"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici So won't you stay with me ? (ft. Jonah ♥) 2979874845 So won't you stay with me ? (ft. Jonah ♥) 1973890357
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So won't you stay with me ? (ft. Jonah ♥)

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() message posté Lun 18 Aoû 2014 - 22:21 par Invité
Ca y est, j’avais enfin à peu près fini de ranger mes cartons dans ma chambre. C’est pas que j’avais des tonnes d’affaires, mais les bouquins, ça prend de la place quand même. Et puis même si je ne suis pas une fille du genre fashionista, j’avais quand même quelques cartons pleins de vêtements. Mais maintenant, et après près d’une heure de rangement, j’avais enfin fini de tout caser sur mes étagères et dans mon armoire. Ca faisait bizarre de retrouver la maison après quatre ans, et ça faisait aussi bizarre de revenir à Londres en fait. Ca me faisait penser à ma vie d’avant, à mes amis, à Jonah… Bref, il valait mieux ne pas y penser en fait au final. Ca pouvait amener de mauvaises choses en fait… Je m’allongeais donc sur mon lit, avec un livre. On allait bientôt manger avec ma mère, donc je patientais en lisant, ça faisait du bien. Je savais qu’elle avait pris un rendez-vous pour moi chez le médecin dans les jours à venir, j’en avais déjà eu un premier, mais au final, il m’avait conduit vers un autre médecin plus spécialisé… Du coup, si ça se trouve, j’allais bientôt passer un petit séjour pas si sympa que ça à l’hôpital. Il fallait donc définitivement que je profite de mon lit et de ma chambre. « Aby ! A table ! » Bon, ben au final, je n’aurais pas lu tant que ça. Je descendais les escaliers. Mon père travaillait cet après-midi, du coup, c’était repas devant la télé en tête à tête avec ma mère. On ne parlait pas beaucoup, pour ma part, je savourais ses pâtes bolognaises. Mais elle décida de rompre le silence. « Tu sais, les Roseburry m’ont dit que Jonah vivait dans son appart’ à Bloomsbury… » Je m’étouffais avec mes pâtes, et buvais un verre d’eau. « Maman ! » Pourquoi elle me sortait ça comme ça ? Je veux dire, non quoi ! Elle savait très bien ce que ça me faisait de parler de lui. « Non, mais je sais pas, si tu t’ennuies, tu aurais peut être envie de le voir, enfin, je dis ça comme ça… » Je levais les yeux au ciel et posais mes couverts, elle m’avait un peu coupé l’appétit. « Maman, arrête. Je vois vraiment pas pourquoi tu dis ça. J’ai pas du tout envie de revoir Jonah. » « Très bien, je disais juste. Enfin, c’est le premier appartement dans le plus grand bâtiment… » C’est bon, je me levais, prenais mes couverts que je déposais dans ma cuisine, et montais dans ma chambre.

Elle m’avait énervé avec Jonah. Je m’efforçais tant bien que mal à essayer de penser le moins possible à lui car je savais que le revoir, ça ne pourrait pas être bon pour moi. Mais non, il fallait que ma mère aille faire sa fouine. Enfin, la connaissant, sa mère aussi à lui avait dû informer ma mère de la situation de Jonah pour qu’elle me le dise…Enfin au final, ça serait peut être bien de le voir. Je ne sais même pas s’il était au courant que j’étais revenue ou non. Et puis, même si on n’avait pas parlé depuis très longtemps… Ca restait Jonah. Il savait très bien ce qu’il représentait pour moi, enfin, je crois. Et puis de toute façon, je n’avais pas envie de passer l’après-midi dans ma chambre. J’attrapais mon sac, un peu sur un coup de tête, y mettais mon portable, ma ventoline et mes papiers, et je descendais de nouveau les escaliers. « Tu vas où ? » La fouine, le retour. « Je vais me promener. » « Tu vas voir Jonah ? » Je me retournais vers elle. « Je… Ca te regarde pas ! » « Bonne après-midi ! » me glissait-elle avec un sourire. Je sortais, prenais mon vélo, et quelques minutes plus tard, j’arrivais à Bloomsbury, devant l’immeuble où vivait Jonah. Je me sentais mal, j’avais du mal à respirer, mais ça n’avait rien à voir avec la maladie. Je déposais mon vélo et me triturais les mains en montant les escaliers. Je montais un étage, si j’avais bien écouté ma mère, je me trouvais devant la porte. Sa porte. J’avais les mains moites, j’étais à deux doigts de faire demi-tour, mais je sonnais finalement. J’attendais. Il fallait que je parte. Qu’est-ce qui m’avait prit je ne pouvais pas rester là. Non, il fallait que je m’en aille. J’allais faire demi-tour quand la porte s’ouvrit. Je me retournais vers la porte. C’était lui. Je l’aurais reconnu. Je devais avoir des yeux aussi ronds que des balles de ping pong. J’avais la bouche ouverte, prête à gober des mouches. Mais aucun mot ne sortait. « J… Je… » Je fermais les yeux un instant, secouant la tête, reprenant mes esprits. « Salut… »
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() message posté Lun 18 Aoû 2014 - 22:38 par Invité
Le quartier Bloomsburry. Il s'agissait maintenant de mon chez-moi, depuis que j'étais parti de chez mes parents lorsque j'avais 21 ans. Ce n'était pas que je ne les aimais pas, c'était juste que je devais maintenant voler de mes propres ailes. Aussi, malheureusement, c'était que je voulais oublier une certaine partie de ma vie et une certaine personne. Tout me rappelait elle dans la maison de mes parents, ce que nous faisions ensembles, les moments heureux comme les moments un peu plus tristes. J'étais malheureux lorsque j'étais là-bas, parce que j'aimais encore énormément cette fille et à chaque fois que je pensais à elle, j'avais l'impression que le trou béant dans ma poitrine s'ouvrait encore. Et un jour, j'allais finir par ne plus être l'ombre de moi-même. J'essayais donc de vivre ma vie et de l'oublier, même si c'était impossible. On ne peut tout simplement pas oublier la seule femme qu'on a jamais aimé, non?

Bref, je me levai de mon divan et allai me faire un sandwich dans la cuisine de mon appartement. Ce dernier n'était pas immense, mais faisait amplement l'affaire. J'y vivais seul dans ce trois et demi. J'avais assez de place pour mon ordinateur et les mix que j'y faisais. Ma journée se résumait souvent à moi qui passait des heures à faire des mix intéressants pour les gens qui viendraient au club où je travaillais. Malheureusement, il n'y avait pas de place ici pour ma batterie, qui était resté dans le sous-sol de chez mes parents. De toute façon, il aurait été tout simplement improbable que mes voisins acceptent le boucan que je ferais avec donc c'était pas plus mal. Même si elle me manquait elle aussi. Ouais, j'étais nostalgique aujourd'hui, il fallait dire. Je ne savais pas pourquoi. Mais j'avais aussi un pressentiment que quelque chose allait se produire, une étrange impression.

Prenant le sandwich que je venais de faire, je me dirigeai vers le divan et m'y installai confortablement. À peine quelques minutes plus tard, on sonna à la porte ce qui me fit sursauter. Je me levai, pas plus rapidement qu'il le fallait pour aller déposer mon assiette au bout du comptoir. Qui cela pouvait-il bien être? Évidemment, j'étais loin de me douter de qui j'allais trouver derrière la porte. J'ouvris donc cette dernière et je sentis ma respiration s'arrêter quelques instants ainsi que mon cœur. « J… Je… Salut… »avait dit Aby. Moi, les mots me manquaient. C'était comme si le temps venait tout juste de s'arrêter. Étais-je en train de rêver? C'était sûrement cela. Je me pinçai donc, mais non, Abygaëlle était bien réelle. « Je ne comprends pas.... Qu'est-ce que tu fais ici? » lui demandais-je. Mais j'étais terriblement heureux de la voir. J'aurais aimé l'embrasser, mais je me contentai d'avancer ma main vers sa joue et de la caresser, comme pour m'assurer que la jeune femme n'allait pas s'évaporer. Mon cœur battait la chamade à présent. « Oh mon dieu! Excuse moi! Entre si tu veux.... » lui dis-je, réalisant que je n'avais pas été poli avec elle. Ma main retomba, mais je continuai à la regarder, un sourire maintenant affiché sur mon visage.
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() message posté Mar 19 Aoû 2014 - 0:03 par Invité
Il était là, devant moi, et moi, j’avoue que j’avais du mal à y croire. Jamais je ne me serais cru capable d’avoir le cran de me pointer chez lui, comme ça, après ne pas avoir donné de nouvelle depuis plusieurs années, et de rester là, devant lui. Avant, je n’aurais pas pu faire ça, mais là… De toute façon, il fallait que je le vois, j’en avais besoin, je ne pouvais pas rester ici, à Londres, sans le voir. J’avais cette étrange impression d’avoir tant de chose à lui dire, et pourtant, je n’arrivais pas à parler. C’était tout juste si j’avais réussi à le saluer. Même un simple « salut », j’avais eu beaucoup de mal à l’articuler. Si ça se trouve, il ne l’avait même pas compris, je n’en savais rien du tout. Je restais là, devant lui, complètement immobilisé par un mélange entre la peur et l’excitation de le voir, de l’avoir à proximité, de me dire que je n’avais plus à m’inquiéter de savoir où il était ou bien ce qu’il faisait, il était là, devant moi. « Je ne comprends pas.... Qu'est-ce que tu fais ici ? » Bon… Voilà, c’était fait. Je pensais bien qu’il n’aurait aucunement envie de me voir de toute façon, je m’en doutais je veux dire, pourquoi vouloir me voir, ce n’est pas comme si il avait pensé à moi tous les jours depuis quatre ans comme je l’ai fait quoi… Cependant, alors que j’étais prête à partir en courant, sa main se posait sur ma joue. Un frisson parcourait mon corps. Je ne savais pas si je devais sourire ou bien me mettre à pleurer, tout était tellement confus en moi, que je ne réagissais même pas, du moins, pas physiquement. Parce qu’intérieurement, il se passait des trucs à tous les étages.

« Oh mon dieu! Excuse moi! Entre si tu veux... »  J’étais un peu perdue entre ce qu’il me disait là, maintenant, et ce qu’il m’avait dit avant. Il s’écartait, retirant sa main de mon visage. Je le regardais, son sourire me faisait autant craquer. Et même si je faisais mine de venir comme ça, en bonne amie, c’était une véritable torture que de lui résister. Bref, je rentrais, comme il me l’avait demandé. Et là, je réalisais que j’étais dans son appartement. C’était trop bizarre. J’avais des moments où je me disais que tout cela, c’était normal, mais en fait, je me rendais compte que non, ça ne l’était pas, et je paniquais. Je ne savais pas quoi faire ni quoi dire. Je prenais une grande inspiration, et me retournais vers lui, toujours aussi cramponnée à mon sac. J’inspirais encore une fois. « Tu… Tu as beaucoup changé… Tu es plus grand et plus… musclé aussi… » Quoi ? Non mais Aby, réveille-toi. Tu dis n’importe quoi là ! Je me passais une main dans les cheveux. Je levais les yeux au ciel, je ne savais pas quoi lui dire. Je m’avançais, faisant un pas vers lui. « Je suis désolée… Je sais que j’aurais dû appeler et te prévenir que j’étais là mais… J’en sais rien… Un coup de tête… Enfin non pas vraiment je veux dire… » Aby, calme-toi, tu t’emmêles les pinceaux là. Je le regardais dans les yeux, c’était bien la première fois depuis le début que j’arrivais à vraiment le regarder sans me sentir trop intimider. « Tu m’as beaucoup manqué… Je comprends que tu n’aies pas forcément envie de me voir, mais voilà, je suis revenue, enfin, ça, ta mère te l’a peut être dit. Et je voulais juste… Te voir… » Je baissais le regard, si là j’étais intimidée. Je venais presque de lui dire ce que je pensais vraiment alors qu’on s’était retrouvé il y a quoi ? Cinq minutes ? Oui, j’avais une case en moins quand je me retrouvais en face de lui. Et sans vraiment comprendre ni pourquoi ni comment, je me retrouvais à passer mes bras autour de son cou, me mettant sur la pointe des pieds pour nicher ma tête au creux de son coup et l’enlacer comme on le faisait avant… Avant ? Oh oui, mince ! Je me reculais assez brutalement. « Je… Désolée… » Mon estomac s’était transformé en un millier de petits papillons au contact de sa peau, à l’odeur de son parfum… Je me sentais un peu suffoquée d’ailleurs, et j’avais assez chaud. « Fiou, il fait chaud ici ou c’est moi… » Pas très approprié, certes, il allait probablement s’imaginer des choses qui sont pas totalement fausses, mais quand même. J’enlevais ma veste pour la laisser reposer sur mon avant bras, cramponnée toujours aussi fort à mon sac.
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() message posté Mar 19 Aoû 2014 - 0:53 par Invité
J'avais beau m'être pincé ou avoir caressé sa joue, j'avais toujours cette impression d'être dans un rêve. Mais ce songe était tout à fait merveilleux et j'avais peur de me réveiller, qu'elle disparaisse à nouveau. La revoir me rendait nostalgique. Je repensais à la dernière fois que je l'avais vu en chaire et en os, dans cet aéroport. Ça avait été le pire moment de ma vie. Ça et notre dernière conversation. Elle m'avait tellement manqué. Je me retenais de toutes mes forces de ne pas la serrer dans mes bras et reprendre notre relation là où elle s'était arrêtée. Mais en avait-elle simplement envie? Peut-être avait-elle rencontré quelqu'un? De mon côté, ce n'était pas le cas. J'étais célibataire. J'avais eu d'autres copines certes, mais rien de bien sérieux. Je n'avais jamais pu oublier Abygaëlle. On n'oublie pas son premier amour, ni l'amour de sa vie. C'était plus qu'impossible. Surtout que lorsque nous nous étions quittés, je l'aimais encore. Très très fort. Et c'était encore le cas. Je l'avais toujours su, mais je le réalisais maintenant qu'elle était en face de moi. Mon cœur battait la chamade. Bref, c'était Abygaëlle, ma Aby.

Cela m'inquiétait cependant de ne pas la voir réagir lorsque je touchai son visage. Et si elle était simplement venu me voir par politesse et qu'elle n'en avait plus rien à faire de moi? J'essayai de ravaler cette peur et de sourire malgré tout. Je l'invitai donc à entrer, l'air de rien, puisque rester sur le pas de la porte n'avait rien de bien intéressant après tout. Après un moment d'hésitation, la jolie Aby entra finalement dans l'appartement, ce qui me soulagea légèrement. Après avoir regardé un peu les liexu, elle se tourna vers moi. « Tu… Tu as beaucoup changé… Tu es plus grand et plus… musclé aussi… » dit-elle, ce qui me fit sourire de plus belle. Elle était nerveuse... Je le savais parce que je la connaissais par cœur. Lorsqu'elle passait ses mains dans ses cheveux, c'était un signe de sa nervosité. « Oui, je suis devenu un géant, tu ne trouves pas? » dis-je à la blague. En tout cas, par rapport à la jeune femme, je l'étais. J'avais grandi tout d'un coup une fois et bam! J'étais devenu très grand! Je ne fis pas allusion à sa dernière remarque pour ne pas la faire sentir plus mal à l'aise qu'elle ne l'était déjà. Mais ça me flattait. Je me sentais bien dans mon corps sans faire trop d'excès, bien sur. Je ne voulais pas ressembler à un culturiste non plus!

« Je suis désolée… Je sais que j’aurais dû appeler et te prévenir que j’étais là mais… J’en sais rien… Un coup de tête… Enfin non pas vraiment je veux dire… » me dit-elle finalement après avoir fait un pas vers moi. Elle me regarda droit dans les yeux avant de poursuivre. « Tu m’as beaucoup manqué… Je comprends que tu n’aies pas forcément envie de me voir, mais voilà, je suis revenue, enfin, ça, ta mère te l’a peut être dit. Et je voulais juste… Te voir… » dit-elle en baissant le regard. Avant que je n'aies pu lui dire qu'elle aussi m'avait manqué, que j'étais vraiment heureux de la voir là devant moi, Aby prit les devants et m'enlaça comme on le faisait autrefois. Je pus alors sentir son parfum. Elle sentit si bon et encore là, je me rappelai pourquoi je l'aimais tant.

Cependant, ce moment de bonheur fut de courte durée, puisqu'elle se détacha brutalement de moi. « Je… Désolée… » dit-elle, s'excusant. « Fiou, il fait chaud ici ou c’est moi… »  dit-elle avant d'enlever sa veste. Je m'approchai alors d'elle pour la rassurer. « Aby, ne t'excuse pas. Je suis très heureux de te voir, ne pense pas au contraire. Tu m'as beaucoup manqué. Tout à l'heure, j'ai été maladroit, mais j'avoue avoir été très surpris, parce que je ne savais absolument pas que tu étais revenue à Londres. Je suis très content que tu sois venu me voir. Bref, tu m'as beaucoup manqué. » lui dis-je en prenant délicatement son menton du bout de mes doigts pour qu'elle me regarde. J'avais envie de l'embrasser, mais je savais que c'était totalement inapproprié, alors je ne le fis pas. Le joue monta simplement à mes joues et je me contentai de la regarder dans les yeux, un peu comme si j'étais en transe.  
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() message posté Mar 19 Aoû 2014 - 1:48 par Invité
Mon Jonah… Il était là… Je n’en revenais pas. J’étais chez lui. Je me rappelais tellement de la dernière fois qu’on s’était vu, même si je préfèrerai oublier cela. Je veux dire, je n’avais jamais vécu quelque chose d’aussi triste. Mais maintenant, il était là. Je voulais rester avec lui pour toujours, ne plus jamais le quitter. Car même là, je savais que j’allais devoir rentrer chez moi un moment ou un autre, et je ne voulais pas. Je voulais profiter de cet instant autant que je pouvais. Je lui avais dit qu’il était grand, et musclé. « Oui, je suis devenu un géant, tu ne trouves pas? » Je répondais à son sourire en souriant également. C’est vrai qu’il avait beaucoup grandi depuis la dernière fois. Avant, il était plus grand que moi, mais il suffisait que je porte une paire de chaussures à talons pour le rattraper, mais maintenant, j’allais finir par me faire un torticolis à force de le regarder. Ou de l’embrasser… Enfin, on n’y était pas encore, on n’y serait peut-être même jamais. Non, il ne fallait pas que je pense à cela. Non, vraiment pas…  Je lui disais des trucs qui n’avaient, au final, pas vraiment de sens. J’étais perdue, je m’emmêlais dans mes paroles. Je ne savais pas vraiment s’il comprenait, mais je pense qu’il savait très bien ce que je pensais, ce que je ressentais. Bref, je lui sautais dessus, presque littéralement, mais j’en avais besoin. Sentir son corps, son odeur, lui. Ca m’avait tellement manqué dès l’instant où je l’avais quitté à l’aéroport. J’avais l’impression que cet instant avait durée une éternité, du moins, j’aurais aimé qu’il dure encore plus longtemps. Mais je ne pouvais pas. Si ça se trouve, il ne voulait pas de ça, de remettre le couvert, de nous. Je veux dire, il suffisait de voir comment il m’avait accueilli, c’était assez… Froid quand même.

Je me détachais de lui, et m’excuser pour ça. Mon corps réagissait à cela, bien sûr, je n’étais pas du tout indifférente à lui, je ne l’avais jamais été. J’avais chaud, et j’ôtais donc ma veste, ce qui avait le don de faire sourire Jonah. Son sourire… Il me faisait craquer. Je me pinçais les lèvres et souriais à mon tour. La sensation que la barrière de gêne et de timidité c’était abaissé entre nous, je me sentais un peu plus à l’aise. « Aby, ne t'excuse pas. Je suis très heureux de te voir, ne pense pas au contraire. Tu m'as beaucoup manqué. Tout à l'heure, j'ai été maladroit, mais j'avoue avoir été très surpris, parce que je ne savais absolument pas que tu étais revenue à Londres. Je suis très content que tu sois venu me voir. Bref, tu m'as beaucoup manqué. » J’avais envie de lui répondre. Mais il souleva mon visage en soutenant mon menton du bout de ses doigts. Je plongeais mon regard dans le sien. Je perdais de nouveau tous mes moyens, j’étais incapable de dire quoi que ce soit. « Je… Je… » Je ne pouvais rien dire de plus alors je me taisais, et pendant un long moment, je restais le garder dans les yeux. J’attendais je ne sais quoi. Nos visages étaient si proches l’un de l’autre. Ses lèvres me donnaient tellement envie… Je me pinçais les lèvres doucement. Puis je reprenais mes esprits en ravalant ma salive, et je prenais sa main pour la baisser et me reculais, me retournant vers son appartement. Il me perturbait autant que possible. Je faisais mine de m’intéresser à son appartement. « C’est vraiment sympa chez toi. Ca change de ta chambre chez tes parents… » Je me retournais vers lui. Et je replongeais mon regard dans le sien. Je savais bien que c’était la pire chose à faire. Parce que quand je le regardais, j’étais incapable de mentir sur quoi que ce soit. Et plus ça allait, plus je risquais de lui dire à quelle point je voulais reprendre notre relation là où elle en était restée.  Et je sentais que j’allais craquer. Je me sentais extrêmement faible. Je me laissais tomber sur un fauteuil, baissant les yeux. « Jonah… Je peux pas te mentir. Je ne suis pas venue là juste pour te voir… Je… » Je sentais les larmes me montaient aux yeux. Je rigolais nerveusement. « Tu vois, c’est vraiment très bête, je vais me mettre à pleurer et je sais même pas pourquoi. Je suis tellement heureuse de pouvoir te voir, te toucher, être avec toi… » J’essuyais mes  yeux avec le revers de ma manche. Il fallait que je me calme. Je relevais les yeux vers lui. « Jonah… Tu m’as tellement manqué… Je pensais que je ne te verrais plus jamais… Je… J’ai eu tellement peur de te perdre, définitivement. Et là… Et là tu es là, et je ne sais même pas quoi faire ou quoi dire… Tellement… » J’étouffais mes paroles dans un sanglot. « Tellement tu m’intimides… » dis-je en souriant. « C’est très bête, mais oui, je ne sais pas comment… Comment agir avec toi. Je t’attends depuis tellement longtemps… » Je reniflais encore une fois et essuyais les larmes qui perlaient désormais sur mes joues. Je prenais une longue respiration. Je recommençais plusieurs fois. « Oh la la… Faut vraiment que je me calme, si je pleurs parce que je te vois alors que j’ai pleuré ton absence un milliard de fois, ça ne va plus… »
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() message posté Mar 19 Aoû 2014 - 2:46 par Invité
Plonger mon regard dans le sien me rappelait tous les bons moments que nous avions eu tous les deux. J'en oubliais presque que cela faisait quelques années que nous ne nous étions pas vu ou même parlé. J'en venais même à oublier pendant l'espace de quelques secondes que nous n'étions plus ensembles, qu'elle avait probablement passé à autre chose et qu'elle ne voudrait certainement plus jamais de moi comme avant... Quand j'étais avec elle, je ne pensais plus au monde extérieur. Il n'y avait plus que nous deux, comme en ce moment.... Et je faillis l'embrasser. Je me retins de justesse, parce que je ne pouvais pas.... Pas sans savoir si elle y était prête. Surtout que je ne savais pas si elle m'avait remplacé dans son cœur ou pas. Non, je ne pouvais pas lui imposer l'amour que je ressentais toujours pour elle. J'avais bien trop de respect pour la jeune femme. D'ailleurs, Abygaëlle confirma en quelques sortes mes pensées en prenant ma main dans la sienne pour la baisser et elle s'éloigna finalement de moi. De l'extérieur, je ne laissai rien passer de mes émotions, mais à l'intérieur, mon cœur se fendilla quelque peu. J'avais pensé que la revoir un jour me remplirait le cœur de joie, c'était le cas il y avait quelques minutes de cela. Mais voilà que j'étais désormais triste. La crainte de la savoir passer à autre chose me rendait désormais attristé. Je ne pourrais probablement pas survivre à une deuxième séparation, même fictive, du moins, c'était ce que je pensais à l'instant même. Mais bien sur, le cœur finit toujours par guérir. Il n'a pas le choix. Le mien avait déjà réussi une fois, il pouvait bien le faire une deuxième fois, non?

S'éloignant de moi, Aby s'intéressa subitement au  lieu qui nous entourait. « C’est vraiment sympa chez toi. Ca change de ta chambre chez tes parents… » me dit-elle en se retournant vers moi. Elle replongea son regard dans le mien. Je n'eus pu alors m'empêcher d'avoir une lueur de tristesse dans les yeux. Je ne savais pas par contre si elle l'avait vu, puisqu'elle se laissa tomber sur le canapé, baissant le regard.  « Jonah… Je peux pas te mentir. Je ne suis pas venue là juste pour te voir… Je… » commença-t-elle par dire. Elle rigola alors nerveusement, ce qui fit me demander ce qu'elle allait dire par la suite.  « Tu vois, c’est vraiment très bête, je vais me mettre à pleurer et je sais même pas pourquoi. Je suis tellement heureuse de pouvoir te voir, te toucher, être avec toi… » continua-t-elle en s'essuyant les yeux d'un revers de manche. Je m'approchai d'elle et m'assieds à ses côtés. « Hey, ne pleure pas... » lui dis-je, inquiet, mais heureux en même temps du contenu de ses paroles.  « Jonah… Tu m’as tellement manqué… Je pensais que je ne te verrais plus jamais… Je… J’ai eu tellement peur de te perdre, définitivement. Et là… Et là tu es là, et je ne sais même pas quoi faire ou quoi dire… Tellement… » continua-t-elle. Je lui fis un petit sourire pour l'encourager à poursuivre.

La vérité, c'était que moi aussi j'avais eu peur de ne jamais la revoir. Même si je ne l'avais jamais traité différemment à cause de sa maladie, elle était bien là. Et la fibrose kystique aurait pu me l'enlever avant que je n'aies pu la revoir une dernière fois. Je m'en serais voulu longtemps. Je ne me le serais jamais pardonné. Je m'étais souvent imaginé partir à sa recherche, affrontant la Nouvelle-Zélande pour la retrouver. Je ne l'avais pourtant jamais fait... parce que ça nous aurait brisé le cœur  à tous les deux parce que tôt ou tard, il m'aurait fallu revenir ici à Londres. Mais maintenant, c'était différent, elle était de retour. Et j'espérais pour de bon. « Je ne pensais pas te revoir un jour non plus, mais faut croire que nos destins avaient encore besoin de se croiser... Et j'en suis vraiment heureux. » lui dis-je, tentant d'être rassurant. « Tellement tu m’intimides… » dit-elle en souriant. « C’est très bête, mais oui, je ne sais pas comment… Comment agir avec toi. Je t’attends depuis tellement longtemps… » dit-elle en continuant d'essuyer ses larmes. « Oh la la… Faut vraiment que je me calme, si je pleurs parce que je te vois alors que j’ai pleuré ton absence un milliard de fois, ça ne va plus… » ajouta-t-elle. Je m'approchai d'elle pour la serrer dans mes bras. « Je suis la même personne qu'au moment où on s'est quitté. J'ai peut-être grandi... un peu... okay, beaucoup trop... Mais je reste toujours le même Jonah qui est tombé amoureux de toi.... Aby... j'ai rêvé de ce moment pendant tant de temps. J'avais peur qu'il ne se réalise pas un jour. Te voir ici m’emplis de joie. Cela me prouve que tu ne m'as pas oublié... Parce que je ne t'ai pas oublié. Comment  pourrais-je oublier le premier et le seul véritable amour de ma vie? » ajoutais-je en souriant. « Il n'y a pas un moment pendant tout ce temps où tu n'étais plus là où j'ai arrêté de penser à toi... J'ai essayé de t'oublier, mais je n'en ai jamais été capable.... » ajoutais-je, une larme coulant le long de ma joue à moi aussi. Mais ce n'était pas une larme de tristesse. C'était une larme de joie.  
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() message posté Mer 20 Aoû 2014 - 16:06 par Invité
Je ne pensais pas pouvoir m’effondrer comme ça, devant lui, chez lui, sur son canapé. Surtout pas le premier jour que je le retrouvais. Mais j’avais tellement pleuré, tellement attendu de pouvoir le revoir. Que maintenant, je ne sais pas, mon corps avait absolument besoin d’exploser. Et d’un côté, même si j’étais tiraillé entre être morte de honte de pleurer devant lui, et à quel point je me trouvais ridicule, ça me faisait un bien fou. Je n’avais pleuré devant personne, toujours seule dans ma chambre, surtout au début. Bien sûr, ça s’était calmé quand j’étais avec Dylan, mais ça n’avait jamais disparu. Et là, dans un coin de ma tête, je me disais que c’était forcément la dernière fois que je pleurais notre séparation, parce que c’était terminé maintenant, je n’avais aucunement l’intention de partir, et de le laisser. Il était venu s’asseoir près de moi, et ça me faisait un bien fou de voir qu’il n’avait pas changé, qu’il était toujours aussi protecteur. J’avais tellement de besoin de lui, et même si je le savais depuis longtemps, je ne m’en rendais réellement compte que maintenant. Et maintenant que je l’avais retrouvé, je savais que je ne pourrais plus jamais m’en séparer. « Je ne pensais pas te revoir un jour non plus, mais faut croire que nos destins avaient encore besoin de se croiser... Et j'en suis vraiment heureux. »  Je souriais, et continuais. Peut être que c’était le cas, en effet. Peut être qu’inconsciemment, on ne pouvait pas vivre l’un sans l’autre. J’avais envie de prendre sa main, comme avant, de poser ma tête sur son épaule, comme avant, mais une barrière, aussi infime soit elle, persistait à me dire que peut être qu’il avait refait sa vie, que il préférait qu’on reste de simples amis, donc je ne faisais rien. J’essayais de me calmer comme je pouvais, et il me prit dans ses bras. Je m’y sentais tellement bien. Cette sensation m’avait manqué. Ca faisait tellement longtemps que je ne m’étais pas sentie autant en sécurité que dans ses bras, c’était le plus bel endroit du monde.

J’essuyais les dernières larmes qui coulaient le long de mes joues, en restant dans ses bras. Je ne voulais plus bouger, ni plus partir… « Je suis la même personne qu'au moment où on s'est quitté. J'ai peut-être grandi... un peu... okay, beaucoup trop... Mais je reste toujours le même Jonah qui est tombé amoureux de toi.... Aby... j'ai rêvé de ce moment pendant tant de temps. J'avais peur qu'il ne se réalise pas un jour. Te voir ici m’emplis de joie. Cela me prouve que tu ne m'as pas oublié... Parce que je ne t'ai pas oublié. Comment  pourrais-je oublier le premier et le seul véritable amour de ma vie? » Je buvais ses paroles. Elles me troublaient, beaucoup, mais j’étais tellement heureuse de l’entendre dire ça. Maintenant je savais que je n’étais probablement pas revenue pour rien. Que oui, peut être un jour, on pourrait revenir là où on avait laissé notre histoire. Le plus vite serait le mieux pour moi, mais je ne voulais rien précipiter. Bien que le fait qu’il parle de moi comme l’unique amour de sa vie me fasse monter le rose aux joues, je ne voulais pas trop m’avancer, même si je pensais la même chose de lui. Malgré tout, je me détachais de son étreinte et prenais sa main dans la mienne. Ce n’était peut être pas une bonne idée, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’entrelacer mes doigts avec les siens, de sentir sa peau contre la mienne. « Il n'y a pas un moment pendant tout ce temps où tu n'étais plus là où j'ai arrêté de penser à toi... J'ai essayé de t'oublier, mais je n'en ai jamais été capable.... » Une larme coulait le long de sa joue. Je ne pouvais pas m’empêcher de porter ma main à son visage pur essuyer cette larme. Je ne voulais pas le voir pleurer. « T’as pas le droit de pleurer ! » lui dis-je en souriant. « Sinon, moi aussi je vais recommencer et là, on n’est pas sorti ! » Je caressais sa joue doucement du bout des doigts, plongeant mon regard dans le sien, et gardant toujours sa main dans la mienne. Je me sentais tellement proche de lui que j’avais l’impression de ne jamais l’avoir quitté. « J’ai pas arrêté de penser à toi pendant quatre ans, et je ne sais même pas comment est-ce que j’ai fait pour ne pas revenir plus tôt. Je ne t’ai pas oublié, je n’ai même pas essayé finalement. Enfin… J’ai bien eu un copain, mais c’était pas pareil… C’était pas toi… » Je ne savais pas vraiment si c’était une bonne idée de le lui dire. Mais je n’avais pas envie de lui mentir. Oui, Dylan avait compté pour moi, mais ça n’avait absolument rien à voir avec Jonah. C’était pas de l’amour, c’était pas lui. Je continuais de le regarder dans les yeux, ma main continuant de caresser sa joue. Ma main glissa dans sa nuque, et je me rapprochais encore un peu plus de lui. Nos visages étaient proches l’un de l’autre, et mes yeux faisaient des aller-retour entre ses yeux et ses lèvres. Je replongeais mon regard dans le sien, me pinçant les lèvres. Je ne savais plus quoi faire, mais je me sentais bien, là, maintenant.
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() message posté Mer 20 Aoû 2014 - 17:14 par Invité
J'avais parlé en toute sincérité. Je n'avais pas changé. J'étais le même gentil Jonah, défenseur de la veuve et de l'orphelin, qui faisait rire la galerie, ne serait-ce que pour voir sourire les gens qui l'entourent. J'étais simplement plus âgé, plus mature et plus fonceur dans la vie à présent. Mais mon essence était restée la même. J'espérais que cela convienne à Abygaëlle, que le fait que je n'aies pas en quelque sorte évolué soit assez bien pour elle. J'espérais aussi qu'elle ressente exactement la même chose que moi, mais ses paroles m'y faisaient croire de plus en plus. Et ça me réchauffait le cœur, me faisait vivre pleinement à nouveau, comme si j'avais enfin la tête hors de l'eau. La jeune femme se redressa alors quelque peu et pris ma main dans la sienne, nos doigts s'entrelacèrent alors et je ne pus que sourire. La larme qui coulait  sur ma joue fut essuyée par Aby qui souriait désormais elle aussi. « T’as pas le droit de pleurer ! Sinon, moi aussi je vais recommencer et là, on n’est pas sorti ! » dit-elle en caressant doucement ma joue du bout des doigts. « Ce n'est pas une larme de tristesse, rassures-toi! » lui dis-je en plongeant à mon tour  mon regard dans le sien. « J’ai pas arrêté de penser à toi pendant quatre ans, et je ne sais même pas comment est-ce que j’ai fait pour ne pas revenir plus tôt. Je ne t’ai pas oublié, je n’ai même pas essayé finalement. Enfin… J’ai bien eu un copain, mais c’était pas pareil… C’était pas toi… » me dit-elle. J'eus comme un pincement au cœur en l'entendant dire cela. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir. J'avais eu des copines de mon côté aussi, mais jamais je ne les avais véritablement aimé, du moins, pas comme j'avais aimé Aby. D'ailleurs, j'avais toujours mis fin à mes relations pour ne pas les faire souffrir davantage, parce qu'une femme savait toujours quand elle vivait dans l'ombre d'une autre. Et ce n'était pas respectueux envers elles d'entretenir quelque chose qui n'existait pas réellement au final. « Je dois t'avouer que moi aussi j'ai eu des copines, mais ça n'a jamais fonctionné, parce qu'au final, elles n'étaient pas toi.... » lui dis-je, triste. J'aurais aimé lui dire que je n'avais eu personne, mais je ne pouvais pas lui mentir, pas à elle. J'espérais vraiment qu'elle puisse me pardonner un jour.

Mais elle continuait de me regarder dans les yeux, caressant ma joue. J'étais envoûté par son regard. Je n'avais qu'une envie à présent et c'était l'embrasser. Et je ne me retins pas plus longtemps, parce qu'après tout, ça faisait quatre ans que je patientais pour ce moment. Et l'avoir devant moi me donnait encore l'impression que j'étais dans un rêve et que j'allais devoir finir par me réveiller un jour. Il fallait donc que je profite de chaque moment, en espérant ne pas l'avoir fait trop tôt ou qu'elle ne me repousse, me disant qu'elle ne souhaite qu'être amie désormais avec moi. Mais au moins, j'aurais goûté à ses lèvres une dernière fois.... Et ça en valait la peine!
 
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() message posté Mer 20 Aoû 2014 - 18:45 par Invité
Jonah… Mon Jonah. J’aurais pu me pincer un million de fois, je pense que j’aurais toujours du mal à croire que oui, il était là, et nulle part ailleurs qu’ici-même, avec moi. Nos mains étaient entrelacées. Je me sentais tellement bien. C’était lui et moi, rien de plus. Je ne pensais plus à rien. J’en arrivais presque à me dire que je n’étais plus malade. C’était le seul à me faire cet effet-là, à me faire oublier que j’étais malade, que j’étais de toute façon condamnée. Quand j’étais avec lui, je m’en fichais, tant que je pouvais profiter de l’instant présent. Ma main dans la sienne, mes doigts se serraient autour des siens. C’était si agréable de l’avoir, pour moi, après plus de quatre ans d’attente. « Ce n'est pas une larme de tristesse, rassures-toi! » Je lui souriais. Bien sûr, je m’en doutais. S’il m’avait dit le contraire, de toute façon, je pense que je serais partie parce que je veux tout sauf le rendre triste. Si j’étais revenue, c’était que je voulais le voir heureux, le voir sourire, avec moi si possible. Mon Jonah… Il m’avoua, comme je l’avais fait, qu’il avait lui aussi eu des copines, et même si ça ne représentait rien pour lui, ça me faisait mal parce que c’était lui, parce que c’était mon Jonah. Enfin d’un autre côté, le connaissant, c’était impossible qu’il ne sorte avec aucune fille. Il était trop beau, trop gentil, trop parfait pour rester tout seul. Et je pense que s’il m’avait dit qu’il n’avait vu personne pendant ces dernières années, je ne l’aurais pas cru. Il était trop bien pour rester célibataire, même si j’espérais que maintenant que j’étais là, il n’allait pas rester célibataire longtemps… Je plongeais mon regard dans le sien, je me sentais plus proche de lui que jamais. C’était intense, son regard me faisait perdre mes moyens.

Ma main caressait sa joue. Nous étions si proches… J’avais du mal à lui résister. Son regard… il n’avait pas changé, toujours aussi envoutant, aussi charmeur qu’il y a quatre ans. Nos visages étaient très proches l’un de l’autre, je pouvais sentir son souffle contre mon visage. Nos lèvres aussi étaient proches. Sans que je comprenne vraiment, sur le coup, ses lèvres vinrent se coller contre les miennes. Je ne réagissais pas vraiment, tout simplement parce que je n’arrivais pas vraiment à y croire. Je profitais juste d’avoir ses lèvres contre les miennes, et fermant les yeux. Jusqu’au moment où nos lèvres cessèrent de se toucher. A ce moment là, je rouvrais les yeux. Je le regardais, lui. Je ne savais pas quoi penser ni quoi dire, je ne savais pas ce qu’il venait de se passer, mais sans beaucoup d’hésitation, je posais chacune de mes mains d’un côté de son visage, et collais de nouveau mes lèvres contre les siennes, passionnément. C’était bien réel. Je l’embrassais, fermant de nouveau les yeux pour profiter de l’instant, alors qu’il m’avait déjà embrassé avant. Cela voulait donc dire qu’on devait penser la même chose l’un de l’autre. Je continuais de l’embrasser. Après quatre ans d’attente, c’était bon je pouvais rester avec lui, être avec lui autant que je le voulais. Mon Jonah… Je l’avais enfin retrouvé, et je ne voulais plus jamais m’en séparer. Je rompais ce baiser au bout de plusieurs secondes, qui m’avaient paru durer une éternité. J’avais des papillons dans le ventre, et des étoiles dans les yeux. Je ne pensais plus à rien ni à personne d’autres qu’à lui.  Je plongeais de nouveau mon regard dans le sien, et un long moment de silence suivait. On n’avait pas besoin de parler pour se comprendre. Je pense que mes joues étaient rouges, avec tout ça, mais aucun problème de souffle, donc tout allait pour le mieux. Je descendais mes mains pour prendre les siennes, et entrelacer ses doigts avec les miens. C’était… Pfiou, je n’arrivais pas à mettre de mots sur ce que je ressentais. J’avais l’impression d’avoir un million de choses à lui dire, mais je n’arrivais pas à faire sortir quoi que ce soit de ma bouche. Je le regardais, et essayais de me reconcentrer. Je serrais ses mains un peu plus fort, caressant le dos de sa main avec mon pouce. « Tu m’as tellement manqué… Et ça aussi, ça m’a vraiment manqué… » lui dis-je en souriant avant de déposer un nouveau baiser sur sa joue. Je suis sure que j’avais ce sourire niais qui n’allait pas quitter mon visage jusqu’à la fin de la journée, mais je m’en fichais. « Je ne sais vraiment pas comment j’ai fait pour rester sans toi tout ce temps… »
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() message posté Mer 20 Aoû 2014 - 19:35 par Invité
Ses lèvres contre les miennes... j'avais l'impression de vivre dans un rêve. Mon cœur battait la chamade. J'avais chaud... Oui, comme dans ces premiers temps où on est encore incertain de savoir si oui ou non on plaisait à l'autre personne, et qu'on pourrait autant se prendre un vent que de savoir que le baiser était apprécié. Mais cette incertitude n'était que passagère, parce que après avoir rompu le baiser, que nos visages s'étaient quelque peu éloignés, Abygaëlle avait choisi de m'embrasser à nouveau un peu plus passionnément cette fois. Et là, je sus que jamais plus on ne se séparerait, que peut importe ce qui allait se passer dorénavant, je n'allais plus la quitter. Parce que maintenant ce n'était plus Jonah et Abygaëlle séparément, vivant  à l'autre bout du monde loin, sans l'autre, c'était un tout, un « nous ». Et je ferais en sorte que ça fonctionne, parce que nous deux, c'était parfait. Nous étions fait l'un pour l'autre. Cliché, quétaine... Peut-être que ce serait ce que les gens diraient en nous voyant, des jeunes croyant que leur amour peut tout vaincre, qu'ils sont destinés à être ensembles pour toujours, mais je n'en avais rien à faire. Je leur dirais qu'ils se trompent, mais que notre histoire n'est pas de leur affaire. Parce que nous étions les seuls à la partager, qu'elle mourrait avec nous... parfaite...

Lorsque ses lèvres quittèrent de nouveau les miennes, j'étais heureux, comblé. Les étoiles qu'elle avait dans les siens habitaient aussi les miens et les papillons qu'elle ressentait dans son ventre résidaient aussi dans le mien. Je ne pus m'empêcher de sourire bêtement. Je ne quittai pas ses yeux tandis qu'elle venait prendre mes mains dans les siennes. « Tu m’as tellement manqué… Et ça aussi, ça m’a vraiment manqué… »  me dit-elle enfin avant de m'embrasser de nouveau sur la joue cette fois. « Je ne sais vraiment pas comment j’ai fait pour rester sans toi tout ce temps… » ajouta-t-elle. «  L'important, c'est que nous soyons de nouveau réunis... et ensembles... » lui dis-je, toujours avec le sourire. Maintenant que tout allait bien désormais, que j'avais la certitude qu'elle m'aimait encore, je voulais maintenant tout savoir de sa vie, ce qui s'était passé pour elle durant ces quatre années. Pas nécessairement du côté sentimentale, parce que juste à y penser mon cœur se serrait, mais tout le reste. « On a beaucoup de temps à rattraper. Je veux tout savoir. Qu'est-ce qui s'est passé dans ta vie durant ces quatre ans? » lui demandais-je alors. J'avais peur de briser l'ambiance de bien-être qui nous habitait. Mais il fallait bien que je sache. Parce que ce n'était pas de ma faute. Elle me connaissait. J'étais un éternel curieux maladif.
 
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