"Fermeture" de London Calling
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() message posté Mar 23 Sep 2014 - 20:15 par Invité
« Oublie pas de fermer ta chemise. »   « Pardon ? » « Ta chemise, elle est ouverte… »  Je regarde mon torse et rougis presque aussitôt. Allongée sur mon lit, Olivia s’esclaffe.   « Je me demande ce que tu vas faire sans moi. »  Je souris péniblement en finissant de reboutonner ma chemise. « Tu n’es pas obligée de partir tu sais ?… »  Comme je m’y attends, un silence lourd de sens s’installe aussitôt que j’aborde le sujet. Ce n’est pas la première fois que je propose cette solution. Malheureusement pour moi, Olivia a pris sa décision et rien, rien ne sera capable de la faire changer d’avis. A croire que toutes les personnes auquel je tiens se sentent obligés, à un moment ou à un autre, de mettre les voiles. « On en a déjà parlé Romy… »  Je souris, elle sourit. Gardant pour moi mes états d’âme, je m’approche d’elle et l’embrasse sur le front. Je ne veux pas qu’elle parte. Je ne veux pas qu’elle m’abandonne. Mais ai-je réellement le choix ? « Bon… va falloir qu’on y aille si tu veux pas être en retard. »  je me redresse et acquiesce d’un signe de tête. « Merci encore de m’y emmener… j’sais pas ce qui lui prend à l’autre conne… »  L’autre conne, c’est ma voiture. Va savoir ce qu’elle a… tout ce que je sais, c’est qu’elle refuse de fonctionner. Et j’ai beau être un gars, tout ce qui s’approche de près ou de loin de la mécanique est un véritable mystère à mes yeux.  Changer une roue ? Pas de problème, vérifier le niveau d’huile, encore plus simple. Mais découvrir pour quelle raison une voiture refuse de fonctionner ? Très peu pour moi… Je préfère encore payer des millions pour sa réparation. Je me demande si Elias lui… stop. Règle du jour : ne pas penser à Elias. Penser à Elias, c’est se faire du mal… penser à Elias s’est s’offrir un aller simple vers le plaisir personnel. Quatre fois… il m’a fallut quatre voyages pour arrêter d’y penser… Mon poignet est à bout… et il n’est pas le seul.

Arrivé devant le Funky Buddha, j’abandonne Olivia avec un énième baiser sur le front et me dirige droit devant l’entrée. Sur place, je fais la connaissance de Mark et John, respectivement le chef de sécurité et le videur. Sur le coup, ils ont l’air super sympathiques et j’en remercie le ciel. Les collègues lourd voir insupportables, j’ai assez donné. « T’es prêt pour ta première soirée gamin ? Ca risque d’être tendu, il va y avoir pas mal de monde ce soir… »  Gamin ? Ok j’ai l’air assez jeune comparé à lui… mais je n’aime pas forcement qu’on m’appelle gamin. Ca me rappelle trop de vieux souvenirs. Du coup, je me fais un malin plaisir de lui répondre en glissant un petit « vieillard ». Heureusement pour moi, il le prend à la rigolade et s’excuse pour le gamin… ouf. J’ai beau être assez costaud comme gars, je fais pâle figure face à lui. Le mec doit faire dans les deux mètres et doit facilement faire une centaine de kilos… Enfin bref, la conversation terminée, je leur souhaite une bonne soirée et entre. A l’intérieur, il fait chaud, très chaud. Et puis qu’est-ce que c’est triste un club quand s’est vide. J’ai limite l’impression d’être au beau milieu d’un film d’horreur, quand le héros arrive après que tout le monde se soit fait tuer. « Ah te voilà ! Qu’est-ce que t’es canon… c’est parfait ! »  Sans vraiment le vouloir je me met à sourire. Le compliment est inattendu, surtout venu de mon manager mais bienvenue. Elle a beau avoisiner les quarante ans, Sally McDougall reste pas mal dans son genre… juste un peu trop crue pour moi (oui c’est moi qui parle !).   « Tiens… mets ça et rejoins Charlie, elle est au bar. »  Sans vraiment me laisser le temps de dire ou faire quoique ce soit, Sally me tend un pot d’huile pour le corps et j’ai presque envie de rire. Elle est sérieuse ? J’suis censé être serveur moi, pas gogo dancer. Surtout qu’Elias est censé me rejoindre…j’ne voudrais pas qu’il me prenne pour un gigolo. Et puis c’est pas comme si ça lui ferait le moindre effet… malheureusement pour moi, ce gars est aussi froid qu’un glaçon, sexuellement parlant du moins.

Au bar, j’aperçois Charlie qui me fait de grands signes. J’ai honte de le dire, mais si je me retrouve ici, c’est grâce à elle. A croire que je suis le roi du pistonnage. Mais heureusement pour moi, le pistonnage dans le domaine de la nuit n’a rien de comparable au domaine public. Ici, personne ne vous en voudra d’être rentrer grâce à machin ou bidule. « Et Olivia ? Elle est repartie. »  Je fais oui de la tête et passe sous le bar histoire de lui faire la bise. Sans que je m’y attende, elle me prend dans ses bras et me répète encore et encore à quel point elle est contente de bosser avec moi. Elle finit par prendre du recul et me regarde de pied en cap. « Ouah t’es canon… j’en connais un qui va se faire plaisir ce soir… »  Sur le coup, je me retiens de rire… si tu savais ma pauvre, je risque pas de m’envoyer en l’air avant un bon moment. Faudrait d’ailleurs que je pense, un jour, à la prévenir pour Elias. Contrairement à Lyla et Zachary qui sont d’ors et déjà au courant, je garde ça pour moi histoire de ne pas … je sais pas… paraitre différent. Et puis en ce qui concerne Olivia, on a d’autres problèmes à régler que de parler de ma vie sentimentale. « Tu devrais t’habiller comme ça plus souvent. »  Elle est sérieuse ? Ma tenue n’a rien de bien particulier. Une chemise et un jean noir, des chaussures cirées… je ne sais pas si elle est au courant mais mis à part les chaussures, elle a exactement la même tenue. A moins que ce genre de compliment soit de ceux qui n’ont rien de gratuit ? Est-ce qu’elle s’attend à ce que je lui renvoie l’ascenseur ? « J’aime bien tes chaussures… » Le visage de ma cousine s’illumine. « Par contre ça  – je montre l’huile – c’est obligé ? » Elle sourit « Ouais, mais passe-en surtout sur tes tatouages, ça donnera l’impression que t’en a partout. »   Super… je suis passé de James Bond à Magic Mike. Derrière nous, les voix des premiers clients se font entendre et j’en profite pour m’enfuir dans la pièce réservée aux membres de l’équipe pour y laisser mes affaires. Prenant mon courage à deux mains je finis par me mettre de l’huile sur les avant-bras et sort de la pièce, essayant d’être le plus naturel possible. La soirée risque d’être longue.

Deux heures du matin, il ne me reste plus qu’une heure. Heureusement pour moi, j’ai vite trouvé mes marques et me suis vite pris au jeu. Le rôle d’un serveur, après tout, c’est de flirter. Qu’on le veuille ou non, on est plus du genre à consommer quand le service nous plait… autant au niveau de son charisme que part l’attrait physique. Et je dois bien avouer que je plais beaucoup plus que je ne l’aurais cru. Malheureusement pour moi, aucune fille, aucun mec n’arrive à la taille d’Elias… c’est triste. Pourquoi faut-il que le seul mec dont j’ai envie soit celui qui me refuse tout accès… personnel. D’ailleurs, faudrait que je pense à checker la salle histoire de voir s’il est arrivé. En tant qu’invité, il n’aura normalement aucun problème pour rentrer… après faut juste que je fasse suffisamment attention pour remarquer sa présence. Après dix minutes, Charlie finit par venir à mon niveau pour me faire savoir que mon, je cite, « prince » est arrivé. Je souris, l’envoie chier et continue mon boulot. Tout en servant des verres, je fais de mon mieux pour le repérer. Pas très difficile quand on pense qu’il est de loin le mec le plus sexy de la boite… juste après moi… bien entendu. Bah quoi ? Ca fait quatre heure que je me fait draguer… il y a de quoi prendre la grosse tête. Faisant mine de ne pas l’avoir remarquer, je continue mon service et me donne un malin plaisir à être le plus près possible des clients : le sourire charmeur, la pause qui va bien… tout y est. Moi provocateur ? Jamais… Après cinq minutes à jouer avec les nerfs d’Elias, je finis par le regarder directement dans les yeux. D’un signe de la main, je lui fais signe de me suivre. J’ai bien droit à une pause après tout… surtout que le club ne va pas tarder à fermer.  

Je finis par me rendre dans la salle réservée aux membres du staff et attends. Je sais ce que je veux et je le veux ce soir. Après, je dois bien avouer ne pas avoir les esprits clairs. Plusieurs clientes m’ont offert de quoi arroser mon premier soir de boulot et je dois dire que ça me monte pas mal au cerveau. Sans parler de ma tête… à me voir dans un des miroirs, j’ai vraiment l’impression d’être fin bourré. Peu importe, Elias finit par rentrer et sans poser la moindre question, ou sans prévenir le moins du monde je me jette sur lui, le plaquant ainsi contre la porte et lui roule la plus grosse pelle de tout les temps. J’aurais bien voulu décrire ça de façon sentimentale : Le rythme cardiaque qui s’accélère, le cœur qui fait des bonds… mais pour être franc, tout ça n’a rien de sentimental. C’est du sexe, du sexe à l’état pur. Il n’est pas question sentiment, juste un corps qui en réclame un autre. Ce gars, ce gars m’a rendu accro. Pas une heure ne passe sans que je pense à lui, à tout ce que j’aimerai lui faire. Ce gars causera ma perte et je lui en voudrai toute ma vie pour ça. Avec un sourire, je finis par poser mes mains sur ses joues. « Ca fait trois jours que j’attends ça… » Je souris un peu plus et colle une deuxième fois mes lèvres contre les siennes. Impossible de traduire tout ce que je ressens en ce moment même ; De l’excitation, du désir… du bonheur… plus j’y pense et plus j’ai l’impression d’avoir enfin trouver ma place. Ce mec, ce mec est le mec qu’il me faut.  Ah… et … au cas ou je ne l’aurais pas déjà compris : je suis bourré !
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() message posté Mar 23 Sep 2014 - 22:24 par Invité
« Ça fait bizarre de te voir autant. » Je lève les yeux vers Thalia qui pousse un peu plus sur mes cuisses avec ses pieds histoire de m'ennuyer. « Je suis chez moi, tu peux rentrer chez papa maman si je t'ennuie. » Je lui passe la langue comme un gamin et affiche une mine faussement fâchée. « J'ai pas dit que ça me faisait pas plaisir, j'ai dit que c'était bizarre!  » Certes. Elle fini par venir se plonger dans mes bras comme une gamine de cinq ans pourrait le faire et je chipote dans ses cheveux automatiquement. Peut-être que maintenant que je n'ai plus le MI5 pour me tourmenté, je vais parvenir à apprécier Londres et le fait qu'on y soit en famille. Ça n'a pas été facile dernièrement avec Tal - Merci Caleb - et involontairement, ou pas d'ailleurs, je me suis éloigné d'elle. Par culpabilité et pour ne pas me souvenir à quel point je peux le maudire d'avoir ainsi jouer avec les sentiments de ma petite soeur. Ils étaient deux pour faire cette connerie, à la différence qu'elle a pensé que ça irait plus loin quand il a toujours sur que ça ne serait pas le cas.  « Je te rassure, dés demain je cherche sérieusement quelque chose. J'aimerais bien reprendre la radio... » Oui, ça me plaisait plutôt bien même si l'émission dont je m'occupais n'avait lieu que deux fois par semaine. « Tu sais que personne t'en voudrais de faire un break... Papa et maman peuvent t'aider pour le loyer puis tu pourrais paser plus de temps avec Noam. » Papa au foyer, mais bien sur. Le rêve absolu pour quelqu'un d'aussi carriériste que moi, même si je dois bien admettre l'être de moins en moins. J'ai beau aimé mon fils plus que tout autre personne sur Terre, il est hors de question que je me coupe du monde pour rester à la maison et l'élever. « Oui élever Noam et corriger tes devoirs aussi, non? » Oui enfin dans le domaine dans lequel étudie, je ne risque pas d'être bien utile. A part peut-être pour lui faire répéter ses textes... et encore. Ma lassitude l'énervait en 4 secondes, chrono à la main. Thalia hausse les épaules vaincue et fini par se lever pour préparer le repas qu'elle s'est proposée de faire ce soir. Le pieds : en congé, avec le loisir d'avoir passé ma journée avec Noam au parc et en plus, on me sert. Je m'occupe pendant ce temps de prendre le bain du petit et de lui faire à manger pour le mettre au lit assez tôt et nous permettre de manger tous les trois au calme. Lyla ne rentre pas à l'heure et on passe à table, elle sait comment utiliser le micro onde! Je passe le repas à me demander comment s'en sort Romeo pour son premier jour, impatient d'aller le retrouver. Impatient et quelque peu stressé, après trois longues journées sans se voir. S'il avait changé d'avis? Qu'il me tendait la joue pour me dire bonjour comme si de rien n'était? Tallie finie par claquer des doigts sous mes yeux et je me force à sourire. Il faut sincèrement que j'arrête de voir le mal partout. Peut-être qu'il a envie de me voir autant que moi j'en ai envie aussi.  « T'es toujours là pour Noam ce soir hein? » Sait-on jamais. Normalement il ne se réveillera pas avant demain matin, toujours est-il qu'il faut quelqu'un qui reste là pour lui. « Yes! Jessica passe la soirée ici, on va se regarder des films sans le réveiller, te tracasse pas. » Si je devais payer une baby-sitter à chaque fois que je compte sur Lyla ou Thalia pour garder le petit, je serais sans doute déjà à faire le trottoir pour m'en sortir.

La table débarrassée, je passe à la douche et reste ensuite dans ma chambre histoire de ne pas m'incruster avec les filles. Ça a beau être "chez moi", ça relève plus de la colocation que d'autre chose, je n'aime pas m'imposer et les ennuyer et n'aie aucune envie de les empêcher de parler librement. Les minutes et les heures me semblent interminables. Je passe de facebook à instagram avant de finalement lancer sons of anarchy pour tenir le coup. J'aimerais le rejoindre bien plutôt mais je n'ai pas envie de le perturber pendant son premier shift, encore moins me faire chier en attendant la fin de celui-ci. Car clairement, je risque de finir à une table pendant deux heures à attendre. Je suis sociable, mais pas trop, et parler dans une boite de nuit... c'est plus chiant qu'autre chose. Mon cœur rate un battement quand la sensation de tomber dans le vide me prend. Je sursaute, attrape les draps comme si ceux-ci pouvaient me sauver la vie et tourne rapidement la tête vers le réveil. Quel est l'abrutit qui s'est finalement endormi? Et oui. 01h30. Au final c'est pas plus mal, je suis en forme et le temps ma semblé bien moins long. Un rapide passage à la salle de bain pour replacer à moitié mes cheveux me suffit et je suis parti, adressant un simple signe de main aux filles lors de mon passage par le salon. Se lassent-elles de parler parfois? Je ne crois pas non...

Conduire dans Londres à 1h30 du matin, même un vendredi soir, est un vrai plaisir. Pas un chat sur les routes : pour quelqu'un comme moi qui déteste la circulation, c'est parfait. Je m'interdis de penser à lui et essayer de trouver n'importe quoi sur lequel m'attarder, en passant de ma recherche d'emploi à la liste des courses. Sauf que chaque fois, c'est l'excitation et la peur qui reviennent en force. J'aurais peut-être du boire... ça m'a pas mal aidé y'a un peu de deux semaines! M'enfin, devoir boire pour voir « mon copain » c'est triste. Il faut juste que ça devienne plus clair entre nous, plus naturel... ça viendra vite. Ou pas. Je suis contrôlé de A à Z à l'entrée, à croire qu'il s'agit du club le plus privatisé de Londres mais par miracle, je parviens à passer la sécurité et m'engouffrer à l'intérieur. Le tout sans fumer une cigarette pour ne pas le dégoûter : admirez l'effort. Il règne une odeur atypique des clubs en, mélange d'enfermement, d'alcool et sans doute de transpiration qui n'a rien de très attractif quand on vient tout juste d'ouvrir les yeux. J'ai bien envie de m'accouder au bar mais fini par me prendre une table, le cherchant du regard. Charlie m'intteromp avant même que j'y parvienne et prend ma commande, déposant une tape sur ma joue. Quelle casse couille. Elle est franchement sexy dans cette tenue et pourrait donner envie à n'importe qui ne lui ayant jamais adressé un mot. Le mythe s'écroule dés qu'elle ouvre la bouche, c'est malheureux mais c'est comme ça. Je le repère enfin et ne peut m'empêcher de sourire en voyant ses bras reluire. C'est une blague ou... ? Non pas que j'en ai quelque chose à faire, ça fait juste très bizarre... et gay. Après ce n'est que mon avis. Je passe complètement inaperçu, à l'instar des clients qui lui lécheraient bien les pieds, ou autre chose. Et peut-être bien qu'il en ferait autant vu son plaisir à entrer dans leur jeu... Il ne me manque que le panneau lumineux " allo je suis là " sur la tète et encore, je ne suis pas certain qu'il me remarquait malgré ça. Chaque minute passé me torture un peu plus, ignorant s'il m'ignore parce qu'il ne m'a pas remarqué ou parce qu'il la décidé. Il a changé d'avis... Je le savais et ça ne m'a pas empêché de débarquer. Son signe de main est libérateur et en même temps, j'ai peur de me retrouver seul avec lui - surtout si c'est pour me faire largué. Mais il n'en est rien. J'ai à peine le temps de passer la porte de service qu'il m'y plaque, apaisant de suite de mes nerfs. Faut vraiment que je me calme et que j’apprenne à lui faire confiance, - à me faire confiance - je ne survivrai pas à cette dose de stress à chaque fois qu'on ne se voit pas un certain temps et/ou qu'il m'ignore. « Ca fait trois jours que j’attends ça… » Je souris contre ses lèvres et n'aie pas une seconde pour lui répondre. Mon cœur s’affole et je prie pour qu'il ne le remarque pas - vu son état j'en doute. J'ai pas grand chose à dire, ça me convient parfaitement qu'on ne prenne pas le temps de parler. Son haleine à un arrière gout d'alcool mais si que l'un de nous y touche me permet d’avoir sa langue au fond de la gorge, je ne risque pas de râler. Il attendait qu'on se revoit... C'est con mais ça suffit à effacer tout mes doutes pour la soirée. Je glisse mes mains sur ses avants-bras et souris en me détachant légèrement de lui. « C'est vraiment nécessaire l'huile? » Je lève ma main tout grasse sous ses yeux et la pose (l'essuie) ensuite sur sa joue avant de l'embrasser à mon tour. C'est plus moqueur qu'un reproche, l'idée est ridicule mais si ça fait vendre... pourquoi pas. On sait tous maintenant que le marketting n'est pas fait pour moi. Puis si ça plait aux clients... Il a beau flirter avec eux, c'est moi qui me retrouve plaquer contre cette porte. J'aurais presque aimé qu'il le fasse devant eux, histoire que tout le monde comprenne qu'il est à moi... mais on va garder la jalousie pour plus tard. Voir pour toujours, si j'y parviens. J'aimerais qu'il ne me lâche jamais mais il en faut un raisonnable... et c'est pour ma pomme. Parce que je suis celui qui réfléchi et pour le coup, celui qui est sobre et réalise que son patron n'aimerait surement pas nous retrouver ici. Autant éviter d'être viré dés son premier jour. Je me détache et pose mes mains sur son torse pour le garder à quelques centimètres de moi et être certain qu'il me laisse en placer une. « Tu finis bientôt? » Parce que j'ai hâte de rentrer, y'a plus beaucoup de monde, Charlie peut gérer la fin, non? Charlie... Elle nous rappelle sa présence en tentant lamentablement de pousser la porte. Juste dégage.    J'appuie mes fesses contre celle-ci pour l'empêcher de s'ouvrir et place mes mains sur les joues de Romeo pour l'embrasser une dernière fois, juste au cas ou je devrais me passer de sa présence pour l'heure qui suit. Manquerait plus qu'il s'agisse de sa patronne et non de sa cousine. J'essaye de perdre ce sourire accroché à mes lèvres avant de le glisser pour lui permettre d'ouvrir la porte, mais c'est peine perdue.  « Tu rejoins l'équipe aussi Elias? . » Je me mords la lèvre et baisse les yeux. Son air moqueur et hautain me fait juste marrer. « Quoi que vous ayez commencé tous les deux, vous pouvez continuer ailleurs, Romeo t'as fini. » Elle nous montre du doigt et s'éclate à se la jouer " je sais tout ". Si elle savait à quel point je n'en ai rien à faire qu'elle sache... Quoi que prévenir ma famille et quelques personnes avant qu'elle ne fasse le tour de Londres avec la nouvelle serait intelligent. Je lève les épaules d'un air innocent et sors de la pièce pour attendre côté public que Romeo récupère ses affaires. Charlie est sur mes pas et pose un doigt sur ma joue en affichant une légère moue. « Je te pensais pas de ce bord, la déception. » Son sourire s'élargit et j'hésite un quart de seconde à nier, moment ou Romeo sort et m'empêche ainsi de le faire et d'ajouter quoi que ce soit. Un simple signe de main pour dire au revoir à la belle suffira. En espérant qu'elle n'y croit pas vraiment et pense juste nous faire chier, un peu comme Lyla depuis des semaines. C'est une secte. Je sors avec soulagement sur le parking, mes oreilles bourdonnent déjà et l'air frais est une bénédiction à elle seule. Me tournant vers Romeo, je marche à reculons pour l'observer. « On se rejoint chez toi? » Je n'ai aucune envie de le laisser partir de son côté alors que je viens à peine de le retrouver mais je doute qu'il planifie de laisser sa voiture abandonnée ici. S'il veut me plaquer contre celle-ci avant qu'on se sépare d'ailleurs... Quoi que je peux attendre qu'on soit chez lui. J'ai survécut trois jours sans le voir, je peux tenir dix minutes de plus j'imagine...
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() message posté Jeu 25 Sep 2014 - 11:57 par Invité
« C’est vraiment nécessaire l’huile ? » Je regarde ses mains et je ne peux m’empêcher de partir en fou rire. J’étais sûr qu’il allait le remarquer. En même temps, qui, qui est assez aveugle pour ne pas remarquer ça. Mes bras brillent tellement que j’ai l’impression d’être en sueur. A moins que ça ne soit pas qu’une impression. La chaleur ambiante, le frottement d’un corps contre celui d’un autre…ouais je ne pense pas que l’huile soit la seule responsable. « Si je pouvais, je m’en passerai » C’est pas faux… avec ça, j’ai juste l’impression d’être un gigolo, pire, un gogo dancer mal assumé. Mais c’est un rôle que j’assumerai avec plaisir si cela me permet de l’embrasser encore et encore. Malheureusement pour moi, je n’arriverai jamais à me satisfaire de simples baisers. Il m’en faut plus, beaucoup plus. Si seulement il acceptait de me laisser mener la danse… je t’en foutrais moi de la pression. Elias finit par mettre fin au baiser et je me sens perdre pied. A croire que j’ai besoin de son corps contre le mien pour me sentir exister. Le simple fait de sentir ses mains contre mon torse me donne envie de m’enflammer.   « Tu finis bientôt ? » Maintenant si c’est ce que tu souhaites. Personnellement, je n’en ai rien à foutre de ce boulot. Je préfère largement me retrouver à la rue plutôt que de mettre fin à ce qui est entrain de se passer entre nous. J’ignore pourquoi, mais j’ai l’impression que ce soir, c’est mon soir. « Je… » Pas le temps de dire quoi que ce soit, Charlie entre et nous fait son petit cinéma. J’aurais voulu qu’elle ne sache rien pour Elias et moi.  Car autant être franc, Charlie n’est pas le genre de fille à qui on confie un secret. Combien de temps avant que ma mère soit au courant ? Avant que ses propres parents le soient ?   « Quoi que vous ayez commencé tous les deux, vous pouvez continuer ailleurs, Romeo t’as fini. » Je rêve ou elle me fout vraiment à la porte ? Pas qu’elle en soit capable… mais … enfin, peu importe. Si cela me permet de me retrouver seul avec Elias, je ne dis pas non.  Je souris à Elias et le laisse sortir. Avant de sortir à son tour, Charlie me regarde avant son air moqueur et me lance un « De rien » silencieux… pour le coup je n’ai qu’une envie : rire. C’est fou le nombre de filles prêtes à pousser Elias dans mes bras… à croire qu’elles sont capables de voir ce qu’on est nous même incapables de voir. Pas le temps d’y penser plus, il est temps de mettre les voiles ! La soirée ne fait que commencer.

Je finis par rejoindre Elias devant la porte, fait la bise à ma cousine que j’aime tant – ou pas. Et me dépêche de mettre les voiles. Ce soir, on ne réfléchit pas, on agit. Dehors, l’air est frais et à tendance à me remettre un peu trop vite les esprits en place. Ca fait bizarre de retrouver le silence après toutes ces heures passées au milieu du bruit et de la foule. D’un signe de main, je salue le videur de la boite qui se contente de me faire un clin d’œil. Sur le coup je ne réalise même pas ce que cela peut signifier ; Je me contente de rejoindre Elias… un peu comme si ma propre vie en dépendait. « On se rejoint chez toi ? » Non, pas cette fois. J’ai beau aimer ma voiture, je suis assez amusé par l’idée de rentrer avec Elias. J’ai l’impression d’être son copain… ce que je suis … mince, j’ai failli oublier ! « En fait… faudrait que tu me ramènes… ma voiture est HS. » Je souris comme un gamin histoire de faire passer ça pour une bêtise volontaire et l’embrasse une dernière fois. « Enfin, si ça ne te gêne pas… J’voudrais pas m’imposer » comme s’il allait dire non ! Avec un sourire, je me pince les lèvres pour me retenir de rire. Romeo, t’es vraiment une allumeuse…  Sur la route, tout se passe normalement. Je raconte ma soirée en me moquant de quelques client(e)s. Par plaisir, ou juste pour énerver Elias, je lui raconte les fois où je me suis fait allumer… les fois où je me suis fait toucher le cul. D’ailleurs, faut que je pense à récupérer le billet que l’autre conne m’a glissé dans le caleçon… surement l’effet de l’huile… Après plusieurs minutes passées sur la route, je finis par me taire… ou presque. « Je suis content que tu sois venu. » Bon dieu Romeo ta gueule. Ne voulant pas m’attarder sur ce sujet de conversation, je reprends mon sourire. Avec un peu de chance il prendra ça comme une tentative de séduction. Une parmi tant d’autres.

Arrivé devant chez moi, je te tiens plus. A peine a-t-il le temps de me rejoindre de mon côté de la voiture que je le plaque contre celle-ci. Peu importe la pression, peu importe ses doutes, je le veux ici et maintenant… De façon assez saccadée – merci l’alcool pour ces semi pertes de mémoire, - on finit par arriver chez moi.  Une fois coupé du monde,  je pose ma main sur sa joue et je l’attire vers moi pour poser mes lèvres sur les siennes. Son odeur m’enveloppe à nouveau et je retrouve cette sensation de bien être… Ma langue finie par trouver la sienne, et le baiser qui a commencé avec douceur devient fébrile, fou, forcené. Sans séparer nos bouches, je commence à défaire les boutons de sa chemise que je finis par lui arracher. J’ignore ce qu’il pense ou ce qu’il espère de notre relation, tout ce que je sais, c’est que je le veux ici et maintenant. Je finis donc par le repousser gentiment et jette un regard sur son torse. Je souris. « J’ai tellement envie de toi. » Ceci dit, je finis par me rapprocher de lui et pose ma bouche sur son cou, puis je la fais glisser sur son épaule avant de rejoindre le creux entre ses pectoraux. Sa peau est chaude, douce et étrangement attractive. J’ai l’impression de ne pas pouvoir m’en séparer… chaque centimètre de son corps m’appelle. Et plus j’y pense et plus je me rends compte à quel point ce mec m’a rendu accro. Dire qu’il ne lui a fallut que trois jours… trois jours et je suis au bord de la crise de nerf. Il est plus que temps de rattraper mon retard. Décidé, je laisse mes lèvres descendre un peu plus bas, embrassant son ventre, m’attardant sur son nombril. Je finis par m’arrêter sur le haut de son pantalon. Agenouillé devant lui, je relève la tête pour le regarder droit dans les yeux pendant que je défais la boucle de sa ceinture et fait coulisser la fermeture éclair de sa braguette. Je débrouille pour faire tomber son pantalon et fait en sorte qu’il l’ôte le plus rapidement possible. Une fois le pantalon envolé, je souris et me relève pour me retrouver au niveau de ses lèvres que je dévore sans vergogne. Entre deux baisers je finis par souffler : « Si tu veux qu’on arrête, dis-le… » Pas de réponse ? Bonne réponse. Comme un gamin le soir de noël, je m’attèle à retirer la dernière couche de tissu qui sépare Elias de moi. Les deux mains sur sa taille, je les laisse finalement glisser le long de ses jambes. Sans subtilité aucune, je finis par le pousser vers le canapé sur lequel il s’effondre. Je sais que j’aurais pu agir avec plus de douceur, mais le fait est que je ne suis plus vraiment moi même. Affamé, mon corps agit au plus vite, au plus plaisant. A genoux face à lui, je finis par faire ce qui est à faire. Seul avec moi même je laisse mon cœur s’emporter. Peu importe que je sois toujours fringué, j’ai l’impression d’être à deux doigts de l’explosion. Je veux faire ça bien… je veux le voir à mes pieds. D’une façon ou d’une autre je veux devenir le pilier de sa vie. Merde, encore cette foutue sensation…
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() message posté Lun 29 Sep 2014 - 13:17 par Invité
Sur le parking, j'attends le moment ou il va prendre la direction opposée de la mienne sans commentaire. J'ai bien envie de lui préciser qu'il n'est peut-être pas en état de conduire pour l'obliger à me suivre, mais je n'ai finalement pas besoin de recourir à cette excuse - un peu vraie. « En fait… faudrait que tu me ramènes… ma voiture est HS. » Son sourire engendre de suite le mien et je hoche la tête positivement avant de profiter du court baiser qu'il me donne. « Enfin, si ça ne te gêne pas… J’voudrais pas m’imposer » Oh bah oui ça me gêne, je comptais le planter sur le parking et le laisser se débrouiller... N'importe quoi. Son nouveau job semble lui plaire et tant mieux, même si sur la durée je ne pense pas l'apprécier autant que lui le fait. Je dois prendre sur moi pour l'écouter sans broncher quand il mentionne le nombre - bien trop grand - de personnes qui ont pu le draguer ou le toucher ce soir. Il est barman, pas gigolo... merde! S'ils veulent quelqu'un pour ça, y'a plein de jeunes hommes à disposition... Et c'est pas son cas. Quoi que ça a l'air de l'amuser, génial. « Je suis content que tu sois venu. » Je tourne la tête rapidement pour lui sourire avant de me concentrer à nouveau sur la route. Je le suis aussi... mais pas sur de répéter souvent l'action, au risque de laisser ma jalousie exploser, ce qui ne serait bon ni pour lui ni pour moi.

Romeo ne me laisse pas vraiment le temps de dire ou faire quoi que ce soit une fois garé, et je verrouille la voiture à reculons, ses lèvres contre les miennes. On arrive lentement, mais surement, à l'appartement et je l'attire contre moi, même s'il est pratiquement impossible de réduire le peu d'espace qu'il reste entre nous. J'aimerais avoir la certitude qu'il aie « attendu ça » depuis trois jours pour passer un moment avec moi, quoi qu'on fasse, et non juste pour m’ôter mes vêtements. Qui sait s'il sera toujours là une fois qu'il aura eut ce qu'il voulait de moi ? Je ne veux pas me donner à lui et le voir appuyer sur la touche next la seconde qui suit. Parce que je tiens à lui, que j'arrive presque à entrevoir un possible avenir entre nous. Non, il ne m'a pas fallut plus de trois jours pour y parvenir... Et le fait d'être si proche de tout foutre en l'air me fait peur. Je veux le tester, l'arrêter et voir s'il l'accepte ou s'il me fou à la porte en se contentant d'aller chercher ce dont il a besoin ailleurs... Le côté manipulateur revient toujours au galop, mais pour mon bien. Je veux juste cette foutue certitude. Je n'ai pourtant pas la force de cesser ses baisers et ses mains qui me déshabillent. Il arrive à me faire oublier ma raison par désir et je lui en veux d'être aussi parfait... Ce n'est pas moi, mais je ne bronche pas. Chacun de ses baisers me brûlent la peau et augmente mon désir d'un cran alors que je ferme les yeux pour en savourer la sensation. Je suis totalement à sa merci, à moitié paralysé. Mon pantalon glisse contre mes jambes et je suis soulagé de retrouver ses lèvres, glissant mes mains sous sa chemise sans avoir le temps d'en faire plus. « Si tu veux qu’on arrête, dis-le… » Je veux qu'on arrête. Ou qu'on ne s'arrête jamais... Je déglutis quand je perds la seule chose qui préservait le peu d'intimité qu'il me restait et fini plaqué contre le canapé. Je me sens tellement vulnérable à cet instant, complètement nu sous ses yeux alors qu'il porte encore tout... J'ai l'impression d'être une pauvre gazelle face au roi de la jungle. Prêt à se faire manger tout cru. Je n'ai jamais été très à l'aise avec mon corps, trop mai... Ses lèvres qui m'encerclent stoppent toutes mes pensées et je ferme les yeux une micro seconde. Qu'est ce que je fou là? C'est... la scène me semble juste irréaliste. Mais que je le veuille ou non - je n'arrive plus à réfléchir et savoir -, mon corps le suit. Je me cambre légèrement et pose ma main sur sa tête pour accompagner honteusement ses mouvements. Je ne pense pas être capable de lui rendre la pareille, de lui donner autant de plaisir... mais je n'arrive pas à renoncer au mien pour autant. Ma main libre se raccroche au canapé comme s'il pouvait m'aider à tenir le coup le plus longtemps possible. Je veux faire durer ce moment mais je suis si proche de l'explosion que c'en est douloureux. « J'y suis... » Je n'arrive pas à formuler une pensée cohérente ni à trouver mes mots mais qu'il fasse un effort pour comprendre : retire toi, maintenant. Au lieu de cela, il m'assène d'un dernier va et vient qui me fait exploser, alors que je tente lamentablement d'étouffer mon cri (ou grognement). Je n'ai eut personne depuis très longtemps... personne à part cette fille qui ne m'a absolument fait aucun effet... Toute ma frustration s'envole, pour laisser place à une autre, certes... mais je me sens libéré. Délivré. Et j'ai honte, bien que j'ai tenté de le prévenir. Je ne laisse pas le temps à ce moment de devenir étrange à souhait, me redressant pour poser mes lèvres dans son cou en déboutonnant sa chemise. Mes mains tremblent légèrement, du à l'explosion de sentiments, mais elles ne m'empêchent pas d'y parvenir rapidement. Capable ou non d'en faire autant, je veux le voir. Le voir et sentir sa peau contre la mienne. Debout, je l'entraîne à en faire de même pour lui retirer ce qu'il lui reste de vêtements, vite mais délicatement. Je veux qu'il comprenne que je le veux lui, pas son corps. Pas uniquement. J'essaye de ne pas l'observer avec insistance mais qu'est ce qu'il est beau... bien foutu. Je me sens encore plus frêle face à un Romeo nu comme un ver mais je tente de ne pas y penser. Il va juste falloir s'y prendre bien pour lui faire oublier ce détail à lui aussi... Mes lèvres se perdent sur son épaule alors que je joins nos deux corps, le poussant vers le canapé pour qu'il s'y allonge. Mon cœur s'emballe, je n'ai aucune idée de comment m'y prendre. De comment le prendre. Je suis de retour un huit ans en arrière, totalement incompétent et perdu. Et face à quelqu'un qui est plus qu’entraîné... ça fou la trouille. Je ne veux pas le perdre pour un autre... plus expérimenté, qu'il lui donnera tout ce qu'il veut. Casey. J'essaye de ne pas avoir le blondinet en tête et descend mes baisers, permettant à mes lèvres et ma langue de découvrir chaque millimètre de sa peau. Je m'attarde sur la courbe en V parfaite que forme le bas de son bassin et sur ses cuisses, remontant les centimètres baiser par baiser. Conscient qu'il doit avoir des envies de meurtres à me voir ainsi le torturer en tournant autour "du pot", je ne peux m'empêcher de sourire contre sa peau. Mon regard cherche le sien et c'est tout ce qu'il me faut pour me donner le courage de m'y mettre, prenant le  risque de passer pour le pire mec qu'il aie eut. C'est une pâle imitation, il est impossible que je sois aussi doué que lui... mais on a jamais dit que j'étais inventif comme gars. Surtout pas dans cette situation. Tout comme je ne suis pas capable d'aller aussi loin que lui... Mes lèvres se détachent quand je le sens proche de la libération et je remonte contre son corps en laissant ma main prendre la relève, mon regard planté dans le sien. Le fait que je parvienne à le faire atteindre ce point me libère d'un poids et me donne un encore plus envie de lui - même s'il n'en était déjà pas loin avant même que je m'y atèle. Je balance un coussin à travers la pièce avec un regard accusateur vers Buttercup. C'est con mais j'ai l'impression de faire ça devant un enfant... ou plutôt un pervers vu comment il nous observe avec attention. Il m'en faut peu pour être perturbé... Ma bouche retrouve la mâchoire de Romeo et je l'abandonne bien vite pour me lever à nouveau, tirant sur son bras pour qu'il en fasse de même - ce n'est pas avec ma force qu'il va se retrouver debout. Pas lui, du moins. Lyla comparait ma vie sentimentale à Twilight... J'aimerais avoir la force de Jacob ou Edward là tout de suite. Pour plus de rapidité, pour qu'il n'aie pas le temps de réfléchir et savoir cinq minutes en avance ce qui l'attend - car soyons francs, je suis assez prévisible... Quand il me rejoint, je dirige ma bouche contre son oreille et laisse mes mains glisser le long de ses hanches. « Tourne toi... » Je murmure et pivote moi même autour de lui, lui déposant un ultime baiser dans la nuque avant de lui donner mon premier coup de rein. Je ne me souviens pas avoir eut envie de quelqu'un à ce point... et quand bien même j'ai toujours ce sentiment que je vais le regretter amèrement, j'ai envie de lui montrer. De prendre les devants plutôt que de l'imiter...
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() message posté Mar 30 Sep 2014 - 12:04 par Invité
Mes mains qui se baladent sur son torse, ma langue qui s’évertue à chercher ses plus grandes faiblesses, les gémissements rauques et sensuels d’Elias, la crispation de son corps, tout, tout est tellement parfait. Peu importe ce qui nous lie, peu importe que ça soit de l’amour ou du simple désir, je veux que ça continue encore et encore. Je veux le sentir contre moi, le sentir fébrile sous mes coups de langue. « J’y suis… » Tout en souriant, je continue de faire ce que je suis entrain de faire. Hors de question que ce petit « contretemps » mette fin au plaisir que je ressens à le voir se débattre de la sorte. Je veux le sentir exploser sous les va-et-vient de mes lèvres, être celui qui le fera perdre pied, celui qui fera trembler son corps jusqu’à en faire frémir son âme. T’es vraiment une trainée Romeo. Une trainée oui… mais pas avec n’importe qui. Car contrairement à ce qu’on pourrait croire, je ne fais pas ça avec n’importe qui… Et le voir gémir de la sorte et de loin la meilleure récompense qui soit. Faisant en sorte de me débarrasser du fruit récolté, je déglutis et fini par embrasser l’une de ses cuisses pour finalement remonter sur son bassin. J’aurais aimé que cela dure plus longtemps, j’aurais aimé que cela dure toute la nuit. Mais comme on dit : même les meilleurs choses ont une fin. J’ai beau être au maximum de ma frustration, je ne me sens pas capable de pousser Elias à faire quoique ce soit. En sortant avec lui j’ai accepté d’y aller doucement, de prendre le temps nécessaire. Que je le veuille ou non, Elias est toujours du mauvais côté de la barrière et la lui faire enjamber risque de prendre du temps… beaucoup de temps. C’est du moins ce que je croyais. Car sans attendre, Elias revient à la charge et me dévore le cou. Cette fois, c’est à mon tour de subir,  c’est à mon tour de souffrir du pire des maux. Le laissant faire ce qu’il cherche à faire, je ne peux m’empêcher de sourire, heureux de ne pas être le seul à vouloir l’autre. Pourtant, plus il s’active et plus j’ai envie de le forcer à ralentir, de lui dire qu’il n’est pas obligé, qu’il n’a pas à se forcer… Mais à quoi bon ?  Fébrile, je finis par me laisser guider profitant de chaque baiser, profitant de chaque caresse. Une fois mon effeuillage terminé, Elias finit par me pousser vers le canapé sur lequel je me laisse tomber.  Appuyé sur mes coudes, je profite du spectacle. Elias a beau dire ce qu’il veut, à mes yeux il est parfait. Il n’est certes pas le mec le plus épais que je connaisse, il reste malgré tout un model de perfection. Les muscles, il les a. Ils ne sont certes pas super développés mais ils sont là, visibles sous cette peau que j’aime tant.  Faudrait un jour que je pense à le lui faire comprendre… mais si je pense que mon excitation et mon état de nervosité me semblent être une preuve suffisante. Quand il finit par m’embrasser le torse puis le bassin, j’ai l’impression que je vais exploser. Je le hais, je le hais tellement. Non pas que je n’apprécie pas le fait de le voir jouer avec moi, bien au contraire, c’est juste que je n’aime pas être aussi soumis… Peu importe le nombre de gars avec qui j’ai couché, personne, personne ne m’a jamais fait autant d’effet. Je finis donc par me laisser tomber entièrement sur le canapé, n’ayant plus la force de me soutenir. Je veux profiter du moment, je veux profiter de nous. Il finit par s’affairer et là, c’est le drame. Je sais plus où je suis, qui je suis… je profite juste de cette sensation, de ce désir qui me vrille les tympans et qui démultiplie mes sens. Je veux qu’il continue… peu importe qu’il ne soit pas du genre à faire ça avec des mecs… je veux qu’il continue. C’est égoïste de ma part mais c’est un fait ! En me mordant les lèvres, je me retiens de gémir, ou de dire des choses qui pourraient le choquer ou le faire stopper toute activité… Sur le coup, j’ai l’impression d’être un adolescent pré pubère capable de dire des choses qu’il ne pense pas forcement du moment où on lui offre un plaisir sans limite. A la limite de la jouissance, mon corps se cambre. Pas idiot, Elias comprend vite ce qui est sur le point d’arriver et se retire pour finalement revenir à mon niveau. Sans vraiment pouvoir faire quoi que ce soit, je laisse mon corps exploser entre ses mains et laisse échapper un énième gémissement. Sur le coup, je me sens presque honteux de l’avoir laissé me dominer aussi facilement. Mais le fait est qu’Elias peut faire ce qu’il veut de moi.  Peu importe l’endroit, peu importe le moment… ses yeux seuls seraient capable de me faire faire les pires choses au monde. Puis vient le moment du « chassons  le chat »… pour le coup, j’avoue que je ne peux m’empêcher de sourire. C’est triste à dire, mais je suis plutôt satisfait. Ce soir, Elias est à moi… Pas question de le partager avec Buttercup. Après, j’avoue que s’il pouvait arrêter de me regarder comme ça, ça m’arrangerait. Surtout qu’Elias semble avoir repris du poil de la bête et ce, pour mon plus grand plaisir. Une dernière fois, je me laisse guider. Je ne sais pas trop ce qui est sur le point de se passer mais peu importe si cela me permet de garder Elias contre moi.   « Tourne-toi » Je souris. Apparemment, Elias est beaucoup plus demandeur que je n’aurais cru. Je souris et le laisse tourner autour de moi. Son ultime baiser sur ma nuque agit comme une décharge qui se faufile le long de ma colonne vertébrale. Quand vient le premier coup de rein, je ne peux pas m’empêcher de gémir. Un gémissement de douleur, un gémissement de plaisir.  Aussi appréciable soit le fait de le sentir en moi je dois bien avouer que je m’attendais pas à autant de … précipitation. Enfoncer la porte de cette façon n’est surement pas le meilleur moyen d’être bien accueilli mais  après pourquoi pas… Aussi gênant et douloureux que soit son entrée, mon corps finit par s’adapter et l’accepter. Très vite la douleur est supplantée par le plaisir et le désire qui me secouent les entrailles.  Pourtant, aussi appréciable que cela puisse être, quelque chose me dérange.  Essayant de ne pas être trop brusque, je finis par me retirer après plusieurs coups de reins et me tourne vers Elias. Je l’embrasse langoureusement et, tout en restant contre lui, nous dirige vers la chambre, vers mon lit. Je sais ce que je veux… je l’ai compris au moment même ou je me suis retourné vers lui. Sans prendre de gants, je le pousse sur le lit et monte sur lui. Bien installé, je le laisse reprendre sa petite activité tout en l’embrassant et en laissant mes mains glisser sur son torse. Voilà ce qui me manquait : Lui. Je veux le voir prendre son pied, je veux le voir gémir, je veux l’embrasser… le mordre. Je veux être avec lui.  Les coups s’enchainent à la fois sensuels et sauvages.  Quand je comprends qu’il arrive au bout, je me penche sur lui et l’embrasse à pleine bouche. Avec ses derniers coups de reins, l’excitation, le désir finissent par exploser laissant derrière eux qu’un sentiment de satisfaction.  Avec un sourire je laisse ma tête tomber sur son épaule. Mes lèvres près de son oreille, je ne peux m’empêcher de rire. « Pas de pression hein ? »   Je finis par me redresser légèrement et plonge mon regard dans le sien.  Tout, tout a changé. On est bien loin de l’amitié platonique qui nous liait autrefois. Que je le veuille ou non, rien, rien ne sera plus comme avant. Que cette histoire marche ou non, j’ai perdu un ami ce soir. « Merci. »
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() message posté Mar 30 Sep 2014 - 22:03 par Invité
C'est comme si j'avais appuyé sur un bouton off imaginaire. Je ne pense pas, ne réfléchi pas et ne répond clairement plus de mes actes. Il va me rendre dingue. J'en suis à un point que je n'aurais jamais pensé être capable d'atteindre, qui me fichais une trouille monstre il y a encore une heure. Le fait que ça vienne aussi naturellement est presque aussi effrayant que l'acte en li même, n'étant pas certain de pouvoir me passer de sa peau contre la mienne à l'avenir. Cette peur qu'il disparaisse de ma vie à l'instant ou je passerai la porte de son appartement ne me lâche pas. J'aimerais m'en débarrasser, avoir confiance en lui comme en moi, mais ce n'est pas le cas, et ça ne viendra pas en une semaine.   J'arrive à ignorer mes doutes pour me concentrer sur son corps mais tout revient bien vite à la charge. Mon cœur rate un battement et la panique me gagne lorsqu'il nous sépare. Je ne sais pas ce que je fais mais visiblement, je le fais très mal puisqu'il y renonce. Ses lèvres qui gagnent les miennes me font grimacer, moi qu avait pris soin d'embrasser chaque parcelle de sa peau sauf celles-ci, mais le soulagement aide à effacer mon dégoût. Je suis peut-être nul mais il n'est pas encore prêt à se débarrasser de moi, seule chose que je retiens en glissant ma langue autour de la sienne. Je marche à reculons vers la chambre et me laisse tomber dans son lit lorsqu'il m'y guide, rattrapant ses lèvres - et le reste - dés que je le peux.

Je me sens complètement lessivé lorsque mon corps quitte le sien. Lessivé, mais bien. Paisible, comme je ne l'ai pas été depuis un bon moment. J'ai le sentiment que tout trouve sa place, et que la mienne n'est autre que dans ses bras. J'ai essayé de l'ignorer bien assez longtemps. « Pas de pression hein ? » Je souris et dépose un baiser sur ses lèvres en cherchant sa main pour lier nos doigts. Il ne m'en a pas mis, pas directement en tout cas, et si j'ai pris sur moi pour envisager de lui rendre la pareille dans un premier temps, je n'ai pas eut à me forcer plus de dix secondes. Ne me reste qu'à prier pour ne pas regretter tout ça... Mais au fond, je ne pense pas pouvoir le faire, même s'il venait à me planter là. « Merci. » Mon regard glisse vers le sien et je me mords la joue pour tenter de retenir mon rire sans y parvenir. Je ne sais pas pour quoi il me remercie exactement - peut-être de ne pas l’avoir fait patienter éternellement? - mais ça me fait juste marrer. « De rien? Quand tu veux? » Je ne me moque pas, promis, je me contente de lui donner le choix quant à la réponse qu'il attend de moi. Je ne sais pas quoi lui dire et ne trouvant rien à ajouter à ça, je me contente de sourire contre ses lèvres avant de les emprisonner à nouveau.  Je m'efforce de me détacher pour le laisser respirer - et éviter de passer pour un pot de colle. L'idée de rester contre lui à vie ne me déplaît pas plus que ça mais autant ne pas lui faire prendre peur, je sais parfaitement que mon attachement à tendance à faire fuir plus qu'autre chose. Enfin... pas que j'ai cent-cinquante expériences en tête. Je suis juste conscient du fait qu'il n'est pas un habitué des relations et que je ne peux pas agir avec lui comme j'ai pu le faire avec Charlie. L'étouffer d'amour le fera courir dans la direction opposée.  Mes doigts glissent sur son torse suivant la courbe de ses muscles et je suis leur mouvement, mon regard tombant sur ses bras, luisant d'huile et de transpiration. On aurait bien besoin d'une douche, même s'il est trop tard pour sauver ses draps. De ça ou d'autre chose d'ailleurs. Je me retiens de la proposer néanmoins, de peur qu'il pense que j'ai besoin de me sentir clean par rapport à lui. « Les filles s'occupent de Noam... » Ou comment lui rappeler que j'ai un fils, ça aussi ça peut lui faire peur, sauf que c'est un détail que je ne veux pas qu'il oublie. Parce qu'il sera toujours ma priorité, que je n'aurai pas le loisir de disparaître pour être avec lui quand je le veux.  J'ai passé l'âge de m’éclipser de la maison pour passer la nuit dans les bras de mon amant et surtout je n'en ai plus le droit. Les filles ont beau m'aider un maximum, elles n'ont pas à avoir une place aussi importante que la mienne dans la vie de mon fils, qu'il capture tout leur temps. C'est ma responsabilité ça. « Je peux rester ce soir... » Just sayin'. Pauvre gamin, c'est à peine si je ne le supplie pas de me garder dans ses bras pour la nuit. Je n'ai aucune envie de retrouver la réalité, même s'il y a de grandes chances qu'il soit toujours là demain... Qu'il fasse partie de ma réalité. Je ne veux pas le quitter. Peut-être n'a-t-il jamais eut l'idée de me demander de partir, rester ensembles après ce qui vient de se passer est juste logique... On est ensembles. Mais on ne peut pas dire qu'on sache réellement où on va et comment gérer cette relation, ni lui ni moi. Il n'est pas question de lui mettre la pression, je lui laisse le choix. En lui signalant que j'en aie envie, tout simplement.
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() message posté Mer 1 Oct 2014 - 1:10 par Invité
« De rien? Quand tu veux? » J’aurais dû fermer ma gueule. J’aurais dû fermer ma gueule et me contenter de l’embrasser encore et encore. Et puis à quoi est-ce que je m’attendais au juste ? Une déclaration ? Elias me connaît. Il sait que je n’ai jamais été le genre de gars à qui on dit je t’aime en espérant en recevoir un en retour. Je suis le genre de mec qu’on saute et qu’on laisse derrière, le genre de mec qui ne s’attache pas et qui refuse qu’on s’attache à lui. Alors pourquoi, pourquoi est-ce que cela me touche autant ? Il m’embrasse, je me laisse faire. Puis, agacé par ma propre stupidité, je me laisse tomber sur le matelas et retient un soupire. Je ne veux pas qu’il s’imagine être la source de mon agacement. Cette nuit est de loin la meilleure nuit que j’ai jamais eu. Ok Elias a eu quelques ratés, ok il a voulu jouer le rôle que j’ai l’habitude de tenir… mais en soit, tout, tout était bien meilleur. Et c’est bien ça le problème. Que je le veuille ou non, Elias prend une certaine place dans ma vie. Une place que je ne me croyais pas capable de céder à qui que ce soit. « Les filles s'occupent de Noam... » Je tourne la tête vers lui et force un sourire. Je sais où il veut en venir, je sais ce qu’il attend de moi. Le fait est que je n’ai aucune envie de le voir rester comme je n’ai aucune envie de le voir partir. S’il reste, on va rester l’un contre l’autre, on va parler et on va finir par dire des choses que je vais regretter. S’il je le laisse partir, je ne me le pardonnerait sans doute jamais. Car ce soir, si j’ai bien appris une chose, c’est que je tiens plus à lui que je n’aime à le faire croire. Mais j’ai peur. Peur de ce qui va pouvoir se passer, peur de ce que je vais pouvoir dire. Si ça remarque me blesse autant, qu’en sera-t-il le jour où il me laissera tomber ? Laissant mes yeux tomber sur ses doigts qui dessinent les contours de mon torse, j’essaie de sourire… d’habitude je suis plutôt bon à ça, faut dire que j’ai toujours été du genre manipulateur… ce n’est pas pour rien qu’on m’a accepté au MI5. J’ai beau ne pas avoir les talents d’Elias, je reste assez bon acteur. Merci les cours de théâtre au collège... « Je peux rester ce soir... » Je finis par relever les yeux vers lui tout en continuant de sourire. « Si c’est ce que tu veux, ça me va… » Je n’aime pas ce qui est entrain de se passer. La soirée avait si bien commencé, pourquoi faut-il que je vienne tout gâcher ? Tout ça pour un putain de merci à la con. Mais pour moi, le merci n’avait rien à voir avec ce qu’il venait de se passer. J’ai beau être un accro des relations physiques, je ne le suis pas au point de remercier quiconque accepte de coucher avec moi. Le merci était avant tout pour tout ça… et par tout ça j’entends son attitude, le fait qu’il m’accepte, le fait qu’il ait ne serait-ce qu’une moitié de sentiment à mon égard… Mais j’imagine que je me suis fait des films. Peut-être que je ne suis pas le seul, au final, à ne pas vouloir m’attacher. Après un rapide petit baiser, je me redresse et enfile l’un des caleçons qui s’accumulent dans un tiroir à moitié ouvert. Fuir… en voilà une idée… c’est pas comme si c’était devenu une habitude… à croire qu’Elias a fini par déteindre sur moi. Dos à lui, je retiens un nouveau soupir. Pathétique, je suis pathétique. J’ai limite l’impression de me retrouver dans une série pour adolescent bon marché. J’aurais tellement voulu revenir en arrière. Être le con égocentrique et égoïste que j’ai toujours été. Prends sur toi Romeo. Prends sur toi. A force de conviction, je finis par me retourner tout en arborant un magnifique sourire aussi authentique que les hanches de Nicki Minaj. « Une douche, ça te dit ? » Pas que j’essaie de remettre ça, bien au contraire. Aussi bon que cela a pu être, j’en ai finis pour aujourd’hui. Enchainer plusieurs heures de boulot et ça… autant dire que je suis lessivé. «  A moins que tu ne préfères la prendre seul ? » Cette fois, mon sourire gagne en authenticité. Faut dire que j’ai plutôt le sourire facile quand on vient à parler sexe. « Perso, ça ne me dérange pas de partager, mais va falloir rester tranquille… » Oh et puis merde, c’est tellement pas moi tout ça. Laissant ma rancœur de côté, je finis par le rejoindre et l’embrasse une nouvelle fois. « Ou pas… » D’ailleurs, faudrait que je pense à changer les draps. Pas que je ne sois du genre à craindre quoique ce soit mais c’est juste que j’ai tendance à être maniaque sur les bords et que les tâches de confection humaine ce n’est pas très distingué. Manquerait plus que ma mère se pointe et les remarque… parce qu’en terme de folle du ménage, ma mère bat tous les records. Elle serait capable d’acheter un aspirateur pour en nettoyer un autre... j’imagine que c’est de famille.  Mais parti comme c’est parti… non. Pas la peine d’y penser maintenant.
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() message posté Mer 1 Oct 2014 - 12:26 par Invité
Le fait qu'il s'éloigne me fait grimacer. J'aurais juste du me contenter de l'embrasser en guise de réponse, comme je l'avais prévu, plutôt que d'essayer de faire de l'humour. J'aimerais me rattraper mais son sourire forcé m'en dissuade rapidement : j'ai beau ne pas le connaître par cœur, je ne suis pas con. J'ai joué un double jeu bien assez longtemps pour déceler quand les gens sont sincères ou non.   « Si c’est ce que tu veux, ça me va… » Si c'est ce que je veux... ça lui va... son enthousiasme me glace le sang et je déglutis péniblement. Ce que je voulais, c'est qu'il en aie autant envie que moi, pas qu'il se sente obligé de me dire oui pour ne pas heurté mes sentiments - c'est raté. La sincérité était mieux, bien mieux. Je ne suis pas au bout de mes peines puisqu'il quitte carrément le lit en enfilant un caleçon. Adieu le moment parfait que nous avions il n'y a pas deux minutes... Je relève légèrement le drap sur moi et me mord la joue. Je m'en veux tellement, j'aurais juste pu la fermer... Mais deviner ce qu'il a envie d'entendre n'a rien de facile ! J'ai ce sentiment de me mettre en faute quoi que je dise. « Une douche, ça te dit ? A moins que tu ne préfères la prendre seul ? Perso, ça ne me dérange pas de partager, mais va falloir rester tranquille… » J'ai soudainement l'impression d'être pris pour un obsédé qui ne sait pas se tenir... à moins que ce soit juste la déception qui me fasse prendre tout dans le mauvais sens. Surement. Je ne réponds pas vraiment à son baiser, me contentant de laisser faire. J'ai l'estomac retourné et ne suit plus si emballé que ça à l'idée de rester pour le reste de la nuit. « Ou pas… » Dans l'ambiance actuelle, je ne risque pas de le toucher pendant qu'il se douche, qu'il se rassure. J'essaye de garder à l'esprit que  bouder ne va pas m'aider à le garder et me redresse sur le lit, appuyé sur les coudes, pour l'observer. « Désolé... » Je détourne le regard un instant avant de le poser à nouveau sur lui avec une petite moue. On a compris que l'humour ne fonctionnait pas, mais mon petit air de chien battu le fera peut-être sourire (sincèrement). Ou pas. « Je n'sais juste pas quoi dire, de peur te voir courir dans la direction opposée... » Et je n'ai aucune envie d'avoir cette conversation maintenant. C'était parfait, tout était parfait et j'aimerais que ça le reste, qu'on y revienne. Je l'embrasse à nouveau et descend mes baisers sur sa mâchoire - on se rattrape comme on peut... « On peut juste retourner deux minutes en arrière et oublier? S'il-te-plait? » La facilité, toujours... mais ça ne coûte rien d'essayer. J'aimerais ne pas me souvenir de cette soirée comme de notre première dispute. Me relevant, je regrette légèrement d'avoir laissé la totalité de mes vêtements tomber au salon... Il a eut l'occasion de me voir sous tous les angles possibles (bon j'exagère...), ça ne m'empêche pas de ne pas être à l'aise à l'idée de me balader nu sous ses yeux maintenant qu'on en a fini. « Je n'dis pas non à une douche... Et puis je resterai, si c'est ce que tu veux aussi... » Et non pas s'il se contente de tolérer ma présence. J'attends qu'il se dirige vers la salle de bain pour le suivre, ne connaissant pas son appartement le moins du monde. Il me faut une bonne dose de concentration pour me doucher sans laisser mon regard filer sur son corps parfait toutes les trente secondes. Je ne m'attarde pas même si l'eau me fait un bien fou et dépose un baiser rapide sur son épaule avant de m'éclipser de la douche pour enrouler une serviette autour de moi et le laisser terminer, rejoignant la chambre dés que je suis plus ou moins sec. Adieu la bonne éducation et le fait de ne pas me servir dans ses affaires, j'attrape un de ses caleçons dans le tiroir qu'il a ouvert quelques minutes plus tôt et l'enfile. J'espère qu'il ne m'en voudra pas trop, mais je ne suis pas prêt à rester nu comme un ver par politesse, surtout s'il ne l'est pas lui. Fermant les yeux quelques secondes, je me repasse le film de la soirée en ayant l'impression que je peux encore sentir ses baisers sur ma peau. Je suis lessivé, suivre le rythme de Noam - levé à 7h00 - et celui de Romeo qui fini le boulot à 3h00 du matin m'a complètement assommé. Je les ré-ouvre péniblement quand je l'entends arriver dans la chambre et se glisser dans le lit, pivotant vers lui pour glisser mes bras autour de sa poitrine et coller la mienne à son dos en mode koala. Je suis complètement affamé mais n'aie pas la moindre force pour bouger de là, encore moins envie de risquer de repartir dans une autre conversation.
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() message posté Mer 1 Oct 2014 - 14:05 par Invité
J’ai l’impression de tout gâcher. Tout, tout était pourtant si parfait. Pourquoi a-t-il fallut que je fasse le con ? Pourquoi a-t-il fallu que je gâche tout ? On était si bien, on était si bien l’un contre l’autre. « Désolé... »  Je souris – pour de vrai cette fois- et m’installe à côté de lui. Je n’ai aucune envie de parler, je n’ai aucune envie d’expliquer le pourquoi du comment je suis dans cet état-là… mais en acceptant d’être avec Elias, je lui ai promis d’être moi, de ne pas jouer un jeu… J’aimerai juste que les choses soient plus faciles, plus naturelles. Mais plus j’essaie et plus j’ai du mal à lui parler. Peut-être est-ce essentiellement dû au fait que je ne sache pas quoi dire ? J’ai beau tenir à lui, je ne sais pas comment le lui dire, comment le lui faire comprendre. « Je n'sais juste pas quoi dire, de peur te voir courir dans la direction opposée... On peut juste retourner deux minutes en arrière et oublier? S'il-te-plait? » En voilà une idée. Oublions toutes cette histoire, oublions ce foutu merci et tout ce qui s’en suit. Tout sourire, je finis par l’embrasser une énième fois. Je ne veux pas me disputer avec lui, je ne veux pas être celui qui passe son temps à tout gâcher. « Je n'dis pas non à une douche... Et puis je resterai, si c'est ce que tu veux aussi... » Cette fois, je ne peux m’empêcher de rire. A croire qu’il le fait exprès ! Pour ne pas lui laisser le temps de prendre mal ma crise de fou rire, je reprends vite mon calme et plante mon regard dans le sien. « C’est ce que je veux... » Oui… c’est ce que je veux… du moins je crois. En fait plus j’y réfléchis et moins je sais ce que je veux… tout ce que je sais c’est que ce qui se passe entre nous n’a rien à voir avec tout ce que j’ai pu avoir avant lui…  Un dernier baiser et nous voilà parti sous la douche. L’eau chaude me fait du bien, elle me réveille et m’aide à remettre les pieds sur terre. J’aurais aimé qu’il se passe quelque chose mais rien. J’imagine qu’il en suffisamment fait pour aujourd’hui… et c’est déjà pas mal de la part d’un gars qui ne se sentait pas prêt à faire quoique ce soit.  Il m’embrasse l’épaule et me laisse finir seul. Je finis donc par retirer toute l’huile de mes bras et passe vite fait me laver les dents. Une fois fait, je me plante devant le miroir et j’essaie tant bien que mal de me persuader que tout ça, c’est ce que je veux. Une fois convaincu – ou presque. Je ferme la salle de bain et me dirige droit vers la chambre. Sur le chemin, je crois Buttercup qui continue de me fixer avec insistance. Ce chat, il commence vraiment à me taper sur le système.  A croire qu’il passe son temps à me juger. Blasé, je lui donne un petit coup pour le faire déguerpir ce qui fait bien vite. « Pervers… » Je souris et retourne dans la chambre où Elias s’est installé. Je souris et fait de mon mieux pour m’installer sans trop le brusquer. Une fois allongé, je le sens bouger pour finalement m’enlacer.  Avec un sourire je pose ma main sur son bras et me laisser aller à fermer les yeux. Une heure plus tard, je me réveille. J’ai chaud, j’ai faim, je ne me sens pas bien. Et pour cause, occupé à satisfaire Elias, je n’ai même pas pris la peine de prendre mes cachets contre l’hyperactivité. Autant dire que je suis parti pour faire nuit blanche. Ne voulant pas réveiller Elias, je pivote pour finalement l’apercevoir quelques centimètres plus loin. Apparemment notre câlin n’a pas survécu… faut dire qu’il n’y a rien de plus inconfortable qu’un câlin… après je dis ça, mais je ne dirais surement pas non à un nouveau câlin. « Tu dors ? » Pas de réponse, il dort.  Avec un sourire, j’attrape mon IPhone que j’ai pris soin de poser à côté du lit et me fait un malin plaisir à le prendre en photo. Il est si parfait que je ne peux m’empêcher de le regarder… J’en connais un qui devient de plus en plus bizarre… tant pis.
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