"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Déjà vu (ft. Wesley) 2979874845 Déjà vu (ft. Wesley) 1973890357
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Déjà vu (ft. Wesley)

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Anonymous
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() message posté Mer 3 Sep 2014 - 9:51 par Invité
Home sweet home comme on dit. Ah ça faisait un moment que j’attendais de rentrer enfin à Londres. Tous ces souvenirs qui remontaient, comme ça, ça me faisait vraiment bizarre. Mais d’un autre côté ça me faisait un bien fou de revenir aux sources, au final, en quelques sortes. A peu près vingt-quatre heures de vol, ça commençait à faire long. J’avais pourtant suggérer à mes parents de le faire en deux fois, mais non, inutile d’insister. Mais je remettais enfin les pieds sur le sol londonien, et ça faisait le plus grand bien, vraiment. Je n’avais qu’une envie maintenant : renouer avec ma vie passée. Enfin… Quand je disais ça, je ne pensais finalement qu’à une personne en particulier. Jonah. Il ne fallait pas que je retombe pour lui, mais pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher d’y penser. Peut être qu’il avait refait sa vie, peut être qu’il avait une copine ou bien qu’il ne vivait plus ici, mais je voulais au oins essayer de le revoir, une fois. Mais pas tout de suite. Il m’avait manqué. Tant de fois j’avais pensé à lui dans mes rêves, ou même au cours de la journée. Au début, je pensais à lui tout le temps, n’importe quelle chose me rappelait son visage, et même si ce besoin s’était dissipé un peu, il continuait de me manquer. J’aimerai ne passer rien qu’une après-midi avec lui, me souvenir du temps passé…

Mais pour le moment, j’essayais désespérément de retrouver ma valise parmi toutes celles qui sortaient une à une. Ah ! Enfin la voilà. Une valise marron avec des fleurs partout dessus, c’était presque impossible de ne pas la trouver. Mon père, quant à lui, ne parvenait pas à trouver sa valise. Même après que toutes celles qui se trouvaient dans notre avion soient sorties. Lui et ma mère étaient donc partis à la direction pour avoir des informations, et moi, j’étais partie à l’entrée de l’aéroport, là où il y avait quelques boutiques pour passer le temps. Je n’avais pas envie d’aller à la direction pour que tout le monde me regarde à cause de ma bonbonne d’air. Du coup, je me promenais dans le hall de l’aéroport. Un homme était là. Je n’étais pas du genre à dévisager les gens, mais là, c’était tout à fait troublant. Cet homme… Je l’avais déjà vu, et je crois bien que c’était à cet endroit même. Ici, à l’aéroport de Londres. C’était… Une drôle de sensation. Je me fiais plus ou moins à mon instinct, et en prenant ma valise dans une main et ma bonbonne dans l’autre. J’avançais vers lui. « Excusez-moi. » Il se retournait vers moi. « Je suis désolée de vous déranger mais… On s’est déjà vu quelque part ? » Aby la bizarre. Il allait probablement me prendre pour une folle. Au pire, je ne le reverrais plus jamais. Enfin…
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Anonymous
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() message posté Dim 7 Sep 2014 - 12:28 par Invité
C’était un déchirement. A chaque fois. Se séparer était une épreuve à part entière. Mais il fallait faire bonne figure. Après tout, ce n’était qu’un au revoir. Ils se reverraient forcément. Bientôt.

Depuis que Wesley s’était installé à Londres, c’était la première fois que son petit frère Nigel venait lui rendre visite. D’ordinaire, c’était toujours Wesley qui rentrait à New York pour voir sa famille pendant les fêtes et les vacances. 5 ans que Wesley faisait des aller-retours réguliers à New York pour rester proche de sa famille. Bien sûr il communiquait beaucoup avec ses sœurs et son frère, mais quelques SMS et deux ou trois conversations sur Skype ne remplaçaient pas l’étreinte chaleureuse d’un frère et l’éclat d’un sourire vu en vrai. Les écrans interposés permettaient d’entretenir les relations, mais rien n’était aussi épanouissant que le contact humain. Wesley et Nigel avaient toujours été proches et ils avaient besoin l’un de l’autre.

Alors quand Nigel avait annoncé à son grand frère qu’il avait pris des billets pour passer quelques jours à Londres, Wesley était devenu fou de joie. Quelques jours seuls avec son petit frère, c’était la promesse de moments chaleureux et inoubliables. Les deux rejetons de la famille Carlson avaient bien entendu visité les grands endroits touristiques de la capitale anglaise. Car si Wesley était né à Londres, Nigel n’avait jamais connu cette magnifique ville, la famille Carlson ayant déménagé avant sa naissance. New York était son berceau et il y était resté fermement accroché.

Les deux garçons avaient passé ces trois jours ensemble à manger des tonnes de choses grasses et sucrées mais aussi à se remémorer leurs souvenirs d’enfance autour d’une bière dans les pubs populaires de Londres.
Seulement toutes les bonnes choses ont une fin, et le séjour de Nigel touchait à sa fin. Wesley et son frère ne le disaient pas à haute voix, mais ils étaient tous les deux tristes de se séparer. Ils se consolaient en se disant que Thanksgiving n’était pas si loin que ça et qu’ils se reverraient bientôt. Cependant cela n’empêcha pas le cœur de Wesley de se serrer lorsqu’il vit l’avion de son frère  décoller.

Et c’est la même nostalgie qui l’envahissait à chaque séparation qui le poussait à rester encore un peu dans l’aéroport, à errer quelques temps. Juste pour savourer encore le goût de ces jours passés avec Nigel. Il rêvassait dans le hall de l’aéroport quand soudain :

« Excusez-moi… »

Il se retourna et tomba nez à nez avec une jeune femme.

« Je suis désolée de vous déranger mais… On s’est déjà vu quelque part ? »

Wesley s’apprêtait à éclater de rire et à répondre du tac au tac que c’était une technique de drague déjà vue et plutôt pitoyable quand son regard s’attarda un peu plus sur le visage de la jeune femme. Il lui semblait effectivement familier. La bombonne d’oxygène qu’elle trainait derrière elle lui fit soudain se rappeler. Il lui sourit

« Votre visage me dit quelque chose oui ! Est-ce-qu’on se serait pas justement croisé dans cet aéroport ? »

Il lui posait la question pour être sûr que sa mémoire ne lui faisait pas défaut. Cependant il lui semblait bien qu’il avait croisé cette jeune femme 5 ans auparavant, lorsqu’il avait débarqué à Londres avec sa valise et son air perdu.
Les aéroports étaient des endroits épatants. Au moment même où Wesley quittait quelqu’un, il en retrouvait une autre.
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() message posté Ven 12 Sep 2014 - 21:59 par Invité
Je n’aimais pas trop aller à l’aéroport, c’était toujours annonciateur de nouvelles pas forcément bonne à entendre. Enfin, on n’était pas forcément heureux de se retrouver dans un aéroport. La dernière fois que j’y avais été au moins, c’était le pire moment de ma vie. La dernière fois, c’était lorsque j’ai quitté Jonah, que je l’ai laissé, là. Mais aujourd’hui, je revenais, et ça me faisait vraiment plaisir de pouvoir finalement rentrer à Londres. Non seulement j’allais retrouver la plupart de mes amis, mais j’allais retrouver Jonah, mon Jonah. Je ne savais pas si j’étais déjà prête à le retrouver, et s’il fallait que j’essaye de le voir au plus vite, mais je savais que j’en mourrais d’envie, même si je n’étais pas du tout prête à le dire à haute voix. Ma mère m’avait posé beaucoup de questions à son sujet, savoir si j’étais sure de vouloir le revoir, des choses comme ça, mais je lui avais dit que non,, je n’y avais pas trop penser, et que je verrais bien une fois sur place.

Et j’étais arrivée. J’avais officiellement les pieds sur le sol Londonien, et j’en étais ravie. J’avais adoré la Nouvelle Zélande, c’est sûr, c’était une ambiance très différente de l’atmosphère londonienne, pas moins agréable, mais différente. Et alors que mes parents partaient en quête de leur valise, je partais seule avec ma bombonne à l’entrée de l’aéroport. Il me restait suffisamment d’oxygène dans ma bombe, donc mes parents allaient pouvoir prendre leur temps. Je repérais un homme, qui, bizarrement, ne m’était pas inconnu. Seulement le problème, c’était que je serais incapable de dire qui est-ce qu’il était. Mais de toute façon, je n’avais rien à faire, alors je m’approchais de lui pour lui demander si on ne s’était pas déjà vu quelque part. Ce n’était pas mon genre de m’aventurer comme ça, mais je n’avais rien à perdre. « Votre visage me dit quelque chose oui ! Est-ce qu’on se serait pas justement croisé dans cet aéroport ? »Bon, au moins, je n’étais pas complètement folle. Alors après, je réfléchissais. La dernière fois, et à peu près la seule fois où j’étais venue dans cet aéroport, c’était le jour où je suis partie en Nouvelle-Zélande, c’est-à-dire il y a quatre ans maintenant. Est-ce que j’aurais vraiment une si bonne mémoire que ça ? Et lui aussi, du coup. « Hum… Oui… Maintenant que vous le dites… C’est bien possible même ! » Je souriais, un peu naïvement. « Je suis désolée de vous déranger comme ça, c’est pas à mon habitude, mais bon, je suis toute seule, vous aussi, alors autant se tenir compagnie ! » Si ça se trouve, il allait prendre peur et s’en aller, je ne sais pas, mais bon, au pire des cas, ce n’est pas bien grave. Je ne pensais pas le revoir de si tôt, donc ça allait au moins me faire passer le temps. « Moi c’est Abygaëlle au passage, enfin, tout le monde m’appelle Aby. »
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() message posté Sam 20 Sep 2014 - 15:31 par Invité
« Je suis désolée de vous déranger comme ça, c’est pas à mon habitude, mais bon, je suis toute seule, vous aussi, alors autant se tenir compagnie ! »

La proposition était faite sur un ton très naturel, très spontané. La jeune femme lui parlait comme si cela tombait sous le sens. Deux personnes seules, inconnues, peuvent parfaitement partager un moment ensemble !
Nous étions désormais dans une société moderne où la plupart des gens préféraient marcher tête baissée et foncer le plus rapidement possible vers leur destination, sans prendre le temps de lever les yeux, de regarder autour d’eux. Les inconnus devaient le rester et ils avaient tout intérêt à ne pas se faire croiser leur chemin, auquel cas la seule discussion possible se voulait menaçante et dans les éclats de voix agacées.
Alors Wesley fut agréablement surpris lorsque cette jeune femme lui proposa le plus naturellement du monde  de se tenir compagnie.

« C’est une très bonne idée ! »

L’aéroport ressemblait à une véritable fourmilière. Les gens allaient et venaient, les pas étaient rapides, pressés, impatients. Le brouhaha régnait, on pouvait percevoir les cris des enfants, las d’attendre leur décollage et qui s’impatientaient face à la lente torture administrative dont se chargeaient leurs parents.

« Moi c’est Abygaëlle au passage, enfin, tout le monde m’appelle Aby. »

« Enchanté Abygaëlle ! Très joli prénom ! » Wesley lui adressa un sourire chaleureux et lui tendit la main. « Moi c’est Wesley. Alors Abygaëlle, que diriez-vous d’aller prendre un café ? Ça sera toujours plus agréable que de rester plantés dans ce hall ! »

La jeune femme acquiesça et Wesley l’invita alors à rejoindre une table dans le coffee shop de la galerie marchande de l’aéroport. Bien que l’aéroport fût bondé, le coffee shop restait relativement vide. La plupart des gens préféraient prendre leur café à emporter et retourner le plus rapidement possible devant le tableau d’affichage pour rester informé de l’état de leur vol. Wesley et Abygaëlle trouvèrent rapidement une table de libre.

« C’est quand même incroyable de se croiser à nouveau ici ! On voit tellement de visages tous les jours… »
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() message posté Sam 27 Sep 2014 - 23:50 par Invité
Non, d’habitude, je n’étais pas aussi avenante. D’habitude, je ne parlais à personne à l’aéroport, ou dans tout autre lieu public d’ailleurs. D’habitude, et de part ma différence, je préférais rester dans mon coin, toute seule. Mais là, je savais que j’allais devoir attendre. Et même s’il valait mieux être seul que mal accompagné, là, j’avais un pressentiment que je ne serais pas mal accompagnée. Ce jeune homme semblait tout à fait sympathique, et souriant. Et plutôt beau goss aussi en fait… Enfin bref. Surement un peu grâce à l’excitation de revenir sur les terres londonienne, je n’avais pas hésité à l’aborder, et il ne m’avait pas repoussé, acceptant même de passer une peu de temps en ma compagnie. N’empêche, c’était une chance de tomber sur lui au milieu de tous ces arrivants et de tous ces gens en départ pour un nouveau voyage. Mais bref, je restais donc debout, à ses côtés, me présentant. « Enchanté Abygaëlle ! Très joli prénom ! » Je rougissais un peu, mais juste très légèrement, car bon, il complimentait juste mon prénom. Mais c’est vrai qu’il avait l’air relativement charmeur. Il me tendit la main. « Moi c’est Wesley. » Je lui serrai alors la main, enchantée de faire sa connaissance.

Alors que je pensais rester là à discuter avec ce jeune homme, il me dit : « Alors Abygaëlle, que diriez-vous d’aller prendre un café ? Ça sera toujours plus agréable que de rester plantés dans ce hall ! » Je ne m’y attendais pas, en effet, mais d’un autre côté, mes parents ne seraient pas là avant un moment, alors oui, pourquoi pas ! « Avec plaisir ! » lui dis-je avec un grand sourire. Mon premier café londonien depuis environ cinq ans, ça allait me faire bizarre, pour sûr, mais j’en avais terriblement envie. Mon retour allait en devenir plus que concret, et j’en étais ravie. Je suivais donc le jeune homme jusqu’au coffee shop de la galerie marchande, en tirant ma bonbonne. On s’asseyait à une table. Il n’y avait pas grand monde, pour le moment au moins.  Je regardais un peu autour de moi, par curiosité. « C’est quand même incroyable de se croiser à nouveau ici ! On voit tellement de visages tous les jours… » Je reportais mon attention sur l’homme que me faisait face. « Oui en effet. Enfin, je n’ai pas l’habitude de venir dans les aéroports, c’est peu recommandé dans mon état… » lui dis-je en baissant les yeux sur ma bonbonne. Je n’aimais pas étaler ma vie sur mon handicap, mais des fois, ça sortait plus ou moins tout seul. « Vous venez souvent ici ? » lui demandais-je, question stupide, alors que le serveur se dirigeait vers nous. Je commandais alors un café, en regardant Wesley, attendant qu’il commande à son tour… Et en attendant, je regardais de nouveau autour de moi, intriguée. Je regardais également si mes parents n’arrivaient pas, car connaissant ma mère, si elle me voyait en compagnie de ce beau jeune homme, je n’allais pas manquer à un de ses commentaires. Ou alors, à me rappeler que Jonah vivait à Londres, lui aussi. Puis je reportais mon attention sur le jeune homme qui me faisait face, une nouvelle fois. « Et au fait, vous arrivez ou vous êtes sur le point de partir ? »
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