C’est dans la banlieue Londonienne que j’ai vu le jour, ma mère et mon père ont dû parcourir une partie de la ville afin d’arriver à temps à l’hôpital. Ce fut un de leur plus beau jour même si finalement les factures qui ont dû payés par la suite furent un peu douloureuse. Mon père travaillant dur et ma mère ayant perdu son travail nous avions qu’un seul revenu pour vivre et malgré les quelques petits boulots que ma mère trouvait nous y arrivions peu. Malgré cela je n’ai jamais manqué de rien et surtout pas d’amour ni d’intention. Jouer au vélo en compagnie de mes amis d’enfance était mon rendez-vous journalier. Je n’ai pas souvent eu l’occasion de partir en vacances alors les seuls voyages que l’on faisait été vers ma famille maternelle qui habite Liverpool. C’était un changement court mais qui faisait du bien à mes parents et à moi par la même occasion. En bref j’ai grandis comme un enfant banal, sans rien d’extraordinaire et qui a très vite compris ce qu’était la valeur de l’argent, travailler et apprendre à écouter son prochain tout comme l’aider. Il est vraiment pas simple de comprendre parfois l’inégalité de la vie alors, il est vrai que j’ai parfois voulu me battre et faire ma petite révolution en voyant la monarchie vivre tranquillement sur le dos de pauvre gens comme mes parents mais, après tout sans eux nous ne pourrions pas gouverner notre pays seul alors, je m’oblige à penser qu’ils sont utile. «
Max, pourquoi tu regardes les informations ? Ça sert à rien en plus y’a notre série sur l’autre chaine. » Mon meilleur ami soufflait encore une fois mais, c’était presque incroyable comme j’avais envie d’être dans la télé, pouvoir moi aussi offrir mes connaissances et les nouvelles fraiches à des milliers de Britannique. «
C’est pas inutile, il faut bien s’informer. Et puis j’aimerais bien faire ça plus tard, journaliste c’est bien comme métier. » Il se mit à rire alors en me regardant bêtement. «
Mais tu pourras jamais, t’arrive déjà pas à avoir la moyenne en maths alors faire des études de journalisme… » C’était limite moqueur et méchant mais je ne m’arrêtais jamais sur les critiques des gens. Au contraire, je suis quelqu’un qui se forge un caractère et qui justement souhaite contredire les gens en me battant pour réussir et leur prouver que je suis capable. «
On pari ce que tu veux que j’arrive à entrer en études de journalisme. » Je le nargue ouvertement de mon regard malicieux et il vient alors accepter le pari, autant vous dire qu’il a vite perdu.
L’entrée au lycée, mon choix d’études et donc le journalisme ne m’ont jamais quitté. J’ai continué ma route, travaillant un peu plus dur et rattrapant mon retard en maths. Evidemment, ce fut assez délicat et je ne réussis malheureusement que d’avoir la moyenne, une victoire pour moi. Malgré mes quelques lacunes j’arrive tout de même à entrer à l’université pour une année seulement où je débute mon année de journalisme et je découvre réellement ma passion. Mes parents sont limite fière de voir leur fils dans cette grande université Londonienne, une chose dont il n’aurait jamais vraiment cru il y a quelques années et pourtant. En plus de ma réussite scolaire je me suis rendu compte que j’avais un potentiel assez important avec les filles, un potentiel dont je me suis très vite mis en marche pour obtenir ce que je souhaite. Me baladant de filles en filles je suis très vite devenu le petit coureur de jupons du campus et autant vous dire que c’est agréable de voir des femmes se battre juste pour obtenir une nuit avec moi. Ma vie universitaire fut dont plus que glorieuse et bien que je sois un garçon honnête et sensible je me suis aussi découvert volage et appréciant les relations sans sentiments. Et puis un jour, tout a basculé…
Alors que je venais de quitter le club sportif je venais rejoindre mon quartier résidentiel sauf qu’un bruit me perturba. J’entendais crier et cela semblait presque trop réel pour être vrai. Je venais donc dévier ma trajectoire et voir une jeune femme ce faire embêter par quelques petits bouffons de cette fameuse catégories de fêtard. Je soupirais et m’interposant alors j’aurais presque pu le regretter. «
Vous avez pas compris ? Elle vous a demandé de la laisser tranquille. » Un des types ce mit à rire en me regardant. «
Dégage le nain, on n’a pas besoin de toi. » Je le regardais alors, scrutant ces amis du coin de l’œil et la jeune femme était presque soulagé que quelqu’un ce soit arrêté bien qu’elle ne donner pas cher de ma peau apparemment. «
Le nain t’emmerde déjà et moi j’insiste en te demandant de la laisser tranquille ou je risque fortement de m’énerver. » Cette fois-ci ce fut le groupe entier qui venait me rire au nez et bien que je me connaisse aucun talent pour la bagarre je venais mine de rien mettre la main dans mon sac ou j’essayais d’attraper mon gaz anti-attaque. «
Bon écoute, je t’ai prévenu une fois mais je le ferais pas deux. Si tu souhaites vraiment participer à la fête dis-le et on peut éventuellement voir pour te laisser quelques minutes avec elle mais, vient pas nous saouler. » Je me mis à rire avec ironie. Il parle de cette femme comme un morceau de viande et le non-respect je ne supporte pas. Très vite je venais sortir le gaz et lui en mettre une bonne couche sur les yeux, envoyant un coup de pied dans le ventre de celui qui se trouvait à droite et ajoutant un coup de bombe à celui de gauche. Attrapant la main de la jeune femme je venais me mettre à courir. «
Grouille ! » Quittant alors les lieux je l’entrainais vers mon quartier résidentiel et ma tactique de défense et vraiment merdique mais, elle fonctionne. Je regardais alors la jeune femme, un peu essoufflé. «
Comment tu te sens ? » La jeune femme semblait plutôt soulagée. «
Je vais bien et… Merci. » J’avais l’impression d’avoir fait quelque chose d’extraordinaire. C’était presque plus dangereux qu’autre chose. «
De rien. » D’un faible sourire je venais ajouter. «
Tu peux attendre quelques minutes et tu pourras sortir, je ne pense pas qu’ils reviendront. » La jeune femme semblait tout d’un coup un peu moins rassurée et très vite elle ajouta. «
Euh, si ça te dérange pas j’aimerais rester avec toi et, j’appellerais mes parents pour qu’ils viennent me récupérer. » J’haussais les sourcils un peu surpris de ces paroles. Appeler ces parents pour ça ? Il n’y a rien eu mise à part une tentative qui fut brève. Je venais soupirais doucement en ajoutant alors. «
Oui si tu veux. » Je l’entraînais alors vers ma chambre pour lui permettre de se reposer un peu, prenant pour ma part le canapé je laissais alors la nuit passé pour ensuite la laisser partir le lendemain matin.
Ce dont je n’avais pas du tout pensé une fois que j’ai eu secouru la jeune femme, c’est qu’elle puisse venir d’une monarchie et principalement d’une principauté ce qui m’engagerait alors à des remerciements assez étrange. «
Jeune homme, ma fille m’a raconté ce que vous avez fait pour elle et autant vous dire que je vous en suis très reconnaissant. C’est pour cela que je souhaiterais vous remerciez d’une quelconque manière, dites-moi ce qui vous ferez plaisir. » Je le regarder un peu surpris, déjà apprendre que la jeune femme que j’avais secouru est une future princesse et que son père me propose n’importe quoi pour me remercier me surprends encore plus. J’essayais de réfléchir rapidement mais rien ne venait de cohérent. «
Euh, je sais pas… » Je grimaçais et cette jeune femme venait murmurer quelque chose à son père, son regard se posa une nouvelle fois sur moi et je venais très vite me demander ce qu’elle avait en tête. «
Eh bien, j’ai une proposition à te faire, sur demande de ma fille. Serais-tu d’accord de devenir un membre de l’équipe travaillant pour nous et plus particulièrement pour elle et quitter l’université pour venir vivre avec nous dans notre château. » J’écarquillais les yeux, non mais il plaisante ou quoi ? Et puis mes études j’en fais quoi ? «
Saches que tu seras très bien rémunéré et nous te laisserons assez libre sur tes jours de repos. » Non mais c’est quoi ce délire ? J’ai rien demandé moi ! Je soupirais, passant une main dans mes cheveux. En même temps je me dis que gagner ma vie convenablement et tout de suite n’est pas de trop quand on sait que mes parents galère mais bon, je tiens à mon boulot de journalisme. «
Je… Le souci c’est que je souhaite devenir journaliste et, oui j’aimerais beaucoup mais… » Son père me souriait avec certitude, comme si il deviner d’avance que je viendrais avec eux. «
Tu peux venir voir et tester durant une semaine, si tu souhaites reprendre tes études alors tu pourras partir… » Et voilà comment je suis arrivé dans la famille Wintsor, ou plutôt la famille éloigné de la monarchie britannique. Non je ne suis pas en contact avec William et Harry mais avec une de leur cousine très éloigné et autant vous dire que je ne regrette qu’une chose, de ne pas pouvoir lui avouer mes sentiments…