"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Love is forbidden. Ft Elliana 2979874845 Love is forbidden. Ft Elliana 1973890357
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Love is forbidden. Ft Elliana

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Theodore A. Rottenford
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() message posté Lun 25 Aoû 2014 - 15:42 par Theodore A. Rottenford
The MET office. Deputy Commissioner Rotten Jr, T. “I will exile my thoughts if they think of you again, and I will rip my lips out if they say your name once more. Now if you do exist, I will tell you my final word in life or in death, I tell you goodbye.” Le son de ma voix était étrange. Il sonnait creux dans ma tête, s’extirpant violemment dans le vide avant de s’évanouir dans les abîmes du temps. Les rêves sont des souvenirs oubliés, et le crimes que j’avais connu n’étaient qu’une obsession surréaliste. Je n’étais pas un homme de la foi. Je n’étais pas un homme du tout. Les visions de mon passé me brûlaient toujours la peau. Je sentais leur petits crocs vicieux et acérés se planter partout sur mon corps. Je ployais, mais je refusais de céder aux tortures de la conscience. Il y’avait des paysages verts et fleuri. Il y’avait ma belle Irlande. Il y’avait mon cœur agonisant. Et il y ‘avait la réalité : forte et désappointé. Je soupirai en me redressant nonchalamment sur mon siège. La baie vitrée qui surplombait le mur était magnifique. Elle m’offrait une vue imprenable sur le district Westminster et quelques parcelles de Grand London. J’étais le gardien de ces lieux, le monstre avide de reconnaissance et de gloire. Qui mieux que le seigneur des ténèbres pour régir les bêtes de l’obscure ? Qui mieux que moi pour régner sur la zone classée rouge + par le gouvernement ? Je posai délicatement mes mains sur les rebords du verre avant de pencher doucement la tête vers la gauche. Je fermai les yeux en m’appliquant à observer la ville. J’avais acquis ce petit tic, quelques trois années auparavant, lorsque la balle de plomb avait effleuré mon tympan gauche de trop près. Je déglutis en frôlant mon oreille sourde. Après tout, ce n’était que le prix à payer.

Mon téléphone vibra dans ma poche, mais je le pris pas tout de suite. La hauteur et la froideur de ces lieux me captivaient. J’étais pris par la gorge, mis au pied du mur, prisonnier pour une quête sombre que j’avais choisi d’idéaliser. Mes sentiments battaient contre mes tempes à défaut de pouvoir soulever ma poitrine. Où était donc passé mon cœur ? Où étaient parties l’exaltation et les folles frénésies de mon âme ? J’étais libre de toutes ces pulsions. J’étais libre et incroyablement seul sur mon piédestal.

Mon téléphone vibra à nouveau. Il me ramenait doucement sur terre. Je souris en voyant le prénom d’Elliana s’afficher sur mon petit écran. Elle était bien la seule à vouloir m’approcher en dépit de mes énigmes et des étranges écarts que je me permettais. Elle était bien la seule à apprécier mes répartis et mes sombres cotés. Tout simplement parce qu’elle ne savait pas qui j’étais réellement. Je souris d’un air malsain. Ce n’était qu’un corps à gouter. Un instinct à suivre. Mes talents de manipulations me poussaient aux limites du surréel à nouveau et je me surprenais à l’aimer un peu plus à chaque fois.

_ Je t’attends au bureau. XOXO.

Elle avait promis de me rejoindre après son travail. Elle avait promis de se laisser aller à mes caprices de dominations et à mes préférences voraces. La jeune blonde partageait mon corps et mon obsession déroutante pour le charnel. Il se passa quelques vingt minutes avant qu’elle n’apparaisse par l’entrebâillement de la porte. Je souris. Les bureaux des hauts responsables, situés au dernier étage, étaient tous déserts à cette heure –ci. Je n’avais pas remis les pieds sur le terrain depuis ma promotion, me contentant de régir d’ailleurs. Je ne la saluai pas tout de suite, laissant le silence impérial bercer mes envies bestiales. Je m’approchai lentement d’elle, les doigts crispés, et le regard insistant. Ma bouche se courba à peine, dévoilant ma petite cicatrice au menton et la profonde ride creusée au coin de ma joue. Je penchai la tête à gauche, encore, avant de fendre sur elle. Mes paumes encadrèrent son visage avant que je ne lui vole un baiser goulu. J’étais impatient. J’étais enivré et complètement accro à son parfum enchanteur.

« Tu as dis que je te manquais. » Marmonnai-je entre deux soupirs. « Alors je prends les devants. »

Je l’empoignai par la taille avant de la plaquer contre la porte que je fermai à la volée. Les tissus qui recouvraient son corps, les cheveux qui balayaient ses épaules, la peau qui marquait une distance entre nous. Tout mon dérangeait. Je la voulais en fusion avec moi. Je la voulais un point c’est tout.
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() message posté Mar 26 Aoû 2014 - 17:11 par Invité
Elliana n’avait fait aussi vite pour prendre sa douche et se changer avec son cours de gymnastique tonique. En général, elle prenait son temps, prenant soin d’elle et de son corps qui restait depuis son adolescence son plus gros atout. Elle faisait attention à son alimentation, aux produits qui touchaient sa peau ou ses cheveux, elle se devait d’être impeccable en toutes circonstances. Ellie avait développé cette minutie de son apparence avec le temps, en même que son caractère trempé. Et ça personne ne pouvait le contredire, les gens qui l’a croisé pensait souvent que c’était une gentille et naïve petite blonde, mais il révisait rapidement leur jugement une fois qu’il avait goûter au venin Hawkins. Malgré ses tentatives d’être plus gentille et bien sous tout rapports, le feu qui brulait au fond d’Elliana finissait toujours par ressurgir à un moment ou un autre, peu importe la forme. Cette forme pouvait être lorsqu’elle faisait du jogging tôt le matin, ou quand elle entrait dans une querelle amicales avec Scarlett ou Maya mais sa meilleure forme d’expression restait le sexe… Pas étonnant pour une jeune femme du vingt-et-unième siècle dans une ville aussi dynamique que Londres, où les moeurs étaient plus décomplexées et où chacun vivait leurs vies comme bon leur semblait.  

D’ailleurs en parlant de sexe et moeurs dévergondées.. c’était vers une fin similaire que la journée d’Elliana allait être. Elle articula un sourire en regardant le message d’Allistair qu’elle venait de recevoir, il l’a conviait à le rejoindre dans son bureau de député de police au plus vite. Elliana l’avouait, c’était elle qui voulait le voir absolument, leurs moments passaient ensemble ne lui avait pas suffis, elle redemandait encore. Et encore. Et encore. La jeune femme allait devenir accro, si ce n’était pas déjà le cas. Cette relation tumultueuse avec cet homme plus vieux avait été une première pour la jeune blonde qui n’avait pas eu de relation aussi passionnelle depuis l’époque du lycée. Allistair avait brisé sa carapace en si peu de temps qu’elle en avait été surprise, elle le connaissait depuis peu mais elle avait appris à ne pas poser de questions sur son métier, ses affaires, son passé sachant que c’était capable de déclencher en lui un accès de colère qu’elle aurait du mal à contenir par la suite… Elliana se contentait d’être là lorsqu’il avait d’elle, lorsqu’ils avaient des pulsions mutuels à assouvir, ils faisaient naître en elle des sensations et des sentiments qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant, plus le temps passait plus la blonde avait du mal à les contenir, se demandant où cette relation allait mener, si elle n’avait pas être blessé en chemin.

La jolie blonde traversa la ville et rejoint le bureau d’Allistair sans aucun problème ayant déjà fait le chemin auparavant, elle avait mis moins de vingt minutes pour venir, on frisait un nouveau record. Il y avait pas à dire les pulsions faisaient faire n’importe quoi. Elle entra dans le bureau d’Allistair situait au sommet d’un immeuble fait de fer et d’acier offrant une vue imprenable sur la ville de Big Ben. Elliana posa sa sacoche au pied d’un meuble surement remplie de paperasse plus ennuyante les unes que les autres, posa son regard sur l’homme en face d’elle, sa fragilité et son manque de plaisir charnel transparaissaient sur l’expression de son visage impatient. La jeune femme ouvrit la bouche pour parler, puis la referma préférant profiter de son regard brulant sur elle, ses vêtements, sa peau…

« Tu as dis que je te manquais » avait-il dit après l’avoir fougueusement embrassé, ses mains encadrant son visage sans défaut. Ses baisers étaient toujours passionnés et à couper le souffle, la jeune femme avait souvent du mal à reprendre son souffle tant la fougue d’Allistair la prenait de court. « Tu m’as manquais oui.. vingt-quatre heures c’est bien trop long.. » répliqua Ellie en posant sa main sur joue et la second sur son flan droit pour le rapprocher d’elle encore plus. Elle était maintenant plaquée contre la porte, ses cheveux déjà en pagaille par la force des bras musclés de son amant.

« Alors je prends les devants » Ajouta-t-il continuant ses baisers fougueux, Elliana sourit entre deux baisers, elle aimait cette phrase, Ali prenait souvent les devants avec elle et ça ne l’avait jamais déplu. Parfois c’était elle, et ça ne lui déplaisait pas non plus, tout les deux trouvaient leurs comptes dans cette relation que beaucoup trouverait destructrice.. Elliana le savait pertinemment mais l’attrait du danger, du corps musclé d’Ali et de la protection qu’il lui apportait la préserver de ce genre d’interrogations. Leur relation restait caché, seul les deux avait le privilège de savoir et surtout d’en profiter. Elliana passa sa main sous les vêtements d’Allistair, sa main frôlant la peau chaude de son dos. Il retira le top de la blonde, découvrant ainsi son soutien gorge en dentelle. Leurs baisers ne cessèrent seulement pour qu’Ellie retire le pull de son amant et cette pièce de tissu inutile, se retrouva très vite par terre, jonchant le sol avec le jean d’Elliana qu’il venait d’arracher avec précipitation.

« A croire que je n’étais pas la seule à être en manque » s’exclama la jeune femme, passant ses mains dans les cheveux d’Allistair, elle les ébouriffa, entremêlant ses doigts dans ses cheveux bruns. « …. Je crois qu’on va vraiment finir accro… » dit Elliana sur un ton taquin, elle passa sa langue sur les lèvres d’Allistair, en voulant toujours plus. La jeune femme toujours collé à la porte, serra son amant contre et enroula ses jambes autour de sa taille, prenant le mur comme appui et les mains d’Allistair comme protection contre le sol froid et dur.
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() message posté Mar 26 Aoû 2014 - 18:11 par Theodore A. Rottenford
The MET office. Deputy Commissioner Rotten Jr, T. “I will exile my thoughts if they think of you again, and I will rip my lips out if they say your name once more. Now if you do exist, I will tell you my final word in life or in death, I tell you goodbye.” C’était difficile pour moi de me laisser aller au plaisir. Je mettais un point d’honneur à contrôler mes pulsions et les divagations mesquines de mon esprit. Je faisais tellement d’efforts pour être distingué en tous points. J’étais un control-freak, un monstre d’égoïsme et de froideur. Mon cœur en caoutchouc était incapable de grands sentiments, comme l’exigeait la condition humaine. C’était ce qui m’avait valu tous ces succès et toutes ces gloires. Mais plus le singe monte dans l’arbre plus il dévoile son intimité. Plus je montais en grade plus j’attisais les curiosités. Et voilà que je me retrouvais à découvert face à une créature vénale et enchanteresse. Elliana n’était pas une conquête ordinaire. Mon esprit était tourmenté. Je suffoquais, je criais, je grognais, je rampais et je m’affaissais comme une bête sauvage.  Mes instincts me guidaient immanquablement vers son corps parfaitement sculpté et les courbes féminines qui agrémentaient chacun de mes plaisirs. Mes yeux écarquillés pétillaient en contemplant ses traits parfaits et les sombres ombres qui surlignaient ses paupières. Je pris son visage en coupe, serrant l’étau de mes doigts autour de ses pommettes saillantes. Elle m’appartenait de gré ou de force. Elle m’appartenait envers et contre tout. Ma bouche incurvée se plaquait inlassablement contre ses lèvres pulpeuses, l’embrassant et la léchant avec toute la fougue et la colère dont j’étais capable. C’était une détresse que j’évacuais, une confession implicite que je lui faisais à elle seule. Ma langue claqua contre mon palais, me sommant de reprendre mon souffle. Je me détachais quelques instants de sa prise.

« Tu m’as manquais oui.. vingt-quatre heures c’est bien trop long.. »

Je n’avais pas le temps de lui répondre. Mon corps exigeait un contact à nouveau. Je fendis vers elle encore une fois. Je croisai les mains autour de son cou, suffoquant, manquant de collapser et de l’entraîner dans ma chute. Elle me rendait fou. Elle me vendait une illusion de domination suprême et de grand contrôle de l’univers. Et si mon destin n’avait jamais succombé aux ténèbres ? Et si je n’avais jamais vécu ces grandes tortures de l’âme ? Serais-je là, en cet instant, goutant aux fruits interdits du sex ? Serais-je là, en face de la plus belle femme au monde ? Je posai une main sur le mur afin de mieux me coller à elle.

« A croire que je n’étais pas la seule à être en manque »

« Je suis toujours en manque. » Murmurai-je en mordillant la peau parfumée de sa poitrine. Nos vêtements et tous les artifices de la civilité n’avaient pas fait long feu. Rien ne pouvait se tenir face à notre frénésie ardente. Le souffle court, les yeux imbibés d’émotions mal contenues, je dégrafais son soutien-gorge en dentelle.

« …. Je crois qu’on va vraiment finir accro… » Souffla-t-elle à proximité de mon oreille gauche. Sa voix me parvenait de loin, comme une silhouette opaque du passé que j’avais volontairement laissé filer. Après tout, je m’étais infligé la torture de la surdité. J’avais choisi mon châtiment pour combler ma conscience torturée. Je serrais la mâchoire en éloignant mon visage du sien. Je la regardais d’un air mauvais, presque irrité. Ma main se crispa sur son menton avant d’effleurer sa lèvre inférieure. J’avais déjà abandonné mon  humanité, à quoi bon céder à quelques états d’âme ? A quoi bon aimer une femme de plus ou de moins ? Je ne connaissais pas ce sentiment étrange. Je ne connaissais rien à la vie des humains. J’avais été élevé dans les rues glaciales de Belfast, usant de mes instincts et de la bonté de quelques âmes sociales. J'avais vécu en loup solitaire, mais voilà qu'elle trompait toutes mes convictions. Un rire m’échappa.

« Tu devrais être accro. » Lançai-je subtilement avant d’enrouler une mèche de ses cheveux autour de mon doigt. « Ce ne serait pas fairplay que je sois le seul à l'être. »

Ma voix se voulait désinvolte et hautaine, mais je savais que mon expression de profond mal être trahissait mes réelles intentions. Et par-dessus tout, je savais que la jeune blonde n’était pas idiote.  Elle enroula ses jambes interminables autour de mon bassin. Je sentais mon entre jambe tressaillir, gonflé par une folle charge de passion. Je me collais un peu plus à elle, frôlant son intimité à mon tour. Mon torse nu était parsemé de ratures et de faux témoignages de ma loyauté envers le corps de la police  métropolitaine de Londres : ma blessure par balle, mes égratignures de combats et le prénom de feu mon coéquipier tatoué quelque part entre mon épaule et ma clavicule droite, ou gauche. Il m’arrivait d’oublier.  Je reportai mon attention sur la respiration haletante de ma jeune amante, et sur ma poitrine malmenée par le désir charnel. Je l’empoignai par la gorge avant de l’embrasser à nouveau, violemment et voracement. J’avais cette obsession pour la strangulation et la prise en main de la peau délicate de la nuque. Je ne sais pourquoi. Peut-être parce que j'étais en agonie constante. Que l'air me manquait malgré mes efforts pour rester hors de l'eau. Je frémis avant de nous laisser glisser le long du mur. Je fis glisser mon caleçon trop serré, dévoilant ainsi ma bête et tous mes démons vicieux.

«Je ne sais pas ce que j’aurais fait si tu n’étais pas venu. » Soufflai-je. « J’aurais erré dans les rues jusqu’à la première maison close, je suppose. » Me moquai-je.

Nous avions une relation étrange ; platonique et creuse sur le plan affectif mais si intense et prenante quand il s’agissait de croiser nos corps. L’ombre d’un sourire se traça sur ma bouche crispée. Je tâtonnai sa poitrine généreuse avant de laper sa peau fruitée.

«Restes avec moi. » Proposai-je, mesquin au possible. « Restes toute la nuit. »

Je ne me permettais pas autant d’écarts d’ordinaire, mais il y’ avait quelque chose dans le regard sombre et torturé d’Ellie qui me renvoyait vers ma propre peine. Il y ‘avait cette souffrance qui me ramenait vers les murs froids et pales des orphelinats d’Irlande. Et j’avais tellement besoin d’elle pour me réchauffer.
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() message posté Ven 12 Sep 2014 - 0:25 par Invité
L’emprise non seulement physique mais aussi mentale qu’Allistair exerçait sur moi était tout nouvelle. Je n’avais pas l’habitude d’une telle relation, je ne me laissais généralement pas faire pas les hommes. Etant jeune j’avais eu plusieurs relations qui n’avais supporté mon sale caractère ni mon envie de voyager, d’être surprise et de bouger. J’étais toujours dans le mouvement, je devais bouger, sauter, avoir les mains occupés, j’étais une sorte d’hyperactive et aucun des amants ou petits que j’avais pu avoir n’avait pu me supporter plus de quelques semaines, voir mois au maximum. Depuis ma première blessure de cœur lorsque j’avais dix-ans, je m’étais promis à moi-même de ne plus tomber amoureuse. De rester forte et de renforcer mon cœur, aves des barrières si hautes que personne n’avait réussit à les faire tomber.  Jusqu’à ma rencontre avec Allistair. Un flic de district, plus vieux et mystérieux. J’en connaissais peu sur lui mais son charme et la sensation de danger qui flottait autour de lui avait eu raison de mes résolutions amoureuses. Quoi qu’amoureuse était un bien grand mot. Lorsque j’étais près de lui, j’oubliais tout, je m’abandonnai à ses bras, ses caresses et sa forte posture. Il savait ce qu’il faisait et je me laissais bercer par ses bras et ses belles paroles.  Plus le temps passait à ses côtés plus mon instinct animal reprenait le dessus, j’étais esclave de ses baisers j’en demandais toujours plus, je devenais de plus en plus nécessiteuse à chacune de nos entrevus.

Nos emplois du temps n’étaient pas les même et je devais cacher cette relation à mes proches qui ne comprendrait pas comment moi, Elliana Hawkins qui avait toujours tout sous contrôle, je perdais toutes mes résolutions  amoureuses. Quoi qu’amoureuse était un bien grand mot. Lorsque j’étais près de lui, j’oubliais tout, je m’abandonnai à ses bras, ses caresses et sa forte posture. Il savait ce qu’il faisait et je me laissais bercer par ses bras et ses belles paroles.  Plus le temps passait à ses côtés plus mon instinct animal reprenait le dessus, j’étais esclave de ses baisers j’en demandais toujours plus, je devenais de plus en plus nécessiteuse à chacune de nos entrevus. Nos emplois du temps n’étaient pas les même et je devais cacher cette relation à mes proches qui ne comprendrait pas comment moi, Elliana Hawkins qui avait toujours tout sous contrôle, je perdais toutes mes résolutions  et mes états d’âme. J’ignorais tout de lui et je m’en fichais. Ses baisers parcouraient mon visage, mon cou et le reste de mon corps. Je frissonnais, grisonnais et chacun des baisers d’Allistair étaient comme une caresse sur ma peau, une vague qui se cassait sur l’océan. « Je suis toujours en manque. »  sa bouche contre la mienne, je ria doucement à sa remarque. C ‘était vrai, il me l’avait dit un jour.. Une partie de moi savait qu’il y en avait d’autre. Combien ? Je ne voulais pas le savoir, ni les voir, leurs visages à chacune me hanteraient jour et nuit. Je n’étais pas une femme qui aimait partagée mais Allistair était un homme libre et j’avais vite appris à ne pas contrarier sa liberté.  « C’est ce que je remarque.. » répondis-je d’une voix taquine. Je ne réussis à étouffer mon rire, et il se perdit entre nos baisers passionnés.

Mes mains chatouillaient son corps,  son corps collait au mien, je cherchais plus, toujours plus de proximité. Il me rendait folle, je n’étais pas habituée à vivre de telles sensations, j’étais calme et posée. Allistair faisait sortir le meilleur de moi. Ou bien le pire, je n’avais pas encore bien décidé. « Tu devrais être accro. Ce ne serait pas fairplay que je sois le seul à l'être. » Son rire résonna dans la pièce et m'arracha un sourire. Ses mains dans mes cheveux me donnaient l'impression d'être la seule pour lui. Je savais que ce n'était pas le cas mais je m'en fichais, seul comptait le moment présent. « Personne n'a dit que je n'étais pas accro. Bien ou contraire... » Ma voix se cassa alors que mes baisers effleuraient sa peau chaude, sucrée et brulante de désir. Je mettais bien conduite jusque là, mais à mesure que les barrières de nos vêtements touchés le sol, plus l'envie d'avoir Allistair contre moi grandissait. « Je ne serais pas venu si ce n'était pas le cas. » ajoutais-je murmurant sensuellement au creux de son oreille droite. Et c'était vrai, Allistair aurait pu m'appeler à n'importe qu'elle heure de la journée et je me serai arrangée pour être à ses côtés. Il en devenait presque une addiction dont je ne saurai me détacher. « Je ne sais pas ce que j’aurais fait si tu n’étais pas venu. J’aurais erré dans les rues jusqu’à la première maison close, je suppose » se moqua Alistair plongeant son regard dans le mien. J'essayais de le décrypter tant bien que moi, savoir s'il me mentait ou bien s'il était sérieux mais il restait impassible et de marbre. L'intensité de son regard me faisait flancher quoiqu'un qu'il dise. Il aurait très bien pu me dire qu'il venait de manger un sandwich avec le même regarde, les émotions que je ressentais en moi aurait été les même. Je pris sa moquerie comme une ouverture, une ouverture mon cynisme habituel, lui montrer que je n'étais pas qu'un corps à dévorer à chacune de ses envies. « C'est pas une si mauvaise idée les maisons closes... Il y a juste une chose qu'elles  n'ont pas - moi. Et c'est un manque certain. Regarde, rien que toi tu ne peux plu déjà te passer de moi. » J'aimais croire qu'il n'était qu'à moi, que nous ne faisions qu'une seule et même personne. Une partie de moi, naïve et rêveuse le pensait dur comme fer, tandis qu'une autre, plus terre à terre me demander de fuir loin de cet homme nocif et désabusé.

Mes sous-vêtements et les siens ne firent pas longs feux et se retrouvèrent rapidement sur le sol de son bureau comme de vulgaires pièces de chiffons. Rien n'était plus fort, ni haletant que ses baisers, ses mains, les miennes sur son corps brulant et égratigné par une vie de bons et loyaux services, il a vécu, plus que moi et portait les cicatrices de son passé sur son corps sculpté, mes jambes ayant trouvé leurs places bien ancrée autour de lui. le temps qu'il prenne ses précautions, ma bouche parsema son torse perlé de sueur de baisers plus vorace les uns que les autres, trahissant mon envie bouillonnante d'aller plus loin. Le souffle court et haletant, je cherchais une attache, quelque part ou m'accrochai, mon corps ondulait sous ses mouvements de reins et mes dents mordirent ma langue, retenant en moi des cris de plaisir au fur et à mesure que se va et viens s'enchainaient. « Restes avec moi, restes toute la nuit. » me demanda-t-il dans un souffle. Je me sentais défaillir, mes jambes et mes mains tremblèrent toujours empruntes de la passion qui m'habitait. Je ne savais que répondre, je ne savais s'il était sérieux ou s'il prenait un malin plaisir à me voir flancher sous son charme dévastateur. J'ouvris la bouche pour répliquait puis la referma aussitôt ne sachant comment réagir à cette demande qu'il n'avait encore jamais formulé. Nos relations étaient à la fois simple et compliqués, on se rejoignait, on laisser exploser nos désirs et nos envies puis nos chemins se séparaient jusqu'à notre prochaine rencontre. « Allistair.. j'aimerai rester. Plus qu'une nuit ... »  commencais-je me mordant la lèvre inférieur. Mon regard croisa le sien, toujours perçant et impassible. « mais je ne peux pas.. ça ne serait pas raisonnable. Et ton bureau n'est pas le meilleur endroit de Londres pour passer la nuit.. » rajoutais-je, ajoutant une touche d'humour qui avait bien foiré. La paume de ma main effleura son bras puis ses muscles cherchant en moi le moyen de lui exprimer ce que je ressentais lorsque je le voyais mais aucun mot ne passait la barrière de mes lèvres...

« Plus je te vois.. plus on passe de temps ensemble et plus toute cette relation me rend folle. Je m'attache et ça me rend folle. Tout cela est néfaste... »
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() message posté Jeu 18 Sep 2014 - 2:00 par Theodore A. Rottenford
The MET office. Deputy Commissioner Rotten Jr, T. “I will exile my thoughts if they think of you again, and I will rip my lips out if they say your name once more. Now if you do exist, I will tell you my final word in life or in death, I tell you goodbye.” Sa bouche s’exhibait sous le faible éclairage du bureau. Je la fixais avec insistance, comme hypnotisé par la couleur rose alléchante de son gloss. J’étais coincé dans une dimension parallèle, incapable de grands débats intérieurs, ou de manifestations de charmes. Seule idée de la toucher, de l’embrasser et de la pénétrer obsédait mes pensées. J’encadrai son visage afin de me presser contre son corps fin. Ma langue faisait des danses endiablées contre la sienne. Mon cœur sourd martelait ma poitrine, toujours avide de plus. Je soupirai, essoufflé. Je ne pouvais pas dépasser les barrières du corps, pourtant quel que soit la voracité de nos ébats, ce n’était jamais assez. Ma bête intérieure n’était jamais rassasiée. J’étais une sorte d’âme en peine qui n’atteignait jamais l'orgasme intellectuelle. Je me mordis la lèvre inférieure en la faisant tourner sur elle-même. Mes yeux suivaient chaque oscillation de ses hanches parfaites.

« Personne n'a dit que je n'étais pas accro. Bien ou contraire...  Je ne serais pas venu si ce n'était pas le cas.  »

Cette révélation me tira un rictus. Elle satisfaisait mes pulsions en succombant à chacune de mes demandes, mais je voulais la posséder par des moyens qu’elle ne redoutait pas encore. Je voulais qu’elle ploie à la simple prononciation de mon prénom sacrilège: Théodore. Je voulais qu’elle se brise en mille morceaux, coup de bouche après coup de rein. Mes doigts glissaient le long de clavicule avant de presser sa gorge parfumée. Elliana était l’objet pervers de toutes mes convoitises. Je voulais dompter son corps rebelle, comme une marionnette, comme une partie de mon cœur éteint.

« C'est pas une si mauvaise idée les maisons closes... Il y a juste une chose qu'elles  n'ont pas - moi. Et c'est un manque certain. Regarde, rien que toi tu ne peux plu déjà te passer de moi. »

Son souffle vibrait sur le duvet de ma barbe naissante. Je me mordis la lèvre inférieure en l’embrassant à pleine bouche. Je ne pouvais tout simplement pas être l’homme distingué et respectueux que la foule en délire acclamait. J’étais un démon pervers, et elle était la nymphe qui accompagnait mon retour en enfer.

« C’est parce que tu m’appartiens. » Balbutiai-je en léchant le lobe de son oreille. « Tu es une fleur du mal. »

‘’Toi qui, comme un coup de couteau, dans mon coeur plaintif es entrée ;Toi qui, forte comme un troupeau de démons, vins, folle et parée, De mon esprit humilié faire ton lit et ton domaine ;- Infâme à qui je suis lié comme le forçat à la chaîne, comme au jeu le joueur têtu,comme à la bouteille l'ivrogne,comme aux vermines la charogne,- Maudite, maudite sois-tu !’’ Je fermais les yeux en songeant aux poèmes qui avait nourrit ma rage d’adolescent. Toutes les femmes étaient pareilles, viles serpents à deux têtes. Elle m’enivrait par ses talents de sorcières. Je déglutis en entourant son cou. Mes doigts se fermèrent sur elle tandis que je bougeais au gré de mes immoralités.

« Allistair.. j'aimerai rester. Plus qu'une nuit ... mais je ne peux pas.. ça ne serait pas raisonnable. Et ton bureau n'est pas le meilleur endroit de Londres pour passer la nuit.. »

Sa voix me parvenait de loin. Je refusais de sortir de ma torpeur alors je m’accrochai à ses épaules en grognant. Mes mains tremblèrent avant de lâcher prise. Son regard enfantin croisa le mien, sombre et froid. Je ne comprenais pas comme une fille aussi lumineuse pouvait tomber si bas dans les tréfonds des ténèbres. J’humectai mes lèvres en l’empoignant par la taille. Elle frôla mon bras puis mes muscles pendant une fraction de secondes. Je fronçai les sourcils en me braquant. Je rejetais cette caresse pitoyable avec agressivité.

« Je ne veux pas que tu me touche si ce n’est pas nécessaire. » Crachai-je en enfilant mon caleçon à la volée. Je n’arrivais pas à trouver ma chemise. Je lui lançai un regard en biais, avant de me diriger vers un placard au fond de la pièce. Je me tournai vers elle afin de l’inviter à me rejoindre. Les grandes portes en bois vernis s’ouvrirent un énorme dressing : Des étagères à moitié vides contournaient chaque mur de la cabine. Mes chemises étaient pendues dans des cintres en alternance : Chemise blanche, chemise marine, chemise blanche, chemise marine … Sans que cet ordre parfait ne soit jamais interrompu. J'enfilai un vêtement décent, afin de protéger mes complexes anodins sans la quitter des yeux, puis j’ouvris le premier tiroir afin de jeter un coup d’œil à mon arme à feu. Un sentiment de sécurité enveloppa mon corps éclopé et je souris, soulagé. Je portais le poids du monde sur mes épaules, mais le simple contact de ma plaque, de mes vêtements ou de mes munitions me redonnait courage.

« Mon antichambre. »  Récitai-je maladroitement en français. Cette langue faisait incroyablement sortir mon accent irlandais refoulé.

Elliana était dans mes talons. Je pouvais sentir son souffle timide sur ma nuque. Elle me rendait fou à nouveau. Je la regardai d’un air malicieux.

« Allistair Plus je te vois.. plus on passe de temps ensemble et plus toute cette relation me rend folle. Je m'attache et ça me rend folle. Tout cela est néfaste... »

« Approches. »  Murmurai-je en avançant vers elle, au aguets, tel un dangereux prédateur. Je tendis les bras afin de l’attirer dans mon refuge secret. « Je vais te hanter comme un démon. Je veux que tu sois à moi, et tu abdiques à chaque fois que nous serons dans la même pièce. Je veux que tu jouisses Théodore quand je poserais ma bouche contre la tienne… »  Je caressai ses cheveux en la serrant dans mes bras. « Viens jusqu’à moi, Elliana Hawkins. »

Je l'embrassai à nouveau.
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