Sebastian - Darkness becomes me.

Nous vous demandons un minimum de 500 mots pour votre histoire. Vous pouvez la présenter de la forme que vous le désirez (extrait de journal intime, RP, rendez-vous chez un psychologue, interview, ect...).

Oublier. Quoi de mieux lorsque trop de pensées nous assaillent, lorsque les petits bonheurs de la vie nous semblent totalement dérisoires au regard de la souffrance et de la douleur qu’elle engendre quotidiennement, inlassablement … Dans ces moments-là, l’alcool a des allures de délivrance. Un moyen efficace de parer la douleur et d’oublier le temps d’un instant. Certains parlent de faiblesse, moi j’ai plutôt tendance à dire que c’est une échappatoire. Un moyen d’effacer la douleur. Cette même douleur qui nous ronge et nous empêche d’avancer. Qu’importe si l’on me traite de lâche, c’est peut-être ce que je suis dans le fond. Juste une gorgée. Rien qu’une…

Manhattan, 16 ans plus tôt…

« […] Courage, honneur, force, conviction et par dessus tout, l’humilité. Telles sont les qualités requises dans notre métier. Si nous sommes tous réunis aujourd’hui, c’est avant tout pour féliciter l’agent Wilde pour son travail exceptionnel. Sebastian, si vous voulez bien me rejoindre … » Fièrement, le chef de la brigade encouragea le jeune homme en arborant un large sourire. Au cours des dernières semaines, Sebastian avait eu le privilège de mener une enquête qui venait de le faire entrer dans la cour des grands. « Félicitations petit frère. Je savais que tu étais le meilleur. » Le jeune homme sentit une tape sur son épaule et croisa le regard empreint de fierté de son frère. Sa famille entière était présente ce jour là. Rose, Lena et Amy, ses sœurs. Mais aussi Jack et Catherine, ses parents. Sebastian pouvait lire le bonheur dans leurs yeux humides. Ca y est. Lui aussi était agent du FBI. Lui aussi venait de faire ses preuves. C’est son rêve de gosse qui était en train de se réaliser. Lui, le petit dernier de la fratrie avait réussi à suivre les pas de son ainé, Jonathan. Plus jeune, il avait toujours admiré les exploits de John. Il était un héros. Un héros auquel il rêvait de ressembler depuis toujours. Mais aujourd’hui, c’est à lui qu’on remettait cette médaille. C’est à lui que revenaient tous les honneurs. Travailler au sein du FBI était inespéré. Travailler dans la même équipe que Jonathan, un véritable rêve. Tout était parfait. Bien trop parfait pour durer…

Un an plus tard…

« Reste en arrière Sebastian. » Arme en main, Jonathan se tenait plaqué contre un mur, scrutant sa cible avec méfiance. « Quoi ? C’est hors de question ! » Les deux hommes venaient d’être envoyés sur le terrain. Une mission à priori banale mais qui allait changer leurs destins à tout jamais. « Tu fais ce que je te dis et tu la fermes ! » Sebastian lança un regard incrédule en direction de son frère. Il n’avait pas d’ordre à recevoir de lui. Ils étaient sur un pied d’égalité maintenant ! Les initiatives de John lui semblaient particulièrement dangereuses et il n’était pas question de tomber dans une embuscade. « Non ! Je ne te laisserai pas y aller seul, c’est trop dangereux. » Jonathan poussa un profond soupir. Il commençait sérieusement à être agacé par la témérité de son petit frère. « Silence Sebastian, ils vont finir par nous entendre. Tu restes ici et pas un geste ! Je pourrai avoir besoin de toi plus tard.» Plus tard ? Quand ça « plus tard » ? Hélas, Sebastian n’eut pas le temps de répliquer que déjà, son frère mettait son plan à exécution. Merde alors !! Il en avait marre de toujours se laisser devancer par Jonathan ! Ah Jonathan !! Le fils le plus respecté de la famille. Celui qui avait toujours raison. Le héros. Et lui dans tout ça ? Il n’était que le petit dernier. Celui dont on prend soin. Celui qui a juste à se laisser cajoler. Mais non !! Il n’était pas question d’entrer dans ce petit jeu là une nouvelle fois. Sans réfléchir, Sebastian s’élança à son tour contre ceux qu’ils traquaient jusqu’ici. Il aurait sans doute mieux fait de réfléchir… Son imprudence venait de les faire remarquer. L’un des hommes pointa son arme vers lui et tira. Tout alla extrêmement vite mais Jonathan eut le temps de se mettre à crier et de s’interposer entre l’arme et son petit frère. Une balle vint se loger dans son cœur…

Quand la douleur est là, elle ne vous laisse aucun répit. N’essayez pas de lui échapper. Chaque seconde semble plus interminable que la précédente. Boire m’aide à trouver la force. La force d’affronter mes peurs et tout ce qui me hante depuis la mort de John. Juste une gorgée. Rien qu’une. La vengeance n’est pas une solution disent-ils… Cela ne ramènera pas ton frère… Mais je n’aurais de répit que lorsque je les aurais moi-même retrouvé. Jusqu’au dernier.

Un an après avoir été officiellement admis au sein du FBI, Sebastian donnait sa démission. Si son courage était autrefois à l’honneur, on lui reprochait désormais son manque de discernement. Depuis plusieurs semaines, sa seule et unique obsession était de retrouver le meurtrier de son frère. Ou plutôt ses meurtriers. Rien ne semblait compter davantage, tant et si bien que Sebastian en délaissa tout le reste. Sa vie, ses proches, sa carrière. Le jeune homme drôle, enthousiaste et adorable qu’il était autrefois ne tarda pas à se muer en un être distant, renfermé, obsédé par la vengeance. S’il avait initialement pensé qu’il pourrait compter sur le soutien de ses coéquipiers, Sebastian a rapidement compris que ce n’était pas le cas. « Il faut aller de l’avant » disaient-ils… Non. Pas tant que la mort de Jonathan ne sera pas vengée. Pas tant que sa culpabilité était si grande. Car oui, le seul et unique responsable de la mort de John, c’était lui. Il aurait dû l’écouter. Il aurait dû faire confiance à son expérience. Il aurait dû laisser sa fierté de côté et suivre les conseils avisés de son grand frère. Mais non ! Encore une fois, il n’en avait fait qu’à sa tête, juste pour prouver au monde entier que lui, cet agent Wilde-là, était aussi capable de faire des prouesses. Quelle lamentable erreur. Après avoir donné sa démission, Sebastian décida de faire cavalier seul et de devenir détective privé. Bien entendu, toujours cette même obsession : retrouver les meurtriers de son frère. Les semaines et les mois passèrent, en vain. Sebastian consacrait chaque minute de sa vie à ces retrouvailles. Il savait pertinemment que rien ne serait jamais plus comme avant. Il savait qu’en retrouvant ces hommes, il allait se mettre à leur niveau et commettre l’irréparable mais qu’importe. Sans Jonathan, il n’avait plus aucune raison de vivre. Ses parents, ses sœurs … il n’avait pas encore osé leur avouer l’entière vérité : qu’il était responsable de la mort de John. Que s’il l’avait écouté, rien de tout ça ne serait jamais arrivé. Comment pourrait-il leur dire ? Alors oui, il était un lâche. Et pour oublier cet état de fait, il commença à boire. D’abord un verre… puis deux… puis la bouteille.

Elle devient ma meilleure amie. Ma meilleure alliée. Elle est ma délivrance. Elle me permet d’oublier, de retrouver un semblant de force et de courage. Boire. Boire au point de se perdre. Au point de venir un autre. Un autre qui ne me ressemble pas. Un autre que je ne connais pas. Un autre qui n’a pas mal, qui ne souffre pas. Me perdre dans la boisson.

« Alors, ça vient ? Je pensais que tu étais de taille à relever le défi Stanley. Je pensais que personne ne pouvait te mettre une déculottée à la vodka !! Tu l’as dit toi-même. Alors bats-toi ou déclare forfait. » Un air de défi sur le visage, Sebastian observa son « ami » avec une lueur malicieuse dans le regard. Il lui avait pourtant dit qu’il était capable de tenir l’alcool mieux que quiconque. « C’est pour aujourd’hui ou pour demain ? » Amusé par la situation, Sebastian nota rapidement qu’un immense silence venait de s’installer dans le bar miteux au sein duquel il passait cette soirée sordide, tandis que tous les regards étaient désormais rivés vers les deux adversaires d’un soir. La malice dans le regard de l’un. L’audace et la témérité dans celui de l’autre. Une habitude pour l’un. Une nouveauté pour l’autre. C’est Sebastian qui avait ouvert les hostilités en mettant en place deux shooters et deux bouteilles de vodka sur la table présente. Il n’y avait pas à dire, ça sentait l’habitude à plein nez. Il avait servi les premiers verres, attendant patiemment qu’un nouveau joueur vienne le défier. Ce pauvre Stanley avait eu l’audace d’avancer d’un pas. Lorsqu’il s’empara de son verre, les lèvres de Sebastian s’étirèrent en un sourire de défi. « Santé. » A l'exception de cette étrange lueur dans son regard, rien ne pouvait laisser entendre qu'auparavant, il avait déjà ingurgité une sacrée dose de tord-boyeaux. Sans plus attendre, il s'empara d'un shooter, le leva en l'air puis l'avala cul sec avant de reposer brusquement le verre sur la table et d'affronter Stanley du regard. Allait-il avoir l'audace d'en faire autant ? Et bien oui !!! Les shooters défilèrent à partir de là. Le détective était le seul à rester à peu près maître de lui-même et à ne laisser aucun signe physique de son niveau alcoolique être percé à jour. D’un point de vue tout à fait objectif, il encaissait largement mieux la vodka que son adversaire. Stanley commençait à déchanter. Il semblait à deux doigts de s’écrouler, ce qu’il ne tarda pas à faire, du reste. Il dû s’asseoir à terre tout en maintenant sa tête, comme si elle s’apprêtait à exploser. Pour sa part, Sebastian se mit à faire de grands gestes pour que la foule acclame sa victoire. Oui, sa victoire. Pour quelle autre raison devrait-on l’acclamer ? Il n’avait rien fait qui mérite un tel honneur.

Une gorgée. Rien qu’une. Une toute petite. Juste histoire de me rappeler ce que l’on ressent lorsqu’on est en paix. Lorsque rien ne vient tourmenter notre âme. La mienne est en lambeaux. Cette insupportable douleur ne me quittera donc jamais ?

« Regarde toi bordel !! Nom de dieu Sebastian !! Tu n’es plus que l’ombre de toi-même ! » Lena fut horrifiée de constater l’état dans lequel se trouvait l’appartement Londonien de son petit frère : un taudis. Des cadavres de bouteilles jonchant le sol de tous côtés, les volets fermés, une odeur de renfermé et des vêtements trainant un peu partout. Sebastian était vautré sur son canapé, un t-shirt blanc maculé de tâches et les cheveux décoiffés. Sans oublier, ce verre de whisky dans sa main. Verre que Lena lui ôta immédiatement. « Lève-toi et va à cette réunion Sebastian. Je t’en prie. Fais-le pour moi, pour papa et maman. Pour John.» Sebastian esquissa un sourire ironique puis haussa les yeux au ciel. Pour John ?? Tu parles !! « Conneries ! Tu penses vraiment que discuter avec trois foutus alcolos et un psychologue encore plus taré que les autres va m’aider à aller mieux ?? Tu perds ton temps Lena. Personne ne peut m’aider à gérer ma douleur. Elle est là. Il faut faire avec. Et avec ça. » Sur ces mots, il ingurgité une nouvelle gorgée avant que Lena ne lui ôte le verre des mains et ne l’envoie valser contre le mûr d’en face. « Et c’est pour ça que tu bois. Naturellement, l’alcool est le remède à tout. » Des larmes perlèrent sur le visage familier de la jolie blonde. Sebastian soupira. « Tu ne peux pas comprendre.» Non. Personne ne le pouvait. Et s’il avouait, personne ne comprendrait. Surtout pas Lena qui était si proche de John. « Evidemment non !! Comment pourrais-je comprendre alors que tu refuses tout simplement de me parler ? Explique-moi !! Pourquoi tu t’infliges tout ça Seb ?? » Il détourna son regard de sa sœur. « Il n’y a rien à expliquer. » Mais pour une raison inconnue, Sebastian accepta d’assister à l’une de ces réunions. Sans doute avait-il mal supporté de lire une telle déception dans le regard de Lena. Si au début il ne faisait qu’écouter les autres, il se décida au bout de plusieurs semaines à prendre la parole à son tour. D’abord timidement. Puis avec plus d’assurance. Jamais il n’aurait pu imaginer que partager son expérience avec d’autres personnes puisse représenter une telle délivrance. Peu à peu, il a mis des mots sur ses maux, délaissant la boisson au profit de la parole. Si tout était terriblement compliqué au début, il a fini par y arriver. Jusqu’à devenir sobre. Totalement sobre. Ce qui pourtant, ne l’empêcha pas de retourner assister à ces réunions. C’était son point de repère. Deux années s’écoulèrent ainsi…

Cela faisait près d’une vingtaine de minutes qu’il la fixait. Timide, silencieuse, les bras croisés. Elle avait cette lueur dans le regard. Celle qu’il avait en arrivant. Durant toute la réunion, Sebastian ne la quitta pas des yeux. Il aurait adoré pouvoir lire en elle, connaître son histoire, son passé… savoir ce qui l’avait amené jusqu’ici. Quand elle s’aventurait à croiser son regard, cela ne durait jamais plus d’une fraction de seconde. Elle cherchait immédiatement à s’en défaire et c’est une chose qui lui plaisait beaucoup. Elle l’intriguait bien plus qu’il ne voulait l’admettre. Elle prit la parole, affirma être sobre depuis une semaine, ce qui ne le fit pas sourire contrairement aux autres. Une semaine, c’était déjà énorme. A la fin de la séance, Sebastian se dirigea vers elle afin d’échanger quelques mots et se présenter. Elle semblait incertaine, pas forcément à son aise. Pour une étrange raison, il avait peur de la voir partir. Qu’elle ne revienne jamais. Alors il lui proposa d’être son parrain. Afin de pouvoir l’aider, l’épauler et être l’oreille attentive dont elle pourrait avoir besoin au fil du temps. Arrêter de boire n’est pas facile. Cela peut prêter à sourire mais seuls ceux qui ont connu l’enfer de la boisson peuvent comprendre ce qu’elle représente quand on ne peut plus s’accrocher à autre chose. Elle devient le seul et unique point de repère. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de Lizzie, demoiselle incroyable au charme redoutable. Lui pour qui le temps s’était arrêté à l’instant où cette balle s’était logée dans le cœur de John, se surprenait à attendre impatiemment le mardi, jour de la réunion. Jour où il pouvait la revoir. Au fil des semaines, leur relation a changé. Lizzie était en train de prendre une place considérable dans son existence. Une place fabuleuse. Jamais il n’aurait cru pouvoir accorder autant d’importance à qui que ce soit. Autant qu’il puisse s’en souvenir, cette époque fut de loin la plus agréable qu’il ait pu vivre suite à la disparition de son frère. Avec Lizzie, tout lui semblait facile. Différent. Agréable. Pour la première fois depuis longtemps, Sebastian ne focalisait plus son attention sur sa propre douleur, mais sur la manière dont il pouvait rendre la vie de Lizzie un peu meilleure. Car rien ne semblait avoir davantage d’importance que de la voir sourire à nouveau … Ce qu’il ressentait pour elle était une évidence. Trop évident même. Hélas, Sebastian ne se sentait pas de taille à tout gérer : comment pouvait-il venger la mort de son frère et vivre pleinement cette idylle naissante ? Non, il ne pouvait pas se le permettre. Il ne pouvait pas imposer son passé à Lizzie. D’ailleurs, il n’a jamais osé lui parler de ses propres démons. Non, jamais. Sentant que la situation était en train de lui échapper, Sebastian décida de passer le relais à quelqu’un d’autre : il ne serait plus son parrain aux réunions. Plus jamais.

Les années s’écoulèrent. On dit que la douleur s’estompe avec le temps, mais c’est faux. On apprend à vivre avec, à cohabiter. A croire qu’il faut l’accepter et cesser d’imaginer que l’on pourra la dompter. C’est faux. Quand elle est ancrée en nous, rien ne peut nous en défaire. Savoir s’il a ou non réussi à accomplir sa vengeance est un mystère. Sebastian ne parle jamais de ces choses là avec quiconque. Tout ce que l’on peut dire, c’est qu’il est actuellement plus serein qu’il ne l’était autrefois. Le jeune homme vit toujours de son activité de détective privé et son affaire semble plutôt bien marcher. Il partage désormais la vie d’une certaine Sara McRiver, rencontrée au cours de l’une de ses enquêtes. La jeune femme a su lui apporter une certaine sérénité ainsi qu’un équilibre auquel il n’avait pas rêvé depuis une éternité. A vrai dire, ces deux-là se sont même fiancés il y a deux ans. Sebastian a fait les choses en grand, faisant de sa demande en mariage un moment unique. Désormais, Sara n’a qu’une idée en tête : fonder une famille. Si l’idée semble plaire à Sebastian, il ne se sent pas nécessairement prêt à devenir père pour autant. Mais il y songeait sérieusement. Jusqu’à ce que Lizzie ne réapparaisse dans son existence…

Au mois de septembre. Sebastian ne s’attendait pas à la revoir. Pas ici. Pas après toutes ces années. Pire encore, il ne s’attendait pas à éprouver tout ça. Un tel bonheur de la revoir. Une telle attirance… Cette fois-ci, ce n’est pas au cours d’une réunion sordide qu’il a eu le plaisir de la revoir, mais plutôt devant une école. Elle y conduisait son fils, il y conduisait son neveu. Ou plutôt celui de Sara, venu vivre chez eux un certain temps. Décidés à rattraper le temps perdu, ils se sont retrouvés… jusqu’à ce que les sentiments reprennent le dessus. Divine tentation, Lizzie n’avait certainement pas la moindre idée du chaos qu’elle était en mesure de semer dans son cœur. Forcément, l’envie a fini par prendre le dessus sur le bon sens. Son odeur, sa peau, ses baisers… autant d’éléments qui sont pour lui une véritable obsession depuis cette nuit qu’ils ont partagé ensemble. Une seule et unique fois. Ils l’avaient promis. Sebastian aurait dû se sentir coupable vis à vis de Sara et pourtant, c’est l’inverse qui se produisit : chaque fois que sa fiancée déposait un baiser sur ses lèvres, il songeait à Lizzie. Comme si c’est elle qu’il était en train de trahir. Que faire dans ces conditions ? Aimer deux femmes ? Possible… Choisir n’était pas une option. Alors Sebastian a continué à voir Lizzie. D’abord occasionnellement puis de plus en plus souvent. En cachette la plupart du temps. Partager la vie de deux femmes n’est pas chose aisée. Encore moins lorsque ces deux femmes sont merveilleuses. Fiancé à l’une, dévoué à l’autre. Comme si trouver un juste milieu était impossible. Arrêter de voir Lizzie n’est pas pensable. Ni maintenant, ni jamais. Il tient bien trop à elle pour ça. Faire souffrir Sara ? Impossible aussi. Pourtant, Sebastian sait que cette situation ne pourra pas durer éternellement. Lizzie et Noah sont en train de prendre une place bien trop importante dans sa vie. Mais surtout, dans son cœur. Ce cœur qu’il pensait anéanti à tout jamais.