L’homme discute quelques secondes avant de franchir les quelques marches de l’estrade et s’approcher du micro. Il scrute la foule, tousse légèrement pour attirer l’attention : « Je vous souhaite tout d’abord la Bienvenue au Tournois Annuel de Charité pour les orphelins de guerre. Ce tournoi a été organisé afin de subvenir aux besoins de ses orphelins dont la famille est déchirée par la perte d’un homme ou d’une femme parti à la guerre. » Finalement, il annonce le premier match.
J’observe rapidement la scène depuis l’entrée des vestiaires. Beaucoup de mondes se sont déplacés pour l’occasion, acheter des places pour voir des grands sportifs échangés des balles avec le seul but de faire durer le plaisir. Ne pas chercher les performances mais le spectacle. Tenir plus d’une heure avec mon adversaire pour leur donner des sensations. Je retourne dans le vestiaire pour terminer de me préparer, manquant de me faire écraser par un duo qui s’échauffe dans le couloir.
Je râle puis je vais m’asseoir. J’ai l’impression qu’ils sont stressés alors que les matches n’auront pas d’influence sur le classement de la WTA. La preuve, on jouera même contre des hommes. C’est ça le challenge, essayer de dompter la différence physique entre nos deux corps. Ils sont tellement plus musclés. Je pousse un soupir quand je sais que je ne suis pas la première à passer. Je ne tiens plus en place. Je me lève, je me rassois, je m’échauffe même avec certains.
Mais j’abandonne vite. Ma concentration n’est pas là. J’ai besoin de taper dans les balles pour le faire. La seule chose qui obtient toute mon attention. J’attends tellement longtemps qu’à force de saouler plusieurs personnes, on fait passer un match avant un autre pour que je puisse me défouler. Et c’est le cas de le dire, une fois que le match commence, je renvoie des balles puissantes, moins précises qu’à mon habitude.
Au milieu du match, mes yeux se portent sur le public une fraction de seconde. Assez pour la voir. Assez pour faillir. Je suis perturbée et la balle passe à côté de ma raquette. J’entends la clameur du public qui est surpris. Mes yeux se posent sur cette blonde. Elle est là, je la vois. Sur le banc en compagnie d’un homme. Je sens mes poumons me faire mal, mon âme aussi. Je secoue la tête et regarde mon adversaire. C’est à son tour.
Je pense au match, à la possibilité de pouvoir continuer le tournoi si je gagne. J’essaie d’oublier sa présence. Ces frissons qui me parcourent. Mes muscles se crispent et les balles sont moins puissantes et toujours si imprécises. Heureusement, je gagne le match de peu. Si elle n’était pas là, j’aurais aisément gagné. Je marche lentement jusqu’à mon banc et mes yeux se lèvent à nouveau vers elle. Cet homme… je n’avais pas vu… il l’embrasse… mes lèvres se tordent… c’est son petit-ami.
La déception me gagne, me hante. Je salue l’arbitre mais le goût de l’amertume gagne mon palais. Pourquoi devrais-je être déçue de la voir vivre ainsi ? Pourquoi je me sens jalouse ? Ce n’est pas bien. Elle est une faiblesse que je n’aurais pas due. Elle représente ce que je me refuse depuis toujours. Mon âme se tourmente de mille songes.
C’est seulement quand sonne midi que je sais que les gradins se vident petit à petit. Apprêtée à présent d’une belle robe comme la plupart des invités. Dans ce coin sombre, j’observe les personnes qui sortent. Et elle est là. Le monde les sépare quelques secondes, une ouverture… mon âme refuse d’y aller mais mon corps a décidé autrement. Je slalome entre le monde pour glisser ma main dans celle de cette blonde…
Doucement, je l’attire dans un endroit reculé, un angle invisible à qui que ce soit. « Tu es en couple… » dis-je en laissant mes sentiments, ma déception, ressortir. « Pourquoi me fais-tu ça ? » Et pourquoi je n’arrive pas à libérer ma main de la sienne. Pourquoi je rêve de ses lèvres sur les miennes ? De retrouver à nouveau son corps nu contre le mien.
Je ne peux pas…
C’est contre-nature…
Deux femmes, ce ne sont que des amies. Pas des amants. Pas des maitresses. Elles ne peuvent s’aimer et pourtant, je brûle pour elle. Ma main remonte à sa poitrine, sa gorge, sa mâchoire… mes doigts caressent ses lèvres…
« C’était une erreur… » Alors pourquoi je pense à l’inverse ? J’ai tellement d’interrogations pour me voiler la face. Je me contredis. Je la désire, je suis heureuse de l’avoir rencontrer mais je me refuse à l’avouer…
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(✰) message posté Dim 21 Déc 2014 - 14:54 par Invité
que désirs deviennent souvenirs.
L’air frais caressant mon visage et colorant mes joues d’un rose clair, j’étais emmitouflé dans mon manteaux et mon écharpe, l’hiver était arrivé et malgré sa j’étais assise dans les gradins d’un terrain de tennis accompagné d’un mec que j’ai rencontré la veille au soir. Mon patron m’avais offert deux places pour venir à ce tournois de charité et j’avais personne pour m’accompagné j’avais donc rencontré un mec par hasard le soir en sortant avec mes amis, après une nuit agité je lui avais proposé de m’accompagné il était donc là près de moi, un bras passé sur mes épaules, j’aurais voulus l’enlevé et lui demander de se pousser un peu mais je n’avais pas le courage de le faire, il me tenait chaud après tout.
Le premier match commence, les joueurs s’échange les balles puis le jeux commence à devenir plus précis et la compétition prend le dessus, il n’y avais rien à gagner pour les joueurs pro juste faire durée le spectacle et en mettre plein les yeux aux supporteurs qui c’étaient déplacés rien que pour eux et avoir des matchs intéressant avec de l’action, pour ma part je n’avais jamais vraiment vue un match de tennis, sauf à la télévision et ce n’était pas un sport que j’aimais spécialement, je ne comprenais pas trop les règles mais c’était tout de même agréable de regarder un match avec de bon joueurs et de bonnes balles. Le premier match se termine, les applaudissements et le cries me sortent de mes pensés, j’applaudis à mon tour ne sachant même pas qui des deux à remporter le match, inspirant profondément je glisse mes mains dans mes poches lorsque le second match est annoncé, quand le prénom de la prochaine joueuse est annoncée mon cœur fait un bon dans ma poitrine, Alixan Vassilieva, un prénom si doux et si envoûtant. Un prénom qui me hante depuis tellement longtemps, c’était impossible, tu étais là, pas loin de moi et j’avais peur de te voir, de croiser ton regard. Mon ventre me faisait mal, mon cœur avait pris un rythme si rapide.
Lorsque tu sors des vestiaires, en souriant et saluant le public je ne pouvais détourner le regard de ta personne, tu étais si belle. La foule était debout, criant ton prénom et frappant des mains moi j’étais toujours assise, je ne pouvais pas réagir, j’en étais incapable. Ton adversaire fait son entrée, après quelques minutes le match débute et tu commence avec des balles puissantes, mon cœur suivait le rythme de tes balles, je ne pouvais détacher mes yeux de toi, observant chaque partie de ton corps en mouvement, les courbures de tes formes et l’agilité de tes gestes. Le match avait commencé il y a un bon moment, vous étiez au milieu de la partie quand ton regard parcours le public pour finalement venir croiser le mien, terminer, j’était foutu, j’avais les mains moites et je sentait mon cœur fondre totalement sous ton regard, cependant l’homme à mes côtés attire mon attention quand il décide à ce moment précis de m’embrasser, prise de court je ne répond pas mais je ne le repousse pas c’était trop pour moi, tu était là à m’observer et lui il avait choisi ce moment précis pour déposer ses lèvres sur les miennes. Je reprends vite mes esprits et me recule rapidement, je te regarde mais tu avais déjà tourné la tête et repris la partie. Pendant aucun moment avant la fin du match tu ne m’avais regardé, et j’en étais blessé je voulais sentir ton regard de braise sur moi, je voulais toujours plus et surtout t’embrasser de nouveau.
Le tournois se termine enfin, j’avais hâte de sortir d’ici et de lâcher ce con, je regrette déjà de l’avoir invité c’était idiot de ma part. Je venais de descendre des gradins, essayant de me faufilé dans la foule lorsque quelqu’un attrape ma main pour m’entraîner avec lui, je n’avais rien vue et je ne savais pas où j’allais j’étais petite et ce n’était pas à mon avantage malheureusement. Je me retrouve dans un angle de mur, loin de la foule, c’est là qu’un visage qui hante mes nuits apparaît devant moi, entrouvrant les lèvres surprise, je fixe ce visage parfait mais t’es paroles me sortent de mon admiration, secouant le visage rapidement j’écarquille les yeux « Non, non. Je… je l’ai rencontré hier soir ! » Dis-je pour me défendre, il représente rien à côté de toi Alix, crois moi, pensais-je en soutenant ton regard, je te faisais du mal et tu venais de m’avouer ta jalousie d’une façon dont je n’avais pas l’habitude « Je… je ne fait rien, je pense constamment à toi. » Ajoutais-je dans l’espoir de te rassurer et c’était la vérité, mon dieu, j’avais du mal à respirer ta main toujours dans la mienne, ton visage si près du mien, j’avais juste une envie c’était de t’embrasser à pleine bouche et me coller contre toi. Finalement ta main remonte contre mon corps, frôlant ma poitrine puis monte jusque mon visage, jusque mes lèvres, entrouvrant ma bouche j’embrasse chacun de tes doigts délicatement, avant de murmurer « Dans ce cas, c’est la plus belle erreur de ma vie. ».
lumos maxima
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(✰) message posté Dim 21 Déc 2014 - 17:40 par Invité
Je l’ai vu avec cet homme, je n’ai pas vu ses réactions mais les gestes, il se montre tellement proche d’elle que ça me fout en l’air de la voir ainsi. Je suis jalouse et seulement je l’admettrais dans ma tête. Jalouse qu’il puisse enlacer cette femme qui hante mes pensées alors que je ne pourrais jamais le faire. J’aurais tellement aimé qu’elle ne soit pas venue. J’aurais aimé perdre pendant qu’ils annonçaient que je gagnais. Mais ce n’est pas le cas. De toute manière, que je perde ou que je gagne, j’étais quand même cacher dans l’ombre à l’attendre. A faire ce que ma raison me disait de ne pas faire car ce n’était pas normal de faire ça, de m’enrager pour une femme. C’est contre-nature ! Et pourtant… la chaleur de sa main renverse mon âme et une fois que mes yeux se fixent à ses prunelles, mon cœur se déverse. Des reproches… de la jalousie et combien j’espérais qu’elle ne le comprenne pas ainsi.
« Non, non. Je… je l’ai rencontré hier soir ! »
Encore pire ! Elle le connait à peine ! Enfin… moi aussi, mais elle sait ce que je ressens ? Le ressent-elle cette hargne que j’ai pour elle ? Ce désir qui me fait frémir à chaque seconde que je la touche.
« C’est dégueulasse ! » lui reprochais-je.
Mon âme lui criait de ne pas me faire ça. J’ose dire ça alors que nous avons fait pires que ça. Premier soir, première fois ensemble. L’âme a crié, l’âme a supplié et nous avons libérer tout ce mal pour n’avoir que du bien entre nous. Un bien-être que je n’avais pas eu depuis Theodore. Et pourtant, qu’est-ce qu’ils sont différents tous les deux. Sinéad me semble tellement plus douce, plus… sentimentale. Je l’avoue…
« Je… je ne fais rien, je pense constamment à toi. »
Je meurs. Elle s’avoue à moi. C’est encore moins subtile que mes aveux, mes caresses. Elle est directe, bien plus honnête que moi. Et pourtant, il y a ce lion en moi qui rugit par cette victoire. Elle ne pense qu’à moi. Je ne suis pas seulement une nuit. Alors pourquoi je me refuse de réagir en conséquence ? Pourquoi mes mots contredisent ce que je ressens ?
« Tu ne devrais pas. » réponds-je sèchement à la petite blonde.
Je suis horrible. Je lui dis des mots que je ne pense pas. Je lui refuse toutes relations mais je la repousse en même temps. Parce que je ne veux pas. Je veux la posséder sans accepter que mes sentiments soient les plus profonds que je puisse ressentir pour une personne. Se voiler la face, c’est tellement inhumain. Elle embrasse mes doigts et j’aime ça. Sinéad est proche de moi et j’aimerais ne plus avoir d’espace entre nos corps. Je refusais notre souvenir, je préfère essayer de placer en son esprit que c’était une erreur mais mes mots se retournent contre moi.
« Dans ce cas, c’est la plus belle erreur de ma vie. »
Mes lèvres veulent sourire mais je le retire tout de suite. Je ne veux pas qu’elle pense m’avoir atteint même si c’est le cas. Une tempête gronde dans mon âme. Je ne sais plus quoi dire, ni quoi penser, ni même quoi faire. Mon regard se perds sur son visage, accompagnant mes doigts qui agissent pour ce que je veux réellement et non pas ce que je m’interdis. Doucement, ils caressent cette artère si vitale, descendent à la naissance d’une poitrine que mes lèvres rêvaient d’embrasser. Le cœur battant à la chamade, mes yeux se posent sur les lèvres de la jeune femme. Une petite voix me dit de le faire, de ne pas hésiter. Parce que j’en serais malade de ne pas le faire.
« Peut-on faire des erreurs et apprendre après ? » demandais-je sans attendre de réponses.
Simplement pour dire que je voulais fauter à nouveau. De toute façon, ce n’est rien. Ce que j’ai envie de faire, ça ne veut rien dire. Même des amies le font entre elles. Plus de questions. Plus de doutes. Plus rien et pas même les personnes qui sortent. Simplement toi et moi dans un coin sombre, loin des photographes, loin du monde. Et nos lèvres… nos lèvres qui se retrouvent et se savourent. Mes mains se resserrent sur ta nuque pour coller mon corps contre le tien. Alixan Vassilieva n’écoute plus rien, plus personne et pas même sa raison si bien éduquée par ses parents. Cette pulsion qui est la même que la nuit que l’on s’est vu. Elle est mienne, à personne d’autre. Je lui prouve pendant de longues et savoureuses secondes où ma bouche l’embrasse fougueusement, pas seulement un contact lèvres contre lèvres. Je la dévore, la savoure comme si c’était le dernier baiser que l’on pouvait s’offrir tous les deux.
« Non… Arrêtes… » de me rendre dingue.
Je lui demande mais c’est moi… qui prends les devants. Qui l’embrasse fougueusement, qui passe mes mains sur sa poitrine, ses hanches, ses fesses.
« Va-t-en… » ordonnais-je…
Alors que mes lèvres savourent ton cou, mes mains se glissent sur tes cuisses pour attiser ton âme. Je suis bête… contradictoire. Je t’ordonne mais c’est moi qui dois m’arrêter, qui doit m’en aller. C’est seulement quand le bruit lointain d’une porte résonne à nos oreilles qu’une sorte de champs électrique sépare soudainement nos corps. Un mètre nous sépare à présent. La respiration haletante, les cheveux en bataille… On pourrait presque croire à une situation post-coïtale…
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(✰) message posté Dim 21 Déc 2014 - 18:22 par Invité
que désirs deviennent souvenirs.
Coincé entre le mur et ton corps, j’ai du mal à respirer et à comprendre ce qui passe. Tu es jalouse, c’est évident et je le serais surement aussi si je t’avais vue avec un homme ou une femme, j’ai cette envie de t’avoir rien qu’à moi, t’offrir le monde même si tu l’as déjà à tes pieds, et te satisfaire complètement mais c’est une relation assez compliqué, tu es connue et moi je ne suis rien ni personne, pourtant mon cœur brûle pour toi, comme jamais. Mon regard plongé dans le tiens, je ne peux plus détourner mon regard, j’ai ce besoin constant de te regarder et de te montrer à quel point j’ai besoin de toi, d’un contacte quelconque pour vivre, et ça depuis cette nuit folle, cette nuit agité et magique. Parfois, je me réveille la nuit en sursaut et je te cherche dans ma chambre, touchant d’une main tremblante la place froide et vide à mes côtés, une place ou j’aimerais te voir un jour.
« Dégueulasse ? J’ai besoin de quelque chose, plus rien ne me satisfait… j’ai besoin de me sentir vivante, comme cette nuit passé avec toi Alixan… »
Je devais te faire comprendre ce que j’ai sur le cœur et même si c’est évident tu étais aveugle concernant mes sentiments et les tiens, ont a toujours du mal à faire face à ce qu’on ressent et même à comprendre ce qui nous fait peur.
« Je devrais pas, mais c’est le cas. Je l’assume totalement… »
C’est la vérité, mon esprits, mon cœur, mes rêves, mon âme est complètement à tes pieds et lorsque j’oublie les sensations de cette nuit avec toi, je me regarde dans le miroir glissant mes mains sur mon corps en pensant au tiennes, me remémorant le chemin de tes lèvres sur ma peau, ton souffle chaud dans ma nuque et tout me revient comme une claque en plein visage et j’ai ce besoin de te voir, de te sentir. A la suite de tes dires, je m’apprête à répondre mais je n’ai pas le temps que tes lèvres se saisissent des miennes dans un baiser fougueux, je me laisse aller avec plaisir à cet élan de tendresse, glissant mes mains dans tes cheveux puis dans ta nuque, ma bouche dévorant et répondant avec envie à ton baiser. J’ai envie de plus que ça, que tu me fasses l’amour avec passion, que tu m’enlace et me murmure que plus jamais tu me laisseras.
Mon corps ce collant à tien, je tenais à peine sur mes jambes, alors que tes mains retrouver les formes de mes hanches puis de mes fesses, les miennes faisais de même glissant le long de ton dos et caressant chaque parcelle de ton corps du bout des doigts, lentement j’agripper ta robes le faisant remonter sur tes longues jambes. Ma bouche ne lâchant plus la tienne, je gémissais contre tes lèvres trahissant mon plaisir et mon bonheur de te retrouver, j’avais eu besoin de ça depuis notre dernière rencontre je te voulais, maintenant. Mais avant même que je comprenne ce qui se passe tu te retrouve déjà loin de moi, brisant nos caressent charnel et brisant mon cœur. J’avais mal, partout au cœur surtout. Essoufflée, décoiffée je te regarde complètement perdu, adossée contre le mur je passe mes doigts sur mes lèvres encore gonflée et marqué par notre baiser enflammé, je fini par murmuré dans un élan de désespoir.
« Ne me laisse pas… »
lumos maxima
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(✰) message posté Mar 23 Déc 2014 - 19:40 par Invité
« Dégueulasse ? J’ai besoin de quelque chose, plus rien ne me satisfait… j’ai besoin de me sentir vivante, comme cette nuit passé avec toi Alixan… »
Ça me touche. Parce que j’aime savoir qu’elle est à moi en son être, que son corps rejoint son âme pour ne penser qu’à moi, n’aimer que moi. Satisfaite de l’entendre, je rêve de lui faire l’amour à nouveau pour qu’elle confirme. Qu’elle me dise « oui, tu es la seule et l’unique ». Mon éducation s’évapore, l’anormalité de cette relation n’est plus vraie à mes yeux. Sinéad est la seule réalité pour moi. Mes mots restent cependant la projection de mon rejet. Je la refuse pour la vouloir encore plus.
« Je devrais pas, mais c’est le cas. Je l’assume totalement… » Elle assume.
Et je la jalouse de ça. D’assumer d’aimer ça avec moi, de pouvoir aimer ce que je suis, ce que l’on fait. Pour ma part, je sais que ce que je fais, je m’en voudrais un peu plus tard. Que je flagellerais mon esprit de ne pas avoir retenu mon corps désireux de la posséder. Ce que je fais dans les secondes qui suivent. Encore une erreur… J’aime faire des erreurs, j’aime être la criminelle de mes pensées. Je dévore Sinéad avec appétit, le goût de ses lèvres et de sa peau sont pour moi un véritable pêché. Ce qui intensifie mon bonheur quand tu me touches. Tes mains sont magiques, incroyables. Aucune personne ne m’a fait sentir plus vivante. Ressens-tu ce plaisir, Sinéad ? Ressens-tu à quel point mon corps te désire ? T’aime sans limite ? Je veux que tu le ressentes car la séparation de nos corps me fait presque tomber sur le sol. Mon corps est meurtri et mon âme satisfaite. Parce que je ne fais plus rien de mal. Je ne fais plus ce qui est immoral.
« Ne me laisse pas… »
Tu es une femme que je déteste, Sinéad. Je ne veux pas rester, je ne voulais pas t’embrasser et tu m’obliges à les faire.
« Si… » Je te laisse là.
Alors pourquoi ne suis-je pas déjà partie ? Pourquoi je regarde ce corps pantelant sous mes yeux ? Avide de tes courbes, je les regarde, les admire. Personne ne nous voit, personne ne nous regarde. Je peux être anormale. Pour toi. De me dire que je pourrais t’obéir excite mon corps, ma peau frissonne. Je trébuche légèrement et me recule.
« Ce n’est pas… normal… entre deux femmes… c’est… dégoutant… »
Dire ça et n’avoir aucun crédit, c’est possible. Les mots tremblent dans ma bouche, aucune assurance dans mes mots hormis celle de mon désir. Le trouble parait et transparait. Je suis sûre que tu le sais que je ne pense pas ce que je dis. De toute manière, j’ai oublié comment me défendre face à toi. Tu es une déesse contre laquelle je suis incapable de me battre, Sinéad. Je suis obligée de rendre les armes et m’approcher de toi nonchalamment. Parce que c’est ainsi que je prends ta main, que je te tire violemment du mur pour te pousser dans le couloir.
« Avances… » ordonnais-je froidement.
Et je l’avoue, avec une pointe de sensualité. Je te guide du bout des doigts le long de ce couloir pour t’amener à un endroit qui m’est familier. Je tire la porte vers moi et d’un regard, je t’ordonne d’entrer. La porte se ferme dans un bruit métallique puis je la forme. Tu es à ma merci. A moi. Je t’observe, mes yeux s’arrêtent sur ta poitrine. Je l’ai déjà goûté mais ils me manquent. Tes hanches sont si belles, elles sont cachées par tes vêtements. Infamies. Je m’assois sur le banc, mon dos contre le mur, je t’observe…
« Déshabilles-toi… pour moi. »
Oui, je veux te faire l’amour. Encore. Insatiable, je te désire. Mais cette fois-ci, je veux faire durer mon erreur. Être dans le pêché et l’apprécier dans tous ses sens. Je veux te voir… Tu vois, je ne t’ai pas laissé… mais je me montre à la fois si distante et dominante. Alors que c’est toi… c’est toi la dominatrice. Je suis simplement une image. Un insecte que tu pourrais écraser dans un seul geste.
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(✰) message posté Sam 27 Déc 2014 - 15:43 par Invité
que désirs deviennent souvenirs.
« Ne me laisse pas… »
Une phrase courte, et pleine de sens. J’étais suppliante et déterminée à te faire rester avec moi je n’étais pas prête à te voir partir encore une fois, notre dernière rencontre avait était trop courte à mon goût j’en voulais encore et encore chaque minutes je pensée à toi et à ton corps, à mes lèvres contre les tiennes. A peine tes mains c’était envolée de mes formes, a peine ton corps loin du mien que je sentais déjà un vide béant se former dans ma poitrine, un sentiment que jamais je n’avais ressentit et ça me faisais peur, des sentiments improbable et incontrôlable c’était former pour toi, pour ton être tout entier et je ressentait ce besoin vitale de te voir, te toucher et te parler, le besoin d’entendre ta voix et sentir ton regard perçant sur mon être, j’étais totalement folle de toi.
« Si… »
Pourtant tu étais encore là, avec moi. Ne bougeant pas d’un pouce, restant à quelques mètres de moi.
« Ce n’est pas… normal… entre deux femmes… c’est… dégoutant.. »
Dégoutant ? Un mot impossible à comprendre. Je n’aurais jamais qualifié ça comme ça, j’aurais dis, merveilleux, intense, passionnel, unique… des mots plus doux et fort qui correspond à mes sentiments pour toi, bordel Alix j’ai des sentiments pour toi, comprend-tu à quel point j’ai besoin de toi dans ma vie, ouvre moi ton cœur je t’en supplie, possède moi.
«Pour moi c'était parfait Alix, unique et merveilleux... »
La suite se passe très vite, tu contredis tes paroles en t’approchant de moi, attrapant ma main et me tirant du mur pour me pousser vers le couloir, m'entrainant je ne sais où mais tu connais l’endroit mieux que personne et peu importe ou tu m’emmène tant que je suis avec toi. Arrivant finalement dans un vestiaire, marchant dans le centre de la pièce, j’entends les portes métalliques se fermer et le verrou de celles-ci, me tournant vers toi, le cœur battant comme jamais dans ma poitrine, j’inspire profondément sans te quitter des yeux, l’instant était tendu, une tension sexuelle et charnelle.
Sans te quitté des yeux, je te suivais du regard, tournant en même temps que toi, tout mon être bouger avec toi, chaque partie de mon corps était relié au tiens. Alors que tu t’installe sur le banc face à moi, dos contre le mur et ton regard profond transperçant mes vêtements.
« Déshabilles-toi… pour moi »
A cette phrase simple mais qui voulais tout dire mon cœur loupe un battement, me laissant pantelante et incapable de respirer, la situation était tout simplement impossible, pitié pince-moi, suis-je entrain de rêvé ? Toi, face à moi m’ordonnant de me dévêtir, un rêve. Inspirant profondément je commence alors à détaché mes cheveux blond et bouclé, tombant sur mes épaules, glissant mes mains tremblantes le long de ma poitrine puis sur mon ventre et mes hanches, puis une idée me traverse l’esprit. M’approchant finalement de toi en quelques enjambés, je monte sur tes cuisses à califourchon, mes jambes de chaque côté de ton corps, sans quitté ton regard je prends tes mains délicatement et les glisses sur mes hanches, penchant mon visage vers le tiens, je frôle dangereusement tes lèvres du bout des miennes, murmurant chaudement.
« Non… déshabille-moi, je veux sentir tes mains sur mon corps… »