(✰) message posté Jeu 31 Juil 2014 - 21:28 par Invité
Faisons le point du matin : tu es bien réveillée, ton article avance on ne peut mieux, même ton café avait déjà été préparé par les plus grands soins de ton barista préféré au moment de le récupérer et tu n’as pas eu besoin d’attendre bien longtemps pour avoir un taxi. Bref, tu as tout pour bien commencer la journée. Cigarette glissée entre les lèvres, tu n’as plus qu’à rejoindre l’immeuble de la rédaction l’esprit tranquille.
C’est tellement cliché comme scène – que tu en lèverais certainement les yeux si tu avais été une simple spectatrice. Franchement, tu avais toujours cru que cela n’arrivait que dans les films, séries et livres. Contexte : alors que tu es sur le point de sélectionner l’étage auquel tu comptes te rendre, une tornade humaine déboule dans l’habitacle. Tu n’as pas trop compris la suite de l’histoire : du café a volé – le tien, mais pas que au vu de la quantité – ton carnet et ton sac ce sont également retrouvés au sol quant à ton chemisier et ta jupe… Pas besoin de chercher midi à quatorze heures, ils sont bons pour le pressing. Ça t’arrive tellement que tu ne sais même pas comment réagir dans ce genre de situation, du coup. Mutisme. Tu réfléchis. Tu t’imagines à faire les cents pas dans ta propre tête. Dois-tu exprimer ton soudain désespoir ? Garder ton calme ? Fondre en larmes à l’idée d’avoir le mauvais œil et psychoter quant au déroulement du reste de la journée ? Tu es tellement abasourdie que tu ne cherches pas à savoir comment la deuxième personne de cet « accident » se porte. Si cela se trouve, il – ou elle – est les quatre fers et l’air et tu ne l’as même pas capté. Tu mets tout le temps qui reste jusqu’à ce que l’ascenseur atteigne l’étage souhaité pour finir par soupirer, à défaut de réagir plus concrètement. Tout simplement. « C’est… rien. Déjà oublié. » Tu déglutis. Sourire crispé pour ponctuer ta phrase. Tu reprends conscience de ton corps et jettes enfin un coup d’œil en direction de ton assaillant du jour : un type que tu ne connais ni d’Ève, ni d’Adam. Jamais croisé ici. Tu t’apprêtes à franchir les portes de l’ascenseur afin de rejoindre ton bureau et trouver une solution pour que ce malheur soit vite oublié. Malheureusement, tu n’as rien pour te changer ici, pas même une tenue de sport qui pourrait faire « comme si ». Tu te mords la lèvre tout en cherchant quoi faire, sans pour autant être capable de sortir de la boite métallique pour autant. T’es comme tétanisée, un peu idiote parce qu’il n’y a rien de dangereux ou quoique ce soit.
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(✰) message posté Jeu 7 Aoû 2014 - 22:30 par Invité
Venir au boulot était toujours un plaisir pour moi, ou j'avais toujours la chance de croiser cette jolie fille dans l'ascenseur. Je ne lui avais jamais parlé car je n'avais pas envie de me prendre la tête avec une fille au boulot. Je savais d'avance que j'allais forcément faire quelque chose de mal et que ça me retomberait dessus et si ça se trouvait elle était la fille ou la soeur de quelqu'un d'influent qui m'aurait dans son viseur jusqu'à ce que mort s'en suive. Bref, j'avais appris ma leçon, j'étais désormais bien sage et j'attendais qu'une occasion banale se présente pour pouvoir lui adresser la parole.
Ce jour là, encore une fois elle était là se tenant debout comme à son habitude avec une grâce naturelle qui me décontenançait. Je m'adossais au mur du petit habitacle avant d'essayer de sortir mon portable de la poche de mon jean, j'avais un appel mais j'avais également un café à la main et des dossiers sous le bras, bref ce qui devait arriver ne tarda pas à se réaliser. Mon café brûlant tomba directement sur le haut de la jeune femme venant couler le long de ses jambes nues. Je m'avançais rapidement vers elle posant tout ce que j'avais dans les mains pour l'aider en sortant des mouchoirs machinalement de ma serviette. Excusez moi mademoiselle, je suis confus, c'est de ma faute, laissez moi vous aider. Si jamais il vous faut d'autres vêtements, j'ai certainement ce qu'il vous faut dans mon bureau, une de mes clientes doit faire des essayages pour une première et j'ai donc toute une garde robe de grand couturier qui n'attend que vous. Un léger sourire s'étalait sur mes lèvres car je savais très bien qu'elle était une férue de mode et ne pourrait pas décliner mon offre bien que je venais certainement de ruiner sa journée et peut être même de la brûler. De toute façon aucune fille ne refuserait ce genre d'offre.
La journée commençait bien, la porte s'ouvrir devant nous en arrivant à mon étage et d'un geste je lui indiquais l'entrée du lieu où j'avais élu domicile pour au moins la moitié de mes journées depuis maintenant quelques mois. Un léger sourire sur les lèvres je la suivais essuyant par la même occasion le café qui m'avait aussi éclaboussé. Une fois à l'intérieur je lui indiquait un paravent où elle pouvait se changer à sa guise. Je vous en prie ne vous gênez pas, je vais en profiter pour enfiler une autre chemise et un autre pantalon par la même occasion, ma maladresse me perdra, au fait moi c'est Austin. Un petit clin d'oeil et j'avais déja déboutonné ma chemise, histoire de lui faire profiter de ma musculature proéminente et de lui donner un aperçu de ce qu'elle pourrait avoir si elle voulait bien me donner une chance aujourd'hui. J'étais prêt à tout une fois de plus pour obtenir ce que je voulais, et c'est plein de confiance en moi que ma main venait déja déboutonner mon pantalon qui glissa bientôt sur mes genoux sans la moindre pudeur.
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(✰) message posté Jeu 14 Aoû 2014 - 11:34 par Invité
C’est après tous les mots débités par l’inconnu que tu reviens sur la planète Terre. Un sourire, mi figue, mi raisin, s’étire sur tes lèvres. Tu finis par refuser d’un signe de la main, quelque peu gênée par ses tentatives un peu maladroites pour limiter les dégâts. « Non, vraiment ça ira. » Ou pas. « C’est juste du café. » Et c’est du genre irrattrapable tant que tu ne passeras pas chez un professionnel le plus vite possible. Cependant, tu le suis machinalement une fois qu’il a franchi les portes de l’ascenseur, après avoir récupéré tes affaires tombées au sol bien évidemment. Ses propos sont loin d’être tombés dans l’oreille d’une sourde – à croire qu’il te connaît d’une façon ou d’une autre. Nous pouvons alors mettre ce léger détour sur le compte de ta curiosité maladive, cette dernière pouvait bien être également titillée par le sourire de notre maladroit du jour.
S’il te désigne le paravent comme l’endroit le plus sur de la pièce pour que tu te changes tranquillement, tu ne t’y rends pas pour autant. Non, pas que tu comptes rester toute la journée avec tes tâches, hein. Mais tes yeux ne peuvent pas s’empêcher de papillonner autour d’eux jusqu’à ce qu’ils finissent par tomber – et bloquer même pas quelques secondes – sur notre maladroit devenu stripteaseur du jour. Tout cela, on ne te l’avait définitivement jamais fait. Non, tu ne vas pas faire la fille outrée par son manque plus que certain de pudeur, après tout tu as déjà été invitée en back stage lors de défilé. Néanmoins, ce n’est pas pour autant que tu vas te mettre à reluquer cet inconnu comme pas permis telle une groupie – inconnu qui n’est plus un inconnu soit dit en passant et répondant apparemment au prénom d’Austin, point. Tu finis par détourner ton regard et admirer, contempler – et tu pèses tes mots – les vêtements posés sur les différentes tringles de ce qui semble être un bureau après réflexion. Tout cela t’est familier, évidemment, mais pas dans ta garde robes, plutôt dans les pages du journal pour lequel tu travailles, ou chez la concurrence, ou lors des défilés aussi. Bref, le genre de vêtements que toi et tes semblables rêveraient être propriétaire à défaut de se voir prêter tout cela pour de rares occasions et grandes sorties. Non pas que tu ne puisses par te le permettre financièrement (bien que ce soit le cas de temps en temps), mais tu te limites toujours aux collections prêt-à-porter que haute couture, celles-là tu les laisses pour les photographes et le papier glacé. Cependant, tu ne peux pas t’empêcher de les observer un par un. « C’était pour quelle occasion déjà ? » Tu te souviens avoir entendu Austin mentionner le pourquoi plus tôt, mais il faut croire que cela t’a échappé dans ce méli-mélo pseudo-dramatique. Après quoi, tu ne peux pas t’empêcher de te mordiller la lèvre à la seule idée de porter une de ces pièces, ne serait-ce que quelques minutes, sans pour autant penser à une journée entière là-dedans. Puis tu souris en imaginant la réaction de tes paires, plus que jalouses.
Observant la jeune femme du coin de l'oeil je ne savais toujours pas comment la cerner. Elle n'avait pas l'air aussi superficielle qu'on pourrait le croire malgré son métier. C'est vrai que la plupart des filles qui travaillent dans la mode ou dans quelque chose qui s'en rapprochent deviennent bien vite des pestes impitoyable qui se mangent la laine sur le dos pour savoir laquelle aura la plus belle robe ou la plus chère. C'était ridicule selon moi car une femme pouvait très bien être à son avantage dans une robe bon marché, l'important ce n'est pas ce qu'elle porte mais le style qu'elle a. Si elle sait attirer l’œil, c'est déjà gagné d'avance. Avec moi elle n'avait plus à se poser la question j'étais définitivement hypnotiser par la beauté de la jolie blonde. Tandis que je me déshabillais machinalement, je voyais bien qu'elle m'observait et un sourire que je ne pus retenir plus longtemps vint bientôt orner mon visage. Attrapant mes affaires de rechanges je pris tout mon temps pour les enfiler, je ne voulais pas qu'elle perde une miette de ce spectacle que je lui offrais. Elle semblait inexorablement attirée par mon corps bien dessiné mais pas autant que par les vêtements que je lui avais présenté un peu plus tôt, elle les touchait du bout des doigts comme si elle faisait simplement connaissance avec eux, qu'elle avait trouvé un trésor que personne ne pouvait toucher. Les robes ne vont pas vous mordre vous savez, il ne s'agit que de vêtements. Je lui fis un petit sourire amusé avant d'ajouter. Au fait je n'ai pas saisi votre nom ? Je le connaissais très bien son prénom mais je voulais simplement mieux faire connaissance avec elle avant de tenter toute approche furtive.
Tandis que j'allais enfiler mon t-shirt je le reposais alors qu'elle ne regardais pas. J'allais bien sur continuer de jouer le petit jeu que j'avais si habilement mis en place depuis tout à l'heure. Ah je viens de remarquer que j'avais oublié d'apporter une chemise de rechange, c'est pas grave je vais attendre que l'autre sèche et avec ma veste par dessus on n'y verra que du feu j'imagine. Belle excuse pour pouvoir rester torse nu encore un peu plus longtemps. Je fermais la porte de mon bureau derrière nous avant de baisser les stores pour que la demoiselle soit plus à l'aise. Je préfère que vous ayez votre intimité pour pouvoir vous changer, enfin si vous arrivez enfin à porter votre choix sur une des robes. dis-je en riant. [color)indianred]Elles sont pour la première d'un film d'une de mes cliente. [/color]ajoutais-je sur le ton de la conversation tandis que je venais m'appuyer sur le bord de mon bureau. Son mystérieux silence m'intriguait et j'avais hâte de voir la suite des événements.