"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici [Regent's Park] She && Him ☼ Rikvana 2979874845 [Regent's Park] She && Him ☼ Rikvana 1973890357
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[Regent's Park] She && Him ☼ Rikvana

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Edwin Turner
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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 17:25 par Edwin Turner
She and him

ft. Ivana Sexton && Rika Alvares
Dimanche 12.10.2014 • North London • Regent's Park
J'ai un truc avec les parcs. C'est sans doute dû à ma soeur et ses lubies de protection de la planète à outrance. Je me sens bien au milieu de la nature, mais faut avouer que je suis plus à l'aise au calme sur un bout de pelouse qu'au milieu de la foule en même temps. Alors je crois bien que ce sont les premiers endroits de Londres que j'ai repérés, quand on est arrivés. Et ceux où je me rends le plus souvent - à l'exception faite de chez Tyler, évidemment. Je crois pas qu'il passe une semaine sans que je prenne un moment dans un des parcs, quels qu'ils soient, mon carnet à croquis sous le bras, ou ma guitare à la main. Et aujourd'hui, c'est la deuxième option.

J'ai un peu jeté mon dévolu sur Regent's Park au hasard. De toute façon, il fait moche - on est à Londres en même temps, et en octobre, fallait pas s'attendre à un grand soleil - et je crains pas trop la foule, ni ici ni dans aucun des autres jardins publics de la ville. Bon, je m'attendais quand même pas à ce que ce soit aussi désert. J'ai arpenté un bon bout d'allées et j'ai croisé qu'une vieille dame avec son roquet qui m'a d'abord aboyé dessus, et puis comme je me suis accroupi et que j'ai tendu la main, doucement, sans rien dire, il est venu renifler et c'est devenu mon meilleur pote... et sa maîtresse aussi. Je crois qu'il a fallu plus de vingt minutes pour qu'elle arrête de me faire la rubrique nécrologique de son quartier où, bien évidemment, je ne connaissais personne. Et surtout, que l'heure de l'office approche et qu'elle se sauve parce qu'on n'arrivait pas en retard pour ça, voyons - cela dit, ça, je comprends, je vais pas spécialement à l'église, mais j'aimerais pas être à la bourre si je devais m'y rendre, question de principe. Et quand elle s'éclipse sur ces mots, je porte la main à la chaîne autour de mon cou, où pendent ma croix de baptême et d'autres pendentifs bien moins religieux...

J'ai poursuivi mon chemin, sous un léger crachin, qui a commencé à nous envelopper pendant ma conversation unilatérale avec la petite mamie de tout à l'heure, et je me dirige vers un kiosque vers l'ouest du parc quand j'entends quelques notes. Manifestement, quelqu'un d'autre grattouille quelques cordes et même si je suis pas trop à l'aise à l'idée d'aller embêter quelqu'un qui joue tranquillement dans son coin, j'avoue que ça attise un peu ma curiosité. Je m'approche, doucement, sans rien dire. Il y a cette jolie rousse, à l'abri du kiosque, qui joue tranquillement et je reste à l'extérieur, à la regarder... et à l'écouter surtout. Je veux pas la déranger, mais la mélodie me touche, et je suis bien incapable de tourner les talons, même si une partie de moi ne veut pas la déranger. Allez, encore quelques instants, après je m'en vais...
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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 19:31 par Invité

La nécessité de faire une pause, de fermer ses bouquins pour la journée, de sortir. Prendre l’air. S’aérer. Voir de la verdure. Voir autre chose que les quatre murs de son appartement. Cesser de réfléchir quelques minutes. Aller, une bonne heure au minimum. Éventuellement faire le point sur les récents événements.
Partir presque sur un coup de tête avec ses clés, son téléphone et sa guitare qu’elle n’a pas touchée depuis des semaines. Au moins. Et une veste, car le fond de l’air est frais à cette période de l’année.
Avec aussi peu d’affaires, la rouquine s’est traînée d’un pas rapide jusqu’au Regent’s Park. L’espace vert le plus proche de son appartement et, à son plus grand étonnement, désert en raison de la météo capricieuse de ce jour. En tout cas, elle aura eu le chance de ne pas croiser le chemin d’une grand-mère bavarde, contrairement à d’autres. « Tant mieux. », doit-elle se dire. Au moins, elle n’a pas besoin de se tracasser pour se cacher d’un potentiel public curieux et elle pourra toujours être à l’abris des quelques fines gouttes qui vous pourrissent la journée, vous donne des frissons et rendent tout humide autour de vous.
À tort ou à raison, cette absence de personne la rendra probablement moins vigilante à ce qui l’entoure.

Assise, jambes croisées, et téléphone enfin coupé, Ivana laisse ses doigts glisser sur les cordes de l’instrument. Yeux mi-clos, elle se lance sur l’un des derniers morceaux qu’elle a joué. À son plus grand étonnement, ça ressemble à peu près aux derniers souvenirs qu’elle en a (en plus d’être toujours aussi triste). À croire que c’est presque comme le vélo et ça ne s’oublie pas aussi facilement qu’elle le craignait.
Isolée du monde dans sa petite tête, la jeune femme ne se faire pas prier bien longtemps pour se mettre à fredonner les paroles. Petite voix toute timide reflétant son caractère.
En temps normal, ce que tout le monde appelle par défaut « sixième sens » fonctionne plutôt bien chez Ivana. Si bien, qu’en temps normal, elle chercherait déjà du regard l’espion pour éventuellement le maudire pour l’avoir interrompue et s’enfuir à toute hâte par la suite.
Cette fois, rien du tout. Ainsi, elle continue comme si de rien n’était.
Trois minutes plus tard, elle termine le morceau avec un fin sourire aux lèvres, quelque peu satisfaite par sa performance privée. Ivana soupire pour évacuer toute angoisse résiduelle,. Après un rapide coup d’œil aux alentours — sans pour autant remarquer quoi que ce soit d’anormal — elle s’allonge de tout son long sur ledit banc et pose la guitare sur son ventre, sans pour autant la lâcher et la faire tenir en équilibre. Malheur à elle, si elle essayait.
Trois pauvres petites minutes sans réfléchir, vous n’avez pas idée de l’effet que cela peut avoir sur la jeune femme.
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Edwin Turner
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 14:53 par Edwin Turner
She and him

ft. Ivana Sexton && Rika Alvares
Dimanche 12.10.2014 • North London • Regent's Park
Elle est là, les jambes croisées sur ce petit banc dans ce kiosque un peu reculé du parc, perdue quelques minutes dans sa petite bulle de musique, et moi, je suis un intrus, clairement. Mais je peux pas m'empêcher de la regarder, de l'écouter, de rester là, à m'imprégner de ce petit monde et des émotions qu'il véhicule. Avec les cordes, c'est sa voix qui s'élève à présent, comme elle fredonne cette chanson triste, les yeux fermés. Ca me touche, c'est une évidence, je sens mon coeur qui se serre, et ça se voit certainement sur mon visage, mais personne n'est là pour le voir, et ça n'est pas forcément plus mal. Ce morceau-là, je ne le connais pas, mais ça n'a pas la moindre importance, ce qu'il transmet est suffisamment fort - ou je suis suffisamment réceptif - pour que ce soit comme si je l'avais toujours entendu. Et sa petite voix fragile en ajoute à l'émotion qui étreint mon coeur pendant ces trois petites minutes. Un petit moment d'éternité.

Et puis elle s'est tue, et les cordes ont fini de résonner. Elle a soupiré, s'est allongée de tout son long, sa guitare sur le ventre maintenue encore par une de ses mains. Et moi je suis toujours sous la pluie, à la regarder, à hésiter. Est-ce que je peux approcher ? Est-ce que j'oserais lui parler ? Pour lui dire quoi ? Que c'était beau, émouvant ? Et après ? C'est à mon tour de soupirer, assez peu sûr de ce que je dois faire. Finalement, je fais un pas puis deux, juste pour me mettre à l'abri, et m'installer contre un des pylônes, sans rien dire, sortir ma guitare de son étui en silence, doucement, comme si le moindre geste brusque allait détruire ces quelques instants presque... magiques. A mes yeux tout du moins. Et assis en tailleur, les mains sur mon instrument, le regard levé vers le plafond du kiosque j'ai hésité encore quelques instants, avant de commencer à gratter les cordes à mon tour.


I'm weak
It's true
I'm just scared to know the ending
Do you see me too ?
Do you even know you met me ?

J'ai fermé les yeux, moi aussi, tandis que je jouais. Je me suis laissé porter, j'ai oublié le monde, et, presque, la fille à côté. Presque parce que j'ai beau ne pas en avoir l'air, à cet instant, une partie de mon esprit est toujours à l'affût du moindre de ses mouvements. Je veux pas la faire fuir, bien au contraire. Je crois pas que je serais capable de la retenir si elle prenait ses jambes à son cou. Je sais pas comment j'aurais réagi, moi, à sa place, si on était venu s'imposer dans ma bulle. Pas forcément beaucoup mieux qu'un sourire, et un départ, peut-être pas complètement précipité, mais tout comme. C'est pas pour rien que je suis resté à l'autre bout. Je veux pas non plus empiéter davantage dans son périmètre. Déjà que...
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() message posté Dim 12 Oct 2014 - 22:06 par Invité
Elle ne dort pas, mais elle pourrait presque si le vent ne mordait pas sa peau par moment. Peut-être bien qu’elle aurait du sortir plus couverte. Enfin ce n’est pas pour autant qu’elle compte décamper. Maintenant qu’elle est détendue, Ivana n’a plus rien à faire en dehors de profiter d’un peu de calme et de solitude — à défaut de s’effectuer des révisions imaginaires — et ce n’est pas la météo qui l’en empêchera. Sauf qu’au final, elle est toute de même rapidement extirpée de sa rêverie. À contre cœur.
De la musique. Juste à côté.Comme une réponse à ce qu’elle vient de jouer une ou deux minutes plus tôt. Elle frissonne. Elle bondit presque, tout en faisant attention à ce que son instrument ne s’écrase pas sur le sol. D’ailleurs, elle tente de le ranger au plus vite, par précaution. Tous ses sens sont enfin en alerte et sa respiration est bien moins calme tout d’un coup. Ivana, la paniquée.
La jeune femme se redresse et il ne lui faut pas longtemps pour trouver le coupable. Elle cligne des yeux. Mais d’où il sort celui-là ? Elle aurait juré ne rien avoir vu toute à l’heure. Et puis, du coup, depuis quand il est là ? Qu’est-ce qu’il a bien pu entendre ? Rien, elle l’espère. Et puis, personne ne l’a jamais entendue jusqu’à aujourd’hui, sauf peut-être ses voisins qui n’ont du se douter de rien. Pas même sa famille. Pas même ses plus proches amis. Alors, hein, pourquoi cela changerait maintenant ?

Elle ne sait pas comment réagir. Elle prend une profonde inspiration (il paraît que s’oxygéner le cerveau dans ce genre de circonstances ne fait pas de mal), mais il faut croire que l’exercice est inutile puisqu’elle n’a absolument pas avancé dans sa réflexion.
Encore sous le choc de cette découverte, la rouquine reste bouche bée. Respire, respire et ne pique pas une crise pour avoir été prise sur le vif dans ton jardin secret. Loin d’être caractérielle en temps normal, Ivana serait bien capable de s’emballer dans cette situation et notamment de reprocher à ce parfait inconnu de s’être immiscé dans sa petite bulle ou d’être un de ces stalkers, vous savez ces psychopathes observateurs… Elle croise les bras pour contenir toute réaction disproportionnée.
Et pourtant, droite comme un piqué, elle lui adresse enfin la parole, de façon à être ni particulièrement froide, ni particulièrement chaleureuse. « Ça fait longtemps que vous êtes là ? » Sourcil arqué. Curiosité presque poussée à son extrême. Ivana, l’investigatrice.
Elle pourrait être curieuse ou le complimenter — car il y a de quoi — pourtant elle reste braquée sur sa première impression. Et le temps qu’il réponde, la jeune femme baisse sa garde et se rapproche de l’inconnu, quitte à poser ses fesses juste à côté.
Je vous jure, le jour et la nuit, cette fille.
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() message posté Lun 13 Oct 2014 - 0:00 par Edwin Turner
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ft. Ivana Sexton && Rika Alvares
Dimanche 12.10.2014 • North London • Regent's Park
Elle a sursauté ? J'avais les yeux fermés à mon tour et j'ai pas trop vu le mouvement, mais j'ai ressenti la tension ambiante tout de suite, le changement direct, et si j'ai pas tourné la tête vers elle, en terminant tranquillement - ou pas - mon morceau, j'ai quand même eu un regard furtif dans sa direction. Elle a rangé sa guitare, comme si ça avait été une faute que je la voie avec dans la main, et j'ai du mal à comprendre pourquoi. Je joue pas volontairement devant les gens, cela dit, je monterai pas sur une scène, à moins qu'on m'y force, mais... C'est un peu différent, là, non ? On a pas un parterre en délire devant nous... C'est juste moi, rien de bien grave...

La chanson touche à sa fin et c'est pas plus mal, elle a l'air paniqué, et j'ai franchement envie de prendre la poudre d'escampette en m'excusant douze millions de fois de l'avoir dérangée, parce que c'est manifestement le cas. Je regrette pas de l'avoir entendue jouer, c'était joli et touchant, le genre de choses qui me fait clairement du bien. Mais je regrette qu'elle soit dans cet état de nerf, maintenant.

« Ça fait longtemps que vous êtes là ?
- Quelques minutes seulement... »


La vérité, simplement. La stricte vérité, même. Mais à vrai dire, j'ai aucune idée de ce que ma réponse va induire chez elle. Les mains toujours sur mon instrument, la tête relevée vers elle, droite comme un i me surplombant de toute sa stature - aussi menue soit-elle -, j'attends la suite, sans rien dire, sans bouger non plus. J'ai l'impression d'avoir affaire à un petit animal apeuré, et je crois que mes réactions sont un peu similaires à celles que j'aurais effectivement eu face à une petite bête craintive : je fais ce que je peux pour ne pas en rajouter à son stress, je reste calme en espérant que ça la gagne, par empathie.

Elle se déplace, finalement, s'approche et vient même s'asseoir à côté de moi. Une avancée notable, elle aurait juste pu rétorquer n'importe quoi et partir. Elle ne l'a pas fait et ça me fait plaisir. Et ça fait naître un sourire sur mon visage. J'ai toujours été assez expressif après tout.

« Vous avez une jolie voix, vous savez ?... Je voulais pas vous déranger par contre... »

Peuet-être qu'elle ne voulait pas en parler. Ou qu'elle aurait préféré occulter que j'étais là à ce moment-là. Peut-être que je vais la faire fuir, encore, mais j'espère pas. Je me contente de cette question et d'un sourire doux pour l'instant. Des questions, j'en aurais bien des tas, mais je crains que ça la fasse effectivement prendre la fuite. Alors chaque chose en son temps... Plus tard, peut-être.
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() message posté Lun 13 Oct 2014 - 19:33 par Invité
Sans réponse de sa part, la rouquine ne tient pas à baisser sa garde. Mais l’inconnu ne se fait pas prier bien longtemps. « Quelques minutes seulement… » Seulement ? C’est déjà bien assez à son avis. Ivana soupire et lève les yeux au ciel. Et puis qu’est-ce que ça veut dire au juste ? Avant ou après qu’elle ait « chanté » ? « Vous avez une jolie voix, vous savez ?… Je voulais pas vous déranger par contre… » Réponse instantanée à sa question non formulée. C’est à se demander s’il ne lit pas dans ses pensées d’une façon ou d’une autre — en plus d’être peut-être bien plus timide qu’elle. C’est super flippant. Soupir numéro deux. « Merci pour le compliment, mais… » La jeune femme s’arrête aussitôt avant de provoquer un incident. Elle se permet de mettre en doute ses paroles. Aussi passionnant cette occupation puisse être, ce n’est qu’un passe temps. Quelque chose qu’Ivana n’a pas cherché à travailler pour que ce soit particulièrement beau et/ou original. Quelque chose dans lequel elle n’a jamais voulu se lancer, même en parallèle de ses études comme tous ses jeunes que vous voyez dans les télécrochets. « Vous êtes musicien ? » Elle pose la question innocemment sans plus de précision. Si cela se trouve, elle se trompe. Mais comment dire… Sans vouloir le vexer, l’inconnu a quelque chose du cliché de l’artiste outre son sourire et sa bonne humeur communicatifs qui finissent par la détendre. Enfin… Après tout, il ne s’agit que d’une première impression, mais il parait que ces dernières sont rarement trompeuses. Rajoutez une guitare et une chanson au tableau, et l’association est rapide dans l’esprit de la jeune femme.

Elle extirpe un paquet de cigarettes hors de sa poche, puis en glisse une entre ses lèvres. Qu’il tente de lui faire la moral, alors qu’elle profite de n’avoir personne de son entourage sur son dos. « Ou alors vous êtes une sorte de stalker ? » Yeux plissés, sourire malin. Après tout, on ne sait jamais sur qui on peut tomber, surtout dans les parcs déserts, et aux dernières nouvelles il n’y a pas de stéréotype physique pour ce genre de personnes ou psychopathes.

Une fois sa cigarette allumée, elle tire dessus avant de reprendre. « Je sais pas si déranger est le terme le plus adéquat. » Ivana hausse les épaules et passe une mèche derrière son oreille. « C’est juste que… Vous m’avez surprise. » Quelque peu anxieuse, elle ne peut pas s’empêcher de jouer avec ses doigts ou de les passés nerveusement dans ses cheveux. « C’est surement la première fois que l’on m’entend. » À partir d’aujourd’hui, elle n’osera plus jamais s’exercer en plein air. La rouquine s’en fait la promesse. La musique, ça restera dans la chambre de ses parents. Là-bas, loin de son quotidien londonien.
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() message posté Lun 13 Oct 2014 - 20:55 par Edwin Turner
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ft. Ivana Sexton && Rika Alvares
Dimanche 12.10.2014 • North London • Regent's Park
Je lis pas dans les pensées, mais ça se voit qu'elle est sur le qui-vive, et moi, ça me met pas franchement plus à l'aise. Elle soupire, reste sur ses gardes, et j'ai beau rester calme, je suis pas moins embarrassé qu'elle à vrai dire. Ca m'a fait plaisir de l'entendre, mais le but, c'était pas de la déranger, vraiment.

« Merci pour le compliment, mais… »

Mais ? Dégage, tu empiètes sur mon espace vital ? Je sais pas trop à quoi m'attendre, et comme à chaque fois dans ces cas j'imagine des tas de trucs. Elle sort les griffes, parce que sa solitude est sacrée. Elle me prend pour un dragueur relou et m'envoie bouler. Elle croit pas un mot de ce que je dis, alors que c'est pourtant la vérité, pour une raison qui m'échappe. Elle s'en fout en fait et retourne à sa guitare et sa petite vie dans trois secondes... Mais rien, elle ne poursuit pas sa phrase. Mais quoi ? Je suis un peu perdu, alors j'attends la suite... Même si elle est pas directe.

« Vous êtes musicien ?
- Euh... Pas vraiment... C'est juste un passe-temps. »


Ce qui est la stricte vérité, mais j'imagine évidemment pas qu'elle a pensé la même chose pour elle y a trente secondes et qu'elle aurait, donc, toutes les raisons de trouver ça suspect. Cela dit, elle a raison sur au moins une chose, un qualificatif me concernant. Artiste. Je sais pas si j'ai tout du cliché, à vrai dire je m'en fiche, mais c'est un fait, c'est ce que je suis. Mais je crois que je m'attendais pas à ce qui a suivi. Ni la cigarette, ni ses propos. Et je me retrouve comme un con à la dévisager un moment, sans savoir quoi répondre.

« Ou alors vous êtes une sorte de stalker ? »

J'ai fini par sortir une clope à mon tour, histoire, surtout, de me donner une contenance... Et de lui laisser le temps de rajouter quelque chose parce que mon air de merlan frit et sans doute du plus bel effet, mais ça va pas nous mener bien loin...

« Je sais pas si déranger est le terme le plus adéquat. C’est juste que… Vous m’avez surprise.
- Désolé... »


Elle est nerveuse, ça se voit, ça se sent, et c'est pas comme si j'étais pas légèrement trop empathique. Et moi, je me venge sur ma clope pour compenser, donc.

« C’est surement la première fois que l’on m’entend.
- Alors c'est un honneur. »


Ca doit lui faire une belle jambe, cela dit. J'expire la fumée dans la direction opposée à la sienne, et je regarde le plafond un instant encore.

« Je crois bien qu'il y a que ma soeur, ma nièce et mon meilleur ami qui ont eu l'occasion de m'entendre. Ou alors j'ai occulté si y en a d'autres... A part vous. »

Parce que je suis franchement pas plus à l'aise qu'elle en public, en fait. Déjà, là, je me suis fait violence pour rester à la base - mais sa musique était jolie alors... - je risque pas de monter volontairement sur une scène ou quoi que ce soit dans le genre. Ou alors va me falloir une sacré dose de bière...
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() message posté Ven 17 Oct 2014 - 21:30 par Invité
Pas de réponse à l’évocation du terme « stalker ». Seconde de panique. Elle se mord la lèvre. Et si c’est le cas ? La jeune femme se prépare psychologiquement à l’idée de peut-être fuir, de courir le plus vite possible, tôt ou tard. Enfin pas pour le moment. Parce qu’elle est un peu intriguée par le personnage aussi. C’est plus fort qu’elle.

Quelque peu observatrice par moment, elle n’a pas raté la seconde de déstabilisation chez son interlocuteur. Si elle avait été du genre à tester chacun inconnu croisé de la sorte — bien que ce ne soit pas le cas, ni même son genre — il serait tombé en plein dedans. Quant aux « clichés » des artistes, ils ne sont qu’un peu plus confirmés quand il sort une cigarette. Contrairement à lui, Ivana n’est pas surprise par ce geste.

« Désolé. » Haussement d’épaules. Ce n’est pas bien grave au final. Elle n’en est pas morte pour le moment et le ridicule ne tue pas encore. Oui, parce qu’elle ne se sent absolument pas à l’aise dans ce rôle d’artiste du dimanche. « Alors c’est un honneur. » Ivana qui pensait qu’ils en resteraient là, la voilà surprise par son commentaire qu’elle prend pour une sorte de compliment et auquel elle ne peut pas s’empêcher de rougir.

« Je crois bien qu’il n’y a que ma sœur, ma nièce et mon meilleur ami qui ont eu l’occasion de m’entendre. Ou alors j’ai occulté si y’en a d’autres… A part vous. » C’est toujours cela. Ivana a une petite moue se remémorant une nouvelle fois que son secret n’en est plus un. Un léger sourire s’étend sur ses lèvres rosées tandis qu’elle expire la fumé de sa dernière taffe. Déjà. « Alors c’est également un honneur. » Elle acquiesce pensant sincèrement ce qui pourrait être considéré comme un simple retour de politesse tout en écrasant la cigarette à côté d’elle sans pour autant la jeter dans la nature et se prendre un blâme par lui ou quiconque passant dans le coin. « Ivana. » finit-elle par lâcher afin d’amorcer des présentations tout en haussant les sourcils pour qu’il fasse de même. Pas facile de converser avec quelqu’un d’aussi timide et renfermé que soit. Et dire qu’elle était à des années lumières de le croire comme cela au premier abord.

Alors que les goutes se font de plus en plus importantes, la jeune femme se redresse vivement pour se mettre à l’abris, sur son banc qu’elle est prête à partager. « Vous ne devriez pas rester là. » Se permet-elle de lancer ne le voyant pas réagir. Aux dernières nouvelles, ce n’est pas elle qui observe discrètement pendant quelques « secondes » et puis elle est loin de mordre.

Jambes croisées, la jeune femme attend que l’averse passe pour retourner vaquer à autre chose. Maintenant qu’elle ne se sait plus seule, elle n’est plus capable de reprendre ce qu’elle a laissé le temps de cette conversation.
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Edwin Turner
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 22:55 par Edwin Turner
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Dimanche 12.10.2014 • North London • Regent's Park
J'essaie de pas avoir l'air con, mais franchement, c'est de plus en plus compliqué de gérer le trouble que les malentendus sous-jacents dans tout ça génèrent chez moi. Pourtant je sais pas trop si elle s'en rend compte... Ca serait bien la première fois qu'on lit pas tout sur mon visage, d'ailleurs, et ça me perturbe un peu plus encore. Et le but, c'était vraiment pas de la mettre mal à l'aise, si bien que les mots d'excuse que je prononce, ils sont parfaitement sincères, même si elle a l'air de les prendre à la légère. Tout comme les compliments manifestement. Elle a pas l'air d'y croire, pourtant je suis aussi sincère que je peux l'être... tout le temps en fait.

« Alors c’est également un honneur. »  

Elle a esquissé un sourire, et moi aussi en retour. Le compliment me fait chaud au coeur, mais c'est pas comme si mes réactions n'étaient jamais disproportionnées. Si ça se trouve, pourtant, c'est juste par politesse qu'elle me dit ça. Elle a terminé sa clope plus vite que moi, mais c'est pas vraiment un concours en soi, je note juste qu'elle garde son mégot. Moi, vivant avec ma soeur, j'ai pris des habitudes de ce genre y a des lustres, mais c'est pas forcément le cas de tout le monde, il faut avouer. Ca plairait à Math'.

« Ivana.
- Rika, enchanté. »
 

Dans ma tête, Ivana se raccourcit rapidement en Ivy et une autre rouquine, empoisonneuse de bande dessinées, s'impose à mon esprit. Je suis trop occupé à ça pour songer à lui tendre la main, je suppose que des gens normaux se serrent la pince dans ce genre de cas... Bah... Je suis pas un grand adepte des contacts physiques, de toute façon.

« Vous ne devriez pas rester là.
- Non en effet. »
 

Je me fiche un peu de moi prendre l'eau, mais ça m'ennuie plus pour ma guitare. Elle, elle s'est rassise sur son banc, mais la sienne de guitare, reste désespérément dans son étui. Je me suis redressé, j'ai pris ma guitare avec moi et je me suis approché d'elle.

« Hum... Ca vous ennuie si je m'assoie près de vous ? »

Oui c'était peut-être bien le sens de vous ne devriez pas rester là, mais c'était peut-être aussi un dégage déguisé, qu'est-ce que j'en sais ? Enfin je crois pas, sinon j'aurais pas posé cette question et je me serais pas approché, mais tout de même. Quand j'ai eu l'autorisation de m'asseoir, je me suis installé à côté d'elle, pas trop près pour pas empiéter sur son espace vital. Par contre, je suis vraiment embarrassé parce que je lui ai manifestement interrompu son moment. Et le fat qu'elle ne tente pas le moindre geste vers son instrument me désole.

« Je suis désolé, je vous ai coupée dans votre élan… »

Et ça a l'air qu'elle a pas l'intention de revenir en arrière, en tout cas pas tant que je serai là.

« Je vous laisserai tranquille dès que ça se sera un peu calmé… »

Parce que j'ai épuisé mon stock de « courage ça coûte rien de tenter de t'incruster trois secondes », je suis même étonné d'être là, à côté d'elle en fait. Et j'ai recommencé à gratter ma guitare, doucement, histoire de me donner une contenance, mais un peu comme si j'avais peur de déranger davantage encore que ce n'est déjà le cas.
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() message posté Ven 24 Oct 2014 - 22:24 par Invité
Psychologiquement, Ivana bloque. Pas moyen de reprendre sa guitare même s’il l’a déjà entendue toute à l’heure. Ce sera pour une prochaine fois une fois qu’elle se sera bien assurée d’être seule. Les événements d’aujourd’hui la rendront certainement plus « parano » qu’elle ne l’était déjà. « Hum… Ca vous ennuie si je m’assoie près de vous ? » Elle cligne des yeux à la suite de sa question. Vraiment ? Il est sérieux ? C’est vraiment… con comme question — excusez lui le terme de ses pensées, hein. De quel droit le lui refuserait-elle ? Malgré son côté réservé limite trouillard, la rouquine est loin d’être de cette espace, un genre crevarde. Elle n’est donc pas du genre lui répondre : « écoutez, j’ai pas confiance, gelez vous l’arrière train à même le sol. » Elle lui fait finalement signe que non avant d’ajouter avec une pointe d’humour dans sa voix et son regard, dont elle s’étonnera certainement plus tard : « Tout dépend si vous comptez me mordre ou quoique ce soit d’autre dans ce registre. » Entre le ton enjoué et la malice de la jeune femme ainsi que ses premières inquiétudes au sujet de Rika, il faut croire que tout est possible. Néanmoins, elle ne l’a pas empêché de s’assoir ou ne l’a fuit, bien décidée à ne pas écouter son inconscient terrifié par l’inconnu qui lui hurle l’idée de partir à toute vitesse. « Je vous laisserai tranquille dès que ça se sera un peu calmé… » Elle hausse les épaules. « Y’a pas de dérangement vous savez. De toute façon, il faudrait que je sois raisonnable et retourne à mes livres à un moment. » Sérieusement. Et puis la musique aide toujours. À faire passer le temps. À se sentir mieux aussi. Ce sont des choses qui lui manquent, d’une certaine façon. Sauf que les journées ne font que vingt quatre heures. Et il y a déjà les cours, le sport, son stage et, plus récemment, ses histoires de cœur (oui, ça demande du temps quand on s’investit dedans). « Vous savez, vous devriez peut-être penser à jouer. Au moins devant un public, si ce n’est le reste. » Les mots ont franchi les lèvres avant qu’Ivana ne prenne le temps de les approuver sérieusement. En réalité, elle n’y connait pas grand chose. Tant pis, maintenant c’est dit. Après quoi, la rouquine ferme les yeux. Elle finit par oublier ce qui l’entoure. L’humidité ambiante qui glace presque les os, le parc, la présence de Rika en quelque sorte aussi. Une façon de se couper du monde pour… fredonner. Comme quoi, tout est une question de psychologie chez Ivana. La peur de l’inconnu. La peur de se jeter dans le vide. La peur de ses sentiments. La peur de s’attacher. Elle rouvre finalement les yeux. « Désolée, j’ai pas pu m’en empêcher. »
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