"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici "Tu sais qu’ils tuent encore le jambon cru eux-mêmes !" [Nate] 2979874845 "Tu sais qu’ils tuent encore le jambon cru eux-mêmes !" [Nate] 1973890357
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"Tu sais qu’ils tuent encore le jambon cru eux-mêmes !" [Nate]

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() message posté Mar 16 Sep 2014 - 9:00 par Invité
Nous étions arrivés devant l'immeuble de Nate et je ne pus m'empêcher de retenir un "Whoua!" d'admiration. C'était pas de ces immeuble aux grands luxe que l'on voyait dans les quartiers riches, mais ça m'impressionnait tout de même. De toute façon, j'étais le style de gars à être impressionné rapidement, et pour à peu près tout et n'importe quoi. J'aimais aussi les jolies et vieilles choses, le moderne ne m'attiraient pas plus que cela. Shoreditch était un quartier simple, un bon Londres traditionnel. Même les nouveaux bâtiments ne faisaient pas forcément très innovent et ça n'était pas pour déplaire.
Al a vue de Nate, des gens lui avaient demandé si ça allait et s'il avait besoin d'aide quant à moi, je faisais comprendre que je n'étais pas là uniquement pour la déco.

Mais il était arrivé sain et sauf et en un seul morceau jusqu'à chez lui. Nous étions allé jusqu'au dernier étage, mais ça n'était pas un grand immeuble.
« Fais comme chez toi ! » m'annonça Nate après que nous ayons tous les deux pénétrés à l'intérieur de son appartement.
Eh bien ça va être un beau bordel, comme le dirait un comique français lors d'un de ses sketches sur les expressions de ce genre. Je m'étais mis à regarder l'appartement d'un air intrigué, repérant les différentes salles, sauf la salle de bain puisque Nate s'était immédiatement installé à l'intérieur. Après quoi, je me laissais tomber sur ce qui allait me servir de lit, à savoir le sofa, et me redressait avec la grâce d'un phoque, toujours allongé à plat ventre. La dernière fois que j'avais dormi sur autre chose que ma banquette de voiture, c'était chez Shaya parce qu'elle m'avait invitée et que j'avais accepté son invitation, mais cela remontait déjà à longtemps.

Pour me relever, je me laissais basculer sur le côté et tomber sur le sol, parce qu'autrement, je n'allais pas parvenir à le faire. Je me dirigeais vers la sortie en annonçant mon départ, disant que j'étais parti à la supérette pour y faire quelques courses.
Je n'avais pas vraiment réfléchi et sur le coup, je n'y avais même pas pensé, mais c'était vrai que j'aurais pu partir et ne jamais revenir. Mais un accord était un accord et dans ma tête, c'était ainsi et pas autrement. J'étais donc revenu avec deux sacs que j'avais posé que la table pour commencer à décharger. J'avais demandé à Nate s'il allait mieux, avant de m'atteler à la tâche.
J'extrayais un kit Fajitas Old El Paso de l'un d'eux et le montra à Nate.

"T'aime les Fajitas j'espère? Perso, j'adore ça, surtout quand c'est bien épicé!"

Je sortis ce qui allait avec en faisant le listing : "J'ai aussi pensé à prendre du poulet, des poivrons, des tomates, un peu de salade, crème fraiche et de l'oignon.. j'ai rien oublié?"
J'avais aussi ramené deux bières pour accompagner le tout, bien que je ne savais pas si, au fond, c'était une bonne idée. Déjà que je divaguais naturellement, alors sous l'emprise de l'alcool..
J'avais aussi ramener quelques steak et un pac de boulettes de viande à la sauce tomate étant donné que je raffolais de ça et que j'avais sauté sur l'occasion pour me faire plaisir et m'en offrir.
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Nathanael E. Keynes
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"Tu sais qu’ils tuent encore le jambon cru eux-mêmes !" [Nate] Giphy
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() message posté Mar 16 Sep 2014 - 22:57 par Nathanael E. Keynes
Tu sais qu'ils tuent encore le jambon cru eux-mêmes ?

ft. Kaspar F. Hansen && Nathanael E. Keynes
Jeudi 21.08.2014 • Shoreditch
Un gamin devant un sapin de Noël, je vous jure ! C'est attendrissant. Et non, je suis pas dans l'optique de le mettre dans mon lit, cette fois, ça va, je sais que je suis un dragueur invétéré, et oui, il est mignon, mais... non pas là. J'ai un peu autre chose à penser qu'à ça, pour l'heure, genre arrêter d'inonder mon carrelage de sang et me redonner une tête vaguement présentable - ce qui va pas être gagné parce qu'ils m'ont quand même pas loupé ces crétins.

N'empêche, je sais pas si je serais arrivé à bon port tout seul. Je crois - non je suis sûr même - que sans le soutien autant moral que physique de mon sauveur, je me serais écroulé avant - sans compter qu'il y a toutes les chances pour que je sois à la morgue, puisque les gars du parc se seraient sans doute pas arrêté en si bon chemin. Bref. Mon canapé, c'est franchement pas cher payé, je trouve, d'autant que j'y gagne aussi, parce qu'au final, donc, j'ai bien besoin d'un peu de compagnie ces derniers temps.

Et c'est là que c'est le verdict, d'ailleurs, parce que je suis encore dans la salle de bains que Kaspar annonce qu'il sort faire les courses dont on parlait un peu plus tôt. Je me regarde un instant dans le miroir au dessus du lavabo en me demandant si, donc, c'était pas une connerie, s'il est pas reparti avec je sais pas, la thune et mes clefs, avec l'objectif de revenir dévaliser mon appart' plus tard. En même temps, je sais pas si y a tellement d'objets de valeur, m'enfin ça me ferait chier qu'on me pique mes grattes, mon pc et ma chaîne faut admettre. Je secoue la tête, en me répétant mentalement que j'en sais rien, et que ça sert à rien d'extrapoler, je verrai bien.

Et je suis en train de me changer histoire de pas garder mes fringues couvertes d'hémoglobine quand la porte claque à nouveau. Un sourire étire mes lèvres et je termine de passer un t-shirt en sortant de la chambre pour le rejoindre.

« Ca va aller, je vais survivre. Je suis pas le gars le plus solide du monde, je crois que ça se voit, mais grâce à toi, ils ont pas pu y aller trop fort... »

Je le vois sortir ses courses de leur sac, donc, et je l'observe calmement. Ce qui est pas trop son état d'esprit à lui, parce qu'il a vraiment l'air surexcité là. Un vrai gosse, c'est bien ce que je dis.

« T'aime les Fajitas j'espère ? Perso, j'adore ça, surtout quand c'est bien épicé ! J'ai aussi pensé à prendre du poulet, des poivrons, des tomates, un peu de salade, crème fraiche et de l'oignon... j'ai rien oublié ?
- Je sais pas, je suppose que tu peux mettre ce que tu veux dedans... »


A vrai dire, je me passe de la viande et j'ai tendance à rajouter du guacamole personnellement. Et comme je me suis approché du comptoir, j'ai pu constater qu'il y avait aussi d'autres victuailles pour palier à l'absence de bidoche dans mon frigo.

« T'as fait le plein, c'est bien, je sais pas si j'aurais eu le réflexe de reprendre ce genre de choses même en faisant un bout de courses demain... »

Enfin je crois pas que j'aurais zappé, mais tant qu'à faire... Puis au moins comme ça, il a choisi ce qui lui plaisait, c'est pas plus mal. Moi comme je mange rien de tout ça, je sais pas trop ce que j'aurais choisi dans les rayonnages, mais... Sans doute pas les boulettes sur lesquels il a l'air de baver, même alors que ce qu'on est partis pour préparer ce soir, c'est plutôt le plat mexicain, donc.

« T'as faim ?... »

Question con quand on s'adresse à un mec qui vit dans la rue, d'accord ; je reprends.

« T'u veux qu'on s'y mette tout de suite ? »

C'est comme tu veux, mec, y a pas d'urgence pour moi, mais ça me dérange pas de manger tôt non plus...
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() message posté Mer 17 Sep 2014 - 11:55 par Invité
Je n'étais pas le genre de gars à faire semblant. Chez moi, tout était impulsif et vrai, je savais pas cacher mes sentiments. Quand j'essayais de le faire, c'était souvent raté, à moins d'être très concentré sur mon objectif et de jouer le jeu à fond. Grand mère ne m'avait jamais empêché de montrer mes émotions quand j'étais petit. Par exemple, elle ne m'avait jamais dit de ne pas pleurer, parce que c'était mal de pleurer surtout pour un garçon. Elle ne m'avait jamais empêché d'être heureux non plus. Tous les week-end, faute de moyen, elle m'emmenait dans le parc, là où il y avait les jeux pour enfants et puis je m'éclatais comme ça. Quand j'étais très sage, elle m'emmenait même à la piscine où je m'amusais comme un petit fou. A partir du moment où j'étais content et que je ne manquais de respect à personne, elle me disait de ne pas avoir honte de ce que j'étais et qu'il fallait être naturel. Les gens n'étaient pas forcément gentils à l'extérieur, mais il y en aura toujours pour vous tendre la main.

Je ne me rendais pas forcément compte de mes actions et réactions si bien que, lorsque j'étais entré dans l'appart', je m'étais déjà considéré "comme chez moi"... tout en ayant en tête que c'était chez quelqu'un d'autre bien sur. En règle générale, je n'aimais pas profiter des gens. Shaya m'avait déjà invité à rester chez elle, encore plus quand elle était partie en Amérique, mais j'avais refusé parce que c'était chez elle et que je n'avais pas à squatter. Il n'y avait qu'en hiver ou les jours de grandes pluies que je m'étais laissé convaincre par son appartement et qu'il m'avait été d'une grande aide.
Nate m'avait invité chez lui et je savais que je ne resterais pas longtemps. Même s'il ne payait pas son loyer, je ne méritais pas d'être là. Je lui avais peut être sauver la mise, et je prenais cela pour argent comptant, mais je n'allais pas tarder dans les jours à venir à retrouver ma voiture jusqu'à ce que je me trouve de quoi payer le loyer. Il était vrai que voler le porte monnaie de gens honnêtes n'était pas forcément moral, mais je me sentais déjà mieux psychologiquement parlant parce que je prenais un risque, c'était comme aller à la chasse en quelques sortes.

J'étais revenu après avoir fait quelques emplettes où j'en avais profité pour me faire plaisir. Nate m'avait dit déjà avoir ce qu'il fallait pour lui dans son frigo, du coup, je ne m'étais pas gêné. Contrairement à lui, j'étais plutôt carnivore. J'aimais bien les légumes, mais je préférais en manger avec de la viande. Et je pouvais aussi très bien m'en passer.

« Ça va aller, je vais survivre. Je suis pas le gars le plus solide du monde, je crois que ça se voit, mais grâce à toi, ils ont pas pu y aller trop fort... »
Je buguais un moment à le regarder, puis :
"Tu crois que s'ils t'avaient tués, les gens se trouvant dans le parc auraient tous été condamnés pour non assistance à personne en danger?
Au fait, si tu as besoin d'aide, je suis là hein!"

Quoique, si ça se trouvait, s'il y avait eu les flics qui étaient arrivés, c'était peut être parce que quelqu'un les avaient appelés plutôt que de se mêler directement au conflit comme je l'avais fait. Je pouvais le comprendre, on avait pas tous le même sang froid.
J'avais montré à Nate la liste de mes achats en insistant sur l'Old El Paso, parce qu'ils me faisaient très envie. Nate en déduisit qu'au moins, on pouvait y fourrer ce qu'on voulait. Je l'avais évidement fait un peu exprès, histoire qu'on ne mange pas chacun de notre côté pour la première fois, mais aussi parce que j'adorais cela, ce qui, dans ce cas là, tombait à la perfection.
"Eh ouais, c'est trop cool!"
C'est alors que Nate me demanda si j'avais faim. A cette question, je redressai la tête et plantai mes yeux dans les siens. Je n'avais même pas besoin de parler pour exprimer ma réponse.
"Je suis mort de faim." précisai-je quand même.
« T'u veux qu'on s'y mette tout de suite ? »
J'ouvris la bouche pour répondre, quand une idée me vint :
"Est ce que je peux prendre une douche avant?" demandai-je an ayant une certaine certitude sur la réponse. J'avais l'impression de sentir le cadavre moisi depuis 2 semaines et je détestais avoir cette sensation. Alors, pour faire la cuisine, il fallait que je sois propre et bien dans ma peau.
"Et... tu aurais des fringues à me prêter par hasard? Celle ci ne sont plus très propre..."
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Sam 20 Sep 2014 - 21:26 par Nathanael E. Keynes
Tu sais qu'ils tuent encore le jambon cru eux-mêmes ?

ft. Kaspar F. Hansen && Nathanael E. Keynes
Jeudi 21.08.2014 • Shoreditch
Ah ça, tout le monde n'est pas forcément aimable, la preuve, ma tête en est un assez bon exemple. Mais sur ce point, au moins, Kaspar et moi sommes sur la même longueur d'ondes : tendre la main à l'autre, ça nous semble manifestement assez naturel. Pas pour rien, donc, qu'il se retrouve chez moi, là, prêt à squatter mon canapé. Et moi ça ne me pose absolument pas le moindre problème, d'ailleurs, j'ai les moyens à vrai dire, donc si ça peut l'aider...

Enfin pour être honnête, je ne sais pas si je l'accepterais facilement si la situation était inversée. Je comprends tout à fait qu'on ait sa fierté, qu'on veuille se débrouiller tout seul, et ne pas être dépendant des autres. C'est un peu pour ça que je bosse, paie les charges à défaut de loyer et un genre de pension à Maman, parce qu'il était hors de question que je sois purement et simplement à leurs crochets indéfiniment. Cela étant, je me verrai pas accepter de laisser ce mec dormir dans la rue, alors que je peux lui filer un coup de main, et peut-être bien que ça me vexerait un peu qu'il refuse. C'est pas le cas aujourd'hui, et ça m'arrange bien cela dit.

« Tu crois que s'ils t'avaient tué, les gens se trouvant dans le parc auraient tous été condamnés pour non assistance à personne en danger ? Au fait, si tu as besoin d'aide, je suis là hein !
- Si ma famille avait porté plainte, et qu'ils avaient pu prouver que ces gens étaient sur place et n'avaient rien fait, possible. Mais bon, entre ceux dont on arriverait pas à prouver la présence, et ceux qui trouveraient un moyen pour prouver qu'ils ne pouvaient techniquement pas agir, ou qu'ils ont tenté quelque chose qui n'a pas marché ou qui ne s'est pas vu - et vu que je serais plus là pour témoigner contre eux bah... »


Je sais pas trop bien pourquoi on extrapole là-dessus et à vrai dire, j'aime autant pas être mort, hein. Ma vie est pas forcément exceptionnelle, mais je l'aime bien comme elle est et j'ai pas vraiment envie de la quitter tout de suite, même si comme pour tout le monde, y a des hauts et des bas. Et certains que j'aurais juste jamais imaginé possibles y a encore quelques semaines, mais passons. L'avantage avec Kaspar en face de moi, c'est que j'ai pas trop l'occasion de ruminer, et le voir s'enthousiasmer pour tout et n'importe quoi, ça a quelque chose de contagieux. Regardez-le devant ses fajitas quoi...

« Eh ouais, c'est trop cool ! »

Un môme, c'est réellement ça... Un môme affamé et qui le confirme à l'instant, mais un môme, ouais.

« Je suis mort de faim. »

Je suis pas très surpris parce que j'imagine bien que ça fait un petit moment qu'il a pas pu prendre un vrai repas. Alors tant qu'à faire, on va commencer par remédier à ça, n'est-ce pas ?

« Est ce que je peux prendre une douche avant ?
- Ah mais bien sûr ! »


Cri du coeur. Je propose bien à mes conquêtes nocturnes d'occuper la salle de bains, je vais pas le refuser à un gars que je me suis proposé d'héberger, n'est-ce pas ?

« Et... tu aurais des fringues à me prêter par hasard ? Celles-ci ne sont plus très propres...
- Oh bah alors, y a pas de lave-linge dans la rue ? »


C'est une blague, ouais. Pourrie, je sais, mais tout de même... Et vu mon grand sourire - crétin, tu viens de te rouvrir la lèvre - le doute est pas vraiment permis.

« On doit faire à peu près le même gabarit en plus, ça devrait pas poser de problème, viens... »

Je l'ai emmené vers la chambre, ai ouvert le placard en lui laissant le choix de prendre ce qu'il voulait, et puis je lui ai montré la salle de bains, et lui ai sorti une serviette propore.

« Prends ton temps, c'est du chauffage au gaz, donc y aura toujours de l'eau chaude... »

Fais-toi plais' quoi, t'es ici chez toi, je le répète. Et moi pendant qu'il se décrasse - le pauvre, je sais pas comment je supporterais ça, personnellement - je me suis affairé en cuisine. C'est pas parce que je ne mange pas de viande que je ne suis pas capable d'en cuisiner, et quand il ressort de la salle de bains, le dîner est quasiment prêt et deux couverts sont dressés sur le comptoir qui sépare la cuisine du salon. Plus qu'à t'installer sur un des deux tabourets hauts maintenant mon pote... J'ai même pris la peine de mettre les bières un peu au congél', histoire qu'elles soient fraîches, si c'est pas le pied, ça...
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 10:39 par Invité
Une douche. Doux privilège que j'aimais particulièrement m'offrir dès que j'en avais l'occasion. Si je devrais braver des lois, des règles, se seraient uniquement pour en prendre une. J'étais déjà entré dans des bâtiments tels qu'une piscine ou un gymnase de façon clandestine juste pour pouvoir me sentir propre. Je détestais cette sensation de sale et de crasse et c'était le grand inconvénient, avec celui de ne pas manger à sa faim, quand on vivait dans la rue. Du coup, comme me voilà à présent dans un appartement avec une cabine de douche où je pouvais y aller, ça avait été ma priorité.
Nate accepta - le contraire m'aurait un peu étonné, mais bon, je n'étais pas chez moi et je ne ferais rien sans sa permission - et je lui demandais même s'il pouvait me prêter des fringue, le temps de laver les miennes.

"Oh bah alors, y a pas de lave-linge dans la rue ?" ironisa-t-il alors.
- Bin,pas trop en fait. Juste des pressings par ci par là mais bon, je peux pas souvent y aller.
"On doit faire à peu près le même gabarit en plus, ça devrait pas poser de problème, viens... "

Je le suivi jusqu'à ce qui devait être sa chambre puis il a ouvert son placard plein de fringues. Il me permit de choisir ce que je voulais puis me montra sa salle de bain tout en m'amenant une serviette propre. J'eus un moment de bug en me demandant si je n'étais pas en train de rêver. Si j'allais me réveiller dans ma voiture en me disant que bien entendu, ça pouvait pas être aussi beau et que la réalité c'était pas ça. Pourtant, c'était bien vrai. J'étais bien dans l'appartement de ce garçon que je connaissais depuis quelques heures - sans arrières pensées non plus - et je m'apprêtais à prendre la douche chez lui et porter ses fringues.

"Whouaaa... merci trop beaucoup!" fis-je en ouvrant grand les yeux. Bien évidement, j'aurais sans doute fait pareil en situation inverse, mais bon, c'était toujours surprenant autant de générosité.
Je pris quelques minutes avant de choisir une chemise et un blue jean avant de me retrouver sous l'eau chaude. Je restais plusieurs minutes - en fait, je ne sentis pas le temps passer - levant la tête vers le plafond, les yeux fermés. Ça faisait tellement du bien! Je m'étais entièrement lavé, jusqu'à la pointe de mes cheveux. Quand ils seront secs,ils seront tout doux et complètement en bataille. Le sèche cheveux me les avait pas arrangés et même me coiffer ne servait pas à grand chose après un shampoing.

Quand je ressortis enfin de la salle de bain, je dressais à nouveau la tête vers le haut pour humer l'odeur de nourriture mexicaine qui émanait de la cuisine. Mon estomac me rappela violemment qu'il n'était pas satisfait et qu'il voulait être rempli là, maintenant. J'étais un peu déçu pour le coup de ne pas avoir pu faire la cuisine ce soir là, j'adorais la faire et cela faisait longtemps que je n'y avais pas touché, mais tant pis, je le ferais la prochaine fois et cette fois ci, ça ne m'échappera pas!

"Ca sent booooooon!" fis-je en faisant mon apparition dans la pièce. Lorsque je vis Nate, je le regardais avec une pointe d'hésitation, avant de le prendre dans mes bras pour lui faire un câlin.

"Merciii merciii merciii!"

Bon, j'allais peut être un peu loin dans ma reconnaissance, quoi que, peut être pas en fait. Puis je me mis à table comme un petit enfant bien sage, mon ventre se remettant à faire son mélomane.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 14:14 par Nathanael E. Keynes
Tu sais qu'ils tuent encore le jambon cru eux-mêmes ?

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Jeudi 21.08.2014 • Shoreditch
Tu sais mon pote, va pas falloir que tu prennes à la lettre tout ce que je raconte, sinon tu vas jamais t'en sortir.

« Bin, pas trop en fait. Juste des pressings par ci par là mais bon, je peux pas souvent y aller. »

C'est un bel exemple. Non mais mec, je me doute bien... C'était juste une connerie quoi. Bref, je lui ai filé des fringues, lui laissant même le choix, autant qu'il se sente à l'aise, et une serviette pour la douche et je lui ai laissé la salle de bains.

« Whouaaa... merci trop beaucoup ! »

Faut vraiment que j'arrête de lui faire de grands sourires à chacune de ses réactions, ma gueule est pas trop d'accord. Mais faut avouer que c'est assez communicatif, son émerveillement face à tout. Un petit chiot qui rencontre son nouveau maître, sa nouvelle maison. Remarquez que ça marche sans doute aussi avec un chaton, fin bref. C'est juste adorable.

Je l'ai donc laissé prendre sa douche, le temps qu'il voudrait, et me suis affairé en cuisine, tranquillement... avec notre musique en fond. Et ma voix qui accompagne les quelques enregistrements qu'on a de nos concerts, donc. Je me suis arrêté, pourtant, quand la porte de la salle de bains s'est ouverte.

« Ca sent booooooon !
- J'espère bien ! »


Kaspar est venu me prendre dans ses bras, visiblement ravi, et ça me fait super plaisir. Etrangement, c'est un beau mec, faut dire ce qui est, et on n'a pas tellement de différence d'âge - d'autant que je m'en fous un peu en soi - pourtant je ressens pas l'envie de le mettre dans mon lit. C'est peut-être parce que j'ai l'impression d'être son gardien, là... Je sais pas. N'empêche que j'ai beau avoir ce mec extatique dans mes bras, je suis juste content de lui faire plaisir, c'est tout. Et c'est sans doute aussi bien comme ça.

« Merciii merciii merciii !
- Bah de rien ! Vas-y, installe-toi, on va manger... »


Je nous ai apporté le plat de légumes, la viande à part, crème fraîche, guacamole et fromage râpé, et les galettes tiédies à côté... Je crois qu'on est bon, là, non ? J'ai décapsulé les bières, et lui en ai tendue une avant de venir m'installer à côté de lui.

« Et bah cheers mec... Disons... A de drôles de rencontres ? »

C a tombe bien, j'aime bien les choses qui sortent de l'ordinaire... Parce que faut avouer que c'est pas vraiment la façon la plus classique du monde de rencontrer quelqu'un, n'est-ce pas ?
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 16:35 par Invité
Grand mère prenait toujours l'habitude de sortir le grand jeu lorsque nous mangions mexicain. Elle mettait de la musique relatant au pays et on sortait nos ponchos pour être dans l'ambiance. Ce n'était pas grand chose, et quiconque en dehors de nous aurait pu nous prendre pour des cinglés, mais c'étaient nos petits moments d'amusement. Grand mère ne m'offrait pas grand chose en général, question matériel. En réalité, elle m'avait offert bien plus que cela. Tous ces moments privilégiés valaient bien plus que l'or du monde. J'espérais pouvoir transmettre ce genre de tradition à ma future progéniture - si j'en avais un jour - afin de démontrer que la vie, ça n'était pas forcément l'argent. En fait, il y avait peu de chose matériel qui m'attirait. Je n'étais pas très dépensier en général, mais j'aimais profiter de la vie, du moment présent.

Aujourd'hui, je ne mangeais plus mexicain avec grand mère mais avec Nate et cela me faisait tout autant plaisir. Ça n'était pas la même chose, mais cela ne signifiait pas que c'était moins bien ou que c'était mieux.

Je l'avais remercié pour tout ce qu'il avait fait pour moi, même si de mon point de vue, ça n'était pas encore assez. Mais plus tard! Nate m'invita à m'installer et je ne me le fis pas répéter. Il présenta sur la table les différents ingrédients que je regardais avec émerveillement ainsi que les bières que j'avais ramenées.Il prit soin de les décapsuler avant de me la tendre, puis :

« Et bah cheers mec... Disons... A de drôles de rencontres ? »
- A de drôles de rencontres! renchéri-je. "Cheers!"

En général, il valait mieux que j'évite l'alcool, je ne le tenais pas et puis, ça avait tendance à me faire des effets assez bizarre. Je divaguais naturellement mais alors sous l'emprise de l'alcool, je vous laissais imaginer. Toujours était-il qu'une petite bière ne me ferait pas grand mal, même rien du tout.
Je pris ma première crêpe après avoir reposer la bouteille puis je la remplit avec (beaucoup) du poulet et autres ingrédients présenté. Je ne tardais pas à prendre ma première bouchée et prendre le temps de la savourer. C'était parfait, Nate avait bien épicé, même si ça l'était pas encore tout à fait assez à mon goût. Mais c'était quand même parfait ainsi! A la troisième bouchée, j'attendis d'avaler tout le contenu de ma bouche avant de me remettre à parler :

"Au fait... tu fais quoi dans la vie?"

Le repas était l'occasion parfaite pour faire connaissance. C'était dans ce genre de moment où l'on bavardait et où l'on parlait le plus de nos petites vies. Quand je vivais avec Grand Mère, c'était là que je lui racontait mes aventures à l'école.

J'avais évidement plusieurs questions à lui poser, parce que j'étais très curieux de nature et que cela me permettra de le connaitre un peu mieux. Peut être pourrions nous devenir amis, c'était d'ailleurs bien parti pour. Puis, il avait l'air d'un type cool, pas le genre à vous faire sentir idiot ou en trop.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 22:53 par Nathanael E. Keynes
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Jeudi 21.08.2014 • Shoreditch
J'ignore forcément ce qu'il a vécu avec sa grand-mère et ce que manger mexicain rappelle de souvenirs pour lui. J'ignore forcément que ce soir, ça n'a donc pas grand chose à voir avec ce qu'il a connu par le passé, la musique qui passe, c'est la mienne, plutôt rock, donc, rien à voir avec les traditions latino-américaines. Et les ponchos ne font pas vraiment partie de ma garde-robe. Cela étant, il a l'air d'être content, et c'est un peu tout ce qui m'importe, là maintenant tout de suite.

« A de drôles de rencontres ! Cheers ! »

On a trinqué, bu une première gorgée de bière et commencé à manger tous les deux. Je l'ai vu remplir sa fajita comme un affamé, et je sais même pas comment il fait pour pas en mettre les trois quarts dans son assiette en mordant dedans. Pour ma part, elle a été garnie de légumes, crème, guacamole et fromage râpé, sans grande surprise. Je mange pour le coup de façon disons plus mesurée que lui, mais autant mon dernier repas ne date que de quelques heures, autant je n'ai aucune idée depuis combien de temps il n'a pas pu mettre quelque chose de réellement solide dans son estomac. Alors fais-toi plaisir, mec, profite tant que tu veux, j'ai les moyens, autant que ça serve. Je suis en train d'avaler une bouchée supplémentaire quand il reprend la parole, et me pose une question somme toute assez naturelle.

« Au fait... tu fais quoi dans la vie ?
- Je suis barman, enfin entre autres. Je devais bosser ce soir, mais j'ai envoyé un message à mon patron pour lui expliquer que ce soir ça allait être compliqué. Avec une photo de ma tête, et je me suis fait engueuler parce que j'ai pas été à l'hosto pour la peine... »


Je lui retourne pas la question parce que là comme ça, je me doute qu'il fait rien de particulier dans la vie, ou alors des choses dont il a peut-être pas envie de parler, mais je me dis qu'on va bien lui trouver quelque chose en s'y mettant tous les deux. C'est pas comme si j'avais pas déjà aidé d'autres personnes à trouver des jobs à leur arrivée à Londres. Et même si Kaspar débarque pas de l'autre bout du monde, ça change rien.

J'ai mordu à nouveau dans ma galette, avalé tranquillement ma bouchée avant de relancer. Parce que je suis pas que barman, faut dire ce qui est.

« Je suis aussi journaliste pigiste - payé à la tâche et exploité, donc - pour le Sun et le Times. A la base, barman, c'était pour payer mes études de journalisme, mais pour l'instant, ça marche mieux que les papiers donc... je garde le job même si j'ai fini l'école. »

Ca peut faire beaucoup pour le commun des mortels, mais j'ai pas trop l'habitude de dormir plus de 6h par nuit, et je suis incapable de ne rien faire alors... Ca m'occupe pas mal. Ca, et la musique, et comme c'est un peu LE truc qui me passionne le plus dans l'histoire, quoi que j'en sois peut-être pas complètement conscient encore, je me sens obligé d'en parler, forcément...

« Et puis je joue dans un groupe. Enfin on est un peu... au point mort en ce moment, vu que notre batteur s'est fait la malle sans prévenir, et puis... on est un peu en froid avec mon meilleur ami, donc c'est un peu... compliqué. »

C'est un bel euphémisme. Je sais pas ce que ça va donner cette histoire, et ça me fait profondément suer. Je supporte pas d'être en froid avec Spencer et en même temps, je comprends pas comment il a pu réagir comme ça. Je sais bien que Tyler peut être imbuvable, mais... Ca n'empêche qu'il a sauvé la soirée ce jour-là, et je pige pas que mon best ait pu ne serait-ce qu'une seconde songer que c'était mieux d'annuler que d'accepter son aide. Je pige bien qu'il est amoureux d'Adriel mais... je crois que ce que j'encaisse le moins, c'est de comprendre qu'on place pas forcément les Lucky Strikes au même niveau d'importance. Mais ça, je vais peut-être pas déjà m'en plaindre face à mon nouveau super coloc', hein...
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Anonymous
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() message posté Lun 22 Sep 2014 - 8:57 par Invité
La saveur de la viande et des légumes dans ma bouche produisit l'effet d'un feu d'artifice. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas mangé quelque chose d'aussi bon (j'étais particulièrement fervent de la cuisine mexicaine) que pour le coup, je restais longtemps les yeux fermés, dans la même position, à essayer de décrypter ce qui était en train de se passer dans ma tête. En plus, c'était épicé et même si je ne ressentais pas la douleur du piment dans la bouche, j'aimais particulièrement son goût.
Lorsque je rouvris les yeux, je me redescendis à la réalité, me rendant compte que je n'étais pas seul et me souvint de la situation dans laquelle je me trouvais.

Nate était en face et après avoir mangé de bons morceaux, je m'étais intéressé à lui, à sa vie. C'était un début, après tout et il était normal d'essayer d'en savoir un peu plus sur lui.

- Je suis barman, enfin entre autres. Je devais bosser ce soir, mais j'ai envoyé un message à mon patron pour lui expliquer que ce soir ça allait être compliqué. Avec une photo de ma tête, et je me suis fait engueuler parce que j'ai pas été à l'hosto pour la peine...
Je clignais des yeux, puis :
"Oh... j'aurais peut être du t'y emmener. Je sais pas trop comment ça marche ce genre de cas... tu as encore mal?"

Il était vrai que manger épicé après s'être fait rétamé la figure, ça n'était peut être pas la meilleure idée du siècle.
M'enfin, il pris un nouveau morceau, puis poursuivit :

« Je suis aussi journaliste pigiste - payé à la tâche et exploité, donc - pour le Sun et le Times. A la base, barman, c'était pour payer mes études de journalisme, mais pour l'instant, ça marche mieux que les papiers donc... je garde le job même si j'ai fini l'école. »
- Oh... c'est pas bête ça...
J'étais en train de penser à mon propre cas, évidement. Jusqu'ici, je n'avais pas encore chercher à me trouver un emploi, qu'importe qu'il soit. J'avais voulu profiter, rester en dehors de toutes ces tâches administratives, du stress de la vie quotidienne... j'avais voulu être peinard. Mais il était temps que je me reprenne en main une bonne fois pour toute.
"Tu saurais pas s'ils cherchent des gens par hasard?" demandai-je par simple curiosité, afin de mieux m'informer par la suite.

Et encore, ce n'était même pas tout.

« Et puis je joue dans un groupe. Enfin on est un peu... au point mort en ce moment, vu que notre batteur s'est fait la malle sans prévenir, et puis... on est un peu en froid avec mon meilleur ami, donc c'est un peu... compliqué. »

Je terminai de manger la nouvelle bouchée (et dernière de ma crêpe) à la façon d'un hamster, les yeux grands rivés sur Nate, avant de pouvoir réagir à ces informations.

"C'est vrai? Oooooooooooooh mais c'est TROP COOL! Fin... je veux dire, que tu joues dans un groupe hein. Et vous êtes en panne de batteur ou vous en avez trouvé un autre? Et, pas cool pour ton pote... qu'est ce qu'il s'est passé?"

Je ne le quittais pas des yeux lorsque je me resservi une nouvelle crêpe et je baissais à peine les yeux pour la fourrer, en repensant alors à l'une de mes grandes passions : la musique. La batterie, plus particulièrement, parce que je savais pas jouer des autres instruments et j'étais plutôt mauvais chanteur.

"En tout cas, moi je sais en faire de la batterie. j'avais hérité de celle de mon grand père, parce qu'il était batteur lui aussi. Il n'est jamais devenu célèbre, mais il avait son propre groupe quand même. Malheureusement, les autorités l'ont confisquée.... et je compte un jour la reprendre."
Repenser à ce moment où, je les avais vu emporter le gros instrument, impuissant, me rendait nerveux. Grand père avait mis toutes ces économies pour se l'offrir, et ils l'ont enlevé comme ça, d'un trait. C'était un nouveau combat pour lequel j'irais jusqu'au bout. Je ne savais pas où elle se trouvait à présent, mais je comptais réellement la récupérer.
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Nathanael E. Keynes
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"Tu sais qu’ils tuent encore le jambon cru eux-mêmes !" [Nate] Giphy
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() message posté Mar 23 Sep 2014 - 8:13 par Nathanael E. Keynes
Tu sais qu'ils tuent encore le jambon cru eux-mêmes ?

ft. Kaspar F. Hansen && Nathanael E. Keynes
Jeudi 21.08.2014 • Shoreditch
Raconter ma vie - tant qu'on reste dans les choses assez banales et classiques et pas trop dans le cadre des relations parentales - c'est pas vraiment quelque chose qui me dérange en soi, si bien que les quelques questions que peut me poser Kaspar n'ont rien de bien embarrassant, et je lui réponds sur un ton du plus naturel qui soit. Mais quand il s'inquiète concernant mon état de santé, une fois de plus, je trouve ça touchant. Inutile pour le coup - allez, ils ont pas frappé si fort, je vais pas avoir des trucs détruits à l'intérieur que je suis même pas au courant - parce qu'il est de toute façon hors de question que j'aille à l'hosto, là, mais touchant.

« Oh... j'aurais peut être du t'y emmener. Je sais pas trop comment ça marche ce genre de cas... tu as encore mal ?
- Seulement quand je souris trop. C'est con, ça m'arrive assez souvent. »


Et... de dire des conneries aussi, ouais.

« Non mais t'inquiète pas mec, si vraiment ça va pas, je te le dirais. Pour l'instant, ça a franchement l'air plus dégueu qu'autre chose. »

Parce que j'ai franchement l'air fin avec mon cocard, et mon arcade et ma lèvre ouvertes. Faire le compte de mes activités sonne toujours un peu bizarre. Je suis vraiment hyperactif ou... ? - ne pas répondre à cette question, mes parents m'en veulent très certainement encore de l'enfer que c'était quand j'étais petit.

« Oh... c'est pas bête ça... Tu saurais pas s'ils cherchent des gens par hasard ?
- On a embauché y a pas si longtemps au Barfly, je doute qu'il y ait encore une place, mais je me renseignerai. Et sinon c'est pas grave, on te trouvera autre chose, t'inquiète. »


Et ça, donc, ça va être ma nouvelle mission, gars. Mais si je continue à te voir dévorer tes fajitas comme si tu voulais faire des réserves pour les jours difficiles, je vais vraiment pas pouvoir m'empêcher d'éclater de rire du sais.

« Tu sais, je vais pas te piquer ton assiette... Y a un peu trop de bidoche à mon goût dedans de toute façon, prends ton temps, hein... »

J'avoue je peux pas m'empêcher de rire un peu, du coup ouais, je douille un peu aussi au passage, mais enfin après cet après-midi, ça n'est pas vraiment au même niveau, faut avouer. Je pensais pas, par contre, que la réaction de mon sauveur face au groupe serait aussi... forte. Et directe, d'ailleurs.

« C'est vrai ? Oooooooooooooh mais c'est TROP COOL ! Fin... je veux dire, que tu joues dans un groupe hein. Et vous êtes en panne de batteur ou vous en avez trouvé un autre ? Et, pas cool pour ton pote... qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Disons qu'il y a clairement une incompatibilité entre l'autre guitariste et le gars qui nous a dépanné à l'arrache la dernière fois. Et comme j'ai pas voulu refuser son aide parce que je voulais pas qu'on annule à la dernière minute, bah... Ca n'est pas très bien passé... »


C'est un euphémisme et je suis suuuuuuuuuuper évasif, mais je crois que j'ai pas trop envie de rentrer dans les détails. D'expliquer que je comprends que Spence en veuille à Tyler parce qu'il est imbuvable avec sa copine, et que c'est normal qu'il la défende, mais qu'à côté de ça, je suis très con et j'en pince pour Tyler, moi... Et que donc ça me fait tout autant chier qu'on s'en prenne à lui. D'autant plus que cette fois-là, à part ses petites remarques à la con, il a été super réglo quoi...

« Enfin, va falloir que j'aille m'expliquer avec lui, ça fait trop longtemps qu'on est en froid, j'aime pas ça. »

Et ça aussi, c'est un euphémisme. J'arrive même pas à réaliser qu'on a pu en arriver là, lui et moi. C'est juste tellement inconcevable en soi... Et je suis songeur un instant, ma crêpe qui refroidit dans mes mains pendant que lui se ressert tranquillement, quand il reprend la parole.

« En tout cas, moi je sais en faire de la batterie. J'avais hérité de celle de mon grand père, parce qu'il était batteur lui aussi. Il n'est jamais devenu célèbre, mais il avait son propre groupe quand même. Malheureusement, les autorités l'ont confisquée.... et je compte un jour la reprendre. »

Gros, mais alors GROS moment de bug.

« Wait... »

Sérieusement, si y a quelqu'un là-haut, il a un drôle de sens de l'humour, mais je crois que sur ce coup-là, je le remercie mais genre un million de fois.

« Non mais sérieux mec, il fallait qu'on se rencontre, c'est pas possible. Dommage pour ma gueule que ce soit dans ces conditions, mais si tu joues vraiment bien de la batterie, je veux bien reprendre un coup ou deux s'il faut... »

Et le pire là, c'est que je suis tout à fait sérieux. J'ai reposé ma crêpes pour passer un bras autour de ses épaules et déposer une bise sonnante sur sa joue genre archi-surfaite.

« T'es définitivement mon sauveur, c'est pas possible ! »

J'ai même envie d'aller jusqu'à mon taff, juste pour aller squatter la batterie pour qu'il fasse un essai. Je me retiens juste parce que vu ma gueule et vu que j'ai dit que je viendrais pas, ça risque juste de passer pour du foutage de gueule sinon, mais... L'envie est là.

« Je te promets rien, parce qu'il faut déjà que je calme le jeu avec Spencer - l'autre guitariste, donc - et qu'on fasse le point avec le bassiste mais... Si ça te dit, moi je suis archi-pour l'idée de te faire faire un essai... »

Et si t'es ne serait-ce que moitié aussi bon que Tyler, je crois que tout le monde sera ravi de voir le siège occupé par quelqu'un d'autre que lui tu vois...
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