pour cette préparation mentale.

« Oh, tu veux pas aussi reprendre ton massage aussi ? » À son tour de lui demander un petit service avec ses petits yeux de félins implorant ce caprice. Dur d’oublier les doigts de fée de Kaspar. D’ailleurs, elle a encore des frissons rien qu’en y repensant.
Dans l’hypothèse où il accepterait, la jeune femme se retourne déjà lui laissant ainsi libre accès à ses épaules ainsi qu’une partie de son dos.
En réalité, Ivana abuserait bien des services de ce genre, comme lui demander s’il pourrait rester ce soir. Encore une fois. Sauf qu’elle se retient, parce qu’il vit désormais chez quelqu’un nécessitant sa compagnie et devenant en quelque sorte son animal de compagnie. Enfin si elle a bien compris son explication précédente…
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() message posté Dim 2 Nov 2014 - 18:15 par Invité
Je trépignai d'impatience quant à la réaction et à la réponse qu'allait me fournir Ivana quand je lui demandai si j'allais un jour rencontrer ses parents. De toute évidence, j'étais à peu près certain que si jamais ça se faisait un jour, ça se passerait dans d'excellentes circonstances et qu'on s'entendrait bien. Ils n'avaient pas l'air bien méchant à l'entendre dire parler sur eux, il n'y avait donc aucune raison pour que ça se passe mal. Et puis... je n'étais pas connu pour être un trouble fête ou un vilain garnement. Je n'étais pas un bad boy comme certaines filles adoraient mais j'étais visiblement quelqu'un d'attachant. Un des derniers messages de Nate sur mon téléphone me l'avait fait comprendre et ça me touchait beaucoup.

« Je… Peut-être. Si tu es sage. » promit-elle tout d'abord déstabilisée avant de reprendre le cours normal des choses. Je fermai les yeux quand je sentis son doigt tapoter mon nez avant de les rouvrir en grand et de me remettre à sourire.
- Cooool! Je peux donc en déduire que ça va être le cas alors!
Bon, j'allais peut être devoir attendre un bon moment avant que cela ne se fasse, mais je ne pouvais m'empêcher d'imaginer la chose.
« En fait… J’ai pas la moindre idée du moment opportun pour ce genre de chose… La joie de la première fois. » ajouta-t-elle d'un ton un peu embarrassé. A vrai dire... moi non plus je ne le savais pas. Je n'avais jamais présenté quiconque à Grand Mère, parce que je n'avais jamais eu personne d'autre qu'Ivana dans ma vie. Quand nous étions sortis ensemble, elle vivait encore. Plus pour longtemps, mais encore, mais bon, je n'avais pas les même sentiments que j'avais pour elle désormais à l'époque et quand bien même je les aurais eus, je n'aurais pas eu le temps de le faire.
- Quand tu penseras que ça sera le moment venu, répondis-je en posant une main contre la sienne. "Ne te met pas la pression Ivana, ça arrivera - j'espère - au moment où tu te sentiras le mieux pour se faire. Après c'est pas comme si j'allais demander ta main devant ton père quand ça se fera, c'est encore un peu tôt pour ça hein."
J'avais fini ma phrase sous un ton de plaisanterie. Même si j'étais... plus qu'un ami, nous n'étions engagés à rien. Et le jour de la rencontre, ce sera qu'une simple présentation, même si je pouvais comprendre que c'était quelque chose de tout de même important. On ne présentait pas de la même manière un(e) ami(e) de la même manière que l'on présentait la personne que nous aimions.

Je clignai les yeux à voir la mine tristounette que m'offrit Ivana quand nous parlions de l’Égypte. Je ne pus m'empêcher de mettre mon front contre le sien et de lui distribuer un bisou d'esquimau pour la réconforter. Et elle ne répondit même pas par les mots quand je lui demandai si elle pouvait m'embrasser en guise de question suivante. Elle le fit aussitôt et je répondis au mieux à son soudain baiser, posant mes mains sur les siennes tout le long. L'échange terminé, je ne rouvris pas encore les yeux que je l'entendis demander : « Tu pars dans combien de temps ? » sous un murmure.
"Le quatorze novembre" répondis-je à mon tour sous un chuchotement, faisant écho au sien. Je rouvris les yeux peu après pour pouvoir mieux la voir

« Oh, tu veux pas aussi reprendre ton massage aussi ? »
Je restai quelques secondes à la regarder sans quitter mon sourire, avant de me décider. De toute façon, la réponse était prévisible.
- D'accord... à condition que tu me fasses une petite place derrière toi." lui dis-je en levant mon index.
Finalement, j'allais peut être pouvoir le prendre ce bain promit depuis plusieurs jours via l'envoi de texto. En plus, c'était tout comme dans le MMS qu'elle m'avait envoyée à ce moment là.
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() message posté Dim 2 Nov 2014 - 22:05 par Invité
« Quand tu penseras que ça sera le moment venu. Ne te met pas la pression Ivana, ça arrivera - j’espère - au moment où tu te sentiras le mieux pour se faire. Après c’est pas comme si j’allais demander ta main devant ton père quand ça se fera, c’est encore un peu tôt pour ça. » La mâchoire d’Ivana manque de se décrocher alors qu’il prononce les derniers mots. Rire nerveux. C’est beaucoup trop tôt même. Leur seul et unique engagement du moment consiste à être loyal et (presque) sans secrets envers l’autre. Ce qui est déjà pas mal pour un début. Mais elle prend les propos de Kaspar au pied de la lettre, surtout ce qui concerne de ne pas se mettre la pression. Ça viendra plus naturellement le jour où elle finira par apprendre à ses parents l’existence de Kaspar ainsi que la nature de leur relation.

« Le quatorze novembre. » La date claque dans l’air. Elle reste bouche bée. Un peu plus d’un mois donc, c’est peut-être assez pour qu’elle n’ait pas besoin de le séquestrer chez elle. C’est peut-être assez, mais ça va passer vite aussi. Elle ne peut pas tout avoir non plus. La rouquine croise les doigts pour que son absence passe toute aussi vite. Elle a pris bien des mauvaises habitudes depuis qu’ils se sont remis ensemble devant presque capricieuse par moment…

Heureusement qu’ils ont rapidement changé de conversation, sinon elle partait pour un véritable coup de mou. « D’accord… à condition que tu me fasses une petite place derrière toi. » Elle hausse un sourcil, le temps de réaliser ce qu’il vient juste de lui proposer. Ivana n’a pas vu venir une telle réponse. Loin d’elle l’idée d’aller croire que Kaspar puisse avoir une arrière penser dans tout ça… « O… Okay. » Elle pensait pas qu’il soit encore capable de la sortir de sa zone de confort. Kaspar est définitivement plein de ressources. Peut-être qu’il sera encore capable de la surprendre dans les années à venir. Et peut-être que d’une certaine façon, elle n’en attend pas moins de sa part. Alors qu’elle s’est assise en travers de la baignoire un peu plus tôt afin de lui faire dos, elle refait demi tour avec une idée en tête. Le genre d’idée qui doit certainement plus la surprendre elle que Kaspar une fois qu’elle l’aura… « exposée ». Les voilà de nouveau face à face. « Juste avant… Il y a un petit détail à régler. » Il ne peut pas rester comme ça, enfin dans cette tenue quoi. Certes un bain est fait pour laver, mais pas les vêtements (d’où l’invention de la machine à laver ou des laveries).
Quelque peu intimidée par la situation et cette idée complètement déplacée, elle ne peut pas s’empêcher de se mordre le coin de la lèvre. Après tout, elle ne l’a jamais vu nu. Peut-être qu’elle a juste « aperçu » la nuit où ils ont perdu leur virginité, mais sans plus.
La jeune femme a les choses parfaitement en tête, surtout l’arrivée, par contre elle n’a pas la moindre idée sur comment s’y prendre. D’autant plus qu’elle ne tient pas à se lever et se mettre à découvert, encore trop pudique sur les bords. Elle s’installe en tailleur pour ne pas tomber, puis tente de retirer le tee shirt de Kaspar, ce qui n’est pas le plus compliqué de l’histoire. Ivana a fini par lever les yeux, le mettant ainsi au défi : maintenant, il n’a plus qu’à y mettre un peu du sien pour mériter cette fameuse place.
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() message posté Ven 7 Nov 2014 - 20:53 par Invité
Revoir le sourire d'Ivana me faisait chaud au cœur. Pour rien au monde, je n'aurais raté ça. Elle qui, quelques heures auparavant, était toute mal, la voilà à présent de nouveau heureuse. C'était tout ce qui comptait. Je voulais vivre pour rien d'autre au monde que de la voir rayonnante. Elle était encore plus jolie qu'elle ne l'était déjà sous cet aspect là.
Alors, même si j'allais passer un mauvais quart d'heure en rentrant à la maison, je m'en fichai au final. Ivana était tout pour moi. Je préférais me faire briser les doigts plutôt que de manquer à un moment où elle avait besoin de moi. Je l'aimais tellement que j'avais l'impression d'être capable de tout. Soulever des montagnes, voler dans le ciel, traverser l'atlantique à la nage... tout ce qui m'importait, c'était ça, qu'elle soit heureuse. Quand elle l'était, je l'étais aussi. C'était un état communicatif qu'elle me procurait.

Elle me réclama de nouveaux massages, que je comptais lui faire bien entendu. Je me permis tout de même d'imposer ma petite condition, mais de toute manière, je l'aurais fait même si elle aurait refusé. Toutefois, elle accepta. Ravi, je le lui fis comprendre sur l'expression faciale que je fis à cet instant. Le sourire jusqu'aux oreilles, je m'étais levé dans un élan d'enthousiasme et m'apprêtait à rentrer dans la baignoire encore chaude tout habillé quand elle m'arrêta. Je restais sans bouger durant les quelques secondes qui suivirent.

« Juste avant… Il y a un petit détail à régler. » dit-elle alors que je m'abaissai de nouveau pour être à son niveau. J'allais lui demander des précisions, mais ses gestes prirent le dessus sur la réponse que j'attendais. Ses mains s’agrippèrent sur mon t-shirt et je me le vis s'extraire de moi. C'est alors que je compris ses attentions.
Naturellement, on entrait pas dans une baignoire tout habillé et pour le coup, mon emballement quant à l'idée de venir avec elle ne m'y avait pas fait penser.
Cela dit, je fus un peu étonné de son geste timide. Elle semblait parfaitement consciente de ce qu'elle faisait, mais elle semblait ne pas oser. C'était très différent de la fois où j'étais venu chez elle et que ça s'était terminé on savait comment. Mais je trouvais cela mignon.
Je portais mes mains à mon jean que je déboutonnais aussitôt, me dévêtissent de tout ce que je portais en bas de la ceinture avant de me redresser doucement, sans la quitter des yeux. Si elle était encore timide à ce niveau là, alors je pouvais essayer de faire en sorte qu'elle soit captivée par mes yeux et uniquement cela.

Un pied dans l'eau, puis deux, il ne me fallut pas longtemps pour plonger le reste de mon corps. En position, je l'amenais un peu plus contre moi afin d'avoir plus de facilité pour lui masser le dos. A défaut de n'avoir aucune huiles essentielles, je décidai de faire glisser l'eau chaude contre son dos pour faciliter la glisse. Quelques rondes sur sa nuque avec l'aide des pouces, puis sur les épaules, je fis plusieurs aller et vient entre le bas et le haut de son dos.
- Je ne te fais pas mal? murmurai-je à son oreille tout en me penchant pour se faire.
Je savais très bien que non - enfin, j'osais espérer -, parce que je faisais un minimum attention, mais c'était un prétexte pour pouvoir échapper quelques mots.
Je finis par déposer un baiser sur sa tempe puis je posai ma tête contre la sienne, les yeux clos. Je ne m'étais jamais senti aussi bien que depuis longtemps déjà.
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() message posté Dim 9 Nov 2014 - 16:09 par Invité
Contrairement au souhait de Kaspar, pas de « yeux dans les yeux ». Trop risqué à son goût, pas prête pour ça. Enfin si, mais pas aujourd’hui. Encore toute timide et mal à l’aise, on se demande lequel des deux est le plus immature là (on va pas se le cacher, Kaspar est quand même encore un grand enfant dans sa tête). C’est étrange et l’inconnu fait toujours peur. C’est étrange de finalement vivre « normalement », comme une personne de son âge, de sortir le nez des livres et de la bibliothèque. Et il ne manquerait plus qu’elle ait fait vœux de chasteté. Elle ne serait jamais passée dans cette pâtisserie, elle serait toujours cette fille. L’accepter dans sa bulle, dans son bain, c’est déjà une grande étape. La jeune femme s’est donc retournée, de nouveau recroquevillée sur elle-même, les yeux clos. D’ailleurs, elle a attendu qu’il l’attire contre lui pour se détendre, frissonnant à chacun de ses gestes au début. La rouquine finit par allonger ses jambes, presque contre les siennes, et se demande si tout cela est bien réel. « Je ne te fais pas mal? » Quelle question. Elle manque de rire, mais secoue la tête avant de lui donner plus de précision. « Tu rigoles ? Je pourrais passer un bon moment comme ça. Même encore, je doute m’en lasser un jour. » C’est lui qui va finir par avoir mal aux doigts, avant elle. Sérieusement. Et c’est elle qui va avoir du mal à le quitter. Chaque fois qu’ils passent un moment ensemble, la jeune femme en découvre un peu plus sur lui : un bout d’histoire ou une qualité supplémentaire (la cuisine, les câlins, l’attention, les messages). Heureusement qu’il a pu sortir de la rue. Elle espère que ça ne sera pas le cas, mais si un jour ils se séparent, Ivana espère que l’autre femme se rendra compte à quel point Kaspar est formidable et précieux, une véritable perle rare. « Ce serait pas mal aussi si on pouvait arrêter le temps parfois… » Un murmure. Les mots se sont échappés de sa bouche avant qu’elle prenne le temps de filtrer ses pensées. Néanmoins, ça reste la stricte vérité. Après quoi, elle se tait et profite du silence, de sentir sa respiration, ses doigts sur son épiderme.

La rouquine attrape les mains de Kaspar, passe ses bras par dessus ses épaules, ce qui lui laisse entièrement la place pour s’étendre contre lui, tel un félin. « Alors ce bain, mieux qu’en photo hein ? » Ivana n’a pas la moindre idée de ce qui lui avait traversé l’esprit ce jour-là. Comme le jour où elle lui a sauté dessus. Agir sur un coup de tête, il faut croire que ça lui arrive, parfois. Il a cet effet de la rendre bien moins cartésienne. Ça aussi c’est le côté étrange et perturbant de leur couple. « Dis, tu me racontes une histoire ? » Parce que d’habitude, elle a toujours un bouquin sous la main et même si c’est le cas, elle ne tient pas à mettre son compagnon de bain du jour à l’écart. Ou sinon elle chante (mal, parce que c'est la chansonnette de la salle de bain), mais ça il n'a pas besoin de le savoir, et encore moins de l'entendre.
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() message posté Mar 18 Nov 2014 - 18:31 par Invité
Ca y est, j'y étais ! L'eau chaude détendait mes muscles tout crispés suites aux événements de ces dernières heures. En plus de ça, j'étais en compagnie de la personne que j'aimais le plus au monde. Je ne pouvais pas demander mieux. Même si j'allais en payer le prix quand je serais rentré à la maison. Mais je m'en moquais. Je ne sacrifierais en aucun cas un moment comme celui là, même pour toute la torture du monde. Theodore m'avait interdit de revoir Ivana, mais ni lui, ni aucune force au monde ne pourra réellement me séparer d'elle, si ce n'était elle même.
Cela faisait un petit moment déjà que je n'avais pas pris de bain et j'appréciai cela. Les douches, c'était sympa mais ça n'avait pas la même ambiance. Ivana avait tout bien préparé en plus, ce qui rendait la chose meilleure. Je pourrais m'endormir là, de suite, que ça ne me dérangerait pas. Mais mes mains furent rapidement occupées par lui faire quelques massages. Quand Grand Mère souffrait des épaules, je m'étais toujours proposé pour lui en faire, afin qu'elle aille mieux et j'avais pris l'habitude. Repenser à elle me faisait un peu de peine d'ailleurs, parce que c'était la femme qui m'avait élevé et qui avait fait de moi la personne que j'étais désormais. Elle m'avait enseigné beaucoup de choses positives.
Toutefois, je m'étais permis de lui demander si ça allait, si ça n'était pas douloureux. Selon la sensibilité des gens, ça pouvait mal passer. Mais Ivana ne semblait pas s'en plaindre. Elle semblait même apprécier.

« Tu rigoles ? Je pourrais passer un bon moment comme ça. Même encore, je doute m’en lasser un jour. » répondit-elle donc.
« Parfait ! »

Je poursuivis ce que je faisais, sans trop me poser de questions désormais. J'étais calme, tranquille et c'était tout ce qui importait. En fait, je pouvais pas rêver mieux. Il y a quelques mois désormais, je me serais jamais imaginé ici, avec elle. Comme quoi, le destin pouvait bien faire les choses.

« Ce serait pas mal aussi si on pouvait arrêter le temps parfois… »

L'expression neutre et concentrée de mon visage se raviva. Je ne pouvais qu'approuver ce qu'elle venait de dire. Des moments comme ceux là, je pourrais passer le reste de ma vie à y être. D'autant plus que penser à ce qu'il se passera après, une fois que je retrouverais mon super « coloc » qui, je suis certain, savait que j'étais là. C'était un flic après tout, il avait son propre fonctionnement (que je serais curieux de découvrir) et il était sans doute spécialisé dans la filature. Sans nul doute même. Il savait beaucoup de chose sur moi, peut être même plus que j'en savais moi même.

« Ça serait tellement bien... » fis-je en me perdant dans mes rêveries.
Je n'avais pas envie de rentrer. Si je devais être séquestré ou pris en capture, je préférerais que ça soit ici.

« Alors ce bain, mieux qu’en photo hein ? » entendis-je Ivana me demander.
Je me mis à sourire. Je plaçais une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, simplement parce que j'avais envie, puis :
« C'est encore mieux que ce que j'aurais jamais pu imaginer à vrai dire. »
Ma voix s'était faite un peu plus sérieuse mais adoucie. Et puis, le silence. Je fermai les yeux en posant ma tête contre l'épaule d'Ivana. J'étais tellement bien que je pourrais m'endormir, mais je préférais rester éveillé. Je savourai seulement ce moment, parce qu'ils étaient précieux à mes yeux et que je n'en aurais pas le droit tous les jours, loin de là.
« Dis, tu me raconte une histoire ? » entendis-je la voix d'Ivana me demander.
Mes yeux s'ouvrirent, assez surpris par cette demande, jusqu'à ce que je me mette à réfléchir pour répondre à sa demande. Il y avait plusieurs histoires que j'avais entendu, dont les contes de fée que grand mère me racontait quand j'étais petit et qu'elle avait sans doute déjà entendu. Puis mon attention se porta aux derniers bouquins que j'avais lu.
« Mmh... l'histoire que je vais te raconter est un peu particulière... » commençai-je par dire en me perdant dans mes pensées. « Je l'ai lu dans un livre que j'ai emprunté à la bibliothèque, sur les légendes Egyptiennes. »
Évidement, j'avais porté beaucoup mon temps libre sur ça. J'avais lu énormément de choses, pas tout retenu, mais pas mal de trucs m'étaient resté en mémoire.
« Il y avait un dieu Egyptien, qu'on appelle Osiris et qui avait un frère démoniaque appelé Seth. Tous les deux, c'était un peu comme Mufasa et Scar du Roi Lion. Osiris était roi de toute la partie Egyptienne se situant près du nil, et donc les plus riche, tandis que Seth lui, a hérité des parties déserte. Bon, après il y a plusieurs version de cette légende, mais c'est celle que j'ai lu dernièrement. Tout comme Scar dans le Roi Lion,  Seth voulait renverser son frère pour avoir le pouvoir sur toute l'Egypte mais Isis, la femme – et sœur – d'Osiris avait l'oeil et du coup, Seth a réfléchi en cachette pour pouvoir trouver une ruse. Il a fini par trouver : il a confectionné un coffre aux mesures exacte de son frère et lors d'un banquet, il a promis que quiconque pourra entrer dans ce coffre le lui sera offert. Evidement, toutes les personnes qui l'essayèrent ne rentrèrent pas, jusqu'à ce qu'Osiris finisse par y aller. Seth et ses disciples clouèrent le coffre puis le jetèrent dans le fleuve qui le transporte jusqu'à la mer par l'embouchure « Tanatique », que les Egyptiens appellent aujourd'hui « la maudite ». Isis, l'a recherché et l'a retrouvé et l'a ramené en Egypte, sauf que Seth l'a découvert. Pour l'empêcher de revenir, il a découpé le corps de son frère en quatorze morceau qu'il a réparti partout dans l'Egypte. Du coup, Isis a fait le tour de l'Egypte en retrouvant un à un les morceau de son mari, sauf le dernier qui est... son... sexe. Il a été avalé par un poisson dans le nil et du coup, ce qu'elle a fait, c'est qu'elle en a fait faire construire un en argile. Et tu sais quoi ? Bah, elle a réussi à avoir un enfant après ça. Naquit alors Horus, qu'Isis a élevé caché de Seth pour pas qu'il le découvre. Quand il est devenu adulte, elle l'a envoyé venger son père – à Horus – et après plusieurs péripéties que je vais éclipser parce que c'est un peu long et chiant, Horus a finalement pu avoir le pouvoir car le Roi Soleil le lui a permit et que Seth n'a pas eu d'autres choix que d'accepter. En revanche, Seth fut invité par le Dieu Soleil a vivre là haut avec lui et c'est comme ça qu'il a été nommé Dieu des Orages. Voilà, voilà. Tu dors pas, ça va ? »
J'avais essayé de faire assez résumé pour ne pas l’assommer dans des explications pleine de détails comme j'aurais pu le faire face à un expert. Je ne savais pas combien de temps s'était passé depuis que j'avais commencé... mais je n'allais peut être pas tarder à rentrer à la maison. Je n'avais pas envie de le faire, parce que j'allais peut être mettre du temps avant de la revoir, mais je ne voulais pas non plus empirer la situation.
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() message posté Jeu 20 Nov 2014 - 16:51 par Invité
« C’est encore mieux que ce que j’aurais pu imaginer à vrai dire. » Tant mieux alors, parce que ça lui a requis un courage fou pour l’inviter dans son bain et elle aurait été particulièrement mal à l’aise s’il avait trouvé ça déplacé ou précipité ou encore nul. Ce n’est pas pour autant que la jeune femme se sent capable de demander des conseils à qui que ce soit.

« Mmh… l’histoire que je vais te raconter est un peu particulière… Je l’ai lu dans un livre que j’ai emprunté à la bibliothèque, sur les légendes Egyptiennes. » Ivana cligne des yeux surprise par son choix, mais est tout de même prête à l’écouter. Du coup, elle s’installe un peu mieux pour ne pas glisser, voire couler. Au cours du récit de Kaspar, elle ne peut pas s’empêcher de jouer de temps à autre avec les restes de mousse qui subsistent dans l’eau. « Voilà, voilà. Tu dors pas, ça va ? » Elle cligne de yeux et fait répond par la négative de la tête. « Non ça va. Elles sont vraiment étranges leurs histoires, très…. tirées par les cheveux. » Étranges, mais parfois avec une certaine poésie qui leur est propre.
Ivana s’étire du mieux qu’elle le peut, puis fronce les sourcils sur ces paroles. Quelles soient égyptiennes, romaines ou grecques, les mythologies et légendes sont surtout peu compatibles avec l’esprit on ne peut plus cartésien de la jeune femme. Néanmoins, ce genre d’histoire reste une bonne distraction pour elle, comme quoi elle n’est pas si réfractaire à l’idée de les écouter. Par contre les étudier au lycée, même vaguement, elle tiendra un tout autre discours : cela n’a pas été sa tasse de thé. « On devrait sortir, ça commence à ne plus être bien chaud. Il ne manquerait plus qu’on tombe malade. » Réduite à l’état de grand-mère à boire de la soupe et des tisanes, rester au lit, fébrile, fiévreuse et incapable de faire quoi que ce soit (rayez la ou les mentions inutiles), ne lui plait guère. Déjà qu’elle a été dans un état plus ou moins léthargique aujourd’hui… Ivana ne tient pas à remettre ça, encore plus longtemps, dans l’immédiat.

Elle se retourne faisant enfin face à Kaspar. Son index glisse de son front jusqu’à son menton, laissant ainsi une trace mêlée d’eau et de savon, après quoi elle continue en dessinant trois traits sur chaque joue, comme des moustaches. Toujours sans un mot, elle l’embrasse et se lève attrapant aussitôt sa serviette qu’elle enroule à la va vite, pas encore prête à beaucoup lui offrir à voir. Une fois en dehors de la baignoire, Ivana part à la recherche d’une autre serviette dans une étagère qu’elle lui pose sur le bord prenant soin pour ne pas la faire tomber dans l’eau. « Tiens. » La jeune femme sort de la salle de bain afin de se remettre en pyjama et de lui laisser un peu d’intimité.

Et dire qu’après s’être souhaités une bonne soirée, ils n’ont pas la moindre idée de la prochaine fois où ils se reverront.
S’il l’avait mis au courant de ce détail, il est fort problème qu’Ivana ne le laisse pas quitter cet appartement.
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