"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Lady & gentleman ☂ Sheena 2979874845 Lady & gentleman ☂ Sheena 1973890357
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() message posté Dim 28 Sep 2014 - 20:25 par Invité

Lady & gentleman
Sheena & Fergus
Magnifique ville que celle d’Edimbourg. Dommage que leurs accents soient aussi incompréhensibles pour l'oreille humaine. Enfin bon, je n’étais pas venu en Ecosse pour faire la conversation. J’avais un courrier important à remettre à son destinataire. D’après ma source, il serait ici, à l’hôtel Fishing. Drôle de nom pour un hôtel cinq étoiles. Voilà deux jours maintenant que j’attendais notre homme. Toujours aucune nouvelle. Or, je n’avais jamais doué d’une grande patience. En fait si, mais pas lorsqu’il s’agissait d’attendre dans un coin complètement paumé – oui la ville est belle mais je n’y vivais pas pour autant – l’heure à laquelle mon bonhomme se déciderait enfin à sortir le bout de son nez. Impossible d’aller en ville, de peur de le rater. De me rendre à ma chambre au risque qu’il déboule au moment précis où l’ascenseur se refermerait sur moi, je n’avais donc d’autre choix que d’attendre au bar. Vêtu d’une veste grise et de son pantalon assorti, de chaussures de grandes marques de couleur noire et d’une chemise flanelle tout aussi chic d’un bleu ciel, je sirotais mon verre de whisky en observant attentivement les horaires du train qui repartait pour Londres, le lendemain matin. Il était prévu que je demeure à Edimbourg trois jours, pas un de plus. Si l’homme n’arrivait pas, le colis serait détruit, et nous nous retrouverions autre part, un autre jour. Oui, j’avais pris le train. Un comble me direz-vous. Je hais les transports en commun. Trop de monde, trop de bruits, trop d’odeurs. J’ai besoin de calme et d’être seul pour me concentrer sur mon travail qui occupait tout mon temps.

« On dit que le poisson est excellent par ici. »

Le code. Un homme venait d’approcher. Grand, d’allure gracile, une immense moustache et un front tout aussi large, il commandait un verre tout en me saluant poliment. Ainsi, c’était mon contact, et celui à qui je devais remettre le colis. Pas trop tôt.

« Je préfère la chasse à la pêche. » répondis-je dans un souffle avant de lui tendre l’enveloppe, une fois que le barman eut le dos tourné.

Rajustant ma veste et quittant le bar comme si cette rencontre n’avait jamais eu lieu, je me dirigeai vers ma chambre pour faire un brin de toilette avant de dormir du sommeil du juste jusqu’à l’aube. Il était cinq heures, et le jour n’était pas encore levé lorsque je quittai mon lit pour aller prendre une douche qui me sortirait totalement de ma torpeur.

electric bird.
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() message posté Dim 28 Sep 2014 - 22:24 par Invité
Cinq heures du matin. C’était pas une heure pour commencer à travailler. Je n’avais pas envie de partir de la maison. Scott avait été malade toute la nuit, et comme je dormais avec lui pour éviter à son père de dormir sur le canapé, je n’étais pas très en forme. Je m’étais levée, m’étais servie une tasse de café avant de partir, car oui, j’en avais besoin. Après m’être habillée, je passais également la tête dans l’embrasure de la porte de mon fils, il dormait enfin, sa toux semblait s’être quelques peux calmée. Il n’allait pas aller à l’école aujourd’hui, mais au moins, il allait pouvoir dormir. Je retournais dans le salon pour faire mon sac, et Eliott venait de se réveiller. Il sortait de sa chambre, torse nu. « Excuse moi, je ne pensais pas te trouver là… » dit-il, le visage à moitié éveillé. La vue de son torse musclé, bien sûr ne me laisser pas indifférente… Je me pinçais la lèvre. « Non non, t’inquiète, c’est pas grave. Je vais y aller de toute façon. Comment ça se fait que tu te lèves aussi tôt ? » Il était quatre heure et demi, et il ne me restait pas beaucoup de temps pour pouvoir aller travailler, mais j’avais quelques instants pour rester discuter avec lui. « Je n’arrive pas à dormir le matin, je préfère me lever tôt… » Ce qui n’était pas terrible pour lui, surtout qu’il allait devoir s’occuper tout seul de Scott aujourd'hui, ce qui n’était pas génial s’il était fatigué. Il enfila un tee shirt qui se trouvait sur le canapé. « Et toi alors ? T’as une salle tête… » Je le regardais, interloquée, en posant mon sac et attrapant une veste. « Merci… » Il me sourit en s’approchant vers moi, et mon cœur loupait un battement quand il posa ses bras sur mes épaules, m’enlaçant en quelques sortes. « Mais non, t’es belle… T’as juste l’air… Fatiguée… » Je ne savais pas quoi dire, perturbée par sa présence, si proche… Je me dégageais de son étreinte, faisant mine de me regarder dans le miroir en remettant convenablement mes cheveux. « Oui, j’ai mal dormi, Scott a été malade, il a beaucoup toussé, et il a de la fièvre. Fais bien attention à lui aujourd’hui s’il te plait. » lui dis-je en prenant mon sac et en ouvrant la porte, prête à partir. « Yeap. » Et je partais.

Un quart d’heure plus tard, j’arrivais au travail. On était deux à travailler aussi tôt, ce qui était normal, mais il fallait préparer les chambres avant l’arrivée des client à 8 heures, et donc le temps de tout préparer, et aussi de préparer le buffet pour le petit déjeuner, enfin, d’aider, ça allait prendre un moment. J’avais enfilé ma tenue habituelle, jupe noir et chemisier blanc, et j’étais prête à commencer par les chambres du premier étage. La première que j’avais à faire, c’était la 138. Je me dirigeais donc avec le chariot et envoyant un message sur mon téléphone.


Sheena a écrit:
Comment il va ?

J’angoissais de ne pas être près de Scott, mais je ne pouvais pas me premettre de rater une seule journée de travail. Mon téléphone sonna aussitôt.


Eliott a écrit:
Tu es partie depuis une demi heure, Sheena. Il dort en core, je t’appelle dès qu’il est réveillé. xx

C’est vrai, je stressais un peu pour rien, mais tant pis, je préférais m’inquiéter plutôt qu’il lui arrive quelque chose et qu’il ne soit pas au courant. Je glissais mon téléphone portable dans ma poche et insérais la carte dans la porte de la chambre pour l’ouvrir. Je rentrais et refermais la porte derrière moi. Le lit était complètement défait, il y avait vraiment des gens qui ne respectaient rien… Je m’attachais les cheveux en une queue de cheval, et commençais à défaire les draps. Je n’avais pas prêté attention au bruit de la douche, mais je le remarquais quand il s’arrêta, et que je vis en face de moi, un homme sortir de la salle de bain, ne portant qu’un simple drap de bain en guise de cache pour ses parties intimes. Je laissais tomber ce que je tenais, ne m’attendant absolument pas à tomber sur quelqu’un, encore moins sur un si bel homme. « Je… Je… » Aucun son n’acceptait de sortir de ma  bouche, et je me retrouvais là, à ne pas bouger.
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() message posté Lun 29 Sep 2014 - 20:47 par Invité

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Sheena & Fergus
L’eau ruisselait le long de mes omoplates, sur mes cuisses, sur mon torse et mon visage. Et tandis que ma bouche s’entrouvrait pour reprendre son souffle et que mes yeux se fermaient pour apprécier le contact de cette source contre ma chair, je crus percevoir un bruit à l’extérieur de la salle de bain. Rien qu’un infime bruissement. Un autre que moi se serait sans doute dit qu’il avait mal entendu, que ce n’était rien, juste le vent. Sauf que les fenêtres étaient fermées. Et que, comme tout agent qui se respecte, je ne croyais pas aux coïncidences. Laissant le robinet ouvert et l’eau couler, technique qui consiste à faire croire à mon intrus que je suis toujours sous la douche, je place adroitement ma serviette de bain autour de ma taille, puisque mes autres vêtements sont dans la pièce à côté, et me prépare à attaquer, les muscles tendus, et le souffle ralenti. Un…deux…trois, à peine la porte fut-elle ouverte que je me rendis compte de ma méprise. Devant moi était immobile une jeune femme à l’air si surpris et atterré de me voir débouler sans ‘prévenir’ et aussi peu vêtue, qu’on aurait pu croire que l’attaque cardiaque n’était pas loin. Bon, je suis au moins heureux d’apprendre que ce n’était que la femme de ménage et non un voleur d’informations, ou pire, un tueur professionnel. Mais pourquoi me regardait-elle ainsi ? Fronçant légèrement les sourcils, je l’observe balbutier, croisant les bras sur mon torse sans bouger de ma place, un sourire étirant peu à peu mes lèvres. « Quelle éloquence. » ironisai-je pour toute réponse à son air hagard. « Rassurez-moi, vous aviez déjà vu un homme nu avant aujourd'hui, n’est-ce pas ? » A demi nu pour être exact, dans mon cas. « Dois-je faire appeler un médecin, mademoiselle ? » poursuivis-je toujours sur le ton de la plaisanterie en retournant à la salle de bain pour refermer le robinet. Aussi étrange que cela puisse paraître, je n'étais pas le moins du monde fâché de la trouver ma chambre. Etonné, amusé, pensif, mais pas en colère. A croire que cette douche m'avait réellement détendu les sens...

electric bird.
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() message posté Lun 29 Sep 2014 - 22:40 par Invité
Je me retrouvais donc seule, dans cette chambre, à faire le lit, quand un homme sortit, à moitié nu de la salle de bain. Je restais là, ne pouvant pas bouger. Comment se faisait-il qu’il y avait quelqu’un dans cette chambre ? J’étais censée la préparer pour huit heures, avant que de nouveaux clients arrivent… Je voyais le porte clé imposant de la chambre sur la table de nuit, déroutant mes yeux de l’homme qui me faisait face. Chambre 139. Je m’étais trompée de chambre. Bien joué Sheena. Je me retournais de nouveau vers mon interlocuteur, et j’avais un peu oublié qu’il était à moitié nu devant moi, et de nouveau, je me retrouvais pétrifier. Il était très bien formé, mais je me sentais intimidée. Sans doute n’avais-je rien à faire là, et la seule bonne chose à faire de ma part aurait été de sortir et de faire profil bas. Mais au lieu de ça, je restais là. «Quelle éloquence. » Je retrouvais mes esprits, et sentais le rouge me montait aux joues. Il se fichait ouvertement de moi, et se moquait bien aussi. Super, non seulement, j’avais catégoriquement foiré mon travail, mais je passais pour la guignol de service aussi, au passage. Mais toujours, je n’arrivais pas à dire quoi que ce soit. «Rassurez-moi, vous aviez déjà vu un homme nu avant aujourd'hui, n’est-ce pas ? » Oui, bon, là, il dépassait un peu les bornes. De quel droit il se permettait de me poser ce genre de question ? Enfin, à voir l’état dans lequel était son lit, ce n’était pas étonnant qu’il soit aussi peu respectueux… J’allais lui répondre, mais il me coupa net. «Dois-je faire appeler un médecin, mademoiselle ? » Et sans vraiment n’attendre de réponse quel qu’elle soit, il repartit dans la salle de bain.

Alors là, deux choix se posaient devant moi : ou bien continuer à faire profil bas et m’en aller, ou bien tenir tête à cet homme très prétentieux. Mon côté sage me disait de passer mon chemin et d’aller ranger la chambre que je me devais de ranger, mais mon côté pénible me disait qu’après tout, il était cinq heures du matin, je n’allais voir personne avant longtemps, alors autant profiter d’avoir de la compagnie, même si je n’avais pas l’intention de me laisser faire. Il n’avait pas l’air de revenir. « Non, ça ira, je vais bien ! » répondis-je assez fort pour qu’il entende. « Et si ça peut vous rassurer, si j’ai déjà vu des hommes nus. Pas plus tard que ce matin. Et il était d’ailleurs fort agréable à… » Je m’arrêtais là, cet homme, quel qu’il soit, n’avait pas besoin d’en savoir plus. L’image d’Eliott me revenait en tête, si bien que je m’en pinçais les lèvres. Heureusement, l’autre homme n’était pas là pour voir ça. Bref, je reprenais mes esprits. « Et pour terminer, je sais être éloquente, très même, mais pas avec des hommes qui se présentent à moitié nu devant une pauvre jeune femme ! » Ok, cette dernière phrase, c’était un peu une attaque. Mon caractère de militaire revenait en force. Je tapais les oreillers pour les remettre en ordre, car oui, malgré tout, je ne supportais pas de voir ce lit autant en bazar. Puis, je terminais. « Maintenant, si vous voulez bien m’excusez, je me suis trompée de chambre. Avez-vous besoin de quoi que ce soit, monsieur ? » Je restais debout, droite, dans la chambre, attendant qu’il daigne répondre. J’appréhendais qu’il ressorte toujours aussi peu habillé de la salle de bain. Car oui, ça me faisait de l’effet. Après tout, je n’avais pas vu d’hommes depuis longtemps, à l’exception d’Eliott ce matin… Alors bon… Mes hormones commençaient à sérieusement me travailler ! « Monsieur ? »
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() message posté Lun 29 Sep 2014 - 23:18 par Invité

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Le robinet fermé, je prenais aussi grand soin de demeurer à cette place, prenant mon temps devant le lavabo pour me raser ma barbe naissante, tenter vainement de discipliner ma tignasse brune et m’asperger de quelques gouttes de parfum. Oui elle va bien, preuve en est qu’elle a de la voix la donzelle ne puis-je m’empêcher de penser devant le miroir. Et là voilà qui me raconte sa vie maintenant. Je soupire, levant même les yeux au ciel. L’une des raisons pour lesquelles j’étais parfaitement heureux d’être célibataire et peu pressé de m’engager à nouveau dans une relation : les femmes sont des pipelettes nées. Or, je ne parlais pas beaucoup moi-même. Si d’aucun jugerait d’une complémentarité existante dans le couple que je formerai alors, je me défendrai en annonçant haut et fort que j’aime les filles peu causantes. Est-ce que c’est la vérité ? Ma foi, je ne côtoie pas suffisamment la gent féminine pour pouvoir en juger en toute sincérité. Il n’empêche que je ne connaissais cette fille ni d’Eve ni d’Adam. Elle non plus du reste. Sa mère ne l’a-t-elle donc jamais appris à ne pas parler aux inconnus ? Il faut croire que non.

Plait-il ? « Oh, je suis effroyablement navré. Moi qui croyais qu’il s’agissait de ma chambre et que j’étais en droit de m’y promener vêtu comme bon me semble. » répliquai-je alors à haute voix sans pour autant sortir de la salle de bain. « Comme bon me semble » signifiant évidemment « nu comme un ver ». Et encore, elle avait de la chance que j’eusse placé une serviette autour de ma taille. Parce que j’étais un gentleman. Encore que cette jeune fille n’était que femme de ménage au fond, pourquoi devrais-je faire des manières ?

La voilà qui se met à crier maintenant. « Je vous entends parfaitement bien de là où je suis, jeune fille. » sifflai-je en ressortant de la salle de bain. « Jeune fille ». Un qualificatif que j’employais bien volontiers à l’égard de celles inférieures en âge face auxquelles je désirais faire preuve d’autorité. « Un peu de compagnie me ferait le plus grand bien, à dire vrai. » dis-je avec le plus grand sérieux en m’approchant de front de la jeune femme avant de la contourner pour aller récupérer des vêtements dans l’armoire placée derrière elle.  

electric bird.
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() message posté Lun 29 Sep 2014 - 23:52 par Invité
Cet homme semblait arrogant, insupportable, et qu’on se le dise, je n’étais pas du genre à me laisser marcher sur les pieds. Non, bien que ma place ici n’était que celle de simple femme de ménage saisonnière, ce n’était pas une raison pour me faire malmener par des clients qui n’avaient rien d’autres à faire que de se moquer du personnel. Non, cet homme était certes charismatique, bien foutu, il n’en demeurait pas moins un client qui, normalement, se devait de respecter un minimum le personnel de l’hôtel donc moi. J’attendais dans la chambre, patiemment, de l’autre côté du lit. « Oh, je suis effroyablement navré. Moi qui croyais qu’il s’agissait de ma chambre et que j’étais en droit de m’y promener vêtu comme bon me semble. » Je souriais. Avais-je seulement insinué qu’il ne pouvait pas se promener nu dans sa chambre ? Non, absolument pas. Mais se montrer et faire le beau devant une jeune femme qu’il n’a jamais vu de sa vie, clairement, je trouvais cela osé. Mais je ne répondais rien. Il voulait se montrer, qu’il le fasse. C’est tout.

Il finissait finalement par sortir de la salle de bain, toujours aussi peu vêtu. Je soupirais. Oui, il était plus qu’agréable à regarder, mais non, il n’avait pas besoin de faire le coq comme il le faisait pour qu’on remarque qu’il était gaulé comme un dieu, je trouvais cela pitoyable. «Je vous entends parfaitement bien de là où je suis, jeune fille. » Le terme de jeune fille avait le don de me faire sourire. Ca m’arrivait souvent que l’on m’appelle comme ça, comme une gamine, alors que j’avais déjà bientôt trente ans… Mais bon, si cela lui faisait plaisir. Il avait certes l’air plus âgé que moi, donc je ne pouvais pas le reprendre. Je continuais de l’écouter, sans ne rien dire, lui proposant simplement de lui offrir quelque chose avant de retourner travailler. «Un peu de compagnie me ferait le plus grand bien, à dire vrai. » Et en plus de cela, il se rapprochait de moi. Euh… Je crois qu’on n’avait pas la même définition d’avoir besoin de quelque chose. Je parlais de matériel, pas de… ça. Il se rapprochait de moi, et mon cœur ratait un battement, ne pouvant m’empêcher de jeté un coup d’œil à son torse. Mais yeux oscillaient entre ses yeux à lui et ses pectoraux. Il me contournait, et je retrouvais une respiration normale.

Wow, je ne comprenais pas vraiment ce qu’il venait de m’arriver, là, mais je faisais comme si de rien n’était. Il me proposait de passer du temps avec lui, lui, l’homme qui s’était bien moqué de moi en me voyant réagir de telle sorte lorsque je l’avais vu rentré dans sa chambre. « Pardon ? » dis-je en me retournant vers lui, le regardant s’habiller. « Vous avez, je travaille ici, je ne suis pas le genre de filles qui acceptent de passer du temps avec un inconnu, à moitié nu, et de passer sur temps avec cet homme au dépit de son travail. Je… » Je m’arrêtais un instant, réfléchissant. Je plissais les yeux. « Et puis, de toute façon, pour quelle raison est-ce que je devrais rester avec vous ? Je veux dire, je ne vous connais pas, je suis une femme de ménage, vous ne me connaissez pas, et à en croire selon la chambre que vous avez, vous avez probablement un travail très important… Dans la politique, probablement… » Un des atouts de travailler dans les hôtels, mais dont on faisait un jeu avec les collègues : deviner les catégories sociales de chaque client. Et c’était putôt marrant, mais là, je réalisais que je n’avais rien à faire à parler à un personnage de son rang, je suppose. « Alors pourquoi un grand homme perdrait-il son temps avec une pauvre femme de ménage ? Si vous voulez de la compagnie, le bordel n’est pas loin, vous savez ? » D’accord, cette dernière proposition était un peu, même carrément trop osé. Mais après tout, il était à moitié nu devant moi.
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() message posté Mar 30 Sep 2014 - 0:46 par Invité

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Elle avait de beaux yeux, une bouche ravissante et des cheveux…my god, savait-elle seulement combien les rousses m’attiraient ? Probablement pas. Cependant, ce serait si facile. Je n’étais pas aveugle au point de ne pas voir ses yeux se promener sur mon torse dénudé. Pa curiosité, excitation, trouble ou étonnement, je lui faisais de toutes façons de l’effet. Si j’étais un homme effronté et malhonnête, j’aurai d’ailleurs pu aisément profiter de la situation. Quelques caresses sur l’épaule, des murmures effleurant le creux de sa nuque, ma main qui descendrait le long de sa taille … Hélas, si j’avais de nombreux défauts, la malhonnêteté n’en faisait pas partie. Ce pourquoi, j’avais décidé de cesser ce petit jeu avant qu’elle ne se couvre encore plus de ridicule. Et puis, j’avais un train à prendre, non ? J’enfile ma chemise, droit comme un militaire, et me retourne pour faire face à sa mine effarouchée. Ouhh, ais-je touché un point sensible ? Un sourire malicieux sur les lèvres, je l’observe et ne bouge plus, ma serviette de bain autour de mes hanches et ma chemise encore déboutonnée laissant entrevoir une partie de mon torse presque imberbe. C’est mignon une femme outrée. Je l’avais presque oublié. Dans le milieu dans lequel j’évolue, jamais il ne me viendrait à l’esprit de taquiner ainsi une jeune femme. Il faut dire que j’avais peu l’occasion de converser avec une ‘simple’ femme de ménage. Pourtant, sa compagnie m’enthousiasmait, allez comprendre … la fraîcheur de son teint, sans doute.

Effectivement, nous ne nous connaissons pas, mademoiselle. Mais bien des hommes et des femmes couchent l’un avec l’autre sans jamais se connaître, après tout. Ce n’est pas un argument très convaincant. Lorsqu’elle évoque mon travail, mon sourire s’estompe pour laisser placer à un pli au front. Est-elle bien femme de ménage ? Pourquoi me parler de politique soudainement ? Et si je m’étais trompé ? Et si elle n’était pas ce qu’elle prétendait être ? Un regard vers ma table de chevet, là où était posée mon arme et je la fixais à nouveau. Qui êtes-vous vraiment, jeune demoiselle ?

Quant à sa réplique au sujet du ‘bordel’ à deux pas d’ici, je ne fus pas le moins du monde choqué par une telle proposition. Bon nombre de politiciens s’offraient le plaisir d’une prostituée, en effet. « Je ne paie jamais pour avoir du plaisir. » répliquai-je sur un ton où se mêlaient sérieux et déception à l’idée qu’elle ait pu me considérer comme un individu de cette espèce. Comme si j'en avais besoin, d'ailleurs.

Soudain, sans prévenir, je brise la dernière distance entre nous pour lui sourire à nouveau et murmurer à son oreille. Je faisais bien deux têtes de plus qu’elle, tant et si bien que je dus m’abaisser pour qu’elle puisse m’entendre. « Et qui a dit que je parlais de sexe ? » Supposition de sa part. Je n’avais fait que dire que je souhaitais de la compagnie, c’est tout. « Et qui vous dit que c’était de votre compagnie dont il était question ? » Encore une fois, elle avait supposé. Forcément, puisque c’était là tout l’intérêt de mes insinuations. « J’en déduis que je suis à votre goût, mademoiselle, bien que vous sembliez prétendre le contraire. On ne peut décemment pas comprendre du sexe pour soi-même à moins d’avoir une idée en tête. » murmurai-je pour finir en m’éloignant. Direction la salle de bain, pour pouvoir enfiler mon pantalon. Parce que oui, un gentleman ne se dévêtit pas complètement devant une ‘pauvre fille’ qui ne fait que son travail. Revenant à la chambre, je m’assieds alors sur le lit afin d’ajuster chaussettes et chaussures. « Rassurez-vous, je ne faisais que vous taquiner, mademoiselle. Il ne se passera rien entre vous et moi. » énonçai-je pour mot de la fin en reprenant tout mon sérieux, sans plus un regard dans sa direction. J’avais des choses bien plus urgentes à régler.
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() message posté Mar 30 Sep 2014 - 13:43 par Invité
Cette situation me paressait de plus en plus étrange. Et pour autant, je ne  pouvais m’empêcher de penser à Scott, qui devait encore être cloué au lit. Même si j’arrivais à penser à autre chose face à cette situation, j’attendais avec impatience le coup de fil d’Eliott pour me dire comment allait mon fils. J’espérais juste que ce n’était rien d’important, que je n’allais pas besoin d’aller l’envoyer chez le médecin, mais s’il le fallait, j’irai. Je finissais suffisamment tôt pour pouvoir l’accompagner. A moins qu’Eliott aille l’amener, il était un assez bon père pour prendre l’initiative d’envoyer notre fils chez le docteur. Pourtant, ça ne devait pas être grand-chose, un gros rhume, ou un début de grippe peut être…

Mais je me concentrais au mieux de nouveau sur l’homme qui me faisait face. Il plissait le front. Aurais-je dit quelque chose qui puisse l’offusquer ? Ou bien est-ce le fait que j’avais deviné dans le mil qu’il était bel et bien lié à la politique ? C’est vrai que cela pouvait surprendre par moment, de voir que oui, rien qu’en examinant une chambre, il nous était facile à nous, femmes de ménage, d’en savoir beaucoup sur l’hygiène de vie d’un client. « Je ne paie jamais pour avoir du plaisir. » répondit-il à la remarque que j’avais faite peu de temps auparavant sur les prostituées. J’avais poussé le bouchon en lui disant ceci, mais après tout, c’était à but informatif, dirons-nous… Je ne répondais rien, me contentant de baisser les yeux, plus ou moins honteuse d’avoir osé lui demander ça. Mais d’un coup et sans prévenir, il s’approcha de moi, annulant le peu de distance qu’il restait entre nous. Je me sentais oppressée, envahie par cet homme que je venais tout juste de rencontrer par erreur et dont je ne connaissais même pas le nom. Il avançait son visage contre le mien, et commençait à murmurer. «Et qui a dit que je parlais de sexe ? Et qui vous dit que c’était de votre compagnie dont il était question ? J’en déduis que je suis à votre goût, mademoiselle, bien que vous sembliez prétendre le contraire. On ne peut décemment pas comprendre du sexe pour soi-même à moins d’avoir une idée en tête. » Il se recula, et repartit dans la salle de bain, qui devenait son repère pour me laisser seule après avoir mis une chemise. Je me retrouvais de nouveau seule, dans cette chambre. Je portais mes mains à mon visage. Oui, elles étaient brûlantes, et je devais être rouge comme une tomate, je pense même que la couleur de ma peau se nuançait à celle de mes cheveux. Mon cœur avait raté quelques battements. Je ne comprenais pas ce qu’il voulait, et je n’avais présentement qu’une seule envie : partir.

Seulement je ne pouvais pas. Je ne voulais pas laisser cet homme penser que j’étais ce genre de femme, car ce n’était pas le cas. Me laisser marcher sur les pieds par un bonhomme riche à souhait, non, je ne voulais pas de cela, je ne pouvais pas l’accepter. Il revint dans la chambre. Je croisais mes bras sur ma poitrine, énervée. Il s’assit sur son lit sans vraiment me prêter quelque attention que ce soit. «Rassurez-vous, je ne faisais que vous taquiner, mademoiselle. Il ne se passera rien entre vous et moi. » Je souriais, il se fichait vraiment de moi. Il ne me voyait pas, alors je faisais le tour du lit et me postais devant lui. Là, il allait prendre. « Sérieusement ? » lui dis-je pour commencer. « Vous êtes ce genre de mec qui fait des insinuations plus que douteuses sans ne rien attendre en retour ? » l’interrogeais-je du regard. « Je trouve que ce n’est rien d’autre que de la perversion de votre part. Non, je ne pensais pas forcément au sexe, mais à la compagnie en général. Et si vous ne vouliez pas de moi, il suffisait de le dire, simplement. Maintenant, oui, je vous trouve totalement à mon goût, physiquement parlant. Et également, vous avez du caractère, ce que j’apprécie. Seulement vous êtes un homme bourré de fierté et d’orgueil, et le fait qu’une jeune femme qui a quoi ? Disons une dizaine d’années de moins que vous, cela vous révulse. Alors vous rabattez tout cela sur le dos des taquineries, et oui, je trouve ça tout bonnement ridicule. » Je me calmais doucement, du moins j’essayais. Son personnage m’écœurait. Et là, j’avais vraiment envie de m’en aller, me rendant compte qu’en plus de cela, j’avais du travail. « Donc non, en effet, il ne se passera rien, je n’en ai pas l’ombre d’un doute, même si ça aurait pu… Et donc, si vous n’avez besoin de rien, je pense qu’il serait plus judicieux que je m’en aille… » Avant de vous foutre une énorme claque dans la figure…
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 21:21 par Invité

Lady & gentleman
Sheena & Fergus
A peine chaussettes et chaussures furent-elles à mes pieds que la demoiselle se plaça face à moi, m’empêchant toute retraite vers la salle de bain qui était devenue une sorte de bulle dans laquelle elle devait penser que je me réfugiais pour la fuir. En vérité, je souhaitais seulement vérifier dans le miroir que ma chemise était impeccablement tirée sous la veste que je venais de placer sur mes épaules.  Des insinuations douteuses ? Insinuations, certes je le reconnais. Mais pourquoi douteuses ? Ce n’était tout de même pas de ma faute si elle prenait tout au premier degré. Je n’avais jamais été particulièrement clair, soit, mais pour autant je n’avais jamais fait d’allusion qui puisse lui laisser croire en une quelconque forme de débauche à laquelle j’avais tendance à me livrer. Voilà qu’elle m’accusait, virulente. En parfait gentleman, je l’écoute d’une oreille attentive, sans sourire mais cependant amusé par son timbre de voix et ce qu’elle avait à me reprocher. L’une de ses répliques, parmi les premières, me fit presque sourciller. « Et si vous ne vouliez pas de moi, il suffisait de le dire, simplement. » Que voulait-elle dire par là ? Que si j’avais voulu d’elle, si je lui avais ouvert mes bras, elle s’y serait jeté volontiers. Il n’y avait pas d’autre façon de le comprendre. Pour le coup, je dus me retenir de ne pas en rire. Ainsi l’oie blanche n’est-elle pas aussi prude que son uniforme et son comportement le laissent-ils paraitre. Elle ajoute même que je suis à son goût, tiens. Et bien me voilà fort renseigné sur les goûts de la demoiselle, et sachant désormais que nul effort n’était à faire puisqu’elle avouait elle-même que sans en avoir fait aucun, je lui plaisais. « Dix ans de moins ? J’aurai dit …non, rien. » Je la taquine encore. Biensûr qu’elle ne faisait pas plus âgée, biensûr que je pouvais deviner son âge. Je me tais encore, jusqu’à la fin cette fois, de son intervention, avant de me mettre debout, sans faire attention à ce que nous ne soyons plus maintenant qu’à quelques millimètres de distance, que nos tissus se frottent l’un à l’autre, nos genoux se touchent, ou que mon souffle s’égare dans ses boucles rousses. « Qu’est-ce qui vous fait croire que je vous repousse en raison de votre âge ? » commençai-je en souriant, un air véritablement malicieux sur le visage. Je me permets même d’enrouler une mèche de ses cheveux autour de mon index tandis que mon pouce effleure le bas de ses joues. « Très bien, je ne vous retiens pas. » murmurai-je, toujours tout sourire. Je garde néanmoins ses mots en mémoire. « …ça aurait pu… » Sans se demander si c’était bien ce que je désirais moi, sans savoir si c’était même possible, si j’étais marié, elle se serait offerte, comme ça. Ses derniers mots m’ont surpris par leur naïveté et touché par leur sincérité. J’avais face à moi une enfant peu habituée à ce que les hommes de cet hôtel la traitent autrement que comme une simple domestique, naturellement. « Vous êtes encore là. » murmurai-je à nouveau en la fixant du regard.  
electric bird.
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Anonymous
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() message posté Ven 10 Oct 2014 - 16:06 par Invité
J’avais tout dit, de but en blanc, à cet homme que je ne connaissais que depuis quelques minutes, et qui n’était à mes yeux rien d’autre qu’un client. Du moins, j’essayais de m’en convaincre, parce que son comportement ne faisait en rien penser à comment est-ce qu’un client devrait se comporter avec quelqu’un qu’il ne connait pas et qui travaille pour lui. Il me mettait mal à l’aise, mais j’essayais de le montrer aussi peu que possible. J’essayais de rester forte, et c’est d’ailleurs pour ça que je lui avais dit tout cela. C’était fait. Il avait essayé de m’interrompre, mais n’y était pas parvenu. Je n’avais de toute façon pas l’intention de me laisser faire de telle manière. Non, il n’était rien d’autre qu’un pauvre type. Une fois mon pseudo-monologue terminé, je restais devant lui, debout, les bras toujours croisés sur ma poitrine. J’étais prête à partir, j’en avais d’ailleurs très envie. Mais l’homme qui me faisait face se leva alors. J’eus un mouvement de recule, mais il demeurait proche de moi, très proche, trop proche.

Je sens son souffle sur ma peau. Il est bien trop proche. Mais pourtant, je n’arrive pas à me reculer. Je ne sais pas vraiment si je ne veux pas ou si je ne peux pas. Sa présence me trouble, mais elle ne se fait pas dérangeante. Je reste là, sans rien dire. « Qu’est-ce qui vous fait croire que je vous repousse en raison de votre âge ? » Il sourit. Qu’il arrête, je trouve cela ridicule. « Je… je… »  Je n’arrive pas à parler, bégayant. Il est vraiment trop près, mais je reprends mes esprits. « Rien de spécial, seulement vous semblez soit bien trop égocentrique pour vous intéresser à une jeune femme plus jeune que vous ! » C’était sorti comme ça, en réalité, je ne savais pas vraiment. Mais mon regard restait planté dans le sien. Je n’arrivais pas à m’en détacher. Il avait quelque chose d’énervant et à la fois d’envoutant. Et malgré moi, je ne pouvais m’en défaire et m’en aller. Sa main s’approche de mon visage, le frôle même avant qu’elle ne prenne une mèche de mes cheveux. « Très bien, je ne vous retiens pas. »  me dit-il en murmurant, une voix à peine audible que je ressentais plus en un souffle sur ma peau que dans mes oreilles. J’essayais de reprendre mes esprits au mieux, et portais ma main sur la sienne pour la faire lâcher cette mèche de cheveux dans un mouvement de rejet. Je la lâchais tout aussi tôt. Il y avait eu un contact. Il fallait que je m’en aille. Et pourtant, je ne parvenais pas à bouger. Nos regards étaient plongés l’un dans l’autre, et quelques minutes silencieuses se passaient.

Je ne pouvais quitter son regard. J’avais l’impression d’y être aimantée. J’avais l’impression de me battre contre moi-même. Je voulais partir, oui, fuir loin de cet homme aux pensées brumeuses, mais je n’y parvenais pas. C’était plus fort que moi. Malgré moi, je n’arrivais pas à me dire qu’il ne m’attirait pas. Allant contre mes précédentes paroles, j’en arrivais même à avoir des pensées plus que douteuses à son sujet. Mais je restais là, je ne bougeais pas, je ne pouvais pas. « Vous êtes encore là. »  Perceptif en plus de cela. Oui, j’étais belle et bien là. Je n’arrivais pas à partir, mais ses quelques paroles me ramenaient à la réalité. Je reculais, me heurtant à la commode de la chambre, m’empêchant de m’éloigner plus que cela de cet homme. En avais-je seulement vraiment envie ? Je ne savais pas. Je ne le quittais pas du regard. « Je ne vous comprends pas… »  Je posais mes mains sur la commode, m’appuyant dessus. Je ne voulais pas rester, mais je n’arrivais pas à partir non plus. Je voulais en savoir plus sur cet homme si mystérieux. « Vous semblez… si compliqué. »  Je ne savais pas trop quoi dire, le silence n’était pas gênant, mais j’avais l’impression que restait là, sans rien dire, c’était juste… Stupide. « Je ne sais pas ce que vous voulez, ni ce que vous cherchez en vous comportant ainsi… Je… »  Je n’arrivais tout simplement pas à parler. Une partie de moi voulait retourner proche de lui, aussi proche que j’avais pu l’être peu de temps avant. Mais mon côté mère célibataire me disait que non, je ne devais pas céder aux avances d’un homme trouvé dans un hôtel, certes plutôt chic, mais tout de même. Et pourtant, sans le lâcher des yeux, je ne pouvais m’empêcher de mordre ma lèvre inférieure, en baissant le regard.
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