"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Enchanted to meet you ft Alessandra 2979874845 Enchanted to meet you ft Alessandra 1973890357
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Enchanted to meet you ft Alessandra

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Theodore A. Rottenford
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() message posté Lun 8 Sep 2014 - 0:42 par Theodore A. Rottenford
Alessandra's home is my home. “I cannot even imagine where I would be today were it not for that handful of friends who have given me a heart full of joy. Let's face it, friends make life a lot more fun.” Le souffle frais de la mousson caressait suavement ma barbe naissante. Je plissai délicatement les yeux ; les doigts invisibles frôlaient chaque trait de mon visage fermé avant de s’engouffrer dans mes cheveux impeccables. C’était une sensation douce et étrange qui enchantait mon cœur meurtri. Mon âme susurrait les louanges d’une femme que je ne pouvais pas me résoudre à toucher, ou à salir avec mes actes plein d’insubordination. Je tendis les bras, paumes en avant, à la rencontre du vide. Il y’ avait plus que le silence pour faire vibrer ma peau. Mes paupières tremblèrent, dansant au gré de cette musique délicate. Je me rappelais nos conversations enjouées, nos longues balades au bord de la tamise et de ses éclats excentriques qui extirpaient l’air avant de raisonner dans mon oreille valide. Je pouvais parfaitement l’entendre parce qu’elle vivait assez fort pour moi. Cette simple pensée me donnait du baume coeur, et du coeur au ventre. Une ombre de sourire se traça sur ma bouche incurvée avant d’exploser en un petit rire. Alessandra avait la plus voix qui m’avait été donné d’écouter. Les mots qui sortaient de sa bouche n’étaient que douceur et jovialité. Je n’avais jamais cru qu’une personne aussi lumineuse, puisse se lier d’amitié avec un monstre ténébreux. Je devais être béni, ou incroyablement chanceux.

Je suivais la foule dans la rue principale d’Hammersmith. Je n’avais pas décidé d'aller frapper à sa porte, mais mes jambes avaient choisi de me transporter malgré moi. La jeune femme était ma seule amie. La meilleure que je puisse avoir. Elle m’acceptait à bras ouverts, sans juger mes écarts de conduites ou mon passé houleux. Sa compassion était ravageuse pour un homme aussi sombre que moi. Je me surpris à visualiser son sourire étincelant. Je me languissais d’elle, et de ses maladresses. Je me languissais de sa spontanéité déroutante et de ses petites danses bizarres. J’avoue qu’au début, je m’étais senti largué. Je ne comprenais pas qu’on puisse être aussi amoureux de la vie. Je ne concevais pas qu’on puisse être tout le temps heureux. Je n’avais jamais réussi à l’être depuis le jour de ma naissance alors je la trouvais ridicule. Pour moi, toutes les joies n’étaient que bribes, et contacts sexuels. Je fis la moue en traversant la route vers son immeuble. Je voulais tellement la voir, partager mes pensées et mes ratures. Elle connaissait tout de mon corps : mon ancienne blessure par balle à l’épaule, mon tatouage à la clavicule, mes cicatrices de combat et mon tympan gauche percé. Elle était bien la seule envers qui je me permettais une telle proximité, sans que cela ne devienne inapproprié. Pourtant je ne pouvais nier le désir que je nourrissais pour elle.

Je passai devant une petite boulangerie afin de prendre quelques donuts et deux grands verres de chocolat liégeois. Ce n’était pas qu’un cliché, les flics raffolaient de ces conneries. Je pénétrai dans la grande cour avant de monter les marches jusqu’à son petit appartement. Je sonnai cinq fois de suite, comme à mon habitude, juste pour le plaisir de la stresser.

« POLICE! » Scandai-je. « Ouvre vite, je veux aller au petit coin. »
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Anonymous
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() message posté Lun 8 Sep 2014 - 16:37 par Invité
« C’est inévitable. » Des larmes salées roulent sur mes joues alors que je suis devant cette femme. Elle a raison, je ne peux plus agir, je ne sais plus quoi faire. Comment m’y suis-je pris pour que cela arrive aussi vite ? Que dois-je faire ? A qui le dire ? Ai-je besoin de soutient ? Oui évidement, toutefois, en qui puis-je avoir suffisamment confiance ? Un prénom ou plutôt un surnom tinte dans ma tête : Teddy. Evidement je ne peux compter que sur lui …

Le soleil se lève péniblement alors que je sors enfin de mes songes. Animés comme toujours, je m’étire et secoue la tête négativement avant de pousser un long soupire. Les cartons ne sont pas encore ouvert et trainent partout dans ma nouvelle maison. Pourtant, je n’ai pas le courage. Même me lever de mon lit me semble être une épreuve. Alors qu’une larme traitresse coule sur ma joue, je l’essuie péniblement avant de me lever, enfin. Les réveils ne sont pas joyeux depuis que je suis partie de la maison. D’ailleurs j’ai l’impression d’être chez une inconnue alors que je viens de m’installer dans mon nouveau chez moi. Dois-je retourner auprès de lui après cette incartade ? Je l’aime oui je le sais, mais je n’arrive pas à lui pardonner. Le temps soigne apparemment les blessures mais pas les miennes. Elles semblent impossible à cicatriser même si le temps s’écoule. Je m’y reprend à deux fois avant de trouver la salle de bain afin de prendre une douche rapide. Sous l’eau, je me permet de pleurer alors que se mêle mes traitresses de larmes avec l’eau. J’ai toujours l’impression d’être nettoyé de quelque chose quand je suis sous la douche mais pas cette fois-ci. J’ai toujours la nette impression d’être sale. Alors ajustant une serviette sur ma chevelure et en ajustant une autre autour de ma poitrine, je m’en vais dans ma pseudo chambre pour y trouver des vêtements. Tâche ingrate lorsque on se rend compte de tout ce qu’il y a à défaire. Après avoir pousser un nouveau soupire, je les ouvre un peu tous pour finalement trouver un jeans et un top large. Rentrais-je encore dans ce slim dans six mois ? Non, je ne crois pas, quoi que les dénis de grossesse sont assez fréquents de nos jours. Non, je ne l’accepte pas. Je ne veux pas de cet enfant qui grandit en moi et puis qui est le père de toute façon ? Nicolas sans aucun doute … apparemment je vais accoucher d’un enfant sans père puisque le sien est le plus grand des salauds. D’ailleurs il faudrait que je trouve le courage de lui en parler à Nicolas mais comment faire ? Je ne peux plus avorter, il est trop tard sinon je me serais exécuter sans la moindre once de remord. Non je ne veux pas de cet enfant, dois-je pour autant me sentir comme un monstre ? Je m’élance dans la cuisine quand j’entends finalement quelqu’un frapper à la porte. Rapide, j’ôte la serviette qui repose sur ma tête, mes cheveux bouclés retombant sur mes épaules. « J’arrive ! » Je crie alors que j’atteins enfin ma porte. Regardant dans l’oeil de la porte je vois avec ravissement mon meilleur ami, mon Teddy, l’un des hommes de ma vie j’en suis certaine. Un sourire nait et se répand sur mon visage alors que je lui ouvre la porte en rigolant. « Dépêche-toi d’entrer si c’est si urgent ! » Je lui lance avant de prendre la boite d’entre ses mains. Je sais déjà ce qu’il y a dans cette boite et j’en salive d’avance. « Teddy ! Dépêche-toi sinon je vais tout manger. » M’installant sur mon canapé j’ouvre la boite avant d’engloutir un premier donuts.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mar 9 Sep 2014 - 0:48 par Theodore A. Rottenford
Alessandra's home is my home. “I cannot even imagine where I would be today were it not for that handful of friends who have given me a heart full of joy. Let's face it, friends make life a lot more fun.” Je franchis la porte à toute vitesse, sans prendre la peine de détailler son visage. Elle m’arracha la boite de donuts des mains, le reste se passa très vite. Je m’étais dirigé vers la salle de bain, et j’avais soulagé ma vessie à une vitesse vertigineuse. Lorsque je me retrouvais dans la pièce maitresse à nouveau, je pu enfin détailler les lieux. Il y’ avait des cartons et des boites partout. J’arquai un sourcil en m’avançant à pas de velours vers Alessandra. Elle était affalée sur le canapé, engloutissant les sucreries les unes après les autres. Je me stoppai net au-dessus de sa tête : Elle avait pleuré.

« Une seconde ! » Lançai-je en soulevant son menton fin du bout des doigts. Son regard bleu glacé était embué par une émotion triste qui lui était si étrangère. Mon cœur se serra à la vue de mon rayon de soleil terni. Je m’assis en silence à ses côtés. Je n’étais pas un homme de la parole, à dire vrai je savais pertinemment que j’étais incapble de la réconforter par des mots. Je baissai les yeux avant de me résigner à l’empoigner par la taille afin de l’attirer vers moi. Son corps fragile était facilement malléable, comme si elle avait était façonnée à la taille de ma prise. Je logeai ma tête dans son cou afin de renifler l’odeur fraîche de shampoing et de savons exotiques. Ses mèches mouillées retombaient sur mon visage, me chatouillant l’oreille gauche par moment. C’était une sensation désagréable de sentir le contact de l’eau contre mon lobe invalide, mais je m’évertuais à penser que c’était un mal pour un meilleur. Mes doigts tapotèrent son bras dénudé avant de se glisser sous T-shirt large. Je frôlai son dos, puis je fini par la pincer doucement.

« Tu devrais appeler si tu te sens seule. » La réprimandai-je d'un ton dégagé.

Je ne voulais pas la bombarder de questions, et encore moins me montrer indiscret quant à ses ressentiments mitigées. Elle devait beaucoup aimer cette énergumène qui lui servait de mari. J’étais mal placé pour lui jeter la pierre. Je le concevais parfaitement : J’accumulais les conquêtes d’un soir et le sex sans attache. La fidélité était concept qui m’apparaissait parfois si superflu, mais Alessandra était une petite chose fragile. Un point lumineux égaré dans un océan sombre et profond. Je ne pouvais pas me résoudre à la voir souffrir. C’était pour cette simple raison qu’elle était intouchable dans mon cœur. C’était la femme la plus désirable au monde, mais j’avais fait la promesse solennelle de ne jamais souiller sa pureté.

« Tu as disparue cette semaine ? »

Je pouvais palper son désarroi semblable au mien. J’avais fini par me résigner à embrasser mon destin, mais elle ne méritait pas de suivre mon exemple. Ma bouche se pressa contre sa peau parfumée avec volupté. Je n’étais pas très friand d’excès d’affection. Jamais je ne m’étais permis une telle proximité avec une femme. J’étais un satyre condamné à l’hypersexualité et aux plaisirs superficiels de la chair. Alors pourquoi mon âme vibrait-elle comme une guitare enfin accordée ? Pourquoi les couleurs fanées de mes paysages irlandais, me revenaient comme une peinture de collection ? Je déglutis en me redressant pour saisir mon goblet de chocolat chaud. Il faisait bon avec Alessendra. Il faisait incroyablement bon, que j’avais l’impression de planer.
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