(✰) message posté Dim 7 Sep 2014 - 22:26 par Invité
« I know you want me »
Londres - Juillet 2012, Olivia et Alistair
Il faisait chaud en cette soirée du 23 juillet 2012, en pleine été, Londres subissait l’un de ses journées exceptionnellement chaude. Une véritable souffrance pour tous les londoniens habitués à des journées bien plus fraiche même en pleine été. Et même si la température avait baissé sur les coups de 21H, il faisait terriblement chaud dans se club. Depuis plus d’une heure des danses latines étaient diffusés, ainsi la chaleur ambiante ne s’expliquait pas simplement par la météo. Olivia était sortie avec Lennon comme elle le faisait régulièrement depuis qu’elles c’étaient rencontré. Cela faisait un peu plus d’un an qu’elle connait la jeune femme et été devenue très proche d’elle. Ainsi lorsque Olivia lui avait expliquer combien sa journée avait été merdique, elle lui avait directement proposé de sortie le soir même pour se changer les idées. En effet Olivia était l’assistante de l’assistante de la rédactrice en chef de Vogue UK, elle était pour ainsi dire le véritable larbin de l’entreprise, ainsi elle passait son temps à faire des photocopies et des aller retour entre le pressing et les bureaux tel une stagiaire. Elle était en plus de ça très mal payé et avait beaucoup de mal à joindre les deux bouts. Olivia avait tout juste de quoi subvenir à ses besoins, ce qui voulait dire qu’il n’était même pas pensable pour elle de faire des dépenses en tissus et autres matériaux qui lui permettrait d’assouvir son rêve de créer sa propre ligne de vêtement. Ce jour là alors qu’elle avait montré quelques dessins à l’une de ses supérieurs cette dernière c’était ouvertement moqué d’elle lui expliquant qu’elle n’avait aucun talent. D’habitude Olivia n’était pas du genre à se soucier de ces remarques mais la fatigue aidant, elle était rentré chez elle en pleure. cette soirée était donc un moyen d’évacuer.
Elles étaient arrivées il y a une heure de cela et n’étaient pas passé inaperçu, si Lennon ressemblaient à une femme fatale, Olivia avait l’air d’un ange, elle contrastait tellement dans cette ambiance latino avec sa robe blanche et ses cheveux blonds détachés, une fleur de lys était accroché dans ses cheveux. Olivia pouvait passer pour une innocente jeune femme mais on ne pouvait pas passer à côté de sa sensualité naturelle et de ses lèvres rouges vif qui contrastait divinement bien avec la blancheur de sa tenue. Olivia avait toujours pris le partie de ne jamais trop dévoiler son corps, ainsi sa robe arrivait sagement juste au dessus de son genou, son dos était certe découvert mais le devant de sa robe était lui réellement sage. Olivia partait du principe qu’elle avait pas besoin de trop en montrer pour être sexy, elle préférait laisser la place à l’imagination. Cependant, elle arrivait toujours à mettre un détail qui révélait toute la sensualité de sa personnalité. Ce soir là, le rouge à lèvre était sa pièce maitresse. Ainsi Olivia ne ressemblait à aucune autre et attirer sans aucun problème l’attention.
On l’invita à danser plus d’une fois, c’est ainsi qu’elle perdu de vu Lennon. Alors qu’elle dansait une salsa avec un homme dont elle ignorait le nom, elle repéra un homme ou plutôt L’homme ! Il était grand brun, le regard ténébreux. Il donna un frisson à Olivia qui en oublia totalement son parfaitement. Elle se laissait conduire mais n’était pas présente dans la danse, elle n’entendit même pas lorsqu’il s’adressa à elle. Bien décidé à en savoir plus sur le beau ténébreux, elle se mit à le fixer pour attirer son attention.
(✰) message posté Lun 8 Sep 2014 - 3:26 par Theodore A. Rottenford
It's love like fuck - Nightjar, July 2012 ; “What you seek is seeking you. But don't worry I'm not a mortal disease. I'm just Rotten.” ✻ Ce n’était pas aussi compliqué que ça : L’amour est un concept complètement superflu. Et j’avais beaucoup de mal avec les choses impalpables, abstraites ou imaginaires. Mon cerveau ne pouvait assimiler que les raisonnements matériels et physiques. C’était ce qui guidait ma quête de la chair à chaque fois que mon corps en exprimait le besoin. Je n’avais jamais connu les sentiments, mais je m’évertuais à explorer d’autres plaisirs plus particuliers. Ma tête s’écrasait contre la froideur de ma conscience. Je baissai les yeux vers mon shot de tequilla, avant de me replonger dans mes pensées. Je me délectais de mes derniers moments de solitudes avec cœur. Une part de moi, la plus folle et la plus tordue sans doute, se plaisait à penser que j’étais bien dans les bas-fonds des ténèbres. Après tout j’avais vécu toute ma vie en m’accrochant à mes seuls espoirs. Il n’y avait jamais eu personne pour me soutenir, ou m’écouter.
Je pris une grande inspiration avant de me retourner vers la piste danse. Mes yeux étaient comme hypnotisés par les mouvements endiablés de la foule. Je distinguais à peine les rythmes latino de la salsa, mais au vu des couples collés serrés, et des tortillements sensuels, je pouvais aisément deviner l’exotique du thème de la soirée. J’étais subjugué par l’ambiance mais mon corps refusait de foncer à la rencontre du charnel subtil. J’avais besoin de contact concret et dénudé dans tous les sens du terme. Je me mordis la lèvre inférieure en détaillant les visages. Le sourire d’une jeune blonde accrocha mon regard. Pire encore, elle me fixait avec une étincelle de désir et de mesquinerie que je ne pouvais que trouver charmantes. J’arquai un sourcil avant de lui sourire d’un air aguicheur.
La musique de plus en plus forte bourdonnait dans mon oreille invalide, tandis que mon tympan droit se laissait enchanter par les remix du DJ. Je me retournai afin de commander un fond de cognac et un cocktail de fruits rouges. Je me levai lentement, avant de m’approcher à pas de velours vers ma prétendante. Elle se déchainait sur la piste, mais je n’avais aucune envie de me ridiculiser. Je n’étais pas très à l’aise sur mes deux jambes. Ma démarche particulière m’avait valu quelques railleries et un surnom débile - Tiptoes, que ma vanité trainait encore derrière elle. Je m’arrêtai dans un coin afin de trouver le meilleur moyen de l’aborder. J’étais aux aguets, tel un prédateur prêt à bondir sur sa proie. Je déglutis avant de me résigner à marcher jusqu’au centre du club. Je pouvais enfin l'apercevoir. Sa petite robe blanche flottait autour de son corps fragile. Mon coeur se serra, lorsque sa bouche d'un rouge sang s'arqua en ma direction. Elle était déjà accompagnée mais qu’à cela ne tienne. Je me penchai lentement vers elle.
« Vous devriez peut-être vous déshydrater avant de continuer votre petit manège avec Monsieur. Je vous offre mon verre de cognac. » M’amusai-je en plongeant mon regard gris sombre, presque noir dans le sien. Je lui tendis la boisson, avant de me retourner vers son compagnon pour lui offrir le cocktail. Mes lèvres s’étirèrent sur l’expression malsaine de mes intentions si peu appropriées.
« Vous me retrouverez dehors, si l’envie vous en prend. » Ma voix était claire, presque glaciale. Je soufflai doucement sur la peau douce de son cou avant de tourner les talons, la laissant au dépourvu.
Me suivra-t-elle ? Où avais-je été plus arrogant que nécessaire ?
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(✰) message posté Mer 10 Sep 2014 - 17:30 par Invité
« I know you want me »
Londres - Juillet 2012, Olivia et Alistair
Olivia savoura une première victoire en rencontrant le regard appréciateur de l’homme qu’elle fixait, elle savait que peu d’homme ne résistait à une invitation aussi directe. Olivia ne prenait pas de gant, si elle voyait quelque chose ou en l’occurrence quelqu’un qui lui plaisait elle faisait tout pour l’avoir. Olivia était une chasseuse, elle n’attendait pas sagement qu’on vienne la draguer, elle ne voulait pas jouer les petites innocentes, elle prenait les devant. Elle savait que son regard était une invitation à la rejoindre, elle avait déjà oublié le pauvre malheureux qui la faisait danser. Lui aussi avait compris que l’attention de la jolie blonde était ailleurs car il pressait plus fort ses mains contre elle espérant certainement attirer de nouveau son attention. Il s’évertua à lui parler sans obtenir la moindre réponse. Si les rôles avaient été inversés, Olivia aurait déjà planté le mec dès lors qu’il aurait osé porter son regard sur une autre elle. Olivia ne demandait jamais de fidélité à ses partenaires car la plus part du temps ils n’étaient là que pour un soir et même si cela était pour plus longtemps que cela, jamais elle ne voudrait d’un homme prêt à lui jurer fidélité car cela voulait suggérer un quelconque engagement, chose impossible dans la vie de la jeune femme. Dans une tentative vaine de couper le contact visuel entre Olivia et l’inconnu son partenaire lui fit faire une volte qui déstabilisa la jeune femme, le temps qu’elle retrouve son équilibre elle avait perdu de vu son bel inconnu. Elle le retrouva à quelques mètres d’elle, glissant sa tête vers elle pour lui murmurer à l’oreille « Vous devriez peut-être vous déshydrater avant de continuer votre petit manège avec Monsieur. Je vous offre mon verre de cognac. » Elle croisa son regard sombre juste après ça et eu un petit frisson d’excitation. Elle ne réagit pas lorsqu’il lui tendit son verre, elle vit le regard noir de colère de son partenaire qui n’appréciait certainement pas cette intervention et le comportement moqueur qu’il avait envers lui. Olivia ne pu s’empêcher de sourire lorsqu’elle l’entendit dire « Vous me retrouverez dehors, si l’envie vous en prend. » . C’était exactement ce qu’elle souhaitait se retrouver seul avec cet homme envoutant. Son partenaire même avec ses mouvements latino était devenu face à ses yeux, elle avait trouvé un joué beaucoup plus intéressant. En tous cas cette invitation fut le coup de grâce pour le danseur de salsa qui s’éloigna plantant Olivia au milieu de la piste sans un homme. Pas le moins du monde vexé, Olivia haussa les épaules plutôt soulagé, elle n’avait pas à trouver d’excuse pour se débarrasser de cet homme.
Elle prit le chemin de la sortie, il lui fallu quelques secondes avant de repérer son inconnu, il était ténébreux, certainement le genre d’homme qui plaisaient à toutes les filles, il se savait certainement très beau. D’après elle, les hommes trop beau étaient tous simplement insupportable, vaniteux et nombriliste, elle ne savait pas si c’était le genre d’homme dont elle avait à faire mais elle s’en fiche. Elle ne lui demandait pas de parler mais d’agir pour passer une nuit fabuleuse. « vous avez fait fuir mon cavalier … ce n’est pas très sympathique … » dit-elle un sourire affiché sur ses lèvres rouges sang preuve qu’elle ne pensait pas le moins du monde ce qu’elle disait.
(✰) message posté Jeu 18 Sep 2014 - 4:02 par Theodore A. Rottenford
It's love like fuck - Nightjar, July 2012 ; “What you seek is seeking you. But don't worry I'm not a mortal disease. I'm just Rotten.” ✻ J’avais marché d’un pas assuré jusqu’à la sortie, résistant à chaque pas à la tentation de me retourner. Je ne voulais absolument pas ruiner mon petit manège de séduction. Je déglutis, d’un air mauvais. Elle allait sortir. Elle devait sortir. Cette pensée continuait de raisonner dans ma tête. Je la répétais assez fort pour qu'elle se matérialise devant moi.
Le vent était glacial. Je le sentais souffler contre mon visage avant de redescendre vicieusement sous le col ouvert de ma chemise. Je redressai les épaules en frémissant. Les sons latinos continuaient à vibrer sous mes pas, et je ne pouvais m’empêcher de repenser à la jeune blonde que j’avais laissée à l’intérieur. D’ordinaire, je n’aimais pas les filles trop entreprenantes mais j’avais vu dans ses yeux un désir ardent, et une once de folie, presque identique à la mienne. Je fermais les yeux et je pouvais revivre le souvenir de cette scène toute la nuit. Son corps svelte ondulait gracieusement au gré de la musique mais tout ce que je voyais n’était qu’invitations à la perversion et à la dépravation sous sa forme la plus sensuelle. Je crispai lentement les doigts en m’accoudant à ma voiture.
Elle apparut après quelques instants, fidèle à l’image érotique que j’avais en tête. Je me redressai, sourire en lèvres.
« vous avez fait fuir mon cavalier … ce n’est pas très sympathique … » Lança-t-elle d’un ton enjoué que j’aimais beaucoup. Je me mordis la lèvre inférieure en fendant l’air à sa rencontre.
« C’est parce que vous êtes le genre de femme qui a besoin de monture. Les cavaliers sont passés de mode. » Je marquai un silence. « Il se trouve que je suis un très bon étalon. » Raillai-je en plongeant mon regard gris, presque sombre dans le sien. Mes mains frôlèrent délicatement ses joues avant d’encadrer son visage angélique. Plus je la regardais, plus le souffle me manquait. Ma poitrine se souleva, folle de passion pour un baiser qui se faisait imminent dans ma bouche. Je plaquai voracement mes lèvres contre les siennes, avant de me redresser le souffle haleté. Mon visage s’étira tout à coup, traversé par un éclat de fourberie que je ne pouvais plus retenir. Je baissai les yeux vers son décolleté avant de l’entrainer en direction de ma voiture. Je la plaquai contre l’acier froid sans ménagements.
« Bien qu’il soit trop tard pour arrêter maintenant, je vous laisse encore une chance de filer à l’anglaise. » Blaguai-je d’un accent irlandais, volontairement accentué.
Mes doigts se baladait sur son cou délicat, avides de contacts et de pressions malsaines. Mon obsession pour la strangulation se propageait partout dans mon système. Je sentis mon entre jambe vrombir, comme un bête sauvage, prête à se jeter sur sa proie. Je soupirai, avant de l’embrasser à nouveau.