"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Tango is not for three, was never meant to be - Jesùs 2979874845 Tango is not for three, was never meant to be - Jesùs 1973890357
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Tango is not for three, was never meant to be - Jesùs

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() message posté Mar 19 Aoû 2014 - 18:14 par Invité
    A l'arrière de sa voiture de taxi, le chauffeur avait pris une jeune femme bien élégante dans une robe blanche à fleurs bleues. Elle semblait toute fois, songeuse. Depuis le début du trajet, elle n'avait pas décollé son regard de la fenêtre sauf pour jeter des coups d’œil à son smartphone. Le vieil homme pensa que les bouchons l'ennuyaient, jolie comme elle était, elle devait sans doute retrouver son petit-ami. Ah, la jeunesse, se disait-il en reportant son attention sur la route bondée d'automobiles à l'arrêt depuis bien une dizaine de minutes. Le compteur continuait à tourner sans pour autant en inquiéter sa cliente.

    Celle-ci, droite contre son dossier, les yeux rivés au dehors, une main fermée sur son portable semblait tout à fait calme mais en son fort intérieur, bouillonnait quasiment de colère. Ce matin, la belle avait lu un article sur internet qui lui déplu fortement. Elle n'eut qu'à le relire une deuxième fois pour retenir quasiment mot à mot ce qu'on y disait. Sa mémoire était impressionnante. Quoi qu'il en soit, elle a quitté son appartement pour sauter dans le premier taxi venu. Manque de chance, la circulation était particulièrement florissante ce jour-là et elle n'avait pas encore pu quitter Hammersmith.

    Son éducation due à sa lignée lui imposait le calme en toute circonstance, c'était une des caractéristiques de l'héritière qui pouvait en déstabiliser plus d'un mais lorsqu'il lui arrivait de craquer, et de littéralement exploser, eh bien... N'en parlons même pas. La situation actuelle, l'agaçait, certes, mais tout était sous contrôle. Elle se disait plus elle aurait à patienter avant de lui parler, plus il allait prendre. Elle en était presque ravie, il fallait bien qu'elle lui rappelle certains points, non ?

    Jesùs et Athénaïs ne formaient même pas un couple qu'elle exerçait sur lui, une emprise bestiale. Elle ne supportait pas le fait qu'il accueille, à chaque fois, ses fans à bras ouverts. Le musicien en lui se trouvait flatté sans doute mais comparé à elle, ces groupies n'étaient rien. Elles ne l'avaient jamais suivi à dix concerts d'affilé dans différentes villes et ne partageaient pas leur complicité mais d'où il la sortait cette fille alors ? Elle ne l'avait jamais vue.

    L'article sur le net parlait d'une petite-amie. Hum. « Faut qu'on parle, je viens chez toi. » se contenta-t-elle de lui envoyer par sms. Le jeune homme allait devoir lui expliquer cette affaire et pas question de bluffer ou quoi que ce soit avec Athénaïs, ça ne passe pas. Elle avait une petite idée pour lui rendre la pareil, elle esquissa un léger sourire, plein de sous-entendus. Si il voulait jouer à ça, pourquoi pas ? La belle envoya quelques sms, satisfaite de son plan. A ce moment-là, le taxi se remis en route. Deux voitures avaient bloqué la route en s'insultant, toutes portes ouvertes. Bientôt, elle arriva à destination, en plein Chinatown. Payant et remerciant le conducteur, elle se dirigea d'un pas léger vers l'appartement en question.

    La sonnerie ne retentit qu'une fois que la porte s'ouvrit déjà sur le jeune homme, torse nu. Il l'attendait avec impatience visiblement. Sans attendre sa permission, elle entra à l'intérieur sans le regarder et dit d'un ton autoritaire « Tu vas m'expliquer qui est Cassia Hudson et vite ». Attention à toi, la belle blonde a l'air furax.
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() message posté Mer 20 Aoû 2014 - 13:44 par Invité
Confortablement installé au fond de mon lit, je profite encore un petit peu de ce moment de calme ; je ne sais pas encore ce que je vais faire de ma journée, mais je ne compte rien faire de fatiguant puisque je me suis bien trop mis la tête à l’envers la veille. J’ai encore beaucoup trop bu, j’en ai bien conscience, mais c’était tellement amusant cette soirée que je ne faisais plus du tout attention à mes limites. J’étais avec mes potes et il y avait Cassia, donc je savais que la soirée allait être bonne, peu importe que je sois sobre ou complètement ivre, comme à mon habitude. Certains diraient que je me comporte ainsi parce que je mène une vie de rock star, mais ils ne connaissent absolument rien des raisons qui motivent ce comportement que je me plais à avoir en toutes circonstances.

Je me décide finalement à prendre la direction du salon et quitte à regret le confort de mon lit, mais je m’affale bien rapidement sur le canapé où j’attrape un paquet de clopes et un briquet. J’en tire que je porte à mes lèvres, l’allume et en tire une longue taffe qui me fait le plus grand bien. J’ouvre un tiroir de la table basse et en sort une boite de comprimés pour les maux de tête, idéale les lendemains de soirées alcoolisés. Je chope la bouteille d’eau et en avale un rapidement, espérant secrètement qu’il fasse effet sous peu ou je risque d’être vraiment mal durant toute la journée. Je ferme les yeux, clope entre les lèvres et je crois que je pourrais me rendormir facilement, aussi dangereux que celui puisse être, mais heureusement, la sonnerie de mon portable me tire de mes rêveries.

Je le cherche un peu partout et le retrouve finalement dans la poche de mon jean qui traîne au sol – un rapide coup d’œil à l’appartement me fait prendre conscience qu’un peu de rangement ne serait pas mal – et l’attrape pour voir que j’ai un message. Je termine ma clope avant de le lire, je ne sais pas encore ce qu’on me veut, mais je préfère être bien avant de lire quoique ce soit. J’écrase la clope dans le cendrier et ouvre finalement le message. Athénaïs. Il faut qu’on parle et elle débarque chez moi. Je déteste lorsqu’on commence par « il faut qu’on parle », généralement, cela ne présage jamais rien de bon. Et vu le manque de gentils mots dans son message, j’en déduis que quelque chose ne va pas.

Sans répondre, je balance le portable sur le canapé et m’en vais rapidement jusqu’à la salle de bain. Il faut que je me mette en condition et que je sois bien réveillé parce que je ne sais pas du tout ce qui m’attend. Je ne vais pas dire que j’angoisse parce que ce n’est pas le cas, mais notre relation est tellement bizarre que je m’attends à absolument tout. Ouais, apparemment, j’entretiens que des relations étranges avec les jeunes femmes, enfin, deux seulement : elle et Cassia.

À la sortie de la douche, j’ai à peine le temps d’enfiler un boxer, un jean et ma ceinture qu’on sonne à la porte. Je lâche un juron, je ne suis jamais doué avec le temps, et m’en vais lui ouvrir la porte sans attendre. Elle ne m’adresse pas un seul regard, entre dans l’appartement et me demande qui est Cassia Hudson. Je serre le poing alors que je referme brusquement la porte d’entrée qui claque dans mon dos. Je ne réponds même pas de suite, je vais jusqu’à la cuisine et prépare du café avant de lui lancer un regard en revenant dans le salon.

« Pourquoi tu me poses cette question ? »
, je lui demande, la mâchoire crispée. Je n’ai pas la moindre envie de me justifier sur ma relation avec la jolie blonde ni faire étalage de ce qu’elle représente à mes yeux. « En quoi est-ce si important pour toi, d’ailleurs ? », j’ajoute dans un soupir presque exaspéré. Alors qu’en fait, je le sais très bien. Athénaïs est comme moi. La jalousie et la possessivité nous gagnent dès l’instant où un autre ou une autre s’approche de trop près. Et je sais très bien que ce n’est pas bon, que c’est pire que mauvais, mais je ne sais pas faire autrement et elle non plus, il semblerait.
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() message posté Jeu 21 Aoû 2014 - 0:07 par Invité
    Aucune réponse. Du moins, pas assez satisfaisante pour la belle Athénaïs. Enfin si il avait daigné lui répondre. Il n'avait pas l'air coopératif, ni d'humeur vu son état. Elle attendit patiemment dans le salon, observant les photos sur les murs. La majorité représentait des hommes, tous ses potes hein ? Elle repéra un visage, assez agréable à regarder. Lorsque le jeune homme se décida enfin à revenir, elle demanda « Comment s'appelle-t-il ? Il habite dans le coin ? » Façon détournée de lui montrer son intérêt. Il fallait avouer que tout son entourage méritait de l'attention, tous avec ce côté décontracté, attirant. Évidemment, la belle souhaitait seulement le piquer. Elle ne s'était pas imaginé une seule fois sortir avec l'un de ses amis.

    L'héritière cru halluciner en entendant ce retour de questions alors qu'il était assez grand pour y répondre lui-même mais elle cru bon de le lui rappeler en s'approchant doucement de lui. Quelques centimètres à peine séparaient leur corps respectif. Elle apercevait le soulèvement régulier de son torse due à sa respiration. Avec une infime délicatesse, elle parcouru la surface de sa peau du bout des doigts. Il était chaud alors qu'elle était glacée. La sensualité de ce geste avait été calculée, et dans un léger souffle, elle s'approcha dangereusement de son visage et lui murmura « Si c'est effectivement ta copine, on devra changer... certaines choses... entre nous. Ce sera regrettable mais je me retirai pour ton bonheur... » avant de plonger ses yeux bleus dans les siens. Difficile à croire qu'ils entretiennent seulement une relation... Amicale ? Non, ce n'était pas le mot. Peut-être ambiguë ? Inutile de chercher trop loin, ce n'était pas de l'amour, ni de l'amitié en tout cas.

    Lorsque son portable – qu'elle avait posé sur un meuble – vibra. Sans bouger, elle y jeta un regard précipité comme si elle avait quelque chose à cacher. Quelques secondes plus tard, plus rien et à nouveau des vibrations puis le silence à nouveau et un dernier soubresaut pour l'appareil, en signe qu'un sms venait d'être réceptionné. Au fond d'elle, Athénaïs était amusée. Elle savait déjà que c'était Destiny, sa meilleure amie qui venait de l'appeler. Le contenu de son message disait sans doute quelque chose comme « Pourquoi tu ne réponds pas ? J'espère que c'est pour une bonne raison. Tu dois absolument TOUT me raconter pour Wesley ! » Explication ? La belle lui avait envoyé un sms dans le taxi et même si son amie n'était au courant de rien, elle avait réagit comme il le fallait et au bon moment. Ah, elle l'adorait, vraiment trop de timing entre ces deux-là.

    Si tout se déroulait comme Athénaïs l'avait prévu... Brisant cette atmosphère un peu trop dangereuse, elle s'apprêta à rejoindre le meuble où reposait son smartphone lorsque son bras fut emprisonné dans une poigne de fer. Faussement surprise, elle lui lança un regard noir. « Qu'est-ce que tu fais ? Je dois voir qui m'a appelée, ça doit être important. » Sans attendre de réponse, elle tira sur son bras, pour tenter d'atteindre le mobilier mais visiblement, Jesùs n'avait pas l'air consentant et s'empara de l'appareil tellement facilement... « Non, donne-moi ça ! Jesùs ! Rends-moi ça ! » cria-t-elle en essayant de le lui arracher de la main mais rien à faire. « Je t'interdis de regarder dedans » lui avertit-elle, ne cherchant plus à se débattre. « Jesùs, tu m'écoutes ? » Non, il ne l'écoutait plus visiblement, son regard parcourait l'écran.

    La jeune femme se contenta d'attendre, se fut rapide. Après tout, il n'y avait qu'un seul sms à lire. En tout cas, ça n'avait pas l'air de lui avoir plu. Tant pis. A elle non plus, ça ne lui avait pas plu de tomber sur cet article ce matin. Ah ces deux-là, même pas en couple et la jalousie, pourtant, réussissait si bien son œuvre.

    Si ils étaient assez fou pour s'asseoir et se balancer des propos sur Cassia et Wesley... Peut-être aujourd'hui tiens mais aucun des deux ne semblait effrayé de provoquer l'autre, jouissant que trop bien de leur rage provoquée par une passion dévorante.
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() message posté Jeu 21 Aoû 2014 - 15:00 par Invité
C’est n’importe quoi. Cette relation ne rime à absolument rien et pourtant on s’y raccroche comme ce n’est pas permis. J’ai l’impression que d’une certaine manière, j’entretiens le même type de relation avec Athénaïs et Cassia, bien qu’avec cette dernière ce soit encore plus intense puisque nous avons franchis certaines limites que nous ne regrettons pas et dont ne nous parlons jamais, comme si on craignait à tout moment que la réalité nous rattrape et nous balance des vérités à la figure. Des vérités que la jeune femme présente dans mon appartement souhaite entendre. Je la rejoins d’ailleurs dans le salon et la retrouve devant des photos qu’elle observe attentivement jusqu’à ce qu’elle me pose des questions. Je plisse les paupières et lui lance un regard sombre.

« Aucune importance. » dis-je d’un ton assez froid et détaché. Ouais, je déteste la manière dont elle s’intéresse à mes potes de cette manière, juste parce qu’elle souhaite que je crève de jalousie autant qu’elle et je dois dire que cela fonctionne. Comme un imbécile, je plonge tête baissée dans les pièges qu’elle me tend. Mais cela ne m’empêche pas de ne pas répondre à ces questions parce que je n’ai pas envie de le faire. Je n’ai pas envie de mettre des mots sur ma relation avec Cassia, je n’ai pas envie qu’elle en sache trop, qu’elle apprenne ce qui me lie à la jeune femme ni pourquoi je ne démens jamais les journalistes lorsqu’ils prétendent que nous sommes ensemble. Ce serait trop long. Trop compliqué.

Athénaïs s’approche de moi, nos corps à seulement quelques centimètres l’un de l’autre. Je la regarde sans rien faire et sans rien dire d’autre. Je sens ses doigts qui glissent contre ma peau et je réprime aussi fort que possible un frisson. J’arque un sourcil à ses propos ; je me demande pourquoi cela me dérange autant, pourquoi je réfute l’idée même que tout puisse être différent entre nous. Certes, nous n’avons pas une relation très saine, mais bizarrement, elle me convient de cette manière. Je ne dois pas être vraiment fait pour les relations simples – sauf avec les mecs où tout se fait avec une facilité déconcertante -.

J’allais lui répondre lorsque son téléphone vibre. Je capte son regard et le mien se voile. Je n’aime pas ce qui se passe actuellement et cela me rend plus que nerveux, plus que jaloux et je crois que j’en perds complètement les pédales alors que cela ne devrait pas. Pourquoi je me sens si possessif envers elle ? Je n’arrive pas à me comprendre. Athénaïs s’éloigne, mais je ne lui en laisse pas le temps que je lui attrape brusquement le bras. Je ne fais même plus à ce que je fais, je ne suis guidé que par la jalousie et une sorte de curiosité malaise, je l’avoue.

Je ne lui laisse le temps de rien faire que j’attrape le téléphone d’un geste rapide et lui adresse un mince sourire en coin. « Pourquoi ? Tu as des choses à cacher peut-être ? » je lui demande en ancrant mon regard dans le sien. Je suis sûr que oui, tout le monde cache des choses, c’est le propre de l’être humain. Même si elle m’interdit de mettre le nez dans son portable, je m’en fiche complètement puisque déjà, je suis en train de lire le SMS. Et après la lecture, mon visage se ferme. « Tu crois que c’est l’genre de texto qui mériterait aussi que je débarque chez toi comme un malade au petit matin ? » je demande, sans forcément sourire, sans ironie aucune.

« Tu vas m’dire qui est ce Wesley ? » je lâche finalement son bras et me recule de quelques pas alors que je balance son portable sur le meuble sur lequel il se trouvait quelques instants plus tôt. Je ne sais pas en fait si j’en ai envie… si, une partie de moi le souhaite vraiment, mais l’autre aimerait que je ferme ma gueule et que j’arrête de me torturer de cette manière. Sauf que c’est toujours la première partie qui gagne ces batailles et je ne peux rien y faire. Je quitte de nouveau le salon pour me rendre jusqu’à la cuisine où je prends deux tasses que je remplis de café avant de reprendre la direction du salon où je les pose sur le canapé ; canapé où je m’installe tranquillement, tête entre les mains. « Cassia n’est pas ma petite amie, mais ça ne veut pas dire qu’elle ne compte pas à mes yeux. » au contraire, elle compte même beaucoup trop. Elle compte au point où ça me fait limite mal lorsque j’y pense.

J’attrape de nouveau une clope que je glisse à mes lèvres et que j’allume sans attendre. J’en tire une longue taffe et recrache la fumée alors que mon regard se tourne vers Athénaïs. « Qui est Wesley ? » je demande de nouveau, un cran plus déterminé.
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() message posté Mar 26 Aoû 2014 - 17:14 par Invité
    Comment en étaient-ils arrivés à ce point ? A ce point si possessif envers l'un et l'autre ? Elle avait beau chercher, elle ne se souvenait pas d'un seul moment où ils ne s'étaient pas comportés ainsi. En fait, dès lors où la belle avait posé les yeux sur lui, elle avait décidé que leur relation se déroulerait de cette façon. Comment aurait-il pu en être autrement puisqu'elle s'était proclamée sa plus grande fan juste par caprice. Elle ne changeait pas avec le temps, c'était son désir d'être spéciale, unique aux yeux de chacun, peu importe ce qui les reliait. En y pensant, quasiment toutes ses relations étaient étonnantes, carrément intrigantes. Tout ce qui était plat et sans saveur avait peu d'importance pour elle mais la faire vibrer, ses connaissances savaient très bien le faire et c'est pour ça qu'elle tenait tant à les garder sous son emprise.

    Le ton sur lequel il lui avait répondu reflétait clairement ce qu'elle avait voulu, de la jalousie. La perche semblait trop tendue mais comme à chaque fois - il pouvait être aussi détaché qu'il le voulait le laisser paraître – il montrait, au final, toujours ce côté agacé. Elle n'avait pas encore essayé de se montrer avec l'un de ses copains, mais sa réaction pourrait être divine. Montrerait-il sa jalousie ou essayerait-il de garder la face ? Les deux débouchées semblaient tout à fait intéressantes. « Je croise souvent certains de tes amis à des soirées, ils sont vraiment cool » ajouta-t-elle, décontractée.

    Lorsqu'il attrapa son portable, elle du réprimer un sourire triomphant, il avait agit exactement comme prévu. A vrai dire, il aurait pu tout aussi bien lire toutes ses conversations, il n'aurait lu que ce qu'elle avait bien voulu laisser voir. L'héritière est du genre très prudente quand il s'agit de confidentialité. Elle n'est pas née de la dernière pluie et ce ne sera pas demain où l'un de ses secrets sera dévoilé à cause d'un maudit téléphone. Ce serait trop bête d'être victime d'un vol ou d'un piratage sachant que les personnes hautement placées sont souvent les cibles d'esprits malsains. Après, il faut définir le mot malsain car tout le monde le sait, ce sont quasiment toujours les riches les pires.

    « Ça ne te concerne pas » répliqua-t-elle calmement, jouant la même carte qu'il avait utilisée précédemment. Cette situation l'amusait mais elle n'en montrait rien, voulant absolument mettre en valeur le fait qu'il détenait – soi disant – une information qui se voulait secrète. « Comme si ça te faisait quelque chose que j'en fréquente d'autres que toi » lâcha-t-elle, un brin ennuyée. Juste pour lui rappeler qu'il n'était pas le seul au monde à ses yeux comme elle, ne l'était pas à son égard. « Toi, tu joues avec les sentiments d'une pauvre innocente, ce n'est pas pareil » Cette phrase sortait tellement de son contexte mais elle aimait jouer à la victime pendant qu'il revêtait le rôle du grand méchant loup. En réalité, Athénaïs était loin d'être un ange mais ça, évidemment, il fallait s'en douter rien qu'à en voir ses plans.

    C'était à son tour d'être peu coopérative. Elle se contenta simplement de rester silencieuse comme pour avouer une bêtise qu'elle avait commise. Cependant, ce qui se passait avec Wesley était loin d'être anodin. Une relation – elle devait le reconnaître – qui était plutôt difficile à gérer car pour une fois, on l'a menait du bout du nez. En même temps, elle l'avait mérité. Plongée dans ses pensées, elle soupira inconsciemment. Ce n'est que lorsqu'il évoqua Cassia qu'elle en sortit. Finalement, il avait décidé de parler. Pas trop tôt mais bon, ses paroles confirmaient ce qu'elle craignait. Elle soupira une seconde fois, réellement exaspérée. Donc qu'est-ce que ça voulait dire ? Qu'ils sont en plein flirt ? Qu'ils ont déjà couché ensemble ? Ces idées la répugnèrent. Prenant une grande bouffée d'air, elle ferma les yeux pendant quelques secondes, dos à lui. Elle devait garder son sang froid et réfléchir, la tête posée.

    Les données défilaient, elle sentait que tout était disposé devant elle. Il suffisait de tout reconstituer. Le fait qu'il n'ai pas voulu lui en parler montrait déjà l'envers du décor, ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait ou souhaitait exposer. De plus, si il mettait sa tête entre les mains, cela prouvait la complexité de leurs liens et que ça le taraudait pas mal. Et dernière chose, il avouait lui-même qu'elle comptait. La belle soupira encore. Tout ceci était loin de lui plaire. Des choses lui revinrent à l'esprit, des choses qui lui rappelèrent ses principes.

    Sérieuse cette fois-ci, Athénaïs lui fit face et détacha ces mots « Il est la raison pour laquelle on arrête tout aujourd'hui »

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() message posté Jeu 4 Sep 2014 - 13:57 par Invité
Je ne comprends plus rien. Je ne me comprends pas. Je ne la comprends pas. Je ne comprends pas notre relation, notre histoire, notre alchimie. Je ne saisis pas toutes les subtilités qui se cachent derrière nos crises de jalousie et notre possessivité. Nous sommes les mêmes. Nous sommes vraiment pareils et pourtant, je ne me suis jamais senti aussi éloigné d’Athénaïs qu’à l’heure actuelle. J’ai sans cesse cette impression d’être sur une corde raide et de perdre l’équilibre toutes les cinq secondes, mais je me rattrape tout le temps, incapable d’être à terre, incapable de me taire. J’ai parfois besoin de comprendre, mais je ne vais jamais au bout de cette vie parce qu’elle ne rime à rien, comme le reste de cette histoire. Nous ne sommes que deux imbéciles, voici ma conclusion actuelle. Nous sommes deux idiots qui ne comprennent rien et qui ne veulent pas comprendre, peut-être. Quelle importance ? Nous fonctionnons ainsi depuis tellement longtemps que je ne sais plus quelle est la dernière fois où nous avons eu une conversation normale.

« Une pauvre innocente… »
un rire m’échappe. « Je t’en prie, ne me sors pas ce refrain, pas à moi. »

Je hausse les épaule et disparaît dans la cuisine où je prépare deux tasses de café. Peu m’importe si elle prend une ou pas, c’est une question d’habitude et de politesse. Comme quoi, on ne se refait pas franchement. Je reviens dans le salon, je pose les tasses sur la table basse et m’installe sur le canapé, tranquillement. Je prends ma tête entre mes mains. Je suis soudain las des disputes et du reste. Je parle. Finalement. J’évoque Cassia. Elle n’est pas ma petite amie, non, elle est autre chose. Cassia est importante pour moi. Elle connaît tout de ma vie. Elle connaît mes blessures, mes peines, les démons qui rongent mon âme. Elle n’ignore rien de tout ce qui me tracasse tout comme je sais tout d’elle. Nous sommes les mêmes. Et ouais, je ne sais pas mettre de mots sur notre histoire. Mais elle m’apparaît plus forte tous les jours.

J’entends les soupirs, mais je m’en fiche. Je lui demande qui est ce mec et finalement, elle me répond. Je reste calme. Je tire sur ma clope. J’encaisse la nouvelle. Comme si ça n’avait pas la moindre importance alors que ça en a plus que je ne le voudrais. Je ne sais quoi lui dire sur le moment. Je suis peut-être trop choqué, trop surpris. Je ne comprends rien. De moins en moins. Je recrache doucement la fumée et plante mon regard dans celui de la jeune femme.

« Et qu’est-ce qu’on arrête, exactement ? » je lui demande, finalement.

Je me lève. Je fais quelques pas dans le salon. Je tente de remettre toutes mes idées en place, mais mes pensées se mélangent et cela devient un vrai bordel. Néanmoins, il n’en reste pas moins que je ne sais pas franchement ce que l’on arrête.

« Tu peux me dire juste trois secondes ce que nous sommes l’un pour l’autre, toi et moi ? Qu’avons-nous commencé ? À part cette relation qui me paraît de plus en plus tordue et qui m’apporte pourtant une certaine satisfaction. »

Clope entre les lèvres, je continue de réfléchir à toute vitesse, mais franchement, j’ai l’impression que je commence à me fiche de tout. Il faut toujours que je me justifie. Toujours. À la moindre occasion on me demande des comptes, des explications et les gens décident à ma place, pour la plupart du temps.

« Sommes-nous des amis ? Des amis fusionnels, peut-être ? Nous ne sommes pas des amants, nous n’avons même jamais franchis cette limite, bien que l’on aime cette frontière ambiguë. » je marque une pause, me tourne vers elle. « Alors explique-moi, Athénaïs, on arrête quoi ? »
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() message posté Ven 5 Sep 2014 - 16:28 par Invité
    Certes, elle ne s’attendait pas à un flux d’amour venant de sa part mais cette froideur la désarmait presque. Quelque chose dans son comportement lui créait une sensation déconfortable au creux de son ventre, quelque chose qui lui donnait le tournis. Lorsqu’elle se concentra sur son regard, elle ne cru qu’apercevoir que du mépris et recula de quelques pas avant de murmurer “En fait, je ne représente rien à tes yeux, depuis le début. Je suis là pour te distraire c’est tout."

    Elle observait sa réaction guettant un signe qui lui dirait le contraire mais préféra se détourner. Tout lui semblait plus clair à présent et elle sentait la colère lui monter à la tête. Son cerveau tournait et retournait tout ce qu’il venait de lui dire, elle avait tant de choses à lui balancer à la figure qu’au final, rien ne sortit de sa bouche. Pourquoi se donnait-il la peine de sauver les apparences en rapportant deux tasses de café ? Si elle s’écoutait, la table serait déjà recouverte du liquide brun et les tasses renversées au sol. Au lieu de ça, elle se contenta de se diriger d’un pas peu certain, vers le meuble où reposait son portable et l’attrapa. Elle composa un numéro de mémoire et n’eut pas à attendre longtemps, une voix masculine s’éleva mais lorsqu’elle voulu parler, sa voix ne semblait plus vouloir émettre un seul son. “J’ai compris, je viens te chercher, attend moi.” Il pouvait la localiser grâce à un logiciel qu’ils avaient mis en place en cas de problème, son portable était relié à quelques personnes de confiance et vraiment proches sur lesquels elle pouvait compter quel que soit le moment.

    Finalement, elle réussit à prononcer ces quelques mots “On se connait à peine, tu as raison, il n’y a rien à arrêter.” et se dirigea vers la cuisine où elle pris place sur une chaise de la table à manger. Elle n’avait qu’une hâte, pouvoir s’allonger de tout son long dans son lit et dormir. Sa tête devenait de plus en plus lourde et elle se sentait fatiguée comme si elle venait de résoudre un long mystère. Elle se rendait compte qu’elle lui avait sans doute accordé trop d’importance. Pourquoi avait-elle pensé être spéciale à ses yeux ? “Toujours trop stupide.” pensa-t-elle, se moquant de sa propre faiblesse.

    De toute façon, ça tombait bien. Elle ne voulait plus de cette relation. Ils avaient chacun une personne qui leur était chère, autant arrêter ce petit manège s’ils ne voulaient pas le regretter. Le fait qu’il partage quelque chose de fort avec cette Cassia, lui donnait d’autant plus de tout arrêter. Elle savait combien ça pouvait être désagréable voir blessant d’apprendre qu’un homme avec lequel on entretenait des rapports rapprochés en fréquentait une autre. Pour l’instant, ça ne semblait pas tout à fait clair entre eux mais elle pouvait mettre sa main à couper qu’ils représentaient l’un pour l’autre quelque chose de puissant. L’héritière ne pouvait pas en dire autant pour eux, cette possessivité n’avait aucun sens et n’avait pas sa place.

    Lorsqu’elle entendit des pas venir dans la cuisine, elle entreprit de changer de pièce. “Ne t’inquiète pas, je ne vais pas te déranger plus. Je sors.”
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