"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Everyone has a story to tell 2979874845 Everyone has a story to tell 1973890357
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Everyone has a story to tell

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Ven 13 Juin 2014 - 23:53 par Invité





« John ? … » Assis à son bureau, James observait un dossier avec une attention tout à fait singulière. Quelque chose l’interpellait grandement dans le contrat de l’un de ses auteurs et il aurait aimé que son assistant soit en mesure de lui fournir quelques informations supplémentaires. « John ?? » Aucune réponse. L’éditeur poussa un soupir agacé puis regarda en direction de la porte derrière laquelle le fameux John était censé se trouver. Exaspéré et pris par le temps, James se leva de son fauteuil en cuir et traversa à grandes enjambées les quelques mètres qui les séparaient. « JOHN !! » Maladroitement, le jeune homme ouvrit un nouvel onglet sur son ordinateur, dissimulant ainsi aux yeux de son patron ce qu’il faisait jusqu’ici. Penaud, il lança un regard vers James et trouva le courage de bafouiller quelques mots. « Excusez-moi monsieur Westlake, je finissais de répondre à un mail. » Aie… ça, c’était l’erreur fatale. James esquissa un sourire qui se voulait tout sauf sympathique puis plaqua ses mains sur ses hanches, signe de colère sur le point d’exploser. « Un mail ? Bah tiens justement, parlons-en de tes mails !!» John eut beaucoup de mal à déglutir. Il repoussa ses lunettes qui tombaient un peu trop sur le bout de son nez et afficha une mine désabusée. « Co… comment ça ? » Et en plus de ça, il osait le prendre pour un imbécile ? « Arrête John ! Tu penses vraiment qu’une telle chose passerait inaperçue ? Tu sais bien que je surveille absolument tout ici.» James n’avait initialement pas prévu d’aborder cet épineux sujet mais puisque John le poussait dans ses derniers retranchements, alors autant y aller de bon cœur. « Je suis sincèrement désolé monsieur… vous comprenez, elle habite à …» James ne lui laissa pas le temps d’aller jusqu’au bout. Là, il poussait le bouchon un peu trop loin. « VOUS COMPRENEZ ?? Non mais tu te fiches de moi John ? T’es au boulot ici je te rappelle, et toi tu passes ton temps à envoyer des mails on ne peut plus audacieux avec je ne sais quelle fille ! » Une fois encore, John eut beaucoup de mal à déglutir. « C’est ma fiancée, monsieur.» Et donc ? C’était sensé justifier son attitude déplorable en plein boulot ? « Taisez-vous, monsieur Bishop ! » Quand James vouvoyait John et l’appelait par son nom de famille, c’était généralement très mauvais signe. « Là, je dois y aller. Mais je vous préviens, quand je reviendrai, nous aurons une sérieuse discussion pour savoir ce qu’il adviendra de vous. Je ne vais pas en rester là. Vous avez plutôt intérêt à vous montrer irréprochable. Ah ! Et si je vous revois passer encore une fois devant mon bureau pour aller prendez un café … Je n’aimerais pas être à votre place, vu ? » Fin de la conversation. James quitta sèchement le bureau de ce cher John, fulminait. James se tuait à la tâche pour s’assurer que tout dans sa maison d’édition fonctionnait à la perfection et qu’aucun débordement n’ait lieu, et voilà que ce stupide John, qui avait juste à s’occuper de la paperasse administrative, se mettait à écrire des inepties à sa soi-disant fiancée derrière un écran d’ordinateur ! Bordel, mais il s’en fichait bien qu’elle soit sa fiancée, sa maitresse ou même la première venue ! Il était là pour bosser, par pour assouvir ses pulsions. Tâchant de retrouver son calme, James emprunta un ascenseur pour descendre au premier étage de sa boite. Quand les portes s’ouvrirent, il entra dans un bureau sur sa gauche et c’est à ce moment-là qu’il surprit une conversation des plus intéressantes entre ce qui lui sembla être une secrétaire, une correctrice et … une stagiaire. Si la correctrice était en train de vanter les talents de James et citons-le clairement « son admirable petit cul », la secrétaire affirmait au contraire qu’il n’était rien de plus qu’un « frimeur, prétentieux de bas étage, ne songeant qu’au fric et à sa carrière ». Quant à la stagiaire et bien … elle ne semblait pas penser grand chose de tout ça. Du moins, James n’entendit aucune réponse de sa part. La correctrice sembla s’offenser des propos de la secrétaire. Elle ne pouvait décemment pas la laisser dire une chose pareille ! Ainsi, elle ne tarda pas à affirmer que James était quelqu’un de passionnant. C’était bien la première fois qu’il s’entendait dire une chose pareille. A vrai dire, son intérêt pour les livres avait généralement un pouvoir soporifique proprement surprenant sur la gente féminine. A l’exception de quelques-unes qu’il avait réussi à mettre dans sa poche en leur contant fleurette grâce à de charmants versets et autre citation datant des siècles passés. Son statut de rat de bibliothèque le faisait surtout passer pour une grosse tête au tempérament des plus ennuyeux. Chose qu’il ne pensait absolument pas être, bien au contraire. Hélas, les préjugés ont la vie dure et s’en débarrasser n’est pas chose aisée. Bien vite, la secrétaire et la correctrice quittèrent les lieux, laissant la stagiaire finir son travail qui consistait à … en quoi au juste ? James n’en avait pas la moindre idée et en réalité, ça ne l’intéressait pas outre mesure. Ce n’était pas son rôle de s’occuper des stagiaires. Entrant dans la pièce, il adressa tout de même un sourire poli et un « bonjour » parfaitement courtois à la jeune femme et se mit à chercher quelques documents importants sur lesquels il ne parvenait pas à mettre la main. Voyant que la jeune femme tenait un carton contenant une pile de papiers, James se permit de la questionner. « Excusez-moi mademoiselle, mais n’auriez-vous pas emporté par mégarde un dossier jaune qui se trouvait ici ? » Tandis qu’il parlait, James lui prit le carton des mains avec bienveillance, non pas pour vérifier par lui-même mais bel et bien car il se serait estimé particulièrement peu courtois de la laisser porter un carton aussi lourd. « Donnez-moi ça, je vais vous aider. C’est bien trop lourd à porter. Hum… j’ai cru comprendre que vous êtes stagiaire. J’ose espérer que tout se passe comme vous le souhaitez. »

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() message posté Dim 15 Juin 2014 - 20:40 par Invité
James ∞ Maura
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La  maison d’édition était pratiquement devenue sa deuxième maison tant Maura y passait la plupart de son temps. En cette journée moins grise auquel les Londoniens étaient habitués, Maura arrive devant l’immeuble dans lequel elle pénètre rapidement. Elle marche la tête droite, un sourire aux lèvres tout en saluant les gens qui la saluent. Puis, elle arrive à l’étage où elle fait actuellement son stage en étant la stagiaire ou la servante de monsieur Swanson. Même si elle était qu’une simple stagiaire, Maura détestait agir comme une servante en allant chercher le café de tel ou tel. Bref. Elle continue sa marche jusqu’au bureau attitré qui se trouvait devant le bureau de monsieur Swanson. Maura y dépose son sac à main, son manteau ainsi que son portable près d’elle. Un coup d’œil à sa montre lui suffit pour savoir que Swanson arrivera bientôt et demandera où est son café alors elle accourt jusqu’à une petite pièce pour prendre une tasse et y verser du café encore chaud. Un sucre se dissout dans la tasse lorsque Maura dépose celle-ci sur le bureau de son patron pour ressortir rapidement de la pièce et retourner s’asseoir sur sa chaise, à elle. « Mademoiselle Moriarty, auriez-vous la courtoisie d’aller me chercher ce qu’il y a pour moi à la réception ? » A-t-elle le choix ? Pas vraiment. « Bien sûr, monsieur Swanson ! » Ce dernier retourne dans son bureau sans un sourire ni un remerciement. Maura se lève de la chaise, lisse sa jupe crayon noir, contourne le bureau et se dirige vers la réception où on lui donne quelques manuscrits qu’elle va immédiatement porter à Swanson. Alors qu’elle s’apprête à quitter la pièce, Swanson rappelle Maura. « Oui, monsieur ? » Il lui explique qu’il y a une boîte a aller chercher, qu’elle doit distribuer ce qui s’y trouve et que c’est sa tâche. Encore une fois, a-t-elle le choix ? Non. « Bien sûr, monsieur. » Elle tourne les talons pour quitter la pièce et Maura se dirige vers les ascenseurs au troisième étage où se trouve la boîte. Maura remercie le jeune homme, fais le même trajet que pour venir et s’arrête à un bureau pour y déposer quelques papiers au passage, mais avant il fallait qu’elle les trouve.

C’est à ce moment-là, qu’elle est rejointe par deux autres femmes qui travaillent à la boîte. Les deux parlaient du patron de la boîte. Monsieur Westlake. « Dis-moi que tu as admiré son beau petit cul ? » « Bien sûr que non. Il pense seulement au fric qu’il peut faire et à sa carrière. Il est prétentieux. Tu le saurais si tu avais parlé un tant soit peu avec lui. » Maura écoute d’une oreille distraite. Elle n’a jamais rencontrée ce fameux James Westlake et toutes les informations lui viennent de la boîte. Chacun à sa version, il n’y pas deux personnes avec le même avis. Sauf celles qui considèrent qu’il a vraiment un beau petit cul. « Tu dis vraiment n’importe quoi. » La secrétaire et la correctrice sortirent du bureau laissant Maura, seule à la recherche des papiers qu’elle trouve après quelques minutes de recherches. Elle ne fut pas seule dans la pièce étant donné qu’un homme dans la trentaine fit son entrer dans le bureau lui adressant un sourire et un bonjour. Bonjour que Maura rendit avec un sourire. « Excusez-moi mademoiselle, mais n’auriez-vous pas emporté par mégarde un dossier jaune qui se trouvait ici ? Demande-t-il en lui prenant la boîte des mains. Un soulagement. Maura porte une main à ces cheveux pour se gratter tout en fronçant les sourcils. Un dossier jaune ? Elle n’était pas certaine d’avoir vu ça. « Je ne saurai vous dire. J’ai cherché des papiers durant cinq minutes environ, mais je peux jeter un coup d’œil dans la boîte. » Répondit-elle avec un petit sourire. « Donnez-moi ça, je vais vous aider. C’est bien trop lourd à porter. Hum… j’ai cru comprendre que vous êtes stagiaire. J’ose espérer que tout se passe comme vous le souhaitez. » C’est un vrai soulagement. Elle commence à sentir, à nouveau, ces bras. « Merci à vous. Vous pouvez déposer la boîte là pour que je cherche ce que vous cherchez. Vous comprenez bien. Ça se passe bien, loin de ce que j’imaginais mais il faut bien faire des concessions pour exercer son métier de rêve, pas vrai ? » Maura va mettre sa main droite sur sa hanche droite.
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() message posté Dim 15 Juin 2014 - 23:07 par Invité




Effectuer un stage au sein de la maison d’édition de James était un atout non négligeable sur un CV. Autant parler d’une opportunité que bon nombre de jeunes étudiants souhaitaient saisir ce qui naturellement, ne pouvait qu’enchanter James. L’éditeur accordait un intérêt particulier à ses futurs collaborateurs. Il tenait à leur offrir une expérience de qualité et une formation d’excellence. Il faut dire que sa maison d’édition était une référence incontournable dans le monde de la littérature. James avait su construire un empire à partir de son labeur, de sa passion et de sa détermination. Il tenait à transmettre son expérience et les valeurs de sa boite aux futurs éditeurs et c’est la raison pour laquelle il n’était pas question pour lui de les cantonner à la préparation du café ou à la gestion de la photocopieuse. Hélas, un certain nombre de cadre ne se gênaient pas le moins du monde à abuser de leur présence et confiaient leurs tâches les plus ingrates à ces jeunes gens qui par malchance, se trouvaient sous leur joug. « Merci à vous. Vous pouvez déposer la boîte là pour que je cherche ce que vous cherchez. Vous comprenez bien. Ça se passe bien, loin de ce que j’imaginais mais il faut bien faire des concessions pour exercer son métier de rêve, pas vrai ? » L’air songeur, James écouta attentivement les propos de la demoiselle qui ne manquèrent pas de l’interpeller. Que voulait-elle dire exactement ? Certes, il fallait savoir faire des concessions mais … Posant le carton sur un bureau afin que la jeune femme puisse effectuer ses recherches, le grand patron de la boite afficha une petite moue dubitative. Autant parler d’une expression devant laquelle la correctrice aurait été en pamoison. « Des concessions ? Quel genre de concessions ? Ne me dites pas que vous êtes contrainte de vous occuper du café et de relever le courrier de … hum… avec qui effectuez-vous votre stage ? » S’il savait que certains garants excellaient avec les stagiaires, James gardait à l’esprit que d’autres ne se gênaient pas pour profiter de leur présence en leur confiant des tâches parfaitement inappropriées. Cette attitude désinvolte ne lui convenait guère. James était passé par là ; passionné de littérature, il avait eu l’occasion au cours de ses études de travailler au sein de diverses maisons d’édition. Si certains de ses stages s’étaient avérés extrêmement enrichissants, d’autres en revanche furent fastidieux au possible. « Quel métier souhaiteriez-vous exercer à l’avenir ? Editrice ? Le monde de la littérature est fascinant mademoiselle, mais il faut savoir s’y faire une place et ne pas redouter la concurrence. Je ne cherche pas à vous décourager, mais c’est un milieu très fermé, qui demande de la patience et une certaine rigueur cela va sans dire.» James l’observa tandis qu’elle cherchait dans le carton et esquissa un léger sourire, à peine perceptible. Contrairement à l’image que l’on pouvait dépeindre de lui, James Westlake était un homme plutôt avenant, empreint d’une incroyable assurance et visiblement très à l’aise avec tout ceux qu’il côtoyait. Hélas, il était un patron plutôt dur avec ses employés, enfin surtout avec ceux qui avaient tendance à se la couler douce. James était un battant et il refusait catégoriquement de travailler avec des personnes peu désireuses de s’investir dans leur travail. Autant parler d’une réaction tout à fait normale pour un patron. « Alors, ce dossier ? Il contient des contrats d’une extrême importance mademoiselle… » James parlait toujours sur un ton calme et posé, observant la jeune femme toujours avec la même attention. Quand bien même ne trouverait-elle pas ce satané dossier, James n’allait pas lui en tenir rigueur. Après tout, elle n’était pas responsable du manque d’organisation des autres employés. Bon sang, il fallait vraiment qu’il ait l’œil sur tout par ici !

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() message posté Sam 21 Juin 2014 - 22:26 par Invité
James ∞ Maura
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Maura en a pleinement conscience qu’il faut faire des concessions lorsqu’on désire exercer le métier de ces rêves. Sa famille entière le lui rappelle sans cesse. Et même son ancien professeur le lui avait rappelé en ajoutant qu’elle avait des chances de réussir de percer dans le domaine. Sauf que la demoiselle a la volonté de passer outre les tâches que Swanson lui demande de faire puisque c'est un métier qu'elle désire exercer. Il était difficile pour la rousse de ne pas lire un livre lorsqu’elle a du temps libre pour la simple et bonne raison qu’elle vit pratiquement que pour cela. Au fil des années, elle a accumulé un nombre énorme de livres qui s’entassaient dans son appartement de Shoreditch ou dans son ancienne chambre chez ces parents. Bref. Venant de dire à l'inconnu qu'il pouvait déposer la boîte sur la table la plus près afin qu'elle puisse chercher ce document qui semblait très important pour ce dernier tout en ajoutant qu'elle apprécie beaucoup, mais qu'elle n'aime pas vraiment le fait de devoir jouer la servante pour Swanson. C'était dégradant et emmerdant, mais c'était une concession alors la rousse se ferme la bouche et fait tout ce que tu lui demande Swanson. L'inconnu dépose le carton sur une table et Maura s'en approche avec un froncement de sourcils. « Des concessions ? Quel genre de concessions ? Ne me dites pas que vous êtes contrainte de vous occuper du café et de relever le courrier de … hum… avec qui effectuez-vous votre stage ? » Elle pivote la tête afin de mieux regarder son interlocuteur et réfléchit quelques secondes à dire avec qui elle effectuait son stage. Et puis merde ! Pense-t-elle dans sa tête. « Eh oui, je suis contrainte de faire le café et d'aller chercher le courrier. Swanson. J'effectue mon stage avec Swanson. Je ne me rappelle plus très bien son prénom, désolée ! » Elle s'excuse toujours lorsqu'elle oublie le prénom d'une personne qu'elle côtoie depuis plusieurs mois. Un petit sourire, Maura plonge les mains dans la boîte à la recherche dudit dossier à la couverture jaune. Cela devrait être plus facile à trouver. Maura l'espère, au fond d'elle. « Quel métier souhaiteriez-vous exercer à l’avenir ? Editrice ? Le monde de la littérature est fascinant mademoiselle, mais il faut savoir s’y faire une place et ne pas redouter la concurrence. Je ne cherche pas à vous décourager, mais c’est un milieu très fermé, qui demande de la patience et une certaine rigueur cela va sans dire. » Encore une fois, elle réfléchit avant de répondre tout en continuant la recherche du document. Puis, elle s'arrête et regarde à nouveau cet homme qu'elle ne connaît pas. Elle a un petit sourire. « Oui, éditrice. Je rêve depuis toute petite de publier des livres qui m'apporteraient des frissons en les lisant. C'est un moment que j'adore et j'espère sincèrement arriver à le faire avec les lecteurs parce que c'est magique. Être transporté par un livre, être captivé est ce que je veux faire. C'est stupide, mais c'est comme ça que je vois le monde de la littérature. » Elle a un petit rire nerveux, elle est certaine d'avoir les yeux qui brillent alors elle retourne à la boîte. Elle pousse quelques documents et elle est certaine de voir une couverture jaune. Maura va plus profondément et empoigne le dossier qu'elle tire vers le haut. « Alors, ce dossier ? Il contient des contrats d’une extrême importance mademoiselle… » Elle le regarde quelques secondes pour finalement le sortir de la boîte et le tendre à John Doe. « Moriarty. Et le voilà, monsieur ! » Elle dépose le document sur la table près de la boîte pour remettre en place les deux-trois documents qu'elle a sortie durant sa recherche.
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() message posté Dim 22 Juin 2014 - 11:00 par Invité




Comme un tableau devant lequel on s’extasie durant des heures en y découvrant toujours des détails nouveaux, James semblait fasciné par la jeune demoiselle qui se trouvait juste sous ses yeux. Il l’écoutait parler de littérature, ébloui par sa motivation et son enthousiasme. Qui mieux que lui pouvait comprendre son engouement pour le monde de l’édition et la fascination que peuvent engendrer de simples livres ? Toutefois, apprendre qu’elle effectuait son stage auprès de Swanson ne sembla pas réellement l’emballer. James connaissait suffisamment bien le personnage pour savoir qu’il n’accordait qu’un crédit minime à ses stagiaires, ce qui au passage, était fort regrettable. Avec cette nonchalance qui le caractérisait si bien, James glissa ses mains dans les poches de son pantalon et haussa les épaules avec désinvolture. « Les rêves n’ont rien de stupide mademoiselle. Il faut cependant avoir du courage et de l’audace pour tenter de les réaliser. Sans vouloir vous offenser, je doute fort que Swanson puisse vous apporter ce que vous recherchez. Cet homme, bien que talentueux, est à la fois exécrable te égocentrique à souhait. En dehors du café et du transport de dossiers, je ne vois pas quelle autre mission il pourrait vous confier » James poussa un soupir agacé en songeant à cette triste réalité. Pour sa part, il tenait à ce que les stagiaires quittent son entreprise avec une solide expérience et une connaissance avancée du monde de l’édition. Après tout, son nom était synonyme de perfection dans le cercle très fermé de la littérature. Perdu dans ses pensées, James esquissa tout de même un sourire reconnaissant lorsque la jeune femme mit enfin la main sur ce satané dossier. « Je vous remercie. » L’éditeur s’empara dudit dossier et vérifia attentivement son contenu. Comme toujours lorsqu’il réfléchissait, une petite ride se forma au milieu de son front. Les contrats qu’il avait sous les yeux étaient d’une extrême importance puisque destinés à de prestigieux auteurs dont tout le monde connaissait le nom. Refermant le tout, James plongea ses prunelles couleur lagon dans celles de la demoiselle et tordit légèrement la bouche. De toute évidence, une idée venait de lui traverser l’esprit et il fallait qu’il tente de la lui soumettre. « Que diriez-vous de terminer votre stage auprès de Swanson un peu plus tôt que prévu ? Je m’engage à être votre nouveau garant et à REELLEMENT vous faire découvrir le monde de l’édition. Je ne vous cache pas qu’une nouvelle assistante me serait d’un grand secours… alors si tout se passe bien durant votre stage, nous pourrions songer à une perspective d’embauche lorsque celui-ci sera terminé.» On aurait pu croire qu’il plaisantait mais la réalité était tout autre. James était très sérieux. Pourquoi lui faire une telle proposition, à elle et pas à une autre ? Sans doute car il se retrouvait un peu en elle… cette motivation, cette détermination et cette passion pour les livres, il les connaissait mieux que personne. Soudain, James réalisa qu’il ne s’était même pas présenté. La maison d’édition comptait tellement de monde qu’il était certainement difficile pour elle de savoir qui était qui. Sans compter que James n’était pas suffisamment égocentrique pour imaginer que tout le monde connaissait son identité. « Oh, veuillez excuser mon cruel manque de politesse, je ne me suis pas présenté. Je suis James Westlake. Le fondateur et le PDG des lieux. »

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() message posté Sam 28 Juin 2014 - 1:21 par Invité
James ∞ Maura
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La rousse répond à la question de l'homme en répondant qu'elle effectue son stage avec, selon elle, le paresseux Swanson. Depuis le début, la jeune femme a de la difficulté avec celui-ci pour simple raison qu'il ne semble pas apprécier la présence d'autrui. Surtout des personnes débutantes comme Maura. « Les rêves n’ont rien de stupide mademoiselle. Il faut cependant avoir du courage et de l’audace pour tenter de les réaliser. Sans vouloir vous offenser, je doute fort que Swanson puisse vous apporter ce que vous recherchez. Cet homme, bien que talentueux, est à la fois exécrable te égocentrique à souhait. En dehors du café et du transport de dossiers, je ne vois pas quelle autre mission il pourrait vous confier. » Elle répond avec un haussement de sourcils que la personne ne peut voir puisque caché par la chevelure rousse de Maura. Il n'a pas tort, après tout. Avec Swanson, elle fait du sur place. Toujours les mêmes affaires chaque jour, ce qui à la longue, tape sur le système de la demoiselle. Bref, lorsqu'elle retrouve le dossier elle donne son nom de famille tout en tendant ce précieux. Pendant un instant, Maura se serait crue dans The Lord of the Rings tant il semblait important. Avec ça, elle affiche un sourire avant et après avoir retrouvé ce précieux document que lui demandait son interlocuteur qu'elle a déposer sur la table qui se trouve devant elle afin qu'elle puisse remettre les documents sorties dans la boîte. Intérieurement, elle se dit qu'elle va devoir faire le ménage dans cette boîte avant de tout déposer sinon elle va y passer sa soirée et Maura n'en a aucunement envie. La personne remercie Maura et elle répond avec un sourire à son adresse tout en le regardant vérifier le document pour s'assurer que c'était bien lui. Maura jette un rapide coup d’œil à sa montre pendant qu'il réfléchit au-dessus des documents présents dans le dossier. La jeune femme affiche toujours un sourire lorsque celui-ci remonte le visage pour planter son regard dans le sien. « Que diriez-vous de terminer votre stage auprès de Swanson un peu plus tôt que prévu ? Je m’engage à être votre nouveau garant et à REELLEMENT vous faire découvrir le monde de l’édition. Je ne vous cache pas qu’une nouvelle assistante me serait d’un grand secours… alors si tout se passe bien durant votre stage, nous pourrions songer à une perspective d’embauche lorsque celui-ci sera terminé. » L'expression surprise s'affiche sur le visage de Maura. Quelques secondes, elle fronce les sourcils pour ensuite hausser ceux-ci et ouvrir la bouche, surprise. Elle laisse tomber ces bras et laisse échapper un rire surpris. Elle a envie de sauter de joie, mais elle se retient. Puis, elle croît que c'est une blague. Tout cela doit bien être un piège de la part de quelqu'un au bureau. Voir même Swanson, qui sait ? Elle s'apprête à répondre quelque chose lorsque l'inconnu se présente. Il prétend être le fondateur et PDG des lieux. Elle fronce les sourcils et réalise qu'elle ne sait même pas à quoi ressemble réellement le fondateur des lieux. « C'est une blague, pas vrai ? » Demande-t-elle en regardant James. « Ce n'est pas un peu tordu de votre part de faire croire à une innocente personne que vous êtes le fondateur des lieux. Et ne parlons même pas de cette proposition. » Réplique-t-elle en allant mettre une mèche de ces cheveux derrière son oreille pour ensuite croiser les bras sous sa poitrine. « C'est malhonnête et vous devriez avoir honte, franchement monsieur peu importe qui vous êtes ! Et si c'est une technique de drague, vous avez besoin de la changer ! » Son côté trop direct va finir par la perdre. Pas un instant, elle pense que c'est bel et bien le vrai James Westlake.
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() message posté Dim 29 Juin 2014 - 13:32 par Invité




L’assurance et la répartie de James n’étaient plus à démontrer. Ainsi, face aux propos cinglants de la jeune Maura, il ne put s’empêcher d’afficher un léger sourire sans pour autant la quitter des yeux. Elle lui plaisait beaucoup. Sa maladresse et sa spontanéité lui conféraient ce petit-quelque-chose qui la rendait unique et malicieuse. Etre doté d’un caractère bien trempé est un avantage dans le monde des affaires et James était persuadé que Maura pourrait aisément s’y faire une place. « Il va de soi que rien ne vous oblige à accepter. Je vous remercie pour le dossier, mademoiselle. Sans vous, j’aurais certainement perdu beaucoup de temps. » lança-t-il, imperturbable en dépit des nombreuses critiques que venait de lui adresser la jeune stagiaire. James avait d’autres préoccupations que d’essayer de la convaincre. Bien entendu, sa proposition était encore valable et il ne tenait qu’à elle de revenir vers lui pour bénéficier du stage de ses rêves avec à la clé, une perspective d’embauche des plus alléchantes. Replongeant dans son dossier, James lui tourna le dos. Il avait déjà complètement oublié cet incident et semblait concentré sur la lecture de précieux documents. C’est à cet instant précis que la porte s’ouvrit et qu’une secrétaire d’édition entra. « Oh pardonnez-moi Monsieur Westlake, j’ignorais que vous étiez occupé.» Vêtue d’un tailleur noir et coiffée d’un haut chignon, la demoiselle s’apprêtait à refermer la porte lorsque James leva une main pour lui faire comprendre ce que ce n’était pas nécessaire. Il se tourna et lui adressa un sourire bienveillant. « Ne vous inquiétez pas pour ça June, faites ce que vous avez à faire. Votre présence n’est pas dérangeante. Je vous présente mademoiselle Moriarty. Cette jeune demoiselle effectue un stage avec Swanson. A ce sujet June, dites-lui de passer me voir si vous le croisez. » La jeune femme acquiesça aussitôt, accompagna son mouvement de tête d’un « Oui monsieur », puis adressa un sourire à Maura. Elle s’avança dans la pièce, s’empara d’une pile de documents et sortit de la pièce sans faire de bruit, lançant juste un petit « Bonne journée monsieur Westlake », d’une voix hésitante et timide. Le silence qui suivit sembla interminable. Mais James était toujours plongé dans son dossier. Ce n’est qu’après un certain temps qu’il daigna enfin lever son regard en direction de Maura. Désormais, elle devait savoir qu’il n’avait pas menti sur son identité ni même essayé d’abuser de sa confiance d’une manière quelconque. « N’ayez pas peur d’accorder le bénéfice du doute aux personnes que vous côtoyez Le monde de l’édition est impitoyable. La concurrence est rude et seuls les meilleurs sont capables d’atteindre le sommet et d’y rester. Sachez vous entourer des bonnes personnes, de ceux qui sont capables de vous ouvrir des portes comme on dit. Manifestement, vous n’êtes pas aussi ambitieuse que je l’imaginais. Si la psychorigidité de Swanson vous convient, je ne vais pas insister. Après tout, votre maitre de stage sera ravi de lire votre compte rendu et de découvrir que vous êtes désormais une professionnelle de la machine à café et de …. » James fit alors mine de réfléchir, il plissa les yeux, se pinça les lèvres et fixa Maura avec attention. « Ah non excusez-moi… du café et c’est tout. » La provocation était un fait notable chez James. Ce n’est pas pour rien qu’il effrayait bon nombre de ses collaborateurs. Il était doté d’une prestance et d’une aisance incroyable, à croire que rien ni personne n’était en mesure de l’impressionner. « Sur ce, mademoiselle, ce fut un plaisir de vous rencontrer. »

© charney

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() message posté Ven 4 Juil 2014 - 20:07 par Invité
James ∞ Maura
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Elle a un regard dur, les sourcils froncés et les bras croisés sous sa poitrine. Elle ne trouve pas cette situation vraiment très drôle et Maura l'a bien fait comprendre à cet homme qui se prend pour le fondateur de la maison d'édition. Elle est vraiment dégoûtée qu’une personne puisse réellement se prendre pour quelqu’un d’autres. « Il va de soi que rien ne vous oblige à accepter. Je vous remercie pour le dossier, mademoiselle. Sans vous, j’aurais certainement perdu beaucoup de temps. » Répondit-il en regardant Maura d’un air imperturbable. Maura plisse les yeux tout en accompagnant cet action d’une petite moue lorsque celui-ci se retourna pour faire dos à la rousse. Elle en profite pour regarder l’heure sur sa montre et s’apprête à quitter la pièce lorsque la porte s’ouvre pour laisser entrer une femme, un peu plus âgée que Maura, tirée à quatre épingles. « Oh pardonnez-moi Monsieur Westlake, j’ignorais que vous étiez occupé. » Cette dernière constate qu’il y a déjà des gens, Maura et ce présumé James, alors elle va pour quitter la pièce jusqu’à ce que l’homme lève un main stoppant ainsi le mouvement de la jeune femme. Et c’est là que Maura réalise que la secrétaire a appelé l’homme monsieur Westlake. Aussitôt, elle sent la culpabilité s’emparer d’elle et elle regrette presque d’avoir donné le bénéfice du doute à ce dernier. Et aussi d’avoir été un peu trop direct avec ce dernier. Après tout, c’est le PDG des lieux alors s’il décide qu’elle est virée, Maura est virée. Elle est dans ces pensées. Elle pense pendant quelques secondes qu’elle a peut-être offensé James, mais elle dégage cette idée puisqu’il ne semble pas l’être. Enfin, en apparence. Argh ! Elle est toute mélangée.

Au loin, elle entend James appeler la secrétaire June et l’a présenté pour ensuite lui dire qu’elle effectue un stage avec Swanson et que si elle le voit de l’envoyer. Enfin, peut-être qu’elle effectuait un stage avec ce dernier. Maura n’est plus sûre de rien. Un sourire de la part de June et cette dernière repart de la pièce avec une pile de documents. Elle doit présenter ces excuses. « Écou.. » « N’ayez pas peur d’accorder le bénéfice du doute aux personnes que vous côtoyez Le monde de l’édition est impitoyable. La concurrence est rude et seuls les meilleurs sont capables d’atteindre le sommet et d’y rester. Sachez-vous entourer des bonnes personnes, de ceux qui sont capables de vous ouvrir des portes comme on dit. Manifestement, vous n’êtes pas aussi ambitieuse que je l’imaginais. Si la psychorigidité de Swanson vous convient, je ne vais pas insister. Après tout, votre maitre de stage sera ravi de lire votre compte rendu et de découvrir que vous êtes désormais une professionnelle de la machine à café et de … Ah non excusez-moi… du café et c’est tout. » Elle a honte. Après avoir été trop directe, Maura est remise à sa place par nul autre que le légendaire James Westlake. Maura hoche la tête en regardant James dans les yeux. Devait-elle présenter des excuses ? C’était flou, elle était certaine de rien. Elle le méritait, après tout. Il ajouta que c’était un plaisir de la rencontrer. Il devait se moquer d’elle. Elle se pince les lèvres. « Écoutez, monsieur Westlake, je vous demande pardon. Mais je dois vous contredire sur un point. Je crois être suffisamment ambitieuse pour exercer ce métier et ce n’est pas parce que je suis douée pour faire des cafés que je resterais à ce grade. » Réplique-t-elle en empoignant la boîte. « Sur ce, je dois retourner travailler. Ce qui semble être préparer du café et retrouver des dossiers importants que vous semblez perdre. » Aussitôt dit, elle regrette d’avoir dit ça. Mais elle ne laisse rien paraître et affiche un petit sourire.
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() message posté Dim 6 Juil 2014 - 11:57 par Invité




La provocation faisait partie intégrante du tempérament de James. Généralement, il estimait que ses collaborateurs avaient besoin de ce genre de stimulation pour progresser. Ses paroles avaient bien souvent l’effet d’un électrochoc sur ses interlocuteurs et manifestement, la jolie Maura ne dérogeait pas à la règle. « Écoutez, monsieur Westlake, je vous demande pardon. Mais je dois vous contredire sur un point. Je crois être suffisamment ambitieuse pour exercer ce métier et ce n’est pas parce que je suis douée pour faire des cafés que je resterais à ce grade. » Voilà très précisément la réaction à laquelle il s’attendait. Il voulait qu’elle comprenne que son ambition devait prendre le pas sur les propositions que Swanson daignait lui faire. Cette demoiselle était certainement destinée à un avenir plus radieux que celui de passer son temps à côté de la machine à café. C’était affligeant de constater sur bon nombre de jeunes gens gâchaient leur talent aux dépends de supérieurs hiérarchiques en mal de sensations fortes. Swanson n’était pas l’homme de la situation. Il était en train de faire perdre son temps à Maura. « Très bien alors expliquez-moi ce que vous faites là, mademoiselle. Je ne doute pas de votre ambition, votre attitude en témoigne aisément. Je me demande simplement comment vous pouvez autoriser quelqu’un comme Swanson à vous priver d’une opportunité qui ne se présentera pas deux fois. Avez-vous seulement conscience de la chance que vous avez d’être ici Maura ? Je ne suis pas en train de vous faire une leçon de morale, ce n’est pas mon rôle. Je veux juste que vous compreniez que vous avez mille et une choses à découvrir sur le monde de l’édition et qu’au lieu de ça, cet abruti de Swanson vous refourgue son sale boulot. Allons Maura, vous méritez mieux que ça, nous sommes d’accord ! » Toujours aussi assuré et imperturbable, James ne cessait de la fixer avec cette même intensité, un très très léger sourire au coin des lèvres. Même s’il était incapable de se l’expliquer, il voulait que Maura aille dans son sens, qu’elle laisse tomber Swanson et accepte la proposition alléchante qu’il lui faisait. D’ordinaire, l’éditeur ne s’embarrassait pas d’une charge de travail supplémentaire, il avait déjà suffisamment à faire avec son statut pour ne pas s’encombrer de la présence de stagiaires. Mais avec Maura, c’était différent. Sans doute car il savait qu’elle pouvait prétendre à mieux. « Je ne veux pas vous forcer la main mais c’est une proposition en or que je vous adresse. Avec moi, vous apprendrez tout ce que vous souhaitez savoir sur le monde de l’édition et bien plus encore. Sachez également qu’à mes yeux, Swanson n’est rien de plus qu’un vulgaire scribouillard qui ne doit son poste qu’à une destinée plus que chanceuse. Vous méritez mieux que ça, n’est-ce pas ?» James n’avait pas l’intention d’en démordre, il voulait Maura. Et généralement, l’homme parvenait toujours à obtenir ce qu’il souhaitait. C’était un trait de tempérament plutôt dominant chez lui : avoir raison. En l’occurrence, il savait que Maura méritait mieux que Swanson. « Je ne vous demande pas une réponse immédiate. Prenez le temps d’y réfléchir et passez me voir si vous changez d’avis. Mon bureau se situe au cinquième étage du bâtiment. »

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() message posté Mer 9 Juil 2014 - 5:27 par Invité
James ∞ Maura
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«Très bien alors expliquez-moi ce que vous faites là, mademoiselle. Je ne doute pas de votre ambition, votre attitude en témoigne aisément. Je me demande simplement comment vous pouvez autoriser quelqu’un comme Swanson à vous priver d’une opportunité qui ne se présentera pas deux fois. Avez-vous seulement conscience de la chance que vous avez d’être ici Maura ? Je ne suis pas en train de vous faire une leçon de morale, ce n’est pas mon rôle. Je veux juste que vous compreniez que vous avez mille et une choses à découvrir sur le monde de l’édition et qu’au lieu de ça, cet abruti de Swanson vous refourgue son sale boulot. Allons Maura, vous méritez mieux que ça, nous sommes d’accord ! » Plus elle l'écoute parler, plus Maura prend conscience qu'il n'a pas tout-à-fait tort. Avec Swanson, elle est relégué à préparer le café, a aller chercher le courrier de ce dernier. Ce n'était pas pour ça qu'elle avait prise la décision de faire ces études dans le monde littéraire. Tout ce qu'elle désire, au plus profond d'elle, c'est d'avoir la chance de publier des livres écrits par des auteurs qui en valaient réellement la peine et l'effort. À cet instant précis, pendant que James continuait de parler, Maura rêve d'être dans une autre pièce que celle-ci. Ou encore être enterrée six pieds sous Terre. Même qu'elle préfère l'idée de ne pas être tombée sur le fondateur des lieux. Tout se serait déroulé normalement, enfin tout aurait été une journée que la rousse est habituée. Une légère honte commençait à monter en Maura et c'était une émotion qu'elle ne connaissait pas souvent. James continua en ajoutant qu'il lui proposait une occasion en or, qu'elle apprendrait davantage du métier tout en critiquant, au passage, ce satané Swanson. Continuer son stage avec James Westlake relevait du rêve et c'était une occasion. Puis, il fallait avouer que c'était bien vu sur un curriculum vitae. Après plusieurs mois de travail, Maura se retrouve toujours à la même case. Légèrement honteuse, Maura va regarder le sol quelques secondes avant de passer une main dans ces cheveux et regarder de nouveau James. « Je ne vous demande pas une réponse immédiate. Prenez le temps d’y réfléchir et passez me voir si vous changez d’avis. Mon bureau se situe au cinquième étage du bâtiment. » Elle hoche la tête tout en se pinçant les lèvres.. Elle a des doutes que son bureau se situait au cinquième étage. Il n'était certainement pas au même étage qu'elle. Maura se racle la gorge et réalise qu'elle a la gorge sèche. « Je vous remercie, monsieur Westlake, pour cette proposition et je promets d'y réfléchir afin de vous apporter une réponse le plus rapidement possible. » Au fond, Maura sait qu'elle ira avec James. Qui serait assez fou pour refuser une opportunité de ce genre spécialement lorsqu'elle venait de la part du PDG de la maison d'édition. Il fallait être cinglé. Elle déteste Swanson alors pourquoi continuer avec ce dernier ? Cela revenait à du S&M, pratiquement. « Maintenant, si vous le permettez, je vais retourner à mon travail avant qu.. » Maura n'a pas le temps de terminer sa phrase que monsieur Swanson pénètre dans la pièce. Elle ferme les yeux sentant la colère dans les gestes de ce dernier. « Mademoiselle Moriarty, vous voilà enfin ! J'attends des documents très importants, il y a de cela plus de dix minutes. Avez-vous une explication rationnelle à me fournir ? » Elle reste muette tout en haussant les sourcils. Non, elle n'a aucune réponse rationnelle sauf celle qu'elle aidait James. « En fait, oui, monsieur Swanson. J'aidais monsieur Westlake a retrouver un dossier important. » Tout en prononçant ces mots, elle fait un geste en direction de ce dernier.
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